31-07-2020, 09:08 PM
La fin de ce récit approche, encore quelques suites et ce sera aussi la fin d’une époque, celle de mes récits érotiques sur Doctissimo. Peut-être une remise en question pour l’auteur ? Je m’aperçois que j’écris souvent la même chose et vous allez retrouver quelques-uns de mes fantasmes habituels pour terminer en beauté, avec un peu de nostalgie, pour moi, pas pour mes héros.
Dernier jour - 30 juin 2020 (2)
L’appartement des parents de Patrice était situé au dernier étage de l’immeuble, l’ascenseur arrivait directement à l’intérieur, il fallait une clef pour y accéder. Une sonnerie discrète annonça l’arrivée de la cabine, la mère de Patrice, prénommée Léna, et ses sœurs, Chloé et Ambre, sortirent de la cuisine pour accueillir les nouveaux arrivants.
Patrice resta en retrait, il avait gardé son masque.
— Bonjour, dit-il timidement, je pense qu’il vaut mieux garder nos distances.
Ça l’arrangeait car il n’aurait pas voulu d’effusions entre sa mère et lui devant Adelin.
— Bonjour mon grand garçon, dit sa mère. C’est bien toi ? Je te reconnais à peine avec ta nouvelle coiffure, et tu as maigri. Tu es allé chez le coiffeur ce matin ?
Patrice faillit répondre qu’il s’était fait percer la queue, mais il se retint.
— Non, nous avions un coiffeur parmi nous à l’hôpital. Il en a profité pour s’entraîner, et c’est lui qui a choisi la coiffure.
— C’est très réussi, dit Chloé.
— Tu peux enlever ton masque, fit la mère, ton père a parlé au professeur Dupont-Lajoie, il n’y a plus de risque de nous contaminer.
— Mon père le connaît ?
— Ils ont fait leurs études ensemble.
Patrice espéra que le professeur n’avait pas donné de détails trop intimes à son père concernant les examens qu’il avait subi. Il lui avait souvent envoyé des messages pendant son séjour, parlant surtout de sa maladie et des vaccins, et pas de la récolte de fluides prostatiques.
Patrice ôta son masque et sa mère eut la surprise de découvrir qu’il ne s’était pas rasé depuis deux semaines.
— Tu es vraiment un homme maintenant, dit-elle en riant. Cette expérience t’a muri, mais j’aurais préféré dans d’autres conditions. Présente-nous le jeune homme qui t’accompagne.
— Excuse-moi, j’ai oublié, dit Patrice en se tournant son ami. Adelin, qui était aussi un cobaye et qui vit seul.
— Enchantée, fit la mère, on se serrera la main lorsque le virus aura disparu.
— Merci de m’avoir invité, dit Adelin.
Patrice présenta ensuite ses sœurs.
— Nous devons finir de préparer le déjeuner, dit la mère.
— J’espère que tu n’as pas fait quelque chose de trop compliqué, fit Patrice.
— Non, des salades, des chips et des grillades. Mousse au chocolat maison, ton dessert préféré. Va un moment dans ta chambre, nous prendrons l’apéritif lorsque ton père sera là.
Patrice obéit et Adelin le suivit.
— Ta mère est sympathique, dit ce dernier, elle pense me serrer la main lorsque le virus aura disparu. Cela peut durer encore des mois.
— Elle a peut-être déjà compris. Elle est discrète et ne va pas me poser de questions.
— C’est ça ta chambre ? Je n’en n’ai jamais vu une d’aussi bien rangée.
— Euh, je crois que ma mère a fait un peu d’ordre pendant mon absence.
— Je me demandais quels posters tu aurais contre le mur, ce sont bien des hommes, mais je ne les connais pas. C’est qui ?
— Jonas Kaufmann et Klaus Florian Vogt, des chanteurs d’opéra.
— Assez sexy.
— J’espère que tu m’en dessineras d’autres. Et tu pourras aussi venir habiter ici, on achètera un lit plus grand.
— Je préfère rester chez ma duchesse pour le moment, j’aurais l’impression de vous déranger ici et nous aurons plus de temps pour étudier en étant séparés.
— Pas de souci, on se verra le week-end.
Patrice et Adelin échangèrent un baiser. Le père, prénommé Clément, arriva à ce moment-là. Ils sortirent de la chambre pour le saluer.
— Salut papa, dit Patrice, comment vas-tu ?
