05-12-2020, 09:22 PM
13 - Julien : Câlin du matin, chagrin
Samedi 18 mai
J'arrive tôt chez Laurent, j'ai en effet 2 heures d'avance, la fête ne commençant officiellement qu'à 11 heures.
Il faut dire qu'il me manque, mon Laurent. Depuis que nous nous sommes embrassés pour la première fois, je n'ai plus pu disposer d'un seul moment seul avec lui.
La porte s'ouvre suite à mon coup de sonnette, et je salue Isabelle.
- Tiens, Julien ! Décidément vous vous êtes passés le mot !
- Pardon ?
Oh, non, c'est pas vrai !
- Oui, David est passé et reparti il y à peine vingt minutes.
Ouf...
- Ah... Je venais voir Laurent, en fait.
- Il est dans sa chambre.
Je monte l'escalier après avoir salué les parents et frappe à la porte.
- Entre !
J'entre dans la chambre et vois Laurent, uniquement vêtu d'un boxer blanc, qui me tourne le dos, penché sur sa commode et fouillant dans le tiroir le plus bas. Inutile de dire qu'il m'offre là un spectacle intéressant...
Je crois que mon jean va se déboutonner tout seul sous la pression, là.
- Tu voulais, Phil ?
- C'est pas ton frère...
Il se relève et se retourne vers moi. Je déglutis difficilement.
C'est trop bon de pouvoir enfin le regarder ouvertement... C'est qu'il vaut le coup d'œil !
Laurent
- Julien ? Qu'est-ce que tu fais là ?
- Tu me manquais trop, Laurent. On n'a pas eu un seul moment à nous depuis mercredi.
Et zut ! Que puis-je lui dire ?
- Laurent ? Qu'est-ce qui ne va pas ?
J'ouvre la bouche pour parler, mais hésite un long moment avant de finir par dire un « non, rien » fort peu convainquant.
- Dis-moi ce qui se passe, voyons.
Merde, je ne peux pas le faire souffrir ! C'est trop dur, je n'en ai pas la force.
Il me serre dans ses bras, et me parle doucement à l'oreille.
- Lo, on s'est tout dit entre nous, dis-moi ce qui te pèse sur le cœur.
- Désolé, Ju, je ne peux pas te le dire. Je... je ne peux vraiment pas.
- Si jamais je peux faire quelque chose pour toi, n'hésite pas, surtout.
Tout ce que je voudrais, moi, c'est... c'est quoi ?
Je me remémore la discussion que j'ai eu hier avec ma famille, après mon coming-out. Je leur ai tout dit à propos de Julien, comment il m'a aidé, et comme il est douloureux pour moi de le repousser.
Isa s'était alors demandée si je ne me cachais pas des sentiments allant plus loin que l'amitié envers lui...
Et elle avait raison... J'ai été aveugle. Ce qui n'arrange pas mes affaires. J'aime Yann, mais c'est un fantasme, un rêve. Ce que je ressens envers Julien est plus discret. Mais plus simple, aussi. Entre un amour certainement impossible et Julien qui est là, disponible, la logique ne devrait-elle pas primer ? Mais ce n'est pas aussi facile...
Et puis zut, pourquoi est-ce que je devrais me compliquer la vie ? Dois-être l'esclave de mes désirs, ou prendre ma vie en mains ? Pourquoi me lancer dans un vain amour quand j'ai là, devant moi, celui qui m'a tout offert, qui se consume pour moi, et avec qui je n'aurai pas à me poser de questions ?
Je m'écarte de Julien et vais verrouiller ma porte. Si mon cauchemar a eu un effet positif, c'est que ce verrou, je ne suis pas près de l'oublier.
Mais fais-je le bon choix ? Est-ce que je le fais par lâcheté face à la difficulté, par peur de souffrir ? Ou par simple bon sens ? Non, je ne veux plus me prendre la tête avec mes sentiments. Je veux juste... Profiter enfin de ma vie, sereinement.
Julien
Laurent vient vers moi et m'enlace, puis m'embrasse dans le cou, déclenchant un délicieux frisson.
Je le serre contre moi, le caresse, l'embrasse, je ressens la chaleur de son corps presque nu, et sens son excitation se presser contre la mienne. Je m'empare de sa bouche, lui offre ma langue, m'abandonne à lui... Mes mains ne se lassent pas de parcourir son corps, tandis que mon esprit s'est depuis longtemps perdu au Nirvana... Ses mains se glissent sous mon tee-shirt, et sentir ses propres caresses sur ma peau est proprement délicieux.
Il finit par le soulever, me l'ôter, et je sursaute légèrement alors que ses mains se rejoignent sur ma ceