21-01-2021, 05:26 PM
Quand nous nous réveillâmes le lendemain matin, mon érection matinale collait aux fesses de Marie. Je caressais sa peau douce en rêvant. Que m'arrivait-il ? Tout allait vite, très vite. Marie ne m'avait jamais fait cet effet là, d'habitude, nos jeux restaient des jeux d'enfants, mis à part le porno de l'an dernier, nos activités restaient sages. Et cette année, tout avait dérapé. Elle avait changé, j'avais changé.
Nous étions le 15 juillet, encore un mois et demi avant de devoir la laisser pour dix autres. Je préférais ne pas y penser et la resserrai encore contre moi, elle grogna un peu dans son sommeil et se tourna, vers moi. Son joli visage baigné par un rayon de soleil...
Je crois bien que j'étais amoureux.
Des pas dans l'escalier. Merde, on était nus et dans son lit. Une chance, parce que je n'avais pas le temps de la réveiller et lui expliquer avant que quelqu'un arrive. Je sautais du lit en prenant soin de recouvrir Marie jusqu'au menton, et fonçais dans le mien, froissant les draps. J'avais relevé juste le drap quand ma mère entra. Une très vilaine habitude qu'elle a, entrer sans prévenir. Maintes fois elle a manqué de peu me surprendre à des activités très personnelles...
- Et bien les marmottes, on dort encore ? Vous avez vu l'heure qu'il est ?
Feignant un réveil difficile, je me redressai et regardai mon réveil. 9h45. En effet. Dans le lit d'à côté, Marie faillit se redresser complètement et trahir sa nudité, elle reprit ses esprits juste à temps.
- Ouais je sais, on a bavardé un peu tard hier Marie et moi.
- Je vois, répondit ma mère d'un air narquois. Mais on part dans une demie-heure, on va visiter le Château des Bruisses. Dépêchez-vous !
J'ai bien crû qu'elle allait rester sur le pas de porte à attendre que nous sortions du lit, avant de nous demander pourquoi nous ne portions rien.
- Pas de souci, on arrive, marmonnai-je.
Je jouais ma dernière carte, si je ne me levais pas, elle pouvait bien venir et tirer sur le drap. Marie me jetait des regards éloquents. On était piégés.
- Jacqueline ! Viens voir une minute s'il-te-plaît, j'ai perdu ma montre !
Mon père. Penser à augmenter mon budget pour son anniversaire. Ma mère nous intima l'ordre de nous presser un peu sinon nous allions manquer le début de la visite, et sortit.
Pas le temps pour un débriefing avec Marie, nous nous levâmes comme des bombes, enfilant nos affaires en vitesse pour descendre avaler notre petit déjeuner.
Nous partîmes à deux voitures, mes parents avec moi, Marie avec les siens. Ma mère se tourna sur son siège face à moi.
- Qu'est-ce que vous avez à vous raconter avec Marie ?
- Ça te regarde pas.
- Non mais moi moi personnellement avec ton père, on s'en moque. Mais vous avez seize ans elle et toi et vous n'avez plus l'âge d'enfiler les perles,
(ça c'est sûr)
je veux juste m'assurer que vous ne faites pas de bêtises.
- Maman ! Bon sang, tu veux savoir si je couche avec elle c'est ça ?
- Je ne veux pas être aussi directe, mais oui, et les parents de Marie se posent les mêmes questions.
Mauvais point. Nous avions pourtant pris soin de ne pas éveiller les soupçons, l'attitude en public etait la même que pour les autres années, les câlins, et nos petites activités ne sortaient jamais de la chambre du haut. Hormis la fois à la plage, mais j'étais sûr que personne ne nous avait vu.
- Et bien dis aux parents de Marie la même chose qu'elle leur affirmera s'ils se livrent au même interrogatoire sur elle en ce moment, la réponse est non.
Et c'était vrai. Techniquement en tout cas. Nous étions bel et bien vierges.
Ma mère fit une moue dubitative.
- OK, je te crois. Mais je crois que tu ne vois pas où je veux en venir. On ne veut pas empêcher deux jeune de faire des choses, les parents de Marie sont d'accord avec moi, et même s'il devait se passer quelquechose entre vous, nous n'y voyons aucun inconvénient...
- Je te dis qu'il ne se passe rien.
Là je mentais.
- OK OK. En tout cas si ça devait se produire...
- Maman !
- Laisse-moi finir, si ça devait se produire, avec elle ou n'importe quelle autre fille...
- Ouais je sais, maman j'ai 16 ans, je sais ce que c'est un préservatif. J'en ai dans mon porte-feuille, tu veux les voir ? Vérifier la date de péremption ?
J'avais la main à ma poche.
- Non ça ira, tant mieux si mon fils est un être intelligent me dit-elle dans un sourire.
La discussion était close.
La visite du château fut plus intéressante que ce à quoi je m'attendais. Les couloirs étaient encore richement décorés, et je m'attardais un peu derrière le groupe, pour tenter de rester avec Marie. Juste avec elle.
L'occasion se présenta à la salle à manger, le groupe s'éloignait tandis que nous manifestions un intérêt certain à la grosse marmite de l'âtre.
- Tes parents t'ont questionné aussi sur nous ? me demanda-t-elle furtivement.
- Ouais, enfin ma mère, ils voulaient savoir si j'avais des présos au cas où je couchais avec toi.
- Et tu leur a dit quoi ?
- Qu'on avait jamais couché ensemble, mais que oui j'avais des munitions.
- Parfait.
- Parfait ?
- Ouais, je leur ai dit que je t'aimais comme un ami, et que tu pensais pas qu'au cul toi au moins.
- Merci.
- C'est vrai.
Petit silence mesuré. Le groupe allait s'apercevoir de notre absence. Une question me brûlait les lèvres.
- Marie, je...
- Oui, moi aussi, j'ai envie.
- Hervé ! Marie ! vous venez ou bien ?
Fin de l'intermède. Il n'y en aurait pas d'autre de la visite, trop risqué.
Nous emboîtâmes le pas au reste des visiteurs.
Elle avait envie de quoi ? J'étais à deux doigts de lui avouer mes conclusions de ce matin, avant que ma mère n'entre.Chapitre 7 : Prises de risques
Nous étions le 15 juillet, encore un mois et demi avant de devoir la laisser pour dix autres. Je préférais ne pas y penser et la resserrai encore contre moi, elle grogna un peu dans son sommeil et se tourna, vers moi. Son joli visage baigné par un rayon de soleil...
Je crois bien que j'étais amoureux.
Des pas dans l'escalier. Merde, on était nus et dans son lit. Une chance, parce que je n'avais pas le temps de la réveiller et lui expliquer avant que quelqu'un arrive. Je sautais du lit en prenant soin de recouvrir Marie jusqu'au menton, et fonçais dans le mien, froissant les draps. J'avais relevé juste le drap quand ma mère entra. Une très vilaine habitude qu'elle a, entrer sans prévenir. Maintes fois elle a manqué de peu me surprendre à des activités très personnelles...
- Et bien les marmottes, on dort encore ? Vous avez vu l'heure qu'il est ?
Feignant un réveil difficile, je me redressai et regardai mon réveil. 9h45. En effet. Dans le lit d'à côté, Marie faillit se redresser complètement et trahir sa nudité, elle reprit ses esprits juste à temps.
- Ouais je sais, on a bavardé un peu tard hier Marie et moi.
- Je vois, répondit ma mère d'un air narquois. Mais on part dans une demie-heure, on va visiter le Château des Bruisses. Dépêchez-vous !
J'ai bien crû qu'elle allait rester sur le pas de porte à attendre que nous sortions du lit, avant de nous demander pourquoi nous ne portions rien.
- Pas de souci, on arrive, marmonnai-je.
Je jouais ma dernière carte, si je ne me levais pas, elle pouvait bien venir et tirer sur le drap. Marie me jetait des regards éloquents. On était piégés.
- Jacqueline ! Viens voir une minute s'il-te-plaît, j'ai perdu ma montre !
Mon père. Penser à augmenter mon budget pour son anniversaire. Ma mère nous intima l'ordre de nous presser un peu sinon nous allions manquer le début de la visite, et sortit.
Pas le temps pour un débriefing avec Marie, nous nous levâmes comme des bombes, enfilant nos affaires en vitesse pour descendre avaler notre petit déjeuner.
Nous partîmes à deux voitures, mes parents avec moi, Marie avec les siens. Ma mère se tourna sur son siège face à moi.
- Qu'est-ce que vous avez à vous raconter avec Marie ?
- Ça te regarde pas.
- Non mais moi moi personnellement avec ton père, on s'en moque. Mais vous avez seize ans elle et toi et vous n'avez plus l'âge d'enfiler les perles,
(ça c'est sûr)
je veux juste m'assurer que vous ne faites pas de bêtises.
- Maman ! Bon sang, tu veux savoir si je couche avec elle c'est ça ?
- Je ne veux pas être aussi directe, mais oui, et les parents de Marie se posent les mêmes questions.
Mauvais point. Nous avions pourtant pris soin de ne pas éveiller les soupçons, l'attitude en public etait la même que pour les autres années, les câlins, et nos petites activités ne sortaient jamais de la chambre du haut. Hormis la fois à la plage, mais j'étais sûr que personne ne nous avait vu.
- Et bien dis aux parents de Marie la même chose qu'elle leur affirmera s'ils se livrent au même interrogatoire sur elle en ce moment, la réponse est non.
Et c'était vrai. Techniquement en tout cas. Nous étions bel et bien vierges.
Ma mère fit une moue dubitative.
- OK, je te crois. Mais je crois que tu ne vois pas où je veux en venir. On ne veut pas empêcher deux jeune de faire des choses, les parents de Marie sont d'accord avec moi, et même s'il devait se passer quelquechose entre vous, nous n'y voyons aucun inconvénient...
- Je te dis qu'il ne se passe rien.
Là je mentais.
- OK OK. En tout cas si ça devait se produire...
- Maman !
- Laisse-moi finir, si ça devait se produire, avec elle ou n'importe quelle autre fille...
- Ouais je sais, maman j'ai 16 ans, je sais ce que c'est un préservatif. J'en ai dans mon porte-feuille, tu veux les voir ? Vérifier la date de péremption ?
J'avais la main à ma poche.
- Non ça ira, tant mieux si mon fils est un être intelligent me dit-elle dans un sourire.
La discussion était close.
La visite du château fut plus intéressante que ce à quoi je m'attendais. Les couloirs étaient encore richement décorés, et je m'attardais un peu derrière le groupe, pour tenter de rester avec Marie. Juste avec elle.
L'occasion se présenta à la salle à manger, le groupe s'éloignait tandis que nous manifestions un intérêt certain à la grosse marmite de l'âtre.
- Tes parents t'ont questionné aussi sur nous ? me demanda-t-elle furtivement.
- Ouais, enfin ma mère, ils voulaient savoir si j'avais des présos au cas où je couchais avec toi.
- Et tu leur a dit quoi ?
- Qu'on avait jamais couché ensemble, mais que oui j'avais des munitions.
- Parfait.
- Parfait ?
- Ouais, je leur ai dit que je t'aimais comme un ami, et que tu pensais pas qu'au cul toi au moins.
- Merci.
- C'est vrai.
Petit silence mesuré. Le groupe allait s'apercevoir de notre absence. Une question me brûlait les lèvres.
- Marie, je...
- Oui, moi aussi, j'ai envie.
- Hervé ! Marie ! vous venez ou bien ?
Fin de l'intermède. Il n'y en aurait pas d'autre de la visite, trop risqué.
Nous emboîtâmes le pas au reste des visiteurs.
Elle avait envie de quoi ? J'étais à deux doigts de lui avouer mes conclusions de ce matin, avant que ma mère n'entre.Chapitre 7 : Prises de risques