29-07-2020, 01:53 PM
Chapitre 5/5
Le C.C.C.
Le Carlo’s Clarinet Club…
Qui se serait douté qu’un tel endroit existe ? Qui se serait douté que Carlo puisse vouloir venir en aide aux autres ? Lui qui n’était pas de nature philanthropique, donner des cours ?!
L’ensemble de Bikini Bottom vous aurait ri au nez si vous lui aviez dit ça…
Et pourtant !
Des dizaines de poissonnes se bousculaient pour porter à leur bouche l’une de ses clarinettes, pour promener leurs doigts sur ce cylindre à l’étendue surprenante*, pour en tirer toutes les notes possibles, pour entendre Carlo les féliciter de leur adresse, les encourager d’un « Continuez ! » empreint d’extase, les gratifier d’un « C’est bon ! Encore ! ». Il poussait même quelques gémissements !
On venait même pour assister à de tels cours. Dans l’assistance, des raies attendaient de pouvoir jouer avec ces clarinettes elles-aussi, de les accueillir avec tout le savoir-faire dont elles étaient capables.
« Oui, voilà, c’est cela. Pas trop fort. Il faut y aller avec mesure… »
« Va moins vite, Sylvia. »
« Les doigts sont aussi importants que la bouche, Raymond. »
Carlo se tenait au centre de la salle, trois invités à ses pieds.
Trois !
Était-il un si bon professeur ? Des dauphins et dauphines, des baleines, des crabes, et même des petits Coraya, étaient habitués du Club. Et ils appréciaient toujours autant le spectacle. Évidemment, certains ne faisaient pas que regarder, ils essayaient de reproduire la leçon dans la mesure de leurs moyens, y apportant leur petite touche personnelle.
Le Capitaine, lui, entraîné là par sa compagne, n’en croyait pas ses yeux.
Car ces phrases, à l’apparent et douteux sens caché, veulent exactement dire ce à quoi on pense tout de suite : non seulement ce Club était en réalité un club échangiste, mais en plus, Carlo en était l’attraction centrale !
Un entre chaque jambe, sauf à l’arrière.
En effet, Carlo Tentacules ( c’est bien son nom de famille… ), ne possède pas un, ni même deux, mais trois zizis !
*
* *
« J’ai tout vu Bob ! Raconte-moi tout qu’on lui fasse la peau à cet enfoiré ! » avait-elle dit de sa voix haut perchée mais autoritaire.
Mais son apparition surprise n’allait pas s’en tenir à si peu !
« Chui déjà allé chercher l’autre bricoleur là ! »
Et c’était vrai… Bob le Bricoleur avait été traîné jusque chez moi, et attendait là, ligoté et bâillonné, sa joue écorchée contre le sol. Je n’arrivais pas à en croire mes yeux. Sandy était une véritable amie, toujours prête à me rendre service ou à me protéger, mais là elle y était allée fort. C’était pas du tout dans mon intention que cette histoire continue, je préférais laisser couler.
Mais pas Sandy, elle était pas de ce genre, et je me devais de la raisonner.
« Rentre… et amène-le, avec douceur… »
J’étais trop las pour faire preuve d’animosité, et il n’y était pour rien… Je faisais souvent preuve d’imbécillité, mais j’étais au moins capable de comprendre ça…
Et surtout, j’étais peut-être un crétin, mais sûrement pas quelqu’un de mauvais…
Je m’appliquais à lui donner tout le confort possible, en expliquant à Sandy ce que je pensais de sa conduite, cachant difficilement ma peine, ma lassitude, et ma réprobation.
Lui n’y comprenait pas grand-chose, aussi je lui expliquais alors que j’enlevai le bâillon de sa bouche, que je déroulai la corde serrée au possible tout autour de lui, découvrant des sillons rouges sur une peau tendue par des muscles parfaits.
J’allai chercher de la crème pour soulager sa peau irritée.
J’allai chercher de la crème pour promener mes doigts sur lui, avant tout…
J’en avais envie, et ne pouvait résister à ce corps, alors que je sentais son regard pendant que j’allai d’un sillon bicipital à l’autre, que je passais à ses épaules, à son dos, puis repassant devant lui pour arriver à son torse, où je dus affronter son regard empli de gratitude et de compassion.
Lui non plus n’est pas quelqu’un de mauvais.
Et en plus il est sacrément sexy.
Sandy, elle, ne savait plus où se mettre, comment réagir, elle paraissait même embarrassée.
Finalement, nous en parlâmes à trois, pour arriver à une conclusion qui mit tout le monde d’accord : qu’il fallait en parler à Patrick.
C’est pourquoi j’allai chez lui, pour lui demander de venir, ce qu’il accepta sans difficulté.
Chose surprenante, je l’avais trouvé en train de lire… un dictionnaire.
Il y a un début à tout.
Arrivés devant chez moi , la porte de mon voisin et collègue Carlo, s’ouvrit, et deux petits Coraya sortirent et la refermèrent. Ils discutaient, l’air emballé.
« T’as vu ce Carlo ?
« Corayamant ! Trois zizis ! T’imagines ? »
C’est quoi cette histoire ?
Mais les yeux de Patrick prirent à peine le temps de s’écarquiller qu’il fonçait à la porte de mon voisin, et ouvrait la porte. J’essayai de le rattraper, on ne rentre pas chez les gens comme ça.
Mais il avait déjà ouvert la porte…
Nous vîmes le monticule de coussins…
Nous vîmes Carlo, nu, affalé dessus…
Nous vîmes les trois sirènes à ces pieds, visiblement très occupées.
Nous vîmes mon voisin s’arquer, empoigner les coussins, atteignant ce que peu en ce monde pouvait atteindre, criant sous la puissance cumulée d’un triple-plaisir simultané.
« Bob, j’en veux un… »
Comment ne pas en vouloir un ? Après avoir vu ce que ça pouvait offrir…
*
* *
« Bob j’en veux un ! Je donnerai n’importe quoi ! Tu entends ? »
Le Capitaine Crabe n’en croyait pas ses oreilles, cette soirée était démentielle.
Délaissant sa compagne, il partit assaillir Patrick, le gain l’appâtant comme jamais, oubliant tout ce qu’avait pu lui apprendre sa mère à propos des appâts.
« Attention aux hameçons » qu’elle disait.
Mais on pêche rarement des crabes, alors à quoi bon cette mise en garde ?
Son talent pour marchander, pour le commerce, amener l’autre exactement là où il le voulait, prenait le dessus. Rien ne lui donnait plus de plaisir sinon l’ouverture du portefeuille de son interlocuteur. Et s’il fallait pour ça priver Carlo d’un de ses zizis, ou embobiner Puff en feignant d’en être amoureux, soit !
Tous les moyens sont bons !
« N’importe quoi dis-tu, mon petit ? Combien exactement ?
- Ah que je donnerais tout mon héritage Capitaine : mes parents ont été retrouvés dans une décharge publique, désossés, je vais hériter de 25 000 billiets, ah que est-ce que ça marche ?
-Oh Patrick, je suis désolé…
-Tais-toi Bob, heureusement qu’ils sont crevés ses parents ! Top là Patrick ! »
Et le marché fut conclu.
« Poppy, ma chérie, va assommer Carlo veux-tu ?
- Bien sûr, mais vous avez quelqu’un qui sait greffer des zizis ?
- J’ai ce qu’il faut, je connais quelqu’un qui s’y connaît bien en tuyauterie !
Il avait fallu 25 000 billets pour enlever tout sens moral au Capitaine, l’illusion d’une relation avec lui pour l’enlever à Puff, et rien que mon amitié pour Patrick pour me l’enlever à moi…
« Rendez-vous au restaurant . »
*
* *
C’était incroyable.
