17-12-2020, 06:38 PM
Premier train,
À quinze ans et demi, je me suis enfui de chez les fermiers où j'avais été placé en prenant quelques francs qu'il y avait dans le tiroir du buffet. Je n'en pouvais plus !
Le patron me faisait bosser comme une bête de somme, de l'aube au crépuscule et la nuit ses deux fils m'utilisaient comme la pire des catins !
Au début ça me faisait mal et il se moquaient de moi parce que je pleurais et puis je m'y suis fait.
Et depuis un mois l’aîné s'est marié ! Alors je n'ai plus que Pierrot qui vient se vider tous les deux ou trois jours entre mes fesses.
Il y a quelques jours, le tirage au sort a eu lieu et Pierrot a tiré le mauvais numéro ! Il va devoir partir pour trois ans au service militaire.
Hier le notaire est passé et ils ont discuté dans la grange avec le père Lanthier. Mais ce qu'ils ne savaient pas c'est que j'étais caché dans le foin et que j'ai tout entendu !
— Mais enfin Lanthier, vous ne pouvez pas faire ça ! Il n'a que 15 ans !
— Qui sait avec ces gamins de l'assistance ! Il est grand pour son âge et il passera pour avoir 18 ans facilement. Préparez les papiers je vous dis et je les lui ferai signer et s'il ne veut pas, je ferai une croix à sa place.
— Vous savez qu'il vous faut — témoins comment vous ferez ?
— Ne vous en faites pas pour ça, j'ai plusieurs personnes qui me doivent de l'argent et contre une petite ristourne de leur dette, ils se porteront témoins que le gosse a signé.
— Mais si le gamin ne veut pas ?
— Avec le papier timbré il n'aura pas d'autre choix ! Ça sera l'armée ou la prison !
— Bon, c'est comme vous voulez père Lanthier, je vous fais ça pour dans deux jours.
Ils se serrèrent la main et le notaire partit.
Je ne voulais pas partir à l'armée moi ! Je décidais donc de m’enfuir. Mais que demain, parce que ce soir il y avait une troupe de comédiens qui faisaient un spectacle au village et on y allait tous.
Mes patrons et leur fils étaient assis devant et moi debout au fond.
Le spectacle me fit bien rire même si je ne comprenais pas tout. Et les filles quelle dégaine elles avaient !
Une fois le spectacle fini je m'approchais de leurs roulottes et l'un d'eux m’aborda.
— Holà gamin, pourquoi tu traînes autour de nos roulottes ? Tu n'as pas de mauvaises intentions j'espère ?
— Non, non, pas du tout, je voulais juste vous voir pour vous dire que vous m'avez beaucoup fait rire.
— Je te remercie mais le spectacle aurait dû être plus hilarant encore mais il nous manque une servante… Approche-toi un peu à la lumière du feu. Vous en pensez quoi vous autres ? Vous ne trouvez pas qu'il ferait une jolie servante ?
— Mais je ne peux pas ! Je suis un garçon !
— Et alors, ici il n'y a que des garçons et des hommes !
— Pourquoi tu te moques de moi ? Il y avait bien deux femmes dans votre spectacle.
Paul, Henri venez ici et prouvez à ce jeune homme que vous n'êtes pas des filles.
Ils arrivèrent et soulevèrent leurs robes devant moi et je pus voir leurs services trois pièces.
— Alors tu me crois maintenant ?
— Pourtant quand elles parlaient, on aurait vraiment dit des femmes !
— C'est ça d'être professionnel garçon ! Mais bientôt Paul sera trop vieux pour jouer des rôles féminins alors si ça t'intéresse on part demain matin à l’aube.
— Mais je ne suis pas un artiste moi.
— Ne t'en fait pas, on t'apprendra tout ce qu'il faut savoir en route. Alors tu te joins à nous ?
— D'accord ! Je serai là, demain matin à l’aube.
— Si tu ne veux, tu pas rester cette nuit.
— Non je ne peux pas, je dois préparer mon balluchon et prendre quelques affaires.
Ses patrons ne l'avaient pas attendu et il dut rentrer à pied à la ferme.
Ouf ! La porte était ouverte. Il monta discrètement dans sa mansarde et prépara ses affaires. Il dormit peu cette nuit-là et quand il entendit sonner quatre heures à la pendule il descendit à la cuisine, prit de quoi manger dans le cellier, la menue monnaie dans le tiroir du buffet et il courut jusqu'au village où les comédiens finissaient de tout plier.
— Tu tombes bien garçon, aide nous charger et on part.
Ils avaient quitté le village depuis quelques heures et de nombreuses fois, ils avaient dû descendre pour pousser les roulottes lourdement chargées, quand la route montait trop.
À la halte de midi ils se contentèrent de pain et de fromage. Mais au moment de reprendre la route Oreste — qui était le chef de la troupe — me demanda de monter dans la roulotte avec lui et Paul.
— C'est quoi ton nom gamin ?
— Je m'appelle Jacques. Mais tout le monde m'appelle Jacou.
— Bon Jacou, tu te mets à poil et toi Paul tu me l'habilles en femme et à partir de maintenant tu resteras habillé comme ça. C'est pour que tu t'habitues à ton rôle.
Je quittais mes frusques et quand je fus nu devant eux ils me firent tourner sur moi-même. Paul rigolait et me dit :
— Tu es mignon toi ! Tu vas en avoir des galants !
— Tu veux dire quoi par-là ?
— Tu sais, il y a beaucoup de spectateurs qui après le spectacle viennent nous voir et contre quelques pièces on passe un petit moment avec eux.
— Mais pour faire quoi ?
— Oh, en général ils veulent que tu les suces et après ils te la mettent dans le cul. Tu en a déjà pris dans le cul ?
— Heu… oui, les fils de mon patron me l'ont souvent mise.
— Bon, une affaire réglée alors et tu sais, on se la met aussi entre nous pendant le voyage et ce soir tu vas avoir droit à celle de Oreste. Mais tu n’es guère ragoutant !
Henri tu t'arrêtes à la prochaine rivière ! Notre ami Jacou est plus sale qu'un porc et il pue plus qu'un bouc !.
Quelques minutes après Henri stoppa près d'un ruisseau et toute la troupe se retrouva à poil se lavant l'un l’autre.
— Mais c'est qu'il est tout beau et tout mignon notre Jacou maintenant qu'il est tout propre. Allez repartons.
— Je lui fais enfiler quelle robe ?
— On va commencer simple. Mets-lui la robe de la servante, la rouge. Tu lui mettras aussi le corset blanc et la perruque blonde. Et tu la maquilleras légèrement.
Oreste entra dans la roulotte une fois la transformation terminée.
— Bon sang Paul, tu as fait un vrai miracle. Tu t'es vu… Jacotte ? Ça sera ton nom de scène ! Putain mais tu me fais bander ma salope ! Allez mets-toi à genoux et suces moi la queue et quand elle sera bien dure je te la mettrais dans le cul.
— Mais j'ai jamais sucé une queue moi !
— Allez, approcher toi Jacotte, je te dirai comment faire.
Oreste m'expliqua comment faire avec ma langue puis ma bouche et avant de me prendre il me bouffa le cul et pour la première fois de ma vie à 15 ans je fis l'amour !
Enfin Oreste me fit l’amour.
Puis Paul et Henri me prirent à leur tour. Antoine et Aurélien ne le faisaient qu'entre eux.
On faisait quelques spectacle en route mais bon on ne recevais pas beaucoup d'argent mais les gens compensaient en nourriture. C'était déjà ça !
