CHAPITRE CV
''Annorum horribilis''
''Annorum horribilis''
Rhonin était bien. Couché de tout son long sur le corps chaud de son maître, la tête nichée dans le profond sillon entre ses deux énormes pectoraux, il lui caressait tout doucement les flancs. Les caresses de Burydan l'avaient excité comme jamais, et sa bite dure et gonflée était collée à celle de son étalon, qui était dans le même état. Il aurait adoré que son maître le prenne avec fougue et passion, là, maintenant, tout de suite. Burydan lui avait dit qu'il n'y aurait que des caresses et pas de sexe. Il avait failli craquer plusieurs fois, et supplier son maître de lui faire l'amour, mais en esclave docile et obéissant, il s'était tu. Mais là, il était bien. Il sentait les mains de son beau mâle caresser lentement son dos, ses reins et ses fesses, et c'était... bon.
Burydan était bien. Repu de baisers brûlants et de caresses suaves, il avait son petit minet tout contre lui. Il sentait sa jolie bite dure et gonflée tout contre la sienne, bandée à fond, et aimait ça. Il avait failli craquer plusieurs fois et prendre son minet avec fougue, mais avait réussi à refréner ses pulsions. ''Ce soir, se répétait-il, je veux qu'il soit excité toute la journée en attendant fébrilement la nuit. Et là, je lui ferai l’amour comme jamais...''
Alors qu'il caressait le corps chaud de son blondinet, une phrase qu'il lui avait dite le matin lui revint en mémoire.
- Dis moi, bébé, tu m'as dit qu'un de tes maîtres avait un oudjet en pendentif. Alduine n'a pas été ta première maîtresse ?
- Non, maître, j'en ai eu trois avant elle.
- Raconte.
Je vivais avec mes parents dans une chétive masure. Nous étions neuf enfants et le petit lopin de terre que nous exploitions ne permettait pas de tous nous nourrir. Nous crevions littéralement de faim. Un jour, un homme vint. Il était habillé tout en cuir et avait une cravache à la main. Je vis qu'il était arrivé à cheval, accompagné de plusieurs hommes et un grand chariot bâché.
- Ce sont ces deux là, dit mon père en désignant ma petite sœur de 9 ans et moi, 8 ans.
- Voyons voir, dit l'homme.
Il s'approcha de nous et nous palpa. Puis nous fit ouvrir la bouche pour inspecter nos dents.
- 10 simeris pour la fille, 5 pour le garçon...
- C'est tout ? dit mon père.
- La garcelette se vendra bien. J'ai des clients friands de la chair tendrelette. Mais le garçon est chétif.
C'est à cet instant que je compris. Mon père nous vendait à un marchand d'esclaves. L'homme paya mon père et nous amena vers le chariot. Je hurlai, pleurai mais plusieurs coups de cravaches me firent taire. Ma sœur et moi, en larmes furent attachés et le chariot partit.
Nous fûmes vendus. Ma sœur fut acheté par un gros bourgeois, sans doute pour son harem. Un couple m'acheta. Ils avaient besoin d'un petit esclave à tout faire. J'arrivai dans une grande maison cossue. Il y avait déjà d'autres esclaves, mais ils m’accueillirent bien, vu mon jeune âge. Mes maîtres étaient très gentils, ne me battant pas à tout bout de champs, et même moins que mon père, qui nous frappait quand il était ivre.
Je travaillai de l'aube au couchant, balayant la maison, aidant la cuisinière, et j'avais un toit sur la tête, une petit chambrette bien chauffée et je mangeai à ma faim.
Malheureusement, mon maître fit une chute dans les escaliers et se brisa le col. Ma maîtresse dû donc se passer d'une partie de ses esclaves. Certes, nous n'étions pas payés, mais la nourriture, les vêtements, etc...
Je fus revendu à un grand propriétaire terrien. Je travaillai dans les plantations de mianhua. Le travail était dur et le contremaître nous battait quand il jugeait que nous ne travaillions pas assez vite, pour se passer les nerfs, ou pour s'amuser.
Un jour, je fis tomber mon panier. Le contremaître m'attrapa par la nuque en m’agonisant d'injures. Il m'entraîna dans une pièce à côté du séchoir. Elle était vide, seule une chaîne pendait du plafond. Il me lia mes mains et me les attacha à cette chaîne.
- Je vais te montrer comment on corrige les esclaves ici...
Je pensai qu'il allait me fouetter, mais non. Il abaissa mon pantalon pour découvrir mes fesses et me viola. Je hurlai de douleur pendant qu'il labourait mon cul vierge, tout en m'insultant. Une fois qu'il eut jouit, il me détacha et me dit de retourner au travail. J'avais mal et avait l'impression qu'il m'avait déchiré. Je le voyais souvent trouver n'importe quel prétexte pour amener un jeune garçon dans cette pièce. Et je devins l'un de ses jouets.
Étant chétif et peu endurant, je fus revendu. J'arrivai dans une tannerie et c'était atroce. Je pataugeai de l'aube au couchant dans l'urine, mes pieds commencèrent à partir en lambeaux. J'avais 15 ans quand mon maître me revendis. Et j'étais en piteux état.
Une belle femmes m'acheta. Elle m'amena dans une belle et grande maison. Elle s'appelait dame Alduine, me dit-elle, et allait prendre soin de moi. Un médecin vint pour s'occuper de mes pieds rongés par l'urine, elle me mit dans une très jolie chambre et me donna de beaux habits. Pendant plus d'un mois, je n'eus rien à faire, mangeai à ma faim et me prélassai dans ma chambre douillette.
Mes pieds étant remis, dame Alduine me dit qu'elle allait m'installer ailleurs pendant au moins un mois. Elle me conduisit dans une grande maison. Ce qui m'étonna c'est que, dans le parc entouré de hauts murs, des hommes musculeux patrouillaient avec des chiens.
Nous entrâmes dans la maison. Un homme haut de plus de quatre pieds et très musclé vint à notre rencontre. Il salua dame Alduine et me désigna du menton.
- C'est lui ?
- Oui, dit dame Alduine.
- Novice ?
- Oui, je pense.
- Bien, repassez dans... un mois. Tarif habituel.
Dame Alduine acquiesça et partit. Je restai là, ne comprenant pas ce qui se passait.
- Euh, dis-je, qu'est ce qui...
Je ne pu continuer. Je reçus une énorme gifle qui me fit tomber à terre. L'homme mit sa botte sur ma gorge, m'étranglant à moitié, et me dit d'une voix dure :
- Ta gueule salope. Ici tu parles quand on te le dit, pas avant. Je me nomme Igor et je suis le maître ici. Tu es dans la maison de dressage, chienne, où tu vas apprendre à devenir une bonne petite pute docile et obéissante.
Il m'attrapa par les cheveux et me confia à deux de ses hommes, tout aussi massifs que lui, qui m'amenèrent dans une chambre à l'étage. Ils m'y jetèrent pratiquement et refermèrent la porte au verrou. Je ne comprenais pas ce qui se passait. Il n'y avait qu’une paillasse dans cette chambre. Un minuscule fenestrou garni de barreaux laissait passer un peu de lumière. Je m'allongeai sur la paillasse en me demandant où j'étais tombé.
A l'aube, un homme ouvrit la porte.
- Lève toi !
Je battis des paupières et me levai lentement. Il me donna un grand coup de cravache dans les reins.
- Ici, quand on te donne un ordre, tu réponds ''oui maître'' et tu te presses.
Il me repoussa durement sur la paillasse et me dit à nouveau :
- Lève toi !
Je me levai de nouveau et il me cravacha en disant :
- Oui maître, je t'ai dit !
Il me repoussa de nouveau et me dit :
- Lève toi !
- Oui maître.
- Dessape toi.
- Quoi ?
Nouveaux coup de cravache.
- A poil !
Je m'apprêtais à me déshabiller quand il me frappa à nouveau.
- A poil !
- Oui maître.
Il me sourit. Mais c'était un sourire cruel.
Une fois nu, il m'observa et me dit :
- A quatre pattes chienne !
J'avais appris ma leçon et répondit :
- Oui maître.
Il se mit à genoux derrière moi et me prit violemment en m'insultant et en me frappant. Quand il termina, j'étais en pleurs et la douleur était insoutenable. Il remonta son pantalon et sortit. Je me recroquevillai sur ma paillasse en pleurant. Je ne sais pas combien de temps je restai ainsi, mais un autre homme entra et me viola à son tour.
Pendant un mois, je fus violé et battu 5 à 6 fois par jour. Je ne mangeai que si j'obéissais à mes maîtres. Lorsque je rechignai, une fois, deux hommes me prirent sauvagement en même temps. Ils m'apprirent à sucer. Si je ne le faisais pas bien, ils me cravachaient et me violaient encore plus durement. Je n'étais rien, me disaient-ils. Une raclure, une roulure, un morceau de viande, un trou à jus. Ils défilaient, les uns après les autres ou à plusieurs. J'en suçai un pendant que l'autre me baisait. Et ils sortaient en riant. Deux heures plus tard un autre venait... encore et encore...
En trois semaine de ce traitement, j'étais devenu une petite pute docile et soumise. A peine j'entendais la clef dans la serrure que je me mettais à genoux. J'étais toujours violé plusieurs fois par jour mais un peu moins durement. Ou alors m'y étais-je habitué. J'avais honte, au début, mais là ce n'était plus de la honte, ni même de la résignation. J'étais une loque à peine humaine et n'avais plus de sentiments.
