30-07-2020, 11:33 AM
J’étais assez fébrile, je savais que les parents de Julien devaient prendre contact avec les miens pour donner leur accord pour passer le week-end chez eux.
J’avais décidé de me délasser pour ne pas trop penser à Julien, je m’étais donc dévêtu et je m’étais plongé dans la piscine, nu comme d’habitude.
Au fur et à mesure que le temps passait, je repensais à ce que Jacques m’avait dit et à son état lorsque nous nous étions quittés à l’arrêt de bus. Pourquoi Jacques pleurait-il ? En y repensant, nous avions parlé entre autres de Julien, Jacques était-il jaloux de Julien que j’allais retrouver ? Jacques avait-il des sentiments pour moi ? Ah merde ! Si c’est ça j’étais mal. Je n’avais rien remarqué de spécial lorsque j’étais en sa compagnie. Il me regardait souvent, mais sans plus, enfin du moins il me semblait.
Maman rentra la première, avant papa. Elle ne me trouvait pas, elle n’avait pas vu que j’étais dans la piscine. C’est lorsqu’elle appela à l’extérieur qu’elle s’est rendue compte de ma présence dans l’eau.
Mam: Bonjour Phil, je me demandais où tu étais, je n’avais pensé que tu étais à l’eau dans la piscine. Comment s’est passé la journée ?
Moi : Bonjour maman, pour moi une bonne journée sans plus ; et pour toi le boulot ?
Mam: Merci, j’ai passé une excellente journée, sans trop de problèmes avec les clients.
Moi : Je pense que c’est ce soir que les parents de Julien vont téléphoner !
Mam : Oui, si c’est comme tu me l’avais dit.
Moi : J’espère qu’ils diront oui, j’ai hâte de revoir Julien, c’est un chouette copain tu sais !
Mam : Ne t’inquiète pas comme ça, je ne vois pas pourquoi il y aurait un problème pour que tu puisses aller passer le week-end chez eux.
Moi : Merci maman, mais j’ai hâte de savoir quoi.
Mam : Allez, sors de l’eau, nous allons bientôt préparer le repas et ton père ne va pas tarder.
Moi : Oui maman, je sors. » « Tu peux me passer le drap de bain s’il te plait.
Mam : Voilà mon grand garçon.
Maman me tendit donc la serviette de bain pour que je puisse m’essuyer. Je remontais alors nu dans ma chambre pour me rhabiller.
Papa est rentré assez tôt du travail. Nous étions prêts à passer à table lorsque le téléphone retentit. C’est papa qui décrocha.
Papa : Allo.
Mr D : Allo, oui c’est Mr Pierre Demoulin, le papa de Julien.
Papa : Ah oui, bonsoir.
Mr D : J’ai appris que votre fils Philippe avait été invité par Julien pour passer le week-end prochain à la maison, pour moi il n’y a aucun problème.
Papa : Merci, c’est très gentil d’accueillir mon fils chez vous. Je dois dire que le séjour de votre fils Julien chez nous il y a quelque temps s’était très bien déroulé. Julien est toujours le bienvenu à la maison.
Mr D : Je vous remercie. Philippe est donc attendu demain vendredi pour souper, soit vers 19h00.
Papa : Très bien, Philippe sera donc là vers 19h00 demain.
Mr D : A demain et bonne soirée.
Papa : Merci bonne soirée à vous également.
Papa revenait à table et je voyais à son regard que c’était ok pour le week-end. Papa me dit alors que je devais être chez Julien demain à 19h00. J’étais très heureux de cette très bonne nouvelle. J’avais hâte d’être à demain soir, mais bon, ne précipitons pas les choses.
Nous étions passés à table, maman, papa et moi. Nous avions parlé de mon frère Olivier qui n’était plus passé à la maison depuis plusieurs semaines. Papa pensait qu’il était encore en vacances avec sa compagne Julie. Puis nous avions discuté du week-end qui allait venir, week-end que j’allais passer chez Julien.
Une fois le repas terminé, j’ai donné un coup de main à maman pour débarrasser la table. J’avais ensuite regardé le journal télévisé avec papa. Nous avions discuté un peu des actualités. Puis j’avais salué maman et papa et je leur avais donné un bisou avant de monter dans ma chambre.
J’avais mis un disque de Neil Young pour changer. Je m’étais allongé sur mon lit et je me suis mis à penser. Pourquoi Amandine m’avait-elle dit qu’elle m’aimait comme je suis, pourquoi Jacques pleurait-il après que je sois monté dans le bus. Amandine avait-elle compris que j’aimais les garçons ! Mais le plus flippant, c’est que je ne savais pas pourquoi Jacques pleurait. Puis je me remémorais toutes les activités que j’avais faites avec lui, nous nous connaissions depuis que nous étions en classes de primaire. Nous avions régulièrement joué ensemble, il était souvent venu à la maison et moi je m’étais souvent rendu chez lui. Nous avions dormi souvent dans le même lit sans n’avoir jamais rien fait. Nous faisions du sport ensemble, nous prenions nos douches ensemble, et… Ah, voilà, je me souvenais qu’une fois je l‘avais surpris à me regarder lorsque j’étais sous la douche. Nous avions 15 ans. Je n’y avais pas prêté plus attention que cela. Puis en y réfléchissant bien, ce n’était pas la seule fois où je l’avais surpris à me dévorer des yeux. Voilà, Jacques avait des vues sur moi, il était amoureux de moi et je ne m’en étais pas préoccupé plus que ça. Je gambergeais, je savais que Jacques était quand même un beau garçon, il était aimable, gentil et très avenant. Je l’appréciais pour ça d’ailleurs. Mais c’était, pour moi, seulement un copain, même je dirais un ami. Mais pourtant j’aime Julien. Je n’avais que Julien dans la tête et maintenant voilà que Jacques avait mis le trouble dans ma tête. Puis flute, il faut que je me concentre, j’aime Julien et je devais le retrouvé demain pour passer le week-end avec lui.
Une fois un peu calmé, je m’étais mis nu, j’avais été prendre ma douche et me brosser les dents. Je me suis mis au lit et je me suis endormi en pensant tour à tour à Julien et à Jacques.
J’ouvrais les yeux, il commençait à faire très clair. Il était 06h48 au réveil. Je m’étais levé, on était vendredi et le soir je devais retrouver Julien chez lui, pour passer le week-end avec lui et sa famille.
Je m’étais préparé pour aller à l’école. J’avais avalé un bout de pain et bu une petite tasse de chocolat chaud.
Dans le bus, je m’étais mis à penser à la soirée et au week-end que j’allais passer avec Julien. Puis, je ne sais pas pourquoi, je m’étais dit, à merde, quelle va être l’attitude de Jacques ce matin ; je l’avais oublié celui-là. Hop, je descendis du bus et je m’étais rendu à l’école. De loin je vis Amandine, Joseph et Jean. Jacques n’était pas encore arrivé. Je m’étais approché et leur avais fait la bise. Nous parlions de la soirée, des cours que nous devions avoir durant la journée, etc.
Jacques était arrivé juste au moment de la sonnerie de début des cours. Nous n’avions donc pas eu le temps de parler avec lui.
La matinée s’est bien passée dans l’ensemble. A midi nous nous étions retrouvés à la cantine les 3 « J », moi et en compagnie d’Amandine.
Jacques était assez distant, il ne parlait pas beaucoup, il était comme dans la lune. Même Amandine se demandait ce qui se passait. Elle lui a même dit :
Alors Jacques, ça n’a pas l’air d’aller !
Jac : Mais non, ça va, je suis juste un peu barbouillé !
Jean : Oui c’est ça, il y a autre chose.
Jac : Mais non, c’est juste un petit passage à vide !
Moi : T’inquiètes Jacques, ça va passer !
Aman : Allez, laissez-le, vous voyez qu’il n’est pas dans son assiette !
Jac : Ça va, laissez-moi un peu de répits !
A l’issue du repas nous nous étions retrouvés dans la cours de récré, sur un banc. Nous avions commenté les cours du matin et nous devions nous préparer au cours d’EPS.