Bob était finalement revenu accompagné de Patrick, mais avec une histoire absolument incroyable ! Mon plan avait fini par se révéler totalement foireux : buter les parents de Patrick, les télécommander pour qu’il quitte Bob, qu’il fallait que je séduise en profitant de sa faiblesse, aux manettes de la combinaison de Sandy, dans laquelle j’étais planqué, pour qu’il m’offre la recette du pâté de Crabe, était pourtant une bonne idée.
Mais ma petite faiblesse m’avait perdu : j’avais amené Bob le Bricoleur, bien décidé à prendre du bon temps en le démembrant, avec Bob comme assistant ( ce qui, me semblait-il, plairait à n’importe qui venait d’être largué ) . Mais ils se faisaient les yeux doux, ces deux-là ! Raaaah !
Mais finalement, je tenais peut-être là l’occasion qu’il me fallait ! Incroyable n’empêche, mais le Capitaine allait finalement ouvrir son restaurant pour réaliser un transfert de pénis entre Carlo, qui en a trois, et Patrick, qui n’en a pas ! Qui aurait pu imaginer un truc pareil ? Et moi dans la pagaille, je me faufilerai dans la salle des coffres…
Le bricoleur avait accepté sans discuter, déjà conquis par Bob.
Et nous nous retrouvions, cinq minutes plus tard, au restaurant, alors que Patrick faisait son choix parmi l’assortiment de zizis qui lui étaient proposés par un Carlo sanglé sur la table de la cuisine de Bob, les jambes écartées.
Patrick voulait celui de droite, allez savoir pourquoi.
Alors le bricoleur sortit ses instruments, et je suis bien en mal de vous décrire comment il a fait pour découper puis greffer un zizi d’un calamar à une étoile de mer (parce que je forçais à ce moment-là le coffre-fort du restaurant, entendit le petit clic qui me garantit l’ouverture de mon sésame, caressait le papier sur lequel était inscrit la recette…) mais il le fit !
Ouiiiiiiiiii Cette recette, enfin ! Je l’ai !!! Capitaine je t’ai vaincu !
En retournant incognito à la cuisine, j’avais trouvé deux plaies refermées par du scotch, faute d’avoir trouvé mieux sur place.
*
* *
Quelque jours plus tard, j’en crois plus ce que je raconte. Le métier de voix-off ne m’avait jamais autant surpris, mais tous ces évènements s’étaient effectivement déroulés.
Bikini Bottom en serait changé à jamais.
Les ténèbres régnaient maintenant à Bikini Bottom, le capitaine avait délaissé son restaurant et s’était reconverti en responsable d’un réseau de trafic d’organes. Après avoir dépecé dans les règles un Carlo qui ne comprit jamais ce qui lui était arrivé.
Aux côtés du Capitaine, Puff s’occupait de la comptabilité.
Sandy s’était sortie de sa combinaison après que Plankton ait obtenu ce qu’il désirait. Mais la combinaison avait acquis une volonté propre suite au sabotage effectué par Plankton et s’occupait de kidnapper les malheureuses victimes…
Et le pire, c’est que c’était une affaire qui marchait.
La décharge accueillait maintenant quelques pensionnaires supplémentaires : les calamars étaient maintenant une espèce en voie d’extinction.
Quant aux étoiles de mer lubriques, elles pullulaient, fières de leur nouvel attribut, et promptes à s’en servir.
Plankton, qui avait atteint son but, prit la direction du Crabe Croustillant, mais la victoire avait un goût amer, le Capitaine n’en étant pas affecté une seule seconde. Sa motivation n’était évidemment pas de gagner, mais que son adversaire perde…
Patrick, lui, était régulièrement aperçu dans les backrooms et autres parkings souterrains…
Pour terminer sur une note un peu plus rose, Bob et Bob filaient le parfait amour, venant de faire l’acquisition d’un nouveau tracteur.
FIN
(*) La clarinette est l'instrument à vent qui est le plus long.
Super utile ce récit qui nous sort des pages culturelles de temps à autres !
Vous l'aurez deviné, c'est la fin. Admirable n'empêche comment tout s'est télescopé en une fin d'une logique inéluctable, hein ?