Tous m'apprenaient les répliques que je devais dire et quel geste ou quelle grimace faire …
Un soir on stoppa dans un château et le châtelain me prit pour passer la nuit avec lui. Il avait une petite queue qui ne bandait pas dur et il jouissait très vite. Il me donna 10 francs pour ma prestation et 2 francs de pourboire que je cachais dans un repli de ma robe.
On remontait de Marseille sur Paris. On jouait tous les soirs si le village était assez important et mine de rien notre pécule grossissait rapidement ! Parce que même si Antoine et Aurélien ne le faisaient qu'entre eux, si un quidam désirait avoir l'un ou l'autre dans son lit, il y allait.
Il y avait même des femmes qui nous invitaient à passer un moment avec elles. Mais j'ai toujours refusé !
Par contre Oreste, Paul et Henri ne s'en privaient pas ! Et je suppose même qu'ils les préféraient à moi !
Aujourd'hui on est arrivé à Lyon ! Je n'avais jamais vu de ville aussi grande ! On a monté la scène sur une petite place et dès le soir on a joué et je ne sais pas ce que les gens ont ici mais toute la première semaine personne n'a dormi dans les roulottes. On a tous dormi chez l'habitant et mon petit pécule personnel est devenu plutôt important.
Depuis quelques jours, tous les soirs un jeune homme en uniforme assiste à nos représentations et chaque fois que je le regarde il me fait un sourire.
Il est bien fait de sa personne, il est grand, a de jolis yeux bleu, et ses cheveux noirs ont des reflets bleutés. Paul l'a repéré aussi et il me dit :
— Tu devrais aller l’aborder, il te mange des yeux.
— Oui j'ai remarqué mais ce soir encore je suis réservé par quelqu'un et puis peut être croit-il que je suis une fille ?
— Non je ne pense pas. Il sait que tu es un garçon seulement il ne doit pas avoir d'argent pour te réserver. Tu sais, personne ne t'empêche de le faire pour ton plaisir. Tu devrais aller lui parler.
Plus je m'approchais de lui, plus je voyais son visage devenir rouge.
— Bonsoir, tu aimes nos spectacles ?
— Oui beaucoup vous me faites beaucoup rire. C'est pour ça que je reviens tous les jours.
— Ah, dommage ! J'ai cru que tu venais pour moi !
Il manqua de s'étrangler en entendant ça. Puis osa :
— Oui je viens pour toi surtout mais je n'ai pas encore assez d'argent pour pouvoir te réserver pour une nuit entière.
— Pour une nuit non, mais dans la journée on pourrait se voir et tu n'aurais pas à payer.
— C'est vrai ? C'est possible ça, que tu voudrais bien me voir et que je n'aurais pas à payer ?
— Oui, c'est tout à fait vrai et si j'en crois la bosse dans ton pantalon je vais monter au septième ciel rapidement.
— Mais c'est que je travaille dans la journée. Laisse-moi réfléchir un instant... Oui, bien sûr, c'est ça. Tu pourrais venir me rejoindre chez moi pour 1 h 32 de l'après-midi et on aurait jusqu'à 2 h 48 pour faire l’amour. Et après on pourrait recommencer jusqu'à 4 h 47.
— Hein, mais c'est quoi ces heures bizarres que tu me donnes ?
— Je suis garde barrière et c'est les heures où les trains passent.
— C'est comment des trains ?
— Tu n'en a jamais vu ?
— Non jamais.
— C'est des grosses machines à vapeur en fer qui fument beaucoup et qui tirent des wagons, un wagon c'est un peu une très grosse caisse sous laquelle tu as mis des roues, comme d’énormes carioles attachées entre elles. Et mon travail consiste à mettre des barrières sur la route pour empêcher les gens de passer quand le train arrive. Tu en verras passer, si tu viens.
— Tu habites loin d’ici.
— Il faut une heure en marchant bien mais souvent il y a des charrettes et pour quelques sous, les conducteurs te prennent comme passager. Alors on se voit demain à 1 h 32 ?
— Oui, mais avant suis moi.
Je l'emmenais dans la roulotte où il n'y avait personne. J'approchais ma bouche de la sienne et je l'embrassais tout en massant son sexe turgescent à travers son pantalon. Il se mit à trembler. Puis rapidement je descendis jusqu'à sa braguette que j'ouvris et j'en sortis un sexe bien droit assez long et épais que j'embouchais directement.
Il gémit de plaisir et au bout de quelques allers retours de ma bouche, il jouit une énorme quantité de sperme que j'eus du mal à avaler.
— Je suis désolé c'est arrivé si vite, je n'ai pas pu me contrôler.
— Tu as aimé ?
— Oui beaucoup. Tu es le deuxième à me faire ça et c'est trop bon. Dis-moi tu la prends et tu la mets aussi ?
— Je la prends et je n'ai jamais essayé de la mettre.
— Tu voudras essayer de me la mettre aussi ? J'aime bien ça tu sais.
— Oui je veux bien essayer. Mais maintenant il faut que tu partes, le spectacle va bientôt commencer.
C'est avec impatience que j'attendis midi, le lendemain, pour partir. Je trouvais une charrette qui me prit et j'arrivais chez Ernest avec une bonne demie heure d’avance. Il habitait une toute petite maison devant laquelle il y avait une espèce de route avec des longueurs de fer qui n'en finissaient pas. Tous les mètres ces barres de fer étaient fixées sur des poutres posées sur un lit de cailloux.
Je frappais à la porte et comme personne ne répondais, je l'ouvris et je vis Ernest nu dans un baquet en train de se laver.
— Bonjour Ernest, je suis un peu en avance.
Il sursauta en entendant ma voix et me sourit.
— Je me fais propre pour toi.
— Je peux venir te rejoindre ?
— J'ai fini. Mais l'eau est encore chaude, alors, si tu veux en profiter.
J'attendis qu'il sorte du bac et je me mis nu à mon tour et je pris sa place dans le baquet. Il me frotta le dos et regardant sa montre pendue sur la cheminée, il s'habilla vite et sortit. Je finis de me laver et je le rejoignis, alors qu'il fermait les barrières.
Au loin je vis un panache de fumée se dirigeant vers nous. Quand le train arriva et s'engouffra dans le tunnel qu'il y avait un peu plus loin je fus complètement terrifié et Ernest dut m'aider à regagner sa demeure.
— C'est ça un train ? Mais ça va vite, très vite même et ça fait un bruit d’enfer.
— C’est ça ! rit-il, Viens je vais m'occuper de toi.
Il commença à me dévêtir et une fois nu, il m'embrassa sur tout le corps. Il me fit allonger sur le lit et il prit mon sexe en bouche. Mais encore effrayé celui-ci ne voulait pas grossir. Il se mit nu et me présenta le sien qui bavait de plaisir.
Et ce beau sucre d'orge me fit vite oublier ma frayeur. Et quand il pénétra mes entrailles il me fit frémir de plaisir.
Quand à mon tour je visitais les siennes, je ne pus me retenir bien longtemps. Mais Ernest ne m'en voulut pas pour autant.
Depuis tous les jours je vais le rejoindre chez lui. La troupe s'est enrichie de quatre nouveaux membres depuis quelques semaines et nous avons dû acheter une nouvelle roulotte. Il y a trois jeunes de mon âge auxquels j'apprends les rôles de soubrettes et un garçon plus âgé, il a la vingtaine et lui joue les rôles de jeune premier. Tout comme nous, les nuits ils vont coucher chez l’habitant.
Aujourd'hui c'est le grand jour !
J'ai empaqueté mes affaires. Je pars, je quitte la troupe. Je vais rejoindre Ernest et vivre avec lui.
Sur les quais de Saône j'ai trouvé cette gravure qui représente presque notre chez nous. Je la ferai encadrer et elle décorera bien notre foyer.
À quinze ans et demi, je me suis enfui de chez les fermiers où j'avais été placé en prenant quelques francs qu'il y avait dans le tiroir du buffet. Je n'en pouvais plus !
Le patron me faisait bosser comme une bête de somme, de l'aube au crépuscule et la nuit ses deux fils m'utilisaient comme la pire des catins !
Au début ça me faisait mal et il se moquaient de moi parce que je pleurais et puis je m'y suis fait.
Et depuis un mois l’aîné s'est marié ! Alors je n'ai plus que Pierrot qui vient se vider tous les deux ou trois jours entre mes fesses.
Il y a quelques jours, le tirage au sort a eu lieu et Pierrot a tiré le mauvais numéro ! Il va devoir partir pour trois ans au service militaire.
Hier le notaire est passé et ils ont discuté dans la grange avec le père Lanthier. Mais ce qu'ils ne savaient pas c'est que j'étais caché dans le foin et que j'ai tout entendu !
— Mais enfin Lanthier, vous ne pouvez pas faire ça ! Il n'a que 15 ans !
— Qui sait avec ces gamins de l'assistance ! Il est grand pour son âge et il passera pour avoir 18 ans facilement. Préparez les papiers je vous dis et je les lui ferai signer et s'il ne veut pas, je ferai une croix à sa place.
— Vous savez qu'il vous faut — témoins comment vous ferez ?
— Ne vous en faites pas pour ça, j'ai plusieurs personnes qui me doivent de l'argent et contre une petite ristourne de leur dette, ils se porteront témoins que le gosse a signé.
— Mais si le gamin ne veut pas ?
— Avec le papier timbré il n'aura pas d'autre choix ! Ça sera l'armée ou la prison !
— Bon, c'est comme vous voulez père Lanthier, je vous fais ça pour dans deux jours.
Ils se serrèrent la main et le notaire partit.
Je ne voulais pas partir à l'armée moi ! Je décidais donc de m’enfuir. Mais que demain, parce que ce soir il y avait une troupe de comédiens qui faisaient un spectacle au village et on y allait tous.
Mes patrons et leur fils étaient assis devant et moi debout au fond.
Le spectacle me fit bien rire même si je ne comprenais pas tout. Et les filles quelle dégaine elles avaient !
Une fois le spectacle fini je m'approchais de leurs roulottes et l'un d'eux m’aborda.
— Holà gamin, pourquoi tu traînes autour de nos roulottes ? Tu n'as pas de mauvaises intentions j'espère ?
— Non, non, pas du tout, je voulais juste vous voir pour vous dire que vous m'avez beaucoup fait rire.
— Je te remercie mais le spectacle aurait dû être plus hilarant encore mais il nous manque une servante… Approche-toi un peu à la lumière du feu. Vous en pensez quoi vous autres ? Vous ne trouvez pas qu'il ferait une jolie servante ?
— Mais je ne peux pas ! Je suis un garçon !
— Et alors, ici il n'y a que des garçons et des hommes !
— Pourquoi tu te moques de moi ? Il y avait bien deux femmes dans votre spectacle.
Paul, Henri venez ici et prouvez à ce jeune homme que vous n'êtes pas des filles.
Ils arrivèrent et soulevèrent leurs robes devant moi et je pus voir leurs services trois pièces.
— Alors tu me crois maintenant ?
— Pourtant quand elles parlaient, on aurait vraiment dit des femmes !
— C'est ça d'être professionnel garçon ! Mais bientôt Paul sera trop vieux pour jouer des rôles féminins alors si ça t'intéresse on part demain matin à l’aube.
— Mais je ne suis pas un artiste moi.
— Ne t'en fait pas, on t'apprendra tout ce qu'il faut savoir en route. Alors tu te joins à nous ?
— D'accord ! Je serai là, demain matin à l’aube.
— Si tu ne veux, tu pas rester cette nuit.
