06-12-2020, 08:07 PM
« - Ce soir on pourrait danser un peut ! propose Claire.
- Oui, génial ! s’exclame Marianne.
Comme les deux filles ont l’air ravi, je ne veux pas gâcher leur plaisir en leur disant que j’ai horreur de danser. A la place, j’approuve l’idée.
- Et pour cet après-midi ?
- On joue aux cartes ? dis-je.
- Oh non… répond Claire.
-Mais si ça va être sympa ! Attendez-moi ici.
Je reviens une minute plus tard avec un jeu de Tarot.
- Vous connaissez les règles toutes les deux ?
Elles hochent la tête même si l’absence de motivation est visible, particulièrement sur le visage de Claire. Nous finissons le repas et nous débarrassons la table de la cuisine. Puis nous montons à l’étage, dans le petit salon et nous nous installons autour de la table à jeux.
- Puisque vous voulez jouer et pas moi, si je gagne, vous devrez vous embrasser tous les deux ! annonce Claire.
Je la regarde, interloqué, tandis que Marianne rétorque à sa meilleure amie:
- Ça va pas, non ? Ou alors, si je gagne, c’est toi qui devras l’embrasser !
- Dans ce cas, si je gagne, vous vous embrasserez toutes les deux, les filles.
J’avais dit ça pour plaisanter mais au fil de la conversation, je comprends que Claire et Marianne sont bien décidées à tenir parole. Nous jouons toute l’après-midi, en silence, concentrés. Aucun de nous n’est prêt à laisser la victoire aux deux autres. Puis vient le temps du comptage des points. Je calcule les totaux. Claire, 620 points. Moi, 580 points. Je peux déjà renoncer à mon idée de voir les deux filles s’embrasser. Tout l’enjeu est maintenant de savoir avec laquelle des deux je vais devoir le faire. Marianne 700 points. Nous avons donc une gagnante… et je vais devoir embrasser ma cousine. Après tout, ce n’est pas comme si nous ne l’avions jamais fait. Mais la dernière fois, c’était bien cachés dans la salle de bain, à l’abris des regards extérieurs.
Marianne a l’air satisfaite du résultat et semble désormais attendre que Claire et moi remplissions notre part du contrat. Je lance un regard dubitatif à ma cousine auquel elle répond par un sourire d’encouragement. Nous nous levons donc et nous nous mettons face à face. Marianne, assise sur la côté nous regarde de profil avec intérêt.
Je regarde ma cousine dans les yeux puis j’approche mes lèvres des siennes. Je l’embrasse tout doucement, timidement, avec l’intention de vite m’arrêter mais elle pose ses mains sur mes hanches et m’attire vers elle. Elle a pris les commandes et le baiser devient de plus en plus fougueux. Pendant quelques secondes, je me laisse aller en oubliant complètement la présence de Marianne. Claire détache ses lèvres des miennes, retire ses mains de mes hanches et se tourne vers son amie :
- C’est bon tu es contente ?
- Quand je vous vois je regrette presque d’avoir gagné le jeu, réplique-t-elle avec malice.
Quant à moi je reprends contenance. Je suis tout rouge. Les deux filles s’en aperçoivent et éclatent de rire.
La situation est gênante, c’est vrai. Et en même temps, j’ai pris beaucoup de plaisir dans ce baiser à tel point que si Claire n’y avait pas mis fin d’elle-même, je l’aurais continué encore quelques temps… L’heure est arrivée de préparer le repas et les deux filles retroussent leurs manches et mettent la main à la pâte. Puisque nous avons décidé d’organiser une petite « soirée » pour nous trois, nous préparons de nombreux apéritifs de toutes sortes. Puis nous poussons les meubles du salon contre les murs pour dégager un plus grand espace. Claire nous amène un ordi portable et des enceintes pour la musique ainsi que quelques bouteilles d’alcool. Une fois toute la mise en place effectuée, il ne nous reste plus qu’à attendre qu’il soit l’heure de manger.
Les filles m’annoncent qu’elles remontent dans leur chambre pour se préparer. Je décide de faire de même. Je me mets un peu d’eau sur le visage, je me recoiffe puis j’enfile une chemise et un beau pantalon. Je redescends au salon et je m’assois sur le canapé en attendant le retour des deux filles. Elles finissent par arriver. Claire est vêtue d’une superbe robe à bustier d’un bleu intense qui moule sa poitrine et sa taille avant de s’arrêter au dessus de ses genoux. Tout son corps est mis en valeur, y compris ses cheveux blonds dont la couleur contraste avec celle de la robe. Marianne est vêtue plus simplement d’une jupe noire et d’un haut blanc assez élégant. Elle n’a pas dû prendre de robe de soirée dans sa valise ce qui est bien normal. Et elle s’en tire très bien puisqu’elle ne fait pas pâle figure à côté de ma cousine.
« - Voilà mes deux cavalières ! m’exclamé-je.
Les filles rigolent et nous discutons sur un ton léger tout en mangeant les apéritifs. Les filles se servent un verre d’alcool. Moi je n’aime pas ça, j’ai horreur du goût, mais pour faire comme tout le monde, je m’en sers un aussi. Nous continuons à discuter. Au cours de la soirée, ni Claire ni moi ne nous sommes resservis en alcool mais Marianne a bu quelques verres de plus, toujours dans la limite du raisonnable. Nous décidons d’aller danser. D’abord sur des musiques qui bougent, des tubes à la mode : nous nous déhanchons en riant sur notre piste de danse improvisée. Puis sur une musique plus douce, Marianne m’invite pour un slow en expliquant à Claire que comme elle avait eu le droit de m’embrasser c’était normal qu’elle la laisse danser avec moi.
Je pose mes mains sur les hanches de Marianne. Je fais en sorte que le contact soit très léger de peur de la mettre mal à l’aise. Je me rappelle en effet de sa pudeur quand mes mains s’étaient montrées baladeuses. Elle enroule ses bras autour de mon cou et se laisse guider. Moi qui n’aime pas danser, j’avoue que la situation est agréable. Du coin de l’œil, je vois que Claire imite nos mouvements comme si elle dansait avec un cavalier invisible. Je ferme les yeux pour profiter au maximum de l’instant, de la fraicheur de la joue de Marianne contre la mienne, des ses bras autour de mon cou.
Puis la musique plus énergique reprend. Nous dansons encore jusqu’à ce que Marianne aille s’assoir sur le canapé.
- Ça ne va pas ? demandé-je.
- J’ai un peu la tête qui tourne…
- Mince… Tu veux aller te coucher ? Attends, je vais t’accompagner jusque là haut.
- Moi je commence à ranger, dit Claire. De toute façon il est tard. Même les meilleures choses ont une fin.
- Oui, génial ! s’exclame Marianne.
Comme les deux filles ont l’air ravi, je ne veux pas gâcher leur plaisir en leur disant que j’ai horreur de danser. A la place, j’approuve l’idée.
- Et pour cet après-midi ?
- On joue aux cartes ? dis-je.
- Oh non… répond Claire.
-Mais si ça va être sympa ! Attendez-moi ici.
Je reviens une minute plus tard avec un jeu de Tarot.
- Vous connaissez les règles toutes les deux ?
Elles hochent la tête même si l’absence de motivation est visible, particulièrement sur le visage de Claire. Nous finissons le repas et nous débarrassons la table de la cuisine. Puis nous montons à l’étage, dans le petit salon et nous nous installons autour de la table à jeux.
- Puisque vous voulez jouer et pas moi, si je gagne, vous devrez vous embrasser tous les deux ! annonce Claire.
Je la regarde, interloqué, tandis que Marianne rétorque à sa meilleure amie:
- Ça va pas, non ? Ou alors, si je gagne, c’est toi qui devras l’embrasser !
- Dans ce cas, si je gagne, vous vous embrasserez toutes les deux, les filles.
J’avais dit ça pour plaisanter mais au fil de la conversation, je comprends que Claire et Marianne sont bien décidées à tenir parole. Nous jouons toute l’après-midi, en silence, concentrés. Aucun de nous n’est prêt à laisser la victoire aux deux autres. Puis vient le temps du comptage des points. Je calcule les totaux. Claire, 620 points. Moi, 580 points. Je peux déjà renoncer à mon idée de voir les deux filles s’embrasser. Tout l’enjeu est maintenant de savoir avec laquelle des deux je vais devoir le faire. Marianne 700 points. Nous avons donc une gagnante… et je vais devoir embrasser ma cousine. Après tout, ce n’est pas comme si nous ne l’avions jamais fait. Mais la dernière fois, c’était bien cachés dans la salle de bain, à l’abris des regards extérieurs.
Marianne a l’air satisfaite du résultat et semble désormais attendre que Claire et moi remplissions notre part du contrat. Je lance un regard dubitatif à ma cousine auquel elle répond par un sourire d’encouragement. Nous nous levons donc et nous nous mettons face à face. Marianne, assise sur la côté nous regarde de profil avec intérêt.
Je regarde ma cousine dans les yeux puis j’approche mes lèvres des siennes. Je l’embrasse tout doucement, timidement, avec l’intention de vite m’arrêter mais elle pose ses mains sur mes hanches et m’attire vers elle. Elle a pris les commandes et le baiser devient de plus en plus fougueux. Pendant quelques secondes, je me laisse aller en oubliant complètement la présence de Marianne. Claire détache ses lèvres des miennes, retire ses mains de mes hanches et se tourne vers son amie :
- C’est bon tu es contente ?
- Quand je vous vois je regrette presque d’avoir gagné le jeu, réplique-t-elle avec malice.
Quant à moi je reprends contenance. Je suis tout rouge. Les deux filles s’en aperçoivent et éclatent de rire.
La situation est gênante, c’est vrai. Et en même temps, j’ai pris beaucoup de plaisir dans ce baiser à tel point que si Claire n’y avait pas mis fin d’elle-même, je l’aurais continué encore quelques temps… L’heure est arrivée de préparer le repas et les deux filles retroussent leurs manches et mettent la main à la pâte. Puisque nous avons décidé d’organiser une petite « soirée » pour nous trois, nous préparons de nombreux apéritifs de toutes sortes. Puis nous poussons les meubles du salon contre les murs pour dégager un plus grand espace. Claire nous amène un ordi portable et des enceintes pour la musique ainsi que quelques bouteilles d’alcool. Une fois toute la mise en place effectuée, il ne nous reste plus qu’à attendre qu’il soit l’heure de manger.
Les filles m’annoncent qu’elles remontent dans leur chambre pour se préparer. Je décide de faire de même. Je me mets un peu d’eau sur le visage, je me recoiffe puis j’enfile une chemise et un beau pantalon. Je redescends au salon et je m’assois sur le canapé en attendant le retour des deux filles. Elles finissent par arriver. Claire est vêtue d’une superbe robe à bustier d’un bleu intense qui moule sa poitrine et sa taille avant de s’arrêter au dessus de ses genoux. Tout son corps est mis en valeur, y compris ses cheveux blonds dont la couleur contraste avec celle de la robe. Marianne est vêtue plus simplement d’une jupe noire et d’un haut blanc assez élégant. Elle n’a pas dû prendre de robe de soirée dans sa valise ce qui est bien normal. Et elle s’en tire très bien puisqu’elle ne fait pas pâle figure à côté de ma cousine.
« - Voilà mes deux cavalières ! m’exclamé-je.
Les filles rigolent et nous discutons sur un ton léger tout en mangeant les apéritifs. Les filles se servent un verre d’alcool. Moi je n’aime pas ça, j’ai horreur du goût, mais pour faire comme tout le monde, je m’en sers un aussi. Nous continuons à discuter. Au cours de la soirée, ni Claire ni moi ne nous sommes resservis en alcool mais Marianne a bu quelques verres de plus, toujours dans la limite du raisonnable. Nous décidons d’aller danser. D’abord sur des musiques qui bougent, des tubes à la mode : nous nous déhanchons en riant sur notre piste de danse improvisée. Puis sur une musique plus douce, Marianne m’invite pour un slow en expliquant à Claire que comme elle avait eu le droit de m’embrasser c’était normal qu’elle la laisse danser avec moi.
Je pose mes mains sur les hanches de Marianne. Je fais en sorte que le contact soit très léger de peur de la mettre mal à l’aise. Je me rappelle en effet de sa pudeur quand mes mains s’étaient montrées baladeuses. Elle enroule ses bras autour de mon cou et se laisse guider. Moi qui n’aime pas danser, j’avoue que la situation est agréable. Du coin de l’œil, je vois que Claire imite nos mouvements comme si elle dansait avec un cavalier invisible. Je ferme les yeux pour profiter au maximum de l’instant, de la fraicheur de la joue de Marianne contre la mienne, des ses bras autour de mon cou.
Puis la musique plus énergique reprend. Nous dansons encore jusqu’à ce que Marianne aille s’assoir sur le canapé.
- Ça ne va pas ? demandé-je.
- J’ai un peu la tête qui tourne…
- Mince… Tu veux aller te coucher ? Attends, je vais t’accompagner jusque là haut.
- Moi je commence à ranger, dit Claire. De toute façon il est tard. Même les meilleures choses ont une fin.