29-07-2020, 04:23 PM
CHAPITRE LXVI
''Non dum amabam, et amare amabam''
Raven était bien. Couché sur la poitrine de son beau mâle, il couvrait ses pectoraux velus et massifs de baisers brûlants.
Burydan était revenu à Malienda. Il avait vendu son cheval à Rocco, en barguignant âprement, et s'était tout de suite rendu à ''La Chouette Insomniaque''.
Raven poussa un petit cri en le voyant, mais la froidure que lui montra Burydan le tétanisa. ''J'ai tout gâché, se dit-il, je lui ai dit que je l'aimais et, maintenant, il ne veut plus de moi''.
Et en effet, Burydan ne lui décrocha pas un mot ni un sourire, le regardant à peine. Il amena lui même Arion dans un box et le bouchonna. Un long, un très long moment.
Une fois Arion séché, nourrit et abreuver, Burydan ressortit du box. Il ne jeta pas un regard à Raven et entra dans l'auberge.
Raven était malheureux comme les pierres et à deux doigts de pleurer. Mais Burydan revint et se dirigea vers lui.
- Je viens de prévenir Tarkan que j'étais de retour et que mon cheval était à l'écurie...
Sa voix était rauque et ses yeux brillaient d'un petit feu. D'une main il caressa la joue de son petit mec et la posa sur sa nuque. De son autre bras il enlaça sa taille et l'attira tout contre lui. Leurs deux corps étaient collés l'un à l'autre. Et Raven sentit l'énorme érection de Burydan, qui déclencha la sienne.
- Donne moi ta langue, bébé, tu n'imagines pas à quel point elle m'a manqué...
Ils s'embrassèrent langoureusement. Raven caressa le dos et les reins de son bel étalon pendant que celui-ci lui malaxait les fesses de ses doigts cupides. Les genoux de Raven butèrent contre une botte de paille et il se retrouva couché dessus. Burydan continuait à l'embrasser fougueusement. Le palefrenier brûlait de désir. Il avait envie que son beau mâle lui arrache ses vêtements et le prenne sauvagement.
Burydan embrassait Raven, quittait sa bouche pour son cou, grignotait ses oreilles, avant de revenir à ses lèvres, encore et encore. Raven était en transe.
- Prends moi... je t'en supplie... baise moi... j'en peux plus...
Burydan sourit et lui murmura :
- Cette nuit, bébé... je vais te faire l'amour comme un dingue... je vais te faire crier comme un damné... je vais te faire couiner de plaisir... j'ai envie de ton petit corps comme c'est pas permis...
- Oh non, dit Raven, pas ce soir, maintenant ! Baise moi maintenant... je ne tiendrai pas jusqu'à ce soir...
- On pourrait nous voir...
- Je m'en fous... baise moi... je t'en supplie...
Burydan le retourna sur la botte de paille et lui abaissa son pantalon, dénudant son sublime petit cul. Il sortit sa queue dure et raide et la plaça entres les fesses toutes douces. Il se pencha vers Raven, l'embrassa sur la nuque et dit :
- Tu la veux ma bite ? Tu veux la sentir te remplir et aller et venir en toi ?
- Oh oui, oh oui... mets la moi... mets la moi bien à fond...
Burydan sourit et dit :
- Je vais te baiser, bébé mais... cette nuit...
Il remballa sa queue et se releva. Raven gémit de dépit et se retourna.
- Allez rhabille toi petit minet lubrique.
Raven lui jeta un regard noir et remonta son pantalon. Il se releva à son tour et dit :
- Je te déteste...
Burydan sourit de nouveau, attrapa son petit mec par la taille et l'enlaça tendrement :
- Ah oui ? Vraiment ?
Et il l'embrassa passionnément, jusqu'à ce que son joli palefrenier fonde entre ses bras.
Et ils étaient là, enlacés, repus de caresses suaves et de sexe tendre et passionné. Raven avait jouit intensément, comme jamais auparavant. Il avait difficilement résisté à la furieuse envie qu'il avait eu toute la journée de se masturber. Et il avait bien fait. Le plaisir de l'attente fébrile couplé à celui que le corps de Burydan lui avait donné avait été inouï... Il avait couiné et crié sans retenue avant de plonger dans le vide abyssal d'un orgasme fantastique...
Il posa la tête sur l'énorme pectoral et regarda son beau mâle qui, les yeux fermés et un sourire aux lèvres, lui caressait lentement le dos, les reins et les fesses.
- Tu as eu beaucoup d'amants ? demanda-t-il
Burydan ouvrit des yeux ronds.
- Pourquoi tu veux savoir ça ?
- Comme ça. Par curiosité... Alors ?
- Il y en a eu... quelques uns...
- Ça ne veut rien dire ''quelques uns''... beaucoup ?
- C'est combien pour toi ''beaucoup'' ?
- Ben, je sais pas... plus de... vingt...
- Alors oui, il y en a eu beaucoup... trop, même... mais seuls cinq ont compté...
Raven releva la tête et planta ses yeux verts dans les yeux gris. Burydan caressa la joue de son petit mec et dit :
- Et tu es le cinquième, bébé...
Raven écarquilla les yeux.
- Ça veut dire que tu... que tu...
- Que tu comptes pourquoi pour moi, le coupa Burydan.
Raven poussa un long soupir.
- Bon, je devrai m'en contenter...
- Et toi, bébé, tu as eu beaucoup de maîtresses ?
- Quelques unes...
Burydan le regarda... Et Raven plongea dans ses pensées...
- Douze... non, treize...
- Treize... à dix neuf ans...
- Oh, certaines, ça n'a duré que quelques heures...
Burydan le regarda et se dit que c'était normal. Il était tellement beau...
- Et un homme aussi... et il est le seul à avoir compté pour moi...
Burydan sourit. Raven couvrit la poitrine de son bel étalon de baisers mouillés, remonta le long de son cou et mordilla son oreille. Au creux de celle-ci il murmura :
- J'ai encore envie de toi...
- Mais tu es insatiable...
- Je sais... merci...
Raven épingla le bras de son étalon au dessus de sa tête et se mit à lécher son aisselle. Burydan se mit à pousser de longs gémissements rauques et se laissa aller au plaisir de cette caresse humide qui le rendait dingue. Après de longs préliminaires plus excitants les uns que les autres, Burydan fit de nouveau jouir intensément son petit minet tout mignon. Et jouit lui aussi. Et Raven adorait sentir sa bite pulser en lui. Et se dit qu'il ne pourrait plus jamais se passer de ça...