— Non je ne peux pas, je dois préparer mon balluchon et prendre quelques affaires.
Ses patrons ne l'avaient pas attendu et il dut rentrer à pied à la ferme.
Ouf ! La porte était ouverte. Il monta discrètement dans sa mansarde et prépara ses affaires. Il dormit peu cette nuit-là et quand il entendit sonner quatre heures à la pendule il descendit à la cuisine, prit de quoi manger dans le cellier, la menue monnaie dans le tiroir du buffet et il courut jusqu'au village où les comédiens finissaient de tout plier.
— Tu tombes bien garçon, aide nous charger et on part.
Ils avaient quitté le village depuis quelques heures et de nombreuses fois, ils avaient dû descendre pour pousser les roulottes lourdement chargées, quand la route montait trop.
À la halte de midi ils se contentèrent de pain et de fromage. Mais au moment de reprendre la route Oreste — qui était le chef de la troupe — me demanda de monter dans la roulotte avec lui et Paul.
— C'est quoi ton nom gamin ?
— Je m'appelle Jacques. Mais tout le monde m'appelle Jacou.
— Bon Jacou, tu te mets à poil et toi Paul tu me l'habilles en femme et à partir de maintenant tu resteras habillé comme ça. C'est pour que tu t'habitues à ton rôle.
Je quittais mes frusques et quand je fus nu devant eux ils me firent tourner sur moi-même. Paul rigolait et me dit :
— Tu es mignon toi ! Tu vas en avoir des galants !
— Tu veux dire quoi par-là ?
— Tu sais, il y a beaucoup de spectateurs qui après le spectacle viennent nous voir et contre quelques pièces on passe un petit moment avec eux.
— Mais pour faire quoi ?
— Oh, en général ils veulent que tu les suces et après ils te la mettent dans le cul. Tu en a déjà pris dans le cul ?
— Heu… oui, les fils de mon patron me l'ont souvent mise.
— Bon, une affaire réglée alors et tu sais, on se la met aussi entre nous pendant le voyage et ce soir tu vas avoir droit à celle de Oreste. Mais tu n’es guère ragoutant !
Henri tu t'arrêtes à la prochaine rivière ! Notre ami Jacou est plus sale qu'un porc et il pue plus qu'un bouc !.
Quelques minutes après Henri stoppa près d'un ruisseau et toute la troupe se retrouva à poil se lavant l'un l’autre.
— Mais c'est qu'il est tout beau et tout mignon notre Jacou maintenant qu'il est tout propre. Allez repartons.
— Je lui fais enfiler quelle robe ?
— On va commencer simple. Mets-lui la robe de la servante, la rouge. Tu lui mettras aussi le corset blanc et la perruque blonde. Et tu la maquilleras légèrement.
Oreste entra dans la roulotte une fois la transformation terminée.
— Bon sang Paul, tu as fait un vrai miracle. Tu t'es vu… Jacotte ? Ça sera ton nom de scène ! Putain mais tu me fais bander ma salope ! Allez mets-toi à genoux et suces moi la queue et quand elle sera bien dure je te la mettrais dans le cul.
— Mais j'ai jamais sucé une queue moi !
— Allez, approcher toi Jacotte, je te dirai comment faire.
Oreste m'expliqua comment faire avec ma langue puis ma bouche et avant de me prendre il me bouffa le cul et pour la première fois de ma vie à 15 ans je fis l'amour !
Enfin Oreste me fit l’amour.
Puis Paul et Henri me prirent à leur tour. Antoine et Aurélien ne le faisaient qu'entre eux.
On faisait quelques spectacle en route mais bon on ne recevais pas beaucoup d'argent mais les gens compensaient en nourriture. C'était déjà ça !
