13-01-2021, 05:00 PM
(Modification du message : 16-01-2021, 11:02 PM par laurentdu51100.)
CHAPITRE 140 : « Complexe De Bierne » « Mathieu »
« PC de sécurité du complexe en milieu d’après-midi. »
Les gardes de service ce jour-là dans l’immense salle dédiée à la télé-surveillance, sont tous à deux doigts d’exploser de rire devant la tête du jeune Mathieu semblant encore plus dans la lune qu’à son habitude et c’est peu de l’imaginer.
En effet il a les yeux fixés sur ses écrans depuis sa prise de poste avec un sourire béat sur le visage, sourire dont il ne semble pas vouloir se départir de sitôt et qui démontre bien l’état d’esprit « zen » actuel du jeune homme.
Bien sûr ils en ignorent à la fois le pourquoi du comment et sont tous à faire des paris sur ce qui pourrait en être la raison, d’où cette envie de rire devant toutes les allusions qui sont faites.
- Il a dû dépasser un escargot étourdi en venant et il n’en revient toujours pas !!
- Ou alors Marie Joe l’a porté jusqu’ici et ses mains ont dû s’égarer dans son corsage !!
- Il ne serait pas là à bayer aux corneilles si cela avait été le cas, crois-moi !! La grande te l’aurait mis en miettes s’il avait osé ! Hi ! Hi !
- Hum !! Qui sait ?? C’est que notre nerveux est très populaire auprès de toutes ces demoiselles, mes petites sœurs ne parlent que de lui à la maison.
- Pareil pour la mienne, dommage qu’il soit aussi peu réactif.
- Je les ai vus un jour avec son père à la pêche, leurs lignes faisaient un scoubidou depuis le temps que les poissons avaient mordu à l’hameçon ! Hi ! Hi !
Mathieu bien entendu continue à rêvasser sans se démonter, il est tellement habitué à ces sempiternelles moqueries dites juste par amusement car au complexe il ne se connaît pas un seul ennemi, peut-être aussi est-ce lié au fait qu’il les laisse glisser leurs sempiternelles taquineries sans en paraître une seule seconde affecté et ce depuis toujours.
Depuis son réveil ce matin-là, son cerveau n’a en tête que les quelques heures passées avec Xiao et Hoshio, se repassant les mêmes scènes en boucle.
Le dernier Texto de Xiao confirmant une fois de plus que ce qu’il a vécu n’était pas un rêve, mais bien la réalité d’une reconnaissance de l’amour sincère qu’ils se sont toujours porté sans jusque-là en imaginer l’ampleur.
Bien sûr la maturité aidant, cet amour a ressenti le besoin d’être plus charnel et c’est l’éloignement dû à la mission de Xiao, qui à son retour a déclenché cette prise de conscience de leur affinité sexuelle.
Pourtant Mathieu n’est pas dupe que cette découverte ne date pas d’hier, juste qu’ils n’en étaient pas encore à ce point lucides comme maintenant et ce aussi bien l’un que l’autre.
Alors que les ricanements autour de lui gardent la même intensité devant son manque de réaction manifeste, une question lui arrive qui bientôt l’obnubile à un point tel qu’il doive y trouver réponse sans plus attendre et qu’il quitte son poste une bonne heure avant son remplacement et ce sans donner une quelconque excuse.
- Ce n’est pas dans tes habitudes de partir avant l’heure !
Le regard de Mathieu se fixe un long moment sur celui de son collègue, avant qu’un petit sourire n’apparaisse de part et d’autre, ce dernier lui laissant alors le passage.
- Je gère « Math », fais ce que tu as à faire !
***/***
« Une grosse demi-heure plus tard. »
Une demi-heure, c’est le temps qui lui est nécessaire pour traverser une partie du complexe et se retrouver dans la tour administrative, à l’étage où il sait avoir le plus de chance de rencontrer celui pour qui il a quitté prématurément son poste.
L’étage où se trouvent les entreprises extérieures finançant le coût faramineux de fonctionnement de cet Hôpital pour les pauvres, semble être envahi par une armée de fourmis qui vaquent chacune à sa tâche bien définie et qui du fait de cette sensation qui le prend, le laisse un instant perdu à chercher un havre de paix dans ce brouhaha incessant.