Perso, je n’aime pas avoir un cours d’EPS après le repas de midi. Enfin nous verrions bien ce qu’il en résultera, c’était un nouveau prof. Il s’appelait Rémi.
Juste à la sonnerie prévenant la reprise des cours de l’après-midi, nous avions entendu que l’horaire avait été changé, que le cours d’EPS aurait lieu après l’heure de philo. Bon, on verrait bien.
L’heure de philo étant passée, nous nous étions rassemblés au vestiaire de la salle de sport pour le cours d’EPS. Nous nous changions et nous mettions un short bleu et un tee-shirt blanc. Pour les baskets, c’était comme on voulait.
Le nouveau prof, Rémi, se présenta et demanda aux élèves ce qu’ils pratiquaient comme sport. Puis pour mettre tout le monde dans le bain, il avait décidé de faire un cross dans la cours de récré, soit 10 tours de la cour. Ensuite, nous nous étions rassemblés dans la salle de sport où nous avions joué au mini foot.
A l’issue du cours d’EPS nous avions été invités à prendre une douche, sous le conseil de Rémi, le prof.
Direction les vestiaires et donc vers les douches évidemment !
Comme certains, j’étais habitué et vite je me suis déshabillé pour me présenter nu dans la salle de douche. J’ai vu que Jacques traînait dans les vestiaires, avait-il peur de se montrer à poil devant les autres. Bref, il s’était désapé et était venu nous rejoindre dans les douches. Jacques avait un sexe de taille moyenne, non circoncis avec des poils noirs au pubis. Il était pas mal comme mec, mais je ne voulais pas attirer l’attention vers moi en mâtant Jacques. De son côté Jacques mâtait l’intimité des autres élèves et en particulier mon intimité. Je pouvais donc en déduire que Jacques était attiré par mon corps et donc ma personne. Je me posais donc la question du pourquoi, depuis le nombre d’années que nous nous connaissions.
Je terminais de m’essuyer quand Jacques est revenu dans le vestiaire. Il se cachait derrière son drap de bain. J’ai de suite pensé qu’il devait bander. Je l’avais laissé ayant terminé de m’habiller. J’étais sorti des vestiaires et j’avais attendu que Jacques sorte avant de rejoindre l’arrêt de bus.
J’entamais la conversation et j’osais alors lui poser quelques questions.
Moi : Alors Jacques, ça n’a pas l’air d’aller, tu étais fort distant aujourd’hui au bahut, c’est comme si quelque chose te tourmentait.
Jac : Mais non, que vas-tu encore penser, il n’y a rien !
Moi : Je te connais, tu es mon ami et je vois bien que tu n’es pas dans ton assiette, as-tu un problème à la maison ?
Jac : Non Phil, il n’y a rien, c’est que je suis un peu fatigué en ce moment.
Moi : Si quelque chose te chagrines, n’hésites pas, je suis toujours là pour t’aider ou pour te remonter le moral !
Jac : Non, ça ira, ne t’inquiètes pas.
Moi : Mais Jacques, je suis inquiet !
Jac : Phil arrête, il n’y a rien que tu puisses faire pour moi pour le moment.
Moi : Ok, je te laisse, mais sache que je suis là et que tu peux toujours compter sur moi.
Jac : Merci Phil, je sais que tu es un très bon copain, un ami pour moi. Ne t’inquiète pas.
Voilà le bus qui arrive et je vais donc devoir quitter Jacques à regret, ne sachant pas ce qu’il y a, mais je m’en doute très bien. Il est amoureux de moi !
Moi : Salut Jacques. Bon week-end, à plus.
Jac: A toi aussi, passé un bon week-end.
Nous nous donnions la bise et je montais dans mon bus.
Une nouvelle fois je devinais que Jacques commençait à pleurer, car il avait pris son mouchoir dans la poche de son pantalon et il se frottait les yeux.
Je ne savais plus que penser. Dans le bus je me posais une nouvelle fois un tas de question. Comment est-ce possible que Jacques soit amoureux de moi. Comment sortir de cette histoire, j’étais amoureux de Julien. Je ne savais plus quoi imaginer pour convaincre Jacques que ce n’est pas possible que je puisse avoir une relation avec lui. C’est mon ami, un très bon ami, mais mon cœur était déjà pris !
