18-12-2020, 06:42 PM
Deuxième tunnel,
Thomas avait fait connaissance avec Christian dans un train spécial à vapeur organisé pour marquer la fin de ce mode de traction en Suisse, en 1964. Ils s’étaient découverts beaucoup d’intérêts communs dans le monde ferroviaire, ce n’était qu’une question de temps pour qu’ils en trouvassent d’autres dans leurs slips, comme vous l’aurez deviné.
Thomas avait 18 ans, étudiait au gymnase et voulait devenir ingénieur pour construire des locomotives. Christian avait lui 22 ans, il était le chef de la station de block d’Eggwald sur la ligne du Saint-Gotthard. Thomas s’étonna de ce manque d’ambition, passer toute sa vie dans un poste de block ? Christian répondit :
— C’est un endroit magnifique, surplombant la vallée, j’ai l’impression d’être en vacances toute l’année et j’ai la maisonnette à côté pour habiter, peu de confort mais je paye un prix symbolique.
— Tu sais que le block sera automatisé dans quelques années.
— Je sais, je suis fonctionnaire, ils me trouveront bien autre chose, ils m’ont dit que je pourrais garder la maison si je l’entretiens. J’ai le temps de voir venir.
Thomas hésita, puis se lança :
— Je… Je pourrais venir te trouver pendant les vacances d’été ?
— Bien sûr, je vais demander l’autorisation à mon chef, on dira que tu veux travailler aux chemins de fer et que tu désires faire un stage.
— On accède comment à ton poste de block ?
— Tu pourras monter depuis Wassen, 20 minutes à pied et 100 m de dénivellation. Tu viendras à midi pour manger, l’après-midi je commence à 14 heures et je termine à 22 heures.
— Et pour la nuit ? Ce n’est pas dangereux de redescendre quand on ne connaît pas le chemin ?
— Tu pourras dormir chez moi, dit Christian en riant, j’ai deux lits. Ils sont dans la même chambre, si ça ne te dérange pas de coucher avec un homme…
— Euh, non, répondit Thomas en rougissant.
Le 25 juillet 1964, Thomas arriva au poste de block d’Eggwald peu avant midi, avec un pyjama, une brosse à dents et un slip de rechange dans son sac à dos. Il y avait deux bâtiments à côté de la voie : la maisonnette d’habitation sur deux étages et le poste de commande des signaux. Christian entretenait son jardin, torse nu, en short. Il était musclé et bronzé, tout le contraire de Thomas et son corps d’adolescent diaphane. Ils entrèrent dans la maisonnette, directement dans la cuisine. Thomas sortit une bouteille de vin rouge de son sac et la posa timidement sur la table pendant que Christian essuyait sa sueur avec un linge.
— Il ne fallait pas, fit Christian.
— Euh, c’est pour te remercier de m’accueillir. C’est ma mère qui m’a conseillé.
— On la boira ce soir, jamais d’alcool avant le service.
Le dîner était prêt, un pot-au-feu mijotait sur le potager à bois.
— J’espère que tu aimes les légumes du jardin, sinon tu les laisses.
Thomas se dit qu’il ferait un effort et fut récompensé, il n’avait jamais mangé des légumes aussi bons. Était-ce le cuisinier qui avait influencé son jugement ? Ils parlèrent de leurs dernières découvertes ferroviaires, Christian lui montra les modèles réduits qu’il collectionnait.
Peu avant 14 heures, le chef du block monta à l’étage pour se changer, il revint avec son uniforme, cravate et casquette.
— Tu dois t’habiller comme cela ? En plein été ? s’étonna Thomas.
— Le règlement c’est le règlement. Il pourrait y avoir un inspecteur sur une locomotive.
Ils se rendirent au poste de commande, Christian présenta Thomas à son collègue, puis celui-ci lui indiqua quelles étaient les spécialités du jour, trains spéciaux et facultatifs, avant de descendre à Wassen.
Christian expliqua à Thomas comment le poste de block fonctionnait. Une cloche sonnait lors du départ du train de la gare précédente. Il fallait alors mettre le sémaphore à voie libre, puis sortir pour saluer le mécanicien et observer le convoi. Ne pas oublier de contrôler que le dernier wagon avait le signal de queue pour voir si le train était complet. Ensuite on pouvait remettre le sémaphore à l’arrêt, bloquer la section où le train se trouvait et libérer la section précédente.
Thomas comprit rapidement et c’est lui qui mania les leviers le reste de l’après-midi, tout en observant les locomotives, les Ae 6/6, Ae 8/14 ou Re 4/4. Entre deux trains, Thomas demanda à Christian :
— Les toilettes sont où ?
— La cabane au fond du jardin, mais je n’y vais pas chaque fois. La nuit j’ai un pot de chambre et sinon dans la nature. Bonne idée, j’ai aussi besoin.
Ils sortirent du poste, Christian ouvrit sa braguette et sortit son sexe circoncis, Thomas fut plus discret, il entoura le sien de sa main.
— Il t’intéresse mon zizi ? demanda Christian en riant.
— Euh, c’est toi qui m’as dit de toujours regarder le signal de queue, répondit Thomas, gêné. Avec ton bout rouge…
— Tu suis mes conseils, c’est bien. Elle est complète ?
— Ben non, puisqu’il manque la peau.
L’après-midi passa rapidement, à 20 heures le remplaçant arriva. Ce fut un train omnibus qui s’arrêta pour le laisser descendre. Après la remise du service, ils se rendirent dans la maisonnette pour souper. Christian enleva sa chemise, Thomas n’osa pas l’imiter. Ils burent la bouteille de vin rouge, accompagnée de viande séchée des Grisons, de fromage d’alpage et de pain noir.
— Il est bon ce fromage, dit Thomas, il vient de la région ?
— Non, il vient du canton de Berne, c’est mon cousin qui le fait, il est apprenti fromager. Il chante aussi, je crois qu’il se produit aujourd’hui dans une soirée un peu spéciale au bord du Bodan.
— Pourquoi un peu spéciale ?
— Il m’a écrit qu’il n’y aura que des hommes…
Thomas se demanda pourquoi Christian lui avait donné ce détail. Voulait-il lui suggérer quelque chose ? Ils sortirent un moment pour s’imprégner de l’ambiance du crépuscule et voir encore passer quelques trains de nuit.
Une fois de retour à l’intérieur, Christian alla chercher une bassine en bois dans un réduit.
— Ma salle de bain ! J’ai quand même un petit boiler électrique avec de l’eau chaude. On va se laver avant de se coucher, on a transpiré.
Christian installa un tuyau sur le robinet de l’évier de la cuisine et remplit la bassine.
— À toi l’honneur, dit-il. Moi je me laverai à l’eau froide.
— Euh, fit Thomas en rougissant, je me déshabille ?
— Comme tu voudras, si tu as l’habitude de te baigner tout habillé chez toi… Lorsque tu iras au service militaire tu n’auras pas de douche privée, tu devras montrer ta queue à tout le monde, déjà au recrutement.
Thomas se dit qu’il était ridicule, pourquoi se gênait-il tellement devant Christian ? Il eut quand même un moment d’appréhension lorsqu’il baissa son slip blanc car il avait une demi-molle.
— Tu vois, dit Christian, ce n’était pas si terrible que ça. Bon, tu n’es pas très musclé, tu devrais t’entraîner un peu plus. Jolie queue, on commence même à voir le signal…
— Je suis désolé.
— C’est bien la première fois que quelqu’un me dit qu’il est désolé de bander devant moi. Ne sois pas si timide. Je sais que tu préfères les garçons, ça tombe bien, moi aussi.
— Comment as-tu deviné ?
— Une intuition.
Christian prit une lavette et du savon et nettoya Thomas de la tête aux pieds en insistant particulièrement sur l’anus et sur le sexe qui avait atteint sa taille maximale, dévoilant entièrement le signal de queue.
*****************************************************
Block : dispositif qui empêche deux trains de se trouver sur le même tronçon de voie à l’aide de signaux et d’enclenchements. La plupart des blocks sont automatiques de nos jours, utilisant des compteurs d’essieux ou des circuits de voie. En Suisse le block n’est pas permissif comme en France, il est interdit de franchir un signal de block à l’arrêt.
Train facultatif : train prévu à l’horaire, mais qui ne circule que si c’est nécessaire. Réservé normalement aux trains de marchandises.
Signal de queue : signal rouge sur le dernier wagon, indiquant que le train est complet.
Thomas avait fait connaissance avec Christian dans un train spécial à vapeur organisé pour marquer la fin de ce mode de traction en Suisse, en 1964. Ils s’étaient découverts beaucoup d’intérêts communs dans le monde ferroviaire, ce n’était qu’une question de temps pour qu’ils en trouvassent d’autres dans leurs slips, comme vous l’aurez deviné.