Tous m'apprenaient les répliques que je devais dire et quel geste ou quelle grimace faire …
Un soir on stoppa dans un château et le châtelain me prit pour passer la nuit avec lui. Il avait une petite queue qui ne bandait pas dur et il jouissait très vite. Il me donna 10 francs pour ma prestation et 2 francs de pourboire que je cachais dans un repli de ma robe.
On remontait de Marseille sur Paris. On jouait tous les soirs si le village était assez important et mine de rien notre pécule grossissait rapidement ! Parce que même si Antoine et Aurélien ne le faisaient qu'entre eux, si un quidam désirait avoir l'un ou l'autre dans son lit, il y allait.
Il y avait même des femmes qui nous invitaient à passer un moment avec elles. Mais j'ai toujours refusé !
Par contre Oreste, Paul et Henri ne s'en privaient pas ! Et je suppose même qu'ils les préféraient à moi !
Aujourd'hui on est arrivé à Lyon ! Je n'avais jamais vu de ville aussi grande ! On a monté la scène sur une petite place et dès le soir on a joué et je ne sais pas ce que les gens ont ici mais toute la première semaine personne n'a dormi dans les roulottes. On a tous dormi chez l'habitant et mon petit pécule personnel est devenu plutôt important.
Depuis quelques jours, tous les soirs un jeune homme en uniforme assiste à nos représentations et chaque fois que je le regarde il me fait un sourire.
Il est bien fait de sa personne, il est grand, a de jolis yeux bleu, et ses cheveux noirs ont des reflets bleutés. Paul l'a repéré aussi et il me dit :
— Tu devrais aller l’aborder, il te mange des yeux.
— Oui j'ai remarqué mais ce soir encore je suis réservé par quelqu'un et puis peut être croit-il que je suis une fille ?
— Non je ne pense pas. Il sait que tu es un garçon seulement il ne doit pas avoir d'argent pour te réserver. Tu sais, personne ne t'empêche de le faire pour ton plaisir. Tu devrais aller lui parler.
Plus je m'approchais de lui, plus je voyais son visage devenir rouge.
— Bonsoir, tu aimes nos spectacles ?
— Oui beaucoup vous me faites beaucoup rire. C'est pour ça que je reviens tous les jours.
— Ah, dommage ! J'ai cru que tu venais pour moi !
Il manqua de s'étrangler en entendant ça. Puis osa :
— Oui je viens pour toi surtout mais je n'ai pas encore assez d'argent pour pouvoir te réserver pour une nuit entière.
— Pour une nuit non, mais dans la journée on pourrait se voir et tu n'aurais pas à payer.
— C'est vrai ? C'est possible ça, que tu voudrais bien me voir et que je n'aurais pas à payer ?
— Oui, c'est tout à fait vrai et si j'en crois la bosse dans ton pantalon je vais monter au septième ciel rapidement.
— Mais c'est que je travaille dans la journée. Laisse-moi réfléchir un instant... Oui, bien sûr, c'est ça. Tu pourrais venir me rejoindre chez moi pour 1 h 32 de l'après-midi et on aurait jusqu'à 2 h 48 pour faire l’amour. Et après on pourrait recommencer jusqu'à 4 h 47.
— Hein, mais c'est quoi ces heures bizarres que tu me donnes ?
— Je suis garde barrière et c'est les heures où les trains passent.
— C'est comment des trains ?
— Tu n'en a jamais vu ?
— Non jamais.
— C'est des grosses machines à vapeur en fer qui fument beaucoup et qui tirent des wagons, un wagon c'est un peu une très grosse caisse sous laquelle tu as mis des roues, comme d’énormes carioles attachées entre elles. Et mon travail consiste à mettre des barrières sur la route pour empêcher les gens de passer quand le train arrive. Tu en verras passer, si tu viens.
— Tu habites loin d’ici.
— Il faut une heure en marchant bien mais souvent il y a des charrettes et pour quelques sous, les conducteurs te prennent comme passager. Alors on se voit demain à 1 h 32 ?
— Oui, mais avant suis moi.