— Salut mon grand, ça va bien, beaucoup de travail comme toujours. Eh bien, tu as changé… Je n’en reviens pas.
— Il paraît. Je te présente Adelin qui était avec moi à l’hôpital.
— Bonjour, Monsieur le Docteur, dit Adelin.
— Pas de formules de politesse en famille, appelez-moi par mon prénom, Clément. Prenons l’apéritif tout de suite, je n’ai pas pu prendre congé cet après-midi et je devrai vous quitter à 14 heures. Je vais me laver les mains.
Ils se rendirent sur la terrasse où des bouteilles de champagne rosé étaient déjà au frais dans un seau à glace. La mère et ses filles les rejoignirent.
— Ouvre une bouteille, dit Léna à Patrice.
C’était la première fois que cette tâche lui incombait et Patrice eut un peu de mal, mais il réussit. Son père revint et ils trinquèrent.
— Tu n’as rien à nous dire ? demanda sa sœur Chloé à Patrice.
— Je vous raconterai le séjour à l’hôpital pendant le repas, mais je préférerais parler d’autre chose.
— Je pensais justement à autre chose. Avec vos masques…
— Quels masques ? fit le père. Je ne les ai pas vus.
— Des masques arc-en-ciel LGBTQIA+.
— Tiens, dit le père, on avait déjà le L, maintenant je pense que c’est le G, il nous manquera encore BTQIA+, mais je n’ai pas fait assez d’enfants pour avoir tout l’alphabet.
— L ? s’étonna Patrice.
— Oui, fit sa mère, Ambre nous a annoncé pendant ton absence qu’elle a une amie.
— Et moi qui avait peur de vous le dire.
— Tu sais bien que nous n’avons jamais influencé vos choix, continua Léna, c’est pour cela que nous ne vous avons pas donné d’instruction religieuse, vous êtes libres de faire ce que voulez de votre vie.
— Euh, fit Patrice, hésitant, aussi de renoncer aux traditions familiales ?
— Bien sûr, dit le père, je ne t’ai jamais obligé à devenir médecin, ni à te faire circoncire.
— Je ne vais plus faire d’études de médecine, cela ne me conviendrait pas.
— Heureusement que tu as découvert cela, j’aurais aimé que ce soit dans d’autres circonstances, mais je m’en doutais.
Patrice était soulagé, il sauta au cou de ses parents, sans plus respecter les distances, en leur disant combien il les aimait.
Le repas se déroula dans la bonne humeur, on ne parla plus du séjour à l’hôpital des deux amis. Patrice demanda à son père s’il pourrait aussi inviter ses sœurs à la soirée.
— Si elles sont d’accord, répondit-il. Je ne savais pas le nombre exact de convives et ils m’ont dit à l’hôtel qu’ils préféraient quelques personnes en plus, les affaires vont mal en ce moment.
Le père les quitta à 14 heures, ils restèrent sur la terrasse jusqu’à 15 heures. La mère leur dit qu’ils pourraient se rafraîchir avant que les sœurs ne squattassent la salle de bain des enfants.
Patrice se rendit dans sa chambre avec Adelin pour prendre des habits propres.
— Tu mets quoi ? demanda Adelin.
— Je vais mettre une chemise blanche estivale avec des pantalons sombres.
— C’est chic. Je n’ai qu’un tee-shirt propre… et mes jeans sales.
— Pas de souci, je ne peux pas te prêter des habits, ils seraient trop petits.
— On se douche ensemble ?
— Je ne sais pas… Pourquoi pas ? Je pense qu’elles rangent la cuisine.
— Rôle traditionnel des femmes dans ta famille.
— Oui, j’avoue qu’elles m’ont toujours gâté.
Les deux amis se déshabillèrent, ne gardant que leurs sous-vêtements, boxer bleu nuit pour Patrice et slip rouge pour Adelin, puis se rendirent discrètement à la salle de bain.
— D’habitude je ne me promène pas à poil dans l’appartement, fit Patrice.
— Nous n’étions pas à poil et tu es un homme à présent, a dit ta mère. Tu peux montrer ta queue à tes sœurs, d’ailleurs l’une des deux ne regarde que les minous. La deuxième doit être bisexuelle. LGB…
— Zut, je n’y avais pas pensé, en les invitant ce soir elles verront nos bites.