Thomas avait 18 ans, étudiait au gymnase et voulait devenir ingénieur pour construire des locomotives. Christian avait lui 22 ans, il était le chef de la station de block d’Eggwald sur la ligne du Saint-Gotthard. Thomas s’étonna de ce manque d’ambition, passer toute sa vie dans un poste de block ? Christian répondit :
— C’est un endroit magnifique, surplombant la vallée, j’ai l’impression d’être en vacances toute l’année et j’ai la maisonnette à côté pour habiter, peu de confort mais je paye un prix symbolique.
— Tu sais que le block sera automatisé dans quelques années.
— Je sais, je suis fonctionnaire, ils me trouveront bien autre chose, ils m’ont dit que je pourrais garder la maison si je l’entretiens. J’ai le temps de voir venir.
Thomas hésita, puis se lança :
— Je… Je pourrais venir te trouver pendant les vacances d’été ?
— Bien sûr, je vais demander l’autorisation à mon chef, on dira que tu veux travailler aux chemins de fer et que tu désires faire un stage.
— On accède comment à ton poste de block ?
— Tu pourras monter depuis Wassen, 20 minutes à pied et 100 m de dénivellation. Tu viendras à midi pour manger, l’après-midi je commence à 14 heures et je termine à 22 heures.
— Et pour la nuit ? Ce n’est pas dangereux de redescendre quand on ne connaît pas le chemin ?
— Tu pourras dormir chez moi, dit Christian en riant, j’ai deux lits. Ils sont dans la même chambre, si ça ne te dérange pas de coucher avec un homme…
— Euh, non, répondit Thomas en rougissant.
Le 25 juillet 1964, Thomas arriva au poste de block d’Eggwald peu avant midi, avec un pyjama, une brosse à dents et un slip de rechange dans son sac à dos. Il y avait deux bâtiments à côté de la voie : la maisonnette d’habitation sur deux étages et le poste de commande des signaux. Christian entretenait son jardin, torse nu, en short. Il était musclé et bronzé, tout le contraire de Thomas et son corps d’adolescent diaphane. Ils entrèrent dans la maisonnette, directement dans la cuisine. Thomas sortit une bouteille de vin rouge de son sac et la posa timidement sur la table pendant que Christian essuyait sa sueur avec un linge.
— Il ne fallait pas, fit Christian.
— Euh, c’est pour te remercier de m’accueillir. C’est ma mère qui m’a conseillé.
— On la boira ce soir, jamais d’alcool avant le service.
Le dîner était prêt, un pot-au-feu mijotait sur le potager à bois.
— J’espère que tu aimes les légumes du jardin, sinon tu les laisses.
Thomas se dit qu’il ferait un effort et fut récompensé, il n’avait jamais mangé des légumes aussi bons. Était-ce le cuisinier qui avait influencé son jugement ? Ils parlèrent de leurs dernières découvertes ferroviaires, Christian lui montra les modèles réduits qu’il collectionnait.
Peu avant 14 heures, le chef du block monta à l’étage pour se changer, il revint avec son uniforme, cravate et casquette.
— Tu dois t’habiller comme cela ? En plein été ? s’étonna Thomas.
— Le règlement c’est le règlement. Il pourrait y avoir un inspecteur sur une locomotive.
Ils se rendirent au poste de commande, Christian présenta Thomas à son collègue, puis celui-ci lui indiqua quelles étaient les spécialités du jour, trains spéciaux et facultatifs, avant de descendre à Wassen.
Christian expliqua à Thomas comment le poste de block fonctionnait. Une cloche sonnait lors du départ du train de la gare précédente. Il fallait alors mettre le sémaphore à voie libre, puis sortir pour saluer le mécanicien et observer le convoi. Ne pas oublier de contrôler que le dernier wagon avait le signal de queue pour voir si le train était complet. Ensuite on pouvait remettre le sémaphore à l’arrêt, bloquer la section où le train se trouvait et libérer la section précédente.
Thomas comprit rapidement et c’est lui qui mania les leviers le reste de l’après-midi, tout en observant les locomotives, les Ae 6/6, Ae 8/14 ou Re 4/4. Entre deux trains, Thomas demanda à Christian :
— Les toilettes sont où ?