Je l'emmenais dans la roulotte où il n'y avait personne. J'approchais ma bouche de la sienne et je l'embrassais tout en massant son sexe turgescent à travers son pantalon. Il se mit à trembler. Puis rapidement je descendis jusqu'à sa braguette que j'ouvris et j'en sortis un sexe bien droit assez long et épais que j'embouchais directement.
Il gémit de plaisir et au bout de quelques allers retours de ma bouche, il jouit une énorme quantité de sperme que j'eus du mal à avaler.
— Je suis désolé c'est arrivé si vite, je n'ai pas pu me contrôler.
— Tu as aimé ?
— Oui beaucoup. Tu es le deuxième à me faire ça et c'est trop bon. Dis-moi tu la prends et tu la mets aussi ?
— Je la prends et je n'ai jamais essayé de la mettre.
— Tu voudras essayer de me la mettre aussi ? J'aime bien ça tu sais.
— Oui je veux bien essayer. Mais maintenant il faut que tu partes, le spectacle va bientôt commencer.
C'est avec impatience que j'attendis midi, le lendemain, pour partir. Je trouvais une charrette qui me prit et j'arrivais chez Ernest avec une bonne demie heure d’avance. Il habitait une toute petite maison devant laquelle il y avait une espèce de route avec des longueurs de fer qui n'en finissaient pas. Tous les mètres ces barres de fer étaient fixées sur des poutres posées sur un lit de cailloux.
Je frappais à la porte et comme personne ne répondais, je l'ouvris et je vis Ernest nu dans un baquet en train de se laver.
— Bonjour Ernest, je suis un peu en avance.
Il sursauta en entendant ma voix et me sourit.
— Je me fais propre pour toi.
— Je peux venir te rejoindre ?
— J'ai fini. Mais l'eau est encore chaude, alors, si tu veux en profiter.
J'attendis qu'il sorte du bac et je me mis nu à mon tour et je pris sa place dans le baquet. Il me frotta le dos et regardant sa montre pendue sur la cheminée, il s'habilla vite et sortit. Je finis de me laver et je le rejoignis, alors qu'il fermait les barrières.
Au loin je vis un panache de fumée se dirigeant vers nous. Quand le train arriva et s'engouffra dans le tunnel qu'il y avait un peu plus loin je fus complètement terrifié et Ernest dut m'aider à regagner sa demeure.
— C'est ça un train ? Mais ça va vite, très vite même et ça fait un bruit d’enfer.
— C’est ça ! rit-il, Viens je vais m'occuper de toi.
Il commença à me dévêtir et une fois nu, il m'embrassa sur tout le corps. Il me fit allonger sur le lit et il prit mon sexe en bouche. Mais encore effrayé celui-ci ne voulait pas grossir. Il se mit nu et me présenta le sien qui bavait de plaisir.
Et ce beau sucre d'orge me fit vite oublier ma frayeur. Et quand il pénétra mes entrailles il me fit frémir de plaisir.
Quand à mon tour je visitais les siennes, je ne pus me retenir bien longtemps. Mais Ernest ne m'en voulut pas pour autant.
Depuis tous les jours je vais le rejoindre chez lui. La troupe s'est enrichie de quatre nouveaux membres depuis quelques semaines et nous avons dû acheter une nouvelle roulotte. Il y a trois jeunes de mon âge auxquels j'apprends les rôles de soubrettes et un garçon plus âgé, il a la vingtaine et lui joue les rôles de jeune premier. Tout comme nous, les nuits ils vont coucher chez l’habitant.
Aujourd'hui c'est le grand jour !
J'ai empaqueté mes affaires. Je pars, je quitte la troupe. Je vais rejoindre Ernest et vivre avec lui.
Sur les quais de Saône j'ai trouvé cette gravure qui représente presque notre chez nous. Je la ferai encadrer et elle décorera bien notre foyer.
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
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