Le C.C.C.
Le Carlo’s Clarinet Club…
Qui se serait douté qu’un tel endroit existe ? Qui se serait douté que Carlo puisse vouloir venir en aide aux autres ? Lui qui n’était pas de nature philanthropique, donner des cours ?!
L’ensemble de Bikini Bottom vous aurait ri au nez si vous lui aviez dit ça…
Et pourtant !
Des dizaines de poissonnes se bousculaient pour porter à leur bouche l’une de ses clarinettes, pour promener leurs doigts sur ce cylindre à l’étendue surprenante*, pour en tirer toutes les notes possibles, pour entendre Carlo les féliciter de leur adresse, les encourager d’un « Continuez ! » empreint d’extase, les gratifier d’un « C’est bon ! Encore ! ». Il poussait même quelques gémissements !
On venait même pour assister à de tels cours. Dans l’assistance, des raies attendaient de pouvoir jouer avec ces clarinettes elles-aussi, de les accueillir avec tout le savoir-faire dont elles étaient capables.
« Oui, voilà, c’est cela. Pas trop fort. Il faut y aller avec mesure… »
« Va moins vite, Sylvia. »
« Les doigts sont aussi importants que la bouche, Raymond. »
Carlo se tenait au centre de la salle, trois invités à ses pieds.
Trois !
Était-il un si bon professeur ? Des dauphins et dauphines, des baleines, des crabes, et même des petits Coraya, étaient habitués du Club. Et ils appréciaient toujours autant le spectacle. Évidemment, certains ne faisaient pas que regarder, ils essayaient de reproduire la leçon dans la mesure de leurs moyens, y apportant leur petite touche personnelle.
Le Capitaine, lui, entraîné là par sa compagne, n’en croyait pas ses yeux.
Car ces phrases, à l’apparent et douteux sens caché, veulent exactement dire ce à quoi on pense tout de suite : non seulement ce Club était en réalité un club échangiste, mais en plus, Carlo en était l’attraction centrale !
Un entre chaque jambe, sauf à l’arrière.
En effet, Carlo Tentacules ( c’est bien son nom de famille… ), ne possède pas un, ni même deux, mais trois zizis !
*
* *
« J’ai tout vu Bob ! Raconte-moi tout qu’on lui fasse la peau à cet enfoiré ! » avait-elle dit de sa voix haut perchée mais autoritaire.
Mais son apparition surprise n’allait pas s’en tenir à si peu !
« Chui déjà allé chercher l’autre bricoleur là ! »
Et c’était vrai… Bob le Bricoleur avait été traîné jusque chez moi, et attendait là, ligoté et bâillonné, sa joue écorchée contre le sol. Je n’arrivais pas à en croire mes yeux. Sandy était une véritable amie, toujours prête à me rendre service ou à me protéger, mais là elle y était allée fort. C’était pas du tout dans mon intention que cette histoire continue, je préférais laisser couler.
Mais pas Sandy, elle était pas de ce genre, et je me devais de la raisonner.
« Rentre… et amène-le, avec douceur… »
J’étais trop las pour faire preuve d’animosité, et il n’y était pour rien… Je faisais souvent preuve d’imbécillité, mais j’étais au moins capable de comprendre ça…
Et surtout, j’étais peut-être un crétin, mais sûrement pas quelqu’un de mauvais…
Je m’appliquais à lui donner tout le confort possible, en expliquant à Sandy ce que je pensais de sa conduite, cachant difficilement ma peine, ma lassitude, et ma réprobation.
Lui n’y comprenait pas grand-chose, aussi je lui expliquais alors que j’enlevai le bâillon de sa bouche, que je déroulai la corde serrée au possible tout autour de lui, découvrant des sillons rouges sur une peau tendue par des muscles parfaits.
J’allai chercher de la crème pour soulager sa peau irritée.
J’allai chercher de la crème pour promener mes doigts sur lui, avant tout…
J’en avais envie, et ne pouvait résister à ce corps, alors que je sentais son regard pendant que j’allai d’un sillon bicipital à l’autre, que je passais à ses épaules, à son dos, puis repassant devant lui pour arriver à son torse, où je dus affronter son regard empli de gratitude et de compassion.
Lui non plus n’est pas quelqu’un de mauvais.
Et en plus il est sacrément sexy.
Sandy, elle, ne savait plus où se mettre, comment réagir, elle paraissait même embarrassée.
Finalement, nous en parlâmes à trois, pour arriver à une conclusion qui mit tout le monde d’accord : qu’il fallait en parler à Patrick.
C’est pourquoi j’allai chez lui, pour lui demander de venir, ce qu’il accepta sans difficulté.
Chose surprenante, je l’avais trouvé en train de lire… un dictionnaire.
Il y a un début à tout.
Arrivés devant chez moi , la porte de mon voisin et collègue Carlo, s’ouvrit, et deux petits Coraya sortirent et la refermèrent. Ils discutaient, l’air emballé.
« T’as vu ce Carlo ?
« Corayamant ! Trois zizis ! T’imagines ? »
C’est quoi cette histoire ?
Mais les yeux de Patrick prirent à peine le temps de s’écarquiller qu’il fonçait à la porte de mon voisin, et ouvrait la porte. J’essayai de le rattraper, on ne rentre pas chez les gens comme ça.
Mais il avait déjà ouvert la porte…
Nous vîmes le monticule de coussins…
Nous vîmes Carlo, nu, affalé dessus…
Nous vîmes les trois sirènes à ces pieds, visiblement très occupées.
Nous vîmes mon voisin s’arquer, empoigner les coussins, atteignant ce que peu en ce monde pouvait atteindre, criant sous la puissance cumulée d’un triple-plaisir simultané.
« Bob, j’en veux un… »
Comment ne pas en vouloir un ? Après avoir vu ce que ça pouvait offrir…
*
* *
« Bob j’en veux un ! Je donnerai n’importe quoi ! Tu entends ? »
Le Capitaine Crabe n’en croyait pas ses oreilles, cette soirée était démentielle.
Délaissant sa compagne, il partit assaillir Patrick, le gain l’appâtant comme jamais, oubliant tout ce qu’avait pu lui apprendre sa mère à propos des appâts.
« Attention aux hameçons » qu’elle disait.
Mais on pêche rarement des crabes, alors à quoi bon cette mise en garde ?
Son talent pour marchander, pour le commerce, amener l’autre exactement là où il le voulait, prenait le dessus. Rien ne lui donnait plus de plaisir sinon l’ouverture du portefeuille de son interlocuteur. Et s’il fallait pour ça priver Carlo d’un de ses zizis, ou embobiner Puff en feignant d’en être amoureux, soit !
Tous les moyens sont bons !
« N’importe quoi dis-tu, mon petit ? Combien exactement ?
- Ah que je donnerais tout mon héritage Capitaine : mes parents ont été retrouvés dans une décharge publique, désossés, je vais hériter de 25 000 billiets, ah que est-ce que ça marche ?
-Oh Patrick, je suis désolé…
-Tais-toi Bob, heureusement qu’ils sont crevés ses parents ! Top là Patrick ! »
Et le marché fut conclu.
« Poppy, ma chérie, va assommer Carlo veux-tu ?
- Bien sûr, mais vous avez quelqu’un qui sait greffer des zizis ?
- J’ai ce qu’il faut, je connais quelqu’un qui s’y connaît bien en tuyauterie !
Il avait fallu 25 000 billets pour enlever tout sens moral au Capitaine, l’illusion d’une relation avec lui pour l’enlever à Puff, et rien que mon amitié pour Patrick pour me l’enlever à moi…
« Rendez-vous au restaurant . »
*
* *
C’était incroyable.
Bob était finalement revenu accompagné de Patrick, mais avec une histoire absolument incroyable ! Mon plan avait fini par se révéler totalement foireux : buter les parents de Patrick, les télécommander pour qu’il quitte Bob, qu’il fallait que je séduise en profitant de sa faiblesse, aux manettes de la combinaison de Sandy, dans laquelle j’étais planqué, pour qu’il m’offre la recette du pâté de Crabe, était pourtant une bonne idée.
Mais ma petite faiblesse m’avait perdu : j’avais amené Bob le Bricoleur, bien décidé à prendre du bon temps en le démembrant, avec Bob comme assistant ( ce qui, me semblait-il, plairait à n’importe qui venait d’être largué ) . Mais ils se faisaient les yeux doux, ces deux-là ! Raaaah !
Mais finalement, je tenais peut-être là l’occasion qu’il me fallait ! Incroyable n’empêche, mais le Capitaine allait finalement ouvrir son restaurant pour réaliser un transfert de pénis entre Carlo, qui en a trois, et Patrick, qui n’en a pas ! Qui aurait pu imaginer un truc pareil ? Et moi dans la pagaille, je me faufilerai dans la salle des coffres…
Le bricoleur avait accepté sans discuter, déjà conquis par Bob.
Et nous nous retrouvions, cinq minutes plus tard, au restaurant, alors que Patrick faisait son choix parmi l’assortiment de zizis qui lui étaient proposés par un Carlo sanglé sur la table de la cuisine de Bob, les jambes écartées.
Patrick voulait celui de droite, allez savoir pourquoi.
Alors le bricoleur sortit ses instruments, et je suis bien en mal de vous décrire comment il a fait pour découper puis greffer un zizi d’un calamar à une étoile de mer (parce que je forçais à ce moment-là le coffre-fort du restaurant, entendit le petit clic qui me garantit l’ouverture de mon sésame, caressait le papier sur lequel était inscrit la recette…) mais il le fit !
Ouiiiiiiiiii Cette recette, enfin ! Je l’ai !!! Capitaine je t’ai vaincu !
En retournant incognito à la cuisine, j’avais trouvé deux plaies refermées par du scotch, faute d’avoir trouvé mieux sur place.
*
* *
Quelque jours plus tard, j’en crois plus ce que je raconte. Le métier de voix-off ne m’avait jamais autant surpris, mais tous ces évènements s’étaient effectivement déroulés.
Bikini Bottom en serait changé à jamais.
Les ténèbres régnaient maintenant à Bikini Bottom, le capitaine avait délaissé son restaurant et s’était reconverti en responsable d’un réseau de trafic d’organes. Après avoir dépecé dans les règles un Carlo qui ne comprit jamais ce qui lui était arrivé.
Aux côtés du Capitaine, Puff s’occupait de la comptabilité.
Sandy s’était sortie de sa combinaison après que Plankton ait obtenu ce qu’il désirait. Mais la combinaison avait acquis une volonté propre suite au sabotage effectué par Plankton et s’occupait de kidnapper les malheureuses victimes…
Et le pire, c’est que c’était une affaire qui marchait.
La décharge accueillait maintenant quelques pensionnaires supplémentaires : les calamars étaient maintenant une espèce en voie d’extinction.
Quant aux étoiles de mer lubriques, elles pullulaient, fières de leur nouvel attribut, et promptes à s’en servir.
Plankton, qui avait atteint son but, prit la direction du Crabe Croustillant, mais la victoire avait un goût amer, le Capitaine n’en étant pas affecté une seule seconde. Sa motivation n’était évidemment pas de gagner, mais que son adversaire perde…
Patrick, lui, était régulièrement aperçu dans les backrooms et autres parkings souterrains…
Pour terminer sur une note un peu plus rose, Bob et Bob filaient le parfait amour, venant de faire l’acquisition d’un nouveau tracteur.
FIN
(*) La clarinette est l'instrument à vent qui est le plus long.
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Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
La "hot" du père Noël ! (GAY-ADO-OS) (slygame.fr)
Piscine...et plaisir aqueux (OS-minet-gay) (slygame.fr)
-La tête dans les étoiles (aquatique)-(fanfiction - gay - humour) (slygame.fr)
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