— La cabane au fond du jardin, mais je n’y vais pas chaque fois. La nuit j’ai un pot de chambre et sinon dans la nature. Bonne idée, j’ai aussi besoin.
Ils sortirent du poste, Christian ouvrit sa braguette et sortit son sexe circoncis, Thomas fut plus discret, il entoura le sien de sa main.
— Il t’intéresse mon zizi ? demanda Christian en riant.
— Euh, c’est toi qui m’as dit de toujours regarder le signal de queue, répondit Thomas, gêné. Avec ton bout rouge…
— Tu suis mes conseils, c’est bien. Elle est complète ?
— Ben non, puisqu’il manque la peau.
L’après-midi passa rapidement, à 20 heures le remplaçant arriva. Ce fut un train omnibus qui s’arrêta pour le laisser descendre. Après la remise du service, ils se rendirent dans la maisonnette pour souper. Christian enleva sa chemise, Thomas n’osa pas l’imiter. Ils burent la bouteille de vin rouge, accompagnée de viande séchée des Grisons, de fromage d’alpage et de pain noir.
— Il est bon ce fromage, dit Thomas, il vient de la région ?
— Non, il vient du canton de Berne, c’est mon cousin qui le fait, il est apprenti fromager. Il chante aussi, je crois qu’il se produit aujourd’hui dans une soirée un peu spéciale au bord du Bodan.
— Pourquoi un peu spéciale ?
— Il m’a écrit qu’il n’y aura que des hommes…
Thomas se demanda pourquoi Christian lui avait donné ce détail. Voulait-il lui suggérer quelque chose ? Ils sortirent un moment pour s’imprégner de l’ambiance du crépuscule et voir encore passer quelques trains de nuit.
Une fois de retour à l’intérieur, Christian alla chercher une bassine en bois dans un réduit.
— Ma salle de bain ! J’ai quand même un petit boiler électrique avec de l’eau chaude. On va se laver avant de se coucher, on a transpiré.
Christian installa un tuyau sur le robinet de l’évier de la cuisine et remplit la bassine.
— À toi l’honneur, dit-il. Moi je me laverai à l’eau froide.
— Euh, fit Thomas en rougissant, je me déshabille ?
— Comme tu voudras, si tu as l’habitude de te baigner tout habillé chez toi… Lorsque tu iras au service militaire tu n’auras pas de douche privée, tu devras montrer ta queue à tout le monde, déjà au recrutement.
Thomas se dit qu’il était ridicule, pourquoi se gênait-il tellement devant Christian ? Il eut quand même un moment d’appréhension lorsqu’il baissa son slip blanc car il avait une demi-molle.
— Tu vois, dit Christian, ce n’était pas si terrible que ça. Bon, tu n’es pas très musclé, tu devrais t’entraîner un peu plus. Jolie queue, on commence même à voir le signal…
— Je suis désolé.
— C’est bien la première fois que quelqu’un me dit qu’il est désolé de bander devant moi. Ne sois pas si timide. Je sais que tu préfères les garçons, ça tombe bien, moi aussi.
— Comment as-tu deviné ?
— Une intuition.
Christian prit une lavette et du savon et nettoya Thomas de la tête aux pieds en insistant particulièrement sur l’anus et sur le sexe qui avait atteint sa taille maximale, dévoilant entièrement le signal de queue.
*****************************************************
Block : dispositif qui empêche deux trains de se trouver sur le même tronçon de voie à l’aide de signaux et d’enclenchements. La plupart des blocks sont automatiques de nos jours, utilisant des compteurs d’essieux ou des circuits de voie. En Suisse le block n’est pas permissif comme en France, il est interdit de franchir un signal de block à l’arrêt.
Train facultatif : train prévu à l’horaire, mais qui ne circule que si c’est nécessaire. Réservé normalement aux trains de marchandises.
Signal de queue : signal rouge sur le dernier wagon, indiquant que le train est complet.
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
La "hot" du père Noël ! (GAY-ADO-OS) (slygame.fr)
Piscine...et plaisir aqueux (OS-minet-gay) (slygame.fr)
-La tête dans les étoiles (aquatique)-(fanfiction - gay - humour) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
La "hot" du père Noël ! (GAY-ADO-OS) (slygame.fr)
Piscine...et plaisir aqueux (OS-minet-gay) (slygame.fr)
-La tête dans les étoiles (aquatique)-(fanfiction - gay - humour) (slygame.fr)