J’avais décidé de me délasser pour ne pas trop penser à Julien, je m’étais donc dévêtu et je m’étais plongé dans la piscine, nu comme d’habitude.
Au fur et à mesure que le temps passait, je repensais à ce que Jacques m’avait dit et à son état lorsque nous nous étions quittés à l’arrêt de bus. Pourquoi Jacques pleurait-il ? En y repensant, nous avions parlé entre autres de Julien, Jacques était-il jaloux de Julien que j’allais retrouver ? Jacques avait-il des sentiments pour moi ? Ah merde ! Si c’est ça j’étais mal. Je n’avais rien remarqué de spécial lorsque j’étais en sa compagnie. Il me regardait souvent, mais sans plus, enfin du moins il me semblait.
Maman rentra la première, avant papa. Elle ne me trouvait pas, elle n’avait pas vu que j’étais dans la piscine. C’est lorsqu’elle appela à l’extérieur qu’elle s’est rendue compte de ma présence dans l’eau.
Mam: Bonjour Phil, je me demandais où tu étais, je n’avais pensé que tu étais à l’eau dans la piscine. Comment s’est passé la journée ?
Moi : Bonjour maman, pour moi une bonne journée sans plus ; et pour toi le boulot ?
Mam: Merci, j’ai passé une excellente journée, sans trop de problèmes avec les clients.
Moi : Je pense que c’est ce soir que les parents de Julien vont téléphoner !
Mam : Oui, si c’est comme tu me l’avais dit.
Moi : J’espère qu’ils diront oui, j’ai hâte de revoir Julien, c’est un chouette copain tu sais !
Mam : Ne t’inquiète pas comme ça, je ne vois pas pourquoi il y aurait un problème pour que tu puisses aller passer le week-end chez eux.
Moi : Merci maman, mais j’ai hâte de savoir quoi.
Mam : Allez, sors de l’eau, nous allons bientôt préparer le repas et ton père ne va pas tarder.
Moi : Oui maman, je sors. » « Tu peux me passer le drap de bain s’il te plait.
Mam : Voilà mon grand garçon.
Maman me tendit donc la serviette de bain pour que je puisse m’essuyer. Je remontais alors nu dans ma chambre pour me rhabiller.
Papa est rentré assez tôt du travail. Nous étions prêts à passer à table lorsque le téléphone retentit. C’est papa qui décrocha.
Papa : Allo.
Mr D : Allo, oui c’est Mr Pierre Demoulin, le papa de Julien.
Papa : Ah oui, bonsoir.
Mr D : J’ai appris que votre fils Philippe avait été invité par Julien pour passer le week-end prochain à la maison, pour moi il n’y a aucun problème.
Papa : Merci, c’est très gentil d’accueillir mon fils chez vous. Je dois dire que le séjour de votre fils Julien chez nous il y a quelque temps s’était très bien déroulé. Julien est toujours le bienvenu à la maison.
Mr D : Je vous remercie. Philippe est donc attendu demain vendredi pour souper, soit vers 19h00.
Papa : Très bien, Philippe sera donc là vers 19h00 demain.
Mr D : A demain et bonne soirée.
Papa : Merci bonne soirée à vous également.
Papa revenait à table et je voyais à son regard que c’était ok pour le week-end. Papa me dit alors que je devais être chez Julien demain à 19h00. J’étais très heureux de cette très bonne nouvelle. J’avais hâte d’être à demain soir, mais bon, ne précipitons pas les choses.
Nous étions passés à table, maman, papa et moi. Nous avions parlé de mon frère Olivier qui n’était plus passé à la maison depuis plusieurs semaines. Papa pensait qu’il était encore en vacances avec sa compagne Julie. Puis nous avions discuté du week-end qui allait venir, week-end que j’allais passer chez Julien.
Une fois le repas terminé, j’ai donné un coup de main à maman pour débarrasser la table. J’avais ensuite regardé le journal télévisé avec papa. Nous avions discuté un peu des actualités. Puis j’avais salué maman et papa et je leur avais donné un bisou avant de monter dans ma chambre.
