29-07-2020, 04:17 PM
CHAPITRE LXII
''Cui bono''
Burydan était assis au bord du lit. Raven était assis sur lui et il montait et descendait lentement sur la grosse colonne de chair de son beau mâle en gémissant. Ils étaient tous les deux ruisselants de sueur et Burydan aimait ça. Cette odeur de mâles en rut le grisait. Il se pencha vers le torse de son petit minet et le lécha lentement, appréciant la saveur saline de sa peau. Il saisit ses belles petites fesses pour accompagner les mouvements de Raven et pour lui donner la cadence. Il mordilla ses tétons et les suçota, arrachant des petits gémissements un peu plus forts à son petit mec, gémissements qui s'intensifièrent encore quand il lui fit relever un bras et lécha son aisselle.
Burydan s'emballa soudain. Il saisit Raven par les hanches et accéléra la cadence, empalant son joli palefrenier sur sa queue. Raven se mit à pousser des petits cris au fur et à mesure que cette queue dure et raide lui donnait du plaisir. Tellement de plaisir. Burydan l'attira encore plus près, le collant contre son corps, lui donna un, deux, trois puissants coups de reins et jouit dans le cou de son minet. Il resserra encore son étreinte en savourant les répliques de son orgasme. Puis son corps se détendit et il s'allongea sur le lit, entraînant Raven toujours serré contre lui.
Burydan avait à peine repris son souffle qu'il attirait la tête de Raven pour un baiser torride. Sa bite sortit d'elle-même des confins du corps de son petit minet et Burydan l'attrapa par les hanches et le fit remonter vers lui. Raven s’assit sur la poitrine musclée de son bel étalon en souriant. Burydan lui rendit son sourire et lécha lentement la bite de son petit mec. Il avait un peu débandé, mais la langue experte ne tarda pas à lui redonner tout sa vigueur. Et Burydan le suça comme un affamé, comme si sa vie en dépendait. Il caressait les pectoraux de Raven, lui pinçait doucement les tétons pendant que sa langue virevoltait autour de sa queue et il jouit intensément dans la bouche de son beau mâle.
Après avoir continué à sucer Raven un petit moment après son orgasme, pour le prolonger au maximum, Burydan sortit la bite poisseuse de salive, la contempla un petit moment et en lécha les dernières traces de sperme. Il attira Raven à lui et l'embrassa encore.
Raven, couché contre le corps de son beau mâle, jouait avec les poils qui partait du nombril de Burydan.
- Tu pars quand ?
- Je ne sais pas encore, bébé. J’attends une info demain, et selon la réponse, je pars soit après demain, soit dans trois semaines...
C'était ce que Burydan avait décidé. Si la piste d'Alméria ne donnait rien, il resterait à Malienda. Il lui restait un mois avant l'échéance du Duc et il n'avait aucune autre piste, alors, à quoi bon ? Il resterait là et ferait l'amour à Raven tous les soirs avant de se présenter bredouille devant Galbatorix. Et advienne que pourra...
- Dans ce cas, la deuxième possibilité à ma préférence, dit Raven en caressant le ventre bosselé.
''Si tu savais, bébé, si tu savais'' se dit Burydan
Il passa ses doigts dans les cheveux cuivré et attira Raven pour un nouveau baiser langoureux. Il aimait vraiment sa petite langue rose et frétillante.
Que ressentait-il pour Raven ? Une attirance physique, d'abord. Ce petit mec était tellement beau, avec ses cheveux de feu, ses grands yeux verts, sa belle petite gueule, pas encore adulte, mais plus enfantine. Et son corps ! Ni trop musclé, ni trop maigrichon, juste... parfait. Et puis cette façon qu'il avait de s'abandonner dans ses bras, d'obéir bien docilement à ses ordres, sachant que chaque position qu'il lui faisait prendre lui donnerait du plaisir. Ses soupirs, ses gémissements et ses petits cris. Ce cri d'agonie qu'il poussait quand il jouissait. Ses caresses et ses baisers langoureux. Burydan aimait aussi le regarder dormir contre sa poitrine . Il était trop... trognon... Et il adorait lui voler des petits baisers ou le peloter un petit quand il passait par l'écurie. Il était encore plus trognon quand il rougissait... Alors, l’aimait-il ? Non, il fallait pas pousser. Il aimait lui faire l'amour, mais de là à l'aimer tout court... Et puis ''trognon'', franchement !