C’est Ludovic qui le premier le remarque alors qu’il traversait le couloir, sur le coup une fois la surprise passée de le rencontrer à un tel endroit, il le croit malade et dévie ses pas pour lui venir en aide, comprenant après coup devant son regard affolé sur l’espace environnant ce qui a bien pu l’affecter.
C’est en lui envoyant un sourire affectueux qu’il le prend par la taille pour l’emmener jusqu’à son bureau où une fois la porte refermée, le silence se fait enfin qui visiblement soulage le jeune homme qui lui envoie en retour un regard reconnaissant.
Ludovic le laisse se ressaisir en le faisant asseoir sur le canapé du coin salon, retournant ensuite à son bureau pour ne pas lui mettre la pression avec des questions auxquelles il ne serait sans doute pas prêt à répondre.
Ce n’est qu’un bon quart d’heure plus tard et après avoir laissé échapper un profond soupir de résignation d’avoir à faire le premier pas, que Ludovic qui au naturel est une boule de nerf prend sur lui pour venir s’installer en face de son jeune ami qui pour sa part n’a pas bougé depuis qu’il l’a fait asseoir.
- Tu vas me dire pourquoi tu es venu à notre étage où je dois deviner tout seul ?
Alors qu’il s’attendait à avoir à répéter sa question plusieurs fois avant d’en obtenir une réponse, Ludovic à la surprise de voir Mathieu sortir de son éternel état léthargique alors qu’il relève la tête pour le fixer dans les yeux.
- Tu crois que Nicolas et Tom aiment Xiao ?
- Hein !!
Mathieu sourit devant la tête d’ahuri de celui qu’il considère également un peu de sa famille malgré qu’au final il ne l’ait pas vu aussi souvent que d’autres de sa génération, sans doute du fait de sa responsabilité au sein de la DBIFC qui le tenait à l’écart avec quelques autres pour les mêmes raisons de ceux travaillant directement pour le complexe.
- Tu… crois… que… Nicolas…
- Ça va, ça va, j’ai compris ! Hi ! Hi ! C’est juste que tu m’as… enfin j’ai compris c’est l’essentiel ! Hi ! Hi !
- Alors ??
- Je dirais oui sans prendre trop de risques puisque je ne connais que trop bien nos deux loustics.
Mathieu reste un instant comme saisi par ce qu’il entend.
- Parce que toi et eux, vous…
- Nous rien du tout mais ce n’est pas faute pour eux d’essayer ! Hi ! Hi ! Alors tu imagines un peu comment un gars comme Xiao peut les faire se sentir ! Hi ! Hi ! D’ailleurs qui ne serait pas amoureux de « Xi », ce garçon a tout pour lui, aussi bien niveau esprit que niveau physique… mais… au fait, pourquoi cette question ?
Mathieu se tape du poing sur la poitrine à l’emplacement du cœur.
- Parce que d’y penser cela me fait mal là !!
Ludovic ne comprend pas ou tout du moins a rejeté d’office l’idée qui lui venait, Mathieu n’ayant jamais montré qu’il pourrait s’intéresser à autre chose qu’au genre féminin qui lui tourne autour depuis qu’il est en âge d’avoir des relations autres qu’amicales avec elles.
Pourtant après une rapide réflexion, il revient sur l’idée avec la question qu’il lui pose, histoire d’avoir l’assurance de ne pas faire erreur sur un manque d’appréciation.
- Serais-tu jaloux de la relation que pourraient avoir « Nico » et Tom avec « Xi » ?
La non-réponse et les yeux pétillants de tristesse ont valeur de réponse pour Ludovic qui est suffisamment fin stratège pour comprendre ce genre de signes.
- Eh bien ça alors !! Mais dans ce cas… cela voudrait dire que… tu… toi aussi…
Il tape amicalement l’épaule du jeune homme en repensant à tout ce qu’il a entendu sur Alexandre et la visite du fils de Florian.
- Ne t’inquiète pas cela va passer, nous n’étions pas dans notre état normal et j’ai eu moi aussi je dois bien l'avouer, des pensées qui maintenant n’ont plus lieu d’être.