J’avais mis un disque de Neil Young pour changer. Je m’étais allongé sur mon lit et je me suis mis à penser. Pourquoi Amandine m’avait-elle dit qu’elle m’aimait comme je suis, pourquoi Jacques pleurait-il après que je sois monté dans le bus. Amandine avait-elle compris que j’aimais les garçons ! Mais le plus flippant, c’est que je ne savais pas pourquoi Jacques pleurait. Puis je me remémorais toutes les activités que j’avais faites avec lui, nous nous connaissions depuis que nous étions en classes de primaire. Nous avions régulièrement joué ensemble, il était souvent venu à la maison et moi je m’étais souvent rendu chez lui. Nous avions dormi souvent dans le même lit sans n’avoir jamais rien fait. Nous faisions du sport ensemble, nous prenions nos douches ensemble, et… Ah, voilà, je me souvenais qu’une fois je l‘avais surpris à me regarder lorsque j’étais sous la douche. Nous avions 15 ans. Je n’y avais pas prêté plus attention que cela. Puis en y réfléchissant bien, ce n’était pas la seule fois où je l’avais surpris à me dévorer des yeux. Voilà, Jacques avait des vues sur moi, il était amoureux de moi et je ne m’en étais pas préoccupé plus que ça. Je gambergeais, je savais que Jacques était quand même un beau garçon, il était aimable, gentil et très avenant. Je l’appréciais pour ça d’ailleurs. Mais c’était, pour moi, seulement un copain, même je dirais un ami. Mais pourtant j’aime Julien. Je n’avais que Julien dans la tête et maintenant voilà que Jacques avait mis le trouble dans ma tête. Puis flute, il faut que je me concentre, j’aime Julien et je devais le retrouvé demain pour passer le week-end avec lui.
Une fois un peu calmé, je m’étais mis nu, j’avais été prendre ma douche et me brosser les dents. Je me suis mis au lit et je me suis endormi en pensant tour à tour à Julien et à Jacques.
J’ouvrais les yeux, il commençait à faire très clair. Il était 06h48 au réveil. Je m’étais levé, on était vendredi et le soir je devais retrouver Julien chez lui, pour passer le week-end avec lui et sa famille.
Je m’étais préparé pour aller à l’école. J’avais avalé un bout de pain et bu une petite tasse de chocolat chaud.
Dans le bus, je m’étais mis à penser à la soirée et au week-end que j’allais passer avec Julien. Puis, je ne sais pas pourquoi, je m’étais dit, à merde, quelle va être l’attitude de Jacques ce matin ; je l’avais oublié celui-là. Hop, je descendis du bus et je m’étais rendu à l’école. De loin je vis Amandine, Joseph et Jean. Jacques n’était pas encore arrivé. Je m’étais approché et leur avais fait la bise. Nous parlions de la soirée, des cours que nous devions avoir durant la journée, etc.
Jacques était arrivé juste au moment de la sonnerie de début des cours. Nous n’avions donc pas eu le temps de parler avec lui.
La matinée s’est bien passée dans l’ensemble. A midi nous nous étions retrouvés à la cantine les 3 « J », moi et en compagnie d’Amandine.
Jacques était assez distant, il ne parlait pas beaucoup, il était comme dans la lune. Même Amandine se demandait ce qui se passait. Elle lui a même dit :
Alors Jacques, ça n’a pas l’air d’aller !
Jac : Mais non, ça va, je suis juste un peu barbouillé !
Jean : Oui c’est ça, il y a autre chose.
Jac : Mais non, c’est juste un petit passage à vide !
Moi : T’inquiètes Jacques, ça va passer !
Aman : Allez, laissez-le, vous voyez qu’il n’est pas dans son assiette !
Jac : Ça va, laissez-moi un peu de répits !
A l’issue du repas nous nous étions retrouvés dans la cours de récré, sur un banc. Nous avions commenté les cours du matin et nous devions nous préparer au cours d’EPS.
Perso, je n’aime pas avoir un cours d’EPS après le repas de midi. Enfin nous verrions bien ce qu’il en résultera, c’était un nouveau prof. Il s’appelait Rémi.