— Tu pourras leur montrer ta bague de fiançailles.
Adelin baissa le boxer de Patrice.
— Je vais d’abord soigner ton zizi, dit Adelin, changer le pansement et vérifier que le piercing ne gêne pas les érections.
Dernier jour - 30 juin 2020 (2)
L’appartement des parents de Patrice était situé au dernier étage de l’immeuble, l’ascenseur arrivait directement à l’intérieur, il fallait une clef pour y accéder. Une sonnerie discrète annonça l’arrivée de la cabine, la mère de Patrice, prénommée Léna, et ses sœurs, Chloé et Ambre, sortirent de la cuisine pour accueillir les nouveaux arrivants.
Patrice resta en retrait, il avait gardé son masque.
— Bonjour, dit-il timidement, je pense qu’il vaut mieux garder nos distances.
Ça l’arrangeait car il n’aurait pas voulu d’effusions entre sa mère et lui devant Adelin.
— Bonjour mon grand garçon, dit sa mère. C’est bien toi ? Je te reconnais à peine avec ta nouvelle coiffure, et tu as maigri. Tu es allé chez le coiffeur ce matin ?
Patrice faillit répondre qu’il s’était fait percer la queue, mais il se retint.
— Non, nous avions un coiffeur parmi nous à l’hôpital. Il en a profité pour s’entraîner, et c’est lui qui a choisi la coiffure.
— C’est très réussi, dit Chloé.
— Tu peux enlever ton masque, fit la mère, ton père a parlé au professeur Dupont-Lajoie, il n’y a plus de risque de nous contaminer.
— Mon père le connaît ?
— Ils ont fait leurs études ensemble.
Patrice espéra que le professeur n’avait pas donné de détails trop intimes à son père concernant les examens qu’il avait subi. Il lui avait souvent envoyé des messages pendant son séjour, parlant surtout de sa maladie et des vaccins, et pas de la récolte de fluides prostatiques.
Patrice ôta son masque et sa mère eut la surprise de découvrir qu’il ne s’était pas rasé depuis deux semaines.
— Tu es vraiment un homme maintenant, dit-elle en riant. Cette expérience t’a muri, mais j’aurais préféré dans d’autres conditions. Présente-nous le jeune homme qui t’accompagne.
— Excuse-moi, j’ai oublié, dit Patrice en se tournant son ami. Adelin, qui était aussi un cobaye et qui vit seul.
— Enchantée, fit la mère, on se serrera la main lorsque le virus aura disparu.
— Merci de m’avoir invité, dit Adelin.
Patrice présenta ensuite ses sœurs.
— Nous devons finir de préparer le déjeuner, dit la mère.
— J’espère que tu n’as pas fait quelque chose de trop compliqué, fit Patrice.
— Non, des salades, des chips et des grillades. Mousse au chocolat maison, ton dessert préféré. Va un moment dans ta chambre, nous prendrons l’apéritif lorsque ton père sera là.
Patrice obéit et Adelin le suivit.
— Ta mère est sympathique, dit ce dernier, elle pense me serrer la main lorsque le virus aura disparu. Cela peut durer encore des mois.
— Elle a peut-être déjà compris. Elle est discrète et ne va pas me poser de questions.
— C’est ça ta chambre ? Je n’en n’ai jamais vu une d’aussi bien rangée.
— Euh, je crois que ma mère a fait un peu d’ordre pendant mon absence.
— Je me demandais quels posters tu aurais contre le mur, ce sont bien des hommes, mais je ne les connais pas. C’est qui ?
— Jonas Kaufmann et Klaus Florian Vogt, des chanteurs d’opéra.
— Assez sexy.
— J’espère que tu m’en dessineras d’autres. Et tu pourras aussi venir habiter ici, on achètera un lit plus grand.
— Je préfère rester chez ma duchesse pour le moment, j’aurais l’impression de vous déranger ici et nous aurons plus de temps pour étudier en étant séparés.
— Pas de souci, on se verra le week-end.
Patrice et Adelin échangèrent un baiser. Le père, prénommé Clément, arriva à ce moment-là. Ils sortirent de la chambre pour le saluer.
— Salut papa, dit Patrice, comment vas-tu ?
— Salut mon grand, ça va bien, beaucoup de travail comme toujours. Eh bien, tu as changé… Je n’en reviens pas.
— Il paraît. Je te présente Adelin qui était avec moi à l’hôpital.
