24-12-2020, 02:27 PM
Voici un texte qui m’a été envoyé par Anonymous (petit délire de confinement)
En préambule, un extrait du mot qui l’accompagnait :
« Bonsoir, Fab.
Le titre de ton histoire de piscine m'a inspiré le texte ci-dessous.
En fait, ce que j'ai fait, c'est une homophonie approximative à partir de ton titre.
C'était un jeu littéraire, sur une émission littéraire que j'aimais bien écouter sur France Culture, "Des papous dans la tête."
Pour la publier, je la verrai bien comme une contribution à ton topic "Piscine et plaisirs aqueux",… »
Chocolatine et plaisir sans queue…
Quand je suis arrivé devant la boulangerie, il y avait au moins cinquante personnes qui patientaient sagement, masqués et respectant une distanciation d’un bon mètre. La file se prolongeait sur le trottoir jusqu’au coin de la rue. C’était le premier jour du confinement, j’ai été surpris, mais je me suis dit qu’il allait falloir s’y habituer. J’évaluais l’attente à une bonne demi-heure, et J’ai d’abord failli renoncer à mes achats. Je pouvais aussi me débrouiller autrement, ouvrir un paquet de gâteaux secs.
Et puis je me suis souvenu de Siméon. Je l’avais rencontré une semaine plus tôt dans un bar du centre-ville, de ce genre de bar où on va pour rencontrer des garçons, et où on ne fait pas que boire et discuter.
Nous avions passé un bon moment ensemble, sa carrure athlétique, la vigueur de sa musculature, et l’enthousiasme de ses vingt ans compensant largement l’absence de sophistication de son approche. Au moment de nous séparer, il m’avait indiqué qu’il travaillait comme pâtissier boulanger dans la boutique où j’avais mes habitudes, il m’avait donné son numéro de téléphone et invité à venir le voir dans la journée avant 15 heures.
Ce jour-là, il était 11 heures, j’ai donc envoyé un petit message à Siméon, qui m’a instantanément répondu : « bouge pa jarive ». Il est apparu à une porte latérale et je l’ai suivi dans son antre. Dès la porte fermée, il s’est jeté sur moi, m’a roulé un grand patin, m’a caressé les fesses puis mis les mains dans la culotte, ce qui lui a permis de constater que mon érection était en cours d’épanouissement. Il m’a alors clairement montré qu’il était dans le même état, puis m’a dit : « je n’ai pas trop de temps car il faut que je lance la prochaine fournée de baguettes dans 5 minutes, mais bon, ça devrait le faire. »
Etonnamment, ça l’a fait. Il m’a juste indiqué comment je devais m’installer, les mains sur la table, les genoux légèrement pliés, il a baissé mon pantalon, et, après les préparatifs rituels, m’a pénétré, fermement mais sans brutalité. Nous avons tous les deux joui presque ensemble, et je dois dire que c’était très plaisant. J’en ai gardé la notion que la durée de l’acte n’était peut-être pas le facteur principal dans l’intensité de l’orgasme.
Après un peu de ménage, de rajustement de notre habillement, il allait pour enfourner ses baguettes et j’allais partir, quand je me suis souvenu : « au fait, j’étais juste venu chercher une chocolatine. Tu pourrais m’en donner une ? ». Il s’exécuta, et referma la porte derrière moi en me disant : « tu reviens quand tu veux, Ludo ! ».
Mes envies de viennoiserie devinrent bien plus fréquentes.
Siméon était un pâtissier hors pair. Au moment de Noël, il faisait une bûche au café au moelleux mémorable. Puis une galette des rois dont la frangipane était la meilleure que j’ai jamais goûtée. Puis pour la Chandeleur un gâteau de crêpes mémorable. La recette en est pourtant simple, des crêpes fourrées, avec des crèmes de différents parfums, roulées puis découpées en tranches de quelques centimètres, posées verticalement côte à côte sur une fine génoise et soudées entre elles par une mousse légère… Chaque bouchée avait un parfum différent qui explosait les papilles….
Au total, à la fin du confinement, j’avais pris plus de trois kilos quand je montai sur ma balance. Je me suis dit qu’il valait mieux espacer mes visites à Siméon, et j’ai repris les séances d’entraînement au club de gym.
Là, j’ai fait la connaissance de Philibert, un grand gaillard comme je les aime, avec qui je partageais de longues séances sportives, à la salle d’abord, puis chez lui ensuite, où on faisait travailler un autre ‘muscle’ bien particulier (il appelait ça de l’entraînement fractionné).
Tant et si bien qu’après six semaines, j’ai retrouvé mon poids d’origine et j’ai pu reprendre mes visites à Siméon. Je trouvais alors un rythme d’activité qui me convenait assez bien :
lundi – mercredi – vendredi : sport avec Philibert
Mardi – jeudi – samedi : pâtisserie avec Siméon.
Le dimanche était consacré aux activités familiales.
C’était, je crois, la période la plus heureuse de ma vie. Deux amants alternés, des plaisirs variés et complémentaires ! Elle a fini par s’arrêter, mais c’est une autre histoire.
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
La "hot" du père Noël ! (GAY-ADO-OS) (slygame.fr)
Piscine...et plaisir aqueux (OS-minet-gay) (slygame.fr)
-La tête dans les étoiles (aquatique)-(fanfiction - gay - humour) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
La "hot" du père Noël ! (GAY-ADO-OS) (slygame.fr)
Piscine...et plaisir aqueux (OS-minet-gay) (slygame.fr)
-La tête dans les étoiles (aquatique)-(fanfiction - gay - humour) (slygame.fr)