Raven adorait être couché contre le corps musclé de son beau mâle. Pouvoir caresser tout son saoul ses muscles ciselés, et être caressé en retour... c'était divin... Il avait toujours eu envie de tenter l'expérience avec un homme. Il savait que la bougrerie était interdite par la loi, et il connaissait le sort qu'on réservait aux bougres, mais il ne pouvait s'en empêcher. Il avait eu l'occasion, avec un ou deux garçons, mais il n'avait pas osé. Mais quand il vit Burydan, son esprit chancela. Il était tellement... beau. Viril, musclé, tellement sûr de lui... et ses grands yeux gris le fascinaient... Quand il les plantait dans les siens, son cœur ratait un battement. Et il adorait y voir danser un petit feu à chaque fois qu'il avait envie de lui. C'est à dire tout le temps, en fait. Au début, il avait eu un peu peur que Burydan soit une brute, vu son physique. Mais il se trompait. Burydan était d'une tendresse incroyable. Prévenant, attentif, patient... il lui faisait l'amour avec une telle douceur... et une telle sensualité... jamais personne ne l'avait tant embrassé, caressé, léché et embrassé de nouveau, encore et encore... certes la première sodomie lui avait fait mal... mais il s'y attendait... et puis après... par les dieux... il sentait qu'il ne pouvait plus se passer de ça... de ce plaisir inconnu qu'aucune fille ne lui avait jamais donné... il ne pouvait plus se passer... de lui, en fait... Raven, en quelques jours, était tombé amoureux de Burydan de Malkchour... Il savait que c'était stupide, qu'il n'était là que de passage et qu'il partirait un jour... et briserait son petit cœur... mais c'était trop tard, il l'aimait...
Il releva la tête et posa son menton sur l'énorme pectoral dur et gonflé. Burydan le caressait toujours et baissa la tête vers lui. Voyant l'expression énigmatique de son visage, il leva un sourcil interrogateur.
- J'ai... j'ai envie de t'embrasser...
- Et tu attends quoi, bébé ?
Raven sourit et remonta pour un long baiser. Puis sa main se posa sur le sexe de Burydan.
- Prends moi... fais moi encore l'amour...
Les poignets attachés à la tête de lit, le corps de Burydan entre ses cuisses et sa bite entre ses fesses, Raven était à deux doigts de pleurer de frustration. Cela faisait trois fois que son bel étalon l'avait amené aux portes de l'orgasme, mais sans les lui faire franchir. Les mains liées, il ne pouvait même pas se toucher pour enfin jouir. A chaque fois, Burydan sentait qu'il allait partir et ralentissait ses coups de reins pour faire redescendre la pression, avant de repartir de plus belle...
- Oh fais moi jouir... fais moi jouir... j'en peux plus...
- Supplie moi...
- Quoi ?
- Supplie moi...
- Je... je t'en supplie... fais moi jouir...
- Demande grâce...
- Oh grâce ! Grâââce !
Burydan se releva sur les genoux. Il pilonna son petit mec en le masturbant lentement. Raven gémissait comme un perdu.
- Tu veux que je m'arrête ? demanda Burydan
- Oh non, non... je t'en supplie non...
- Tu es sûr ?
- Oh oui... fais moi crier... de plaisir... ne t'arrête pas... je t'en... supplie...
- Tant mieux, bébé, parce que là, de toute façon, je ne peux plus m'arrêter.
Burydan le baisa encore plus fort et le masturba frénétiquement. Raven cria comme un damné quand sa bite explosa et Burydan émit un grand cri rauque quand il jouit dans le petit cul serré de son minet. Il s'affala sur lui et l'enlaça tendrement.
Ils mirent un long moment à revenir du Tiantang. Burydan se releva et regarda Raven Il se pencha et l'embrassa.
- Libère moi, s'il te plaît.
- Hum, je ne sais pas, bébé. Je vais peut-être te laisser comme ça. Savoir que j'ai un petit minet attaché dans son lit et que je peux profiter de lui quand je veux pour assouvir tous mes désirs, même les plus vils... Ça me plairait assez de faire de toi mon esclave sexuel...
- Pas besoin de m'attacher pour ça. Je suis déjà ton esclave sexuel. Vous pouvez me faire tout ce que vous avez envie de me faire, et je ferai tout ce que vous me direz de faire, bien docilement, en esclave obéissant, maître...
Burydan sourit et libéra sa proie.
- Bien obéissant et bien docile ?
- Oui maître...
- Et tu feras tout ce que je t'ordonnerai de faire ?
- Oui, maître, tout... absolument tout...
- Très bien, esclave... enlace moi... oui, bon garçon... appelle moi Burydan et embrasse moi...
- Oh, Burydan...
Un long baiser de plus en plus langoureux s'ensuivit. Ils emmêlèrent leurs langues et leurs corps dans une étreinte passionnée et restèrent lovés dans les bras l'un de l'autre jusqu'au petit matin.