— Bonjour, Monsieur le Docteur, dit Adelin.
— Pas de formules de politesse en famille, appelez-moi par mon prénom, Clément. Prenons l’apéritif tout de suite, je n’ai pas pu prendre congé cet après-midi et je devrai vous quitter à 14 heures. Je vais me laver les mains.
Ils se rendirent sur la terrasse où des bouteilles de champagne rosé étaient déjà au frais dans un seau à glace. La mère et ses filles les rejoignirent.
— Ouvre une bouteille, dit Léna à Patrice.
C’était la première fois que cette tâche lui incombait et Patrice eut un peu de mal, mais il réussit. Son père revint et ils trinquèrent.
— Tu n’as rien à nous dire ? demanda sa sœur Chloé à Patrice.
— Je vous raconterai le séjour à l’hôpital pendant le repas, mais je préférerais parler d’autre chose.
— Je pensais justement à autre chose. Avec vos masques…
— Quels masques ? fit le père. Je ne les ai pas vus.
— Des masques arc-en-ciel LGBTQIA+.
— Tiens, dit le père, on avait déjà le L, maintenant je pense que c’est le G, il nous manquera encore BTQIA+, mais je n’ai pas fait assez d’enfants pour avoir tout l’alphabet.
— L ? s’étonna Patrice.
— Oui, fit sa mère, Ambre nous a annoncé pendant ton absence qu’elle a une amie.
— Et moi qui avait peur de vous le dire.
— Tu sais bien que nous n’avons jamais influencé vos choix, continua Léna, c’est pour cela que nous ne vous avons pas donné d’instruction religieuse, vous êtes libres de faire ce que voulez de votre vie.
— Euh, fit Patrice, hésitant, aussi de renoncer aux traditions familiales ?
— Bien sûr, dit le père, je ne t’ai jamais obligé à devenir médecin, ni à te faire circoncire.
— Je ne vais plus faire d’études de médecine, cela ne me conviendrait pas.
— Heureusement que tu as découvert cela, j’aurais aimé que ce soit dans d’autres circonstances, mais je m’en doutais.
Patrice était soulagé, il sauta au cou de ses parents, sans plus respecter les distances, en leur disant combien il les aimait.
Le repas se déroula dans la bonne humeur, on ne parla plus du séjour à l’hôpital des deux amis. Patrice demanda à son père s’il pourrait aussi inviter ses sœurs à la soirée.
— Si elles sont d’accord, répondit-il. Je ne savais pas le nombre exact de convives et ils m’ont dit à l’hôtel qu’ils préféraient quelques personnes en plus, les affaires vont mal en ce moment.
Le père les quitta à 14 heures, ils restèrent sur la terrasse jusqu’à 15 heures. La mère leur dit qu’ils pourraient se rafraîchir avant que les sœurs ne squattassent la salle de bain des enfants.
Patrice se rendit dans sa chambre avec Adelin pour prendre des habits propres.
— Tu mets quoi ? demanda Adelin.
— Je vais mettre une chemise blanche estivale avec des pantalons sombres.
— C’est chic. Je n’ai qu’un tee-shirt propre… et mes jeans sales.
— Pas de souci, je ne peux pas te prêter des habits, ils seraient trop petits.
— On se douche ensemble ?
— Je ne sais pas… Pourquoi pas ? Je pense qu’elles rangent la cuisine.
— Rôle traditionnel des femmes dans ta famille.
— Oui, j’avoue qu’elles m’ont toujours gâté.
Les deux amis se déshabillèrent, ne gardant que leurs sous-vêtements, boxer bleu nuit pour Patrice et slip rouge pour Adelin, puis se rendirent discrètement à la salle de bain.
— D’habitude je ne me promène pas à poil dans l’appartement, fit Patrice.
— Nous n’étions pas à poil et tu es un homme à présent, a dit ta mère. Tu peux montrer ta queue à tes sœurs, d’ailleurs l’une des deux ne regarde que les minous. La deuxième doit être bisexuelle. LGB…
— Zut, je n’y avais pas pensé, en les invitant ce soir elles verront nos bites.
— Tu pourras leur montrer ta bague de fiançailles.
Adelin baissa le boxer de Patrice.
— Je vais d’abord soigner ton zizi, dit Adelin, changer le pansement et vérifier que le piercing ne gêne pas les érections.
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