La porte s'ouvrit et Igor entra. Me voyant ainsi, à genoux, à attendre son bon vouloir, il sourit.
- On t'a bien dressé, hein, petite pute...
- Oui maître.
C'était la première fois qu'il entrait dans ma chambre.
- Tu sors demain, traînée, mais je n'allais pas te laisser partir sans m'amuser avec toi. Tu vas voir, petite salope, mes hommes, comparés à moi, sont doux. Je vais te faire couiner chienne.
Il me prit comme une bête un long moment.
Il avait un sexe énorme et me pilonnait comme un forcené. Quand il me prenait par derrière, il m'attrapait par les cheveux et me mettait de grandes claques sur les fesses, quand il me prenait par devant, il me giflait. Plus je criais fort plus il me martelait fort.
Il retira d'un coup sa bite de mon cul endolori et me dit :
- Je vais t'en mettre plein la gueule petite salope.
Il crapahuta au dessus de moi et m'étrangla.
- Ouvre la bouche et sors ta langue roulure.
Il se masturba frénétiquement et jouis sur ma langue, dans ma gorge et sur mon visage en beuglant. Il étala son foutre sur ma face et me gifla.
Il remit son pantalon. J'étais toujours couché, le cul en feu.
- Ouais, vraiment bien dressé, dit-il, et il me cracha au visage.
Le lendemain, la clef joua dans la serrure. Un homme entra. Il tenait un paquet dans la main. Il s'approcha de moi. J'étais toujours à genoux et attendait qu'on me dise quoi faire. Il m'attrapa par les cheveux et sortit sa bite :
- Allez, suce salope, et applique toi si tu ne veux pas tâter de ma cravache.
Je le suçai donc avec application. Il me noya la gorge à plusieurs reprises. Il me tendit sa bite toute poisseuse :
- Nettoie, sale petite pute.
Il remballa sa queue, ouvrit le paquet et me jeta des vêtements au visage.
- Enfile ça !
Il sortit. J'enfilai les vêtements. Ça me fit bizarre, cela faisait un mois que je vivais constamment nu.
La porte s'ouvrit de nouveau. Je me mis précipitamment à genoux. C'était Igor. Il me mit un collier en cuir autour du cou et me tira par la laisse.
- Debout esclave !
Nous descendîmes au rez-de-chaussée. Dame Alduine attendait. Quand elle me vit elle eut un sourire suffisant aux lèvres.
- Alors ? demanda-t-elle à Igor.
- Dressé, docile, soumis et obéissant. Mais si jamais il se rebiffe, vous n'aurez qu'à le ramener ici.
Il se tourna vers moi et m’attrapa par le collier.
- Si jamais tu ne fais pas ce qu'on te dit de faire, quand on te dit de le faire, comme on te dit de le faire, tu reviendras ici. Et les quatre semaines que tu as passé ici te paraîtront douces par rapport à ce qu'on fait subir aux petites putes rebelles. Tu vas voir.
Il me reprit par la laisse et m'entraîna vers une pièce. Il ouvrit la porte. Un garçon, d'à peu près mon age, était empalé sur l'un des hommes d'Igor. Il le martelait, le faisant monter et descendre sur sa queue. Face au garçon, un autre homme lui baisait la bouche. Ce qui me frappa c'était le dos du garçon. Il était strié de plusieurs marques. Des coups de fouet. L'homme qui empalait le minet l'attira vers lui, celui qui se faisait sucer passa dans son dos. Le garçon hurla de douleur quand une deuxième bite se joignit à la première. Les deux hommes le martelèrent comme des dingues. Et, contre le mur du fond, des garçons étaient attachés à des croix en X. Ils voyaient ce qu'ils allaient subir lorsque ce serait leur tour.
- T'as compris, salope, me dit Igor. Si tu reviens ici, tu vas morfler...
Je suivis dame Alduine... je commençai à travailler dans son bordel, enchaînant les clients... et puis, un jour, un homme beau comme un dieu me loua pour la nuit et me fit découvrir un plaisir que je n'avais jamais connu. Il me montra qu'on pouvait me faire l'amour avec douceur et tendresse. Quelques temps plus tard des militaires vinrent me chercher pour m'amener à lui. Il me dit que maintenant j'étais à lui, tout à lui et rien qu'à lui et voilà...
Burydan regarda Rhonin. A ce récit il avait blêmi à plusieurs reprises. Lui qui pensait avoir eu une vie atroce, celle de son minet était bien pire.
- Oh, bébé, c'est... horrible...
- Oui. Mais maintenant, je suis bien avec vous, maître...
Rhonin regarda Burydan, une larme coula sur sa joue.
- Serrez moi bien fort dans vos bras, maître, et embrassez moi tendrement, s'il vous plaît...
- Tout ce que tu voudras, bébé, tout ce qu tu voudras...