Juste à la sonnerie prévenant la reprise des cours de l’après-midi, nous avions entendu que l’horaire avait été changé, que le cours d’EPS aurait lieu après l’heure de philo. Bon, on verrait bien.
L’heure de philo étant passée, nous nous étions rassemblés au vestiaire de la salle de sport pour le cours d’EPS. Nous nous changions et nous mettions un short bleu et un tee-shirt blanc. Pour les baskets, c’était comme on voulait.
Le nouveau prof, Rémi, se présenta et demanda aux élèves ce qu’ils pratiquaient comme sport. Puis pour mettre tout le monde dans le bain, il avait décidé de faire un cross dans la cours de récré, soit 10 tours de la cour. Ensuite, nous nous étions rassemblés dans la salle de sport où nous avions joué au mini foot.
A l’issue du cours d’EPS nous avions été invités à prendre une douche, sous le conseil de Rémi, le prof.
Direction les vestiaires et donc vers les douches évidemment !
Comme certains, j’étais habitué et vite je me suis déshabillé pour me présenter nu dans la salle de douche. J’ai vu que Jacques traînait dans les vestiaires, avait-il peur de se montrer à poil devant les autres. Bref, il s’était désapé et était venu nous rejoindre dans les douches. Jacques avait un sexe de taille moyenne, non circoncis avec des poils noirs au pubis. Il était pas mal comme mec, mais je ne voulais pas attirer l’attention vers moi en mâtant Jacques. De son côté Jacques mâtait l’intimité des autres élèves et en particulier mon intimité. Je pouvais donc en déduire que Jacques était attiré par mon corps et donc ma personne. Je me posais donc la question du pourquoi, depuis le nombre d’années que nous nous connaissions.
Je terminais de m’essuyer quand Jacques est revenu dans le vestiaire. Il se cachait derrière son drap de bain. J’ai de suite pensé qu’il devait bander. Je l’avais laissé ayant terminé de m’habiller. J’étais sorti des vestiaires et j’avais attendu que Jacques sorte avant de rejoindre l’arrêt de bus.
J’entamais la conversation et j’osais alors lui poser quelques questions.
Moi : Alors Jacques, ça n’a pas l’air d’aller, tu étais fort distant aujourd’hui au bahut, c’est comme si quelque chose te tourmentait.
Jac : Mais non, que vas-tu encore penser, il n’y a rien !
Moi : Je te connais, tu es mon ami et je vois bien que tu n’es pas dans ton assiette, as-tu un problème à la maison ?
Jac : Non Phil, il n’y a rien, c’est que je suis un peu fatigué en ce moment.
Moi : Si quelque chose te chagrines, n’hésites pas, je suis toujours là pour t’aider ou pour te remonter le moral !
Jac : Non, ça ira, ne t’inquiètes pas.
Moi : Mais Jacques, je suis inquiet !
Jac : Phil arrête, il n’y a rien que tu puisses faire pour moi pour le moment.
Moi : Ok, je te laisse, mais sache que je suis là et que tu peux toujours compter sur moi.
Jac : Merci Phil, je sais que tu es un très bon copain, un ami pour moi. Ne t’inquiète pas.
Voilà le bus qui arrive et je vais donc devoir quitter Jacques à regret, ne sachant pas ce qu’il y a, mais je m’en doute très bien. Il est amoureux de moi !
Moi : Salut Jacques. Bon week-end, à plus.
Jac: A toi aussi, passé un bon week-end.
Nous nous donnions la bise et je montais dans mon bus.
Une nouvelle fois je devinais que Jacques commençait à pleurer, car il avait pris son mouchoir dans la poche de son pantalon et il se frottait les yeux.
Je ne savais plus que penser. Dans le bus je me posais une nouvelle fois un tas de question. Comment est-ce possible que Jacques soit amoureux de moi. Comment sortir de cette histoire, j’étais amoureux de Julien. Je ne savais plus quoi imaginer pour convaincre Jacques que ce n’est pas possible que je puisse avoir une relation avec lui. C’est mon ami, un très bon ami, mais mon cœur était déjà pris !