« PC de sécurité du complexe en milieu d’après-midi. »
Les gardes de service ce jour-là dans l’immense salle dédiée à la télé-surveillance, sont tous à deux doigts d’exploser de rire devant la tête du jeune Mathieu semblant encore plus dans la lune qu’à son habitude et c’est peu de l’imaginer.
En effet il a les yeux fixés sur ses écrans depuis sa prise de poste avec un sourire béat sur le visage, sourire dont il ne semble pas vouloir se départir de sitôt et qui démontre bien l’état d’esprit « zen » actuel du jeune homme.
Bien sûr ils en ignorent à la fois le pourquoi du comment et sont tous à faire des paris sur ce qui pourrait en être la raison, d’où cette envie de rire devant toutes les allusions qui sont faites.
- Il a dû dépasser un escargot étourdi en venant et il n’en revient toujours pas !!
- Ou alors Marie Joe l’a porté jusqu’ici et ses mains ont dû s’égarer dans son corsage !!
- Il ne serait pas là à bayer aux corneilles si cela avait été le cas, crois-moi !! La grande te l’aurait mis en miettes s’il avait osé ! Hi ! Hi !
- Hum !! Qui sait ?? C’est que notre nerveux est très populaire auprès de toutes ces demoiselles, mes petites sœurs ne parlent que de lui à la maison.
- Pareil pour la mienne, dommage qu’il soit aussi peu réactif.
- Je les ai vus un jour avec son père à la pêche, leurs lignes faisaient un scoubidou depuis le temps que les poissons avaient mordu à l’hameçon ! Hi ! Hi !
Mathieu bien entendu continue à rêvasser sans se démonter, il est tellement habitué à ces sempiternelles moqueries dites juste par amusement car au complexe il ne se connaît pas un seul ennemi, peut-être aussi est-ce lié au fait qu’il les laisse glisser leurs sempiternelles taquineries sans en paraître une seule seconde affecté et ce depuis toujours.
Depuis son réveil ce matin-là, son cerveau n’a en tête que les quelques heures passées avec Xiao et Hoshio, se repassant les mêmes scènes en boucle.
Le dernier Texto de Xiao confirmant une fois de plus que ce qu’il a vécu n’était pas un rêve, mais bien la réalité d’une reconnaissance de l’amour sincère qu’ils se sont toujours porté sans jusque-là en imaginer l’ampleur.
Bien sûr la maturité aidant, cet amour a ressenti le besoin d’être plus charnel et c’est l’éloignement dû à la mission de Xiao, qui à son retour a déclenché cette prise de conscience de leur affinité sexuelle.
Pourtant Mathieu n’est pas dupe que cette découverte ne date pas d’hier, juste qu’ils n’en étaient pas encore à ce point lucides comme maintenant et ce aussi bien l’un que l’autre.
Alors que les ricanements autour de lui gardent la même intensité devant son manque de réaction manifeste, une question lui arrive qui bientôt l’obnubile à un point tel qu’il doive y trouver réponse sans plus attendre et qu’il quitte son poste une bonne heure avant son remplacement et ce sans donner une quelconque excuse.
- Ce n’est pas dans tes habitudes de partir avant l’heure !
Le regard de Mathieu se fixe un long moment sur celui de son collègue, avant qu’un petit sourire n’apparaisse de part et d’autre, ce dernier lui laissant alors le passage.
- Je gère « Math », fais ce que tu as à faire !
***/***
« Une grosse demi-heure plus tard. »
Une demi-heure, c’est le temps qui lui est nécessaire pour traverser une partie du complexe et se retrouver dans la tour administrative, à l’étage où il sait avoir le plus de chance de rencontrer celui pour qui il a quitté prématurément son poste.
L’étage où se trouvent les entreprises extérieures finançant le coût faramineux de fonctionnement de cet Hôpital pour les pauvres, semble être envahi par une armée de fourmis qui vaquent chacune à sa tâche bien définie et qui du fait de cette sensation qui le prend, le laisse un instant perdu à chercher un havre de paix dans ce brouhaha incessant.
C’est Ludovic qui le premier le remarque alors qu’il traversait le couloir, sur le coup une fois la surprise passée de le rencontrer à un tel endroit, il le croit malade et dévie ses pas pour lui venir en aide, comprenant après coup devant son regard affolé sur l’espace environnant ce qui a bien pu l’affecter.
C’est en lui envoyant un sourire affectueux qu’il le prend par la taille pour l’emmener jusqu’à son bureau où une fois la porte refermée, le silence se fait enfin qui visiblement soulage le jeune homme qui lui envoie en retour un regard reconnaissant.
Ludovic le laisse se ressaisir en le faisant asseoir sur le canapé du coin salon, retournant ensuite à son bureau pour ne pas lui mettre la pression avec des questions auxquelles il ne serait sans doute pas prêt à répondre.
Ce n’est qu’un bon quart d’heure plus tard et après avoir laissé échapper un profond soupir de résignation d’avoir à faire le premier pas, que Ludovic qui au naturel est une boule de nerf prend sur lui pour venir s’installer en face de son jeune ami qui pour sa part n’a pas bougé depuis qu’il l’a fait asseoir.
- Tu vas me dire pourquoi tu es venu à notre étage où je dois deviner tout seul ?
Alors qu’il s’attendait à avoir à répéter sa question plusieurs fois avant d’en obtenir une réponse, Ludovic à la surprise de voir Mathieu sortir de son éternel état léthargique alors qu’il relève la tête pour le fixer dans les yeux.
- Tu crois que Nicolas et Tom aiment Xiao ?
- Hein !!
Mathieu sourit devant la tête d’ahuri de celui qu’il considère également un peu de sa famille malgré qu’au final il ne l’ait pas vu aussi souvent que d’autres de sa génération, sans doute du fait de sa responsabilité au sein de la DBIFC qui le tenait à l’écart avec quelques autres pour les mêmes raisons de ceux travaillant directement pour le complexe.
- Tu… crois… que… Nicolas…
- Ça va, ça va, j’ai compris ! Hi ! Hi ! C’est juste que tu m’as… enfin j’ai compris c’est l’essentiel ! Hi ! Hi !
- Alors ??
- Je dirais oui sans prendre trop de risques puisque je ne connais que trop bien nos deux loustics.
Mathieu reste un instant comme saisi par ce qu’il entend.
- Parce que toi et eux, vous…
- Nous rien du tout mais ce n’est pas faute pour eux d’essayer ! Hi ! Hi ! Alors tu imagines un peu comment un gars comme Xiao peut les faire se sentir ! Hi ! Hi ! D’ailleurs qui ne serait pas amoureux de « Xi », ce garçon a tout pour lui, aussi bien niveau esprit que niveau physique… mais… au fait, pourquoi cette question ?
Mathieu se tape du poing sur la poitrine à l’emplacement du cœur.
- Parce que d’y penser cela me fait mal là !!
Ludovic ne comprend pas ou tout du moins a rejeté d’office l’idée qui lui venait, Mathieu n’ayant jamais montré qu’il pourrait s’intéresser à autre chose qu’au genre féminin qui lui tourne autour depuis qu’il est en âge d’avoir des relations autres qu’amicales avec elles.
Pourtant après une rapide réflexion, il revient sur l’idée avec la question qu’il lui pose, histoire d’avoir l’assurance de ne pas faire erreur sur un manque d’appréciation.
- Serais-tu jaloux de la relation que pourraient avoir « Nico » et Tom avec « Xi » ?
La non-réponse et les yeux pétillants de tristesse ont valeur de réponse pour Ludovic qui est suffisamment fin stratège pour comprendre ce genre de signes.
- Eh bien ça alors !! Mais dans ce cas… cela voudrait dire que… tu… toi aussi…
Il tape amicalement l’épaule du jeune homme en repensant à tout ce qu’il a entendu sur Alexandre et la visite du fils de Florian.
- Ne t’inquiète pas cela va passer, nous n’étions pas dans notre état normal et j’ai eu moi aussi je dois bien l'avouer, des pensées qui maintenant n’ont plus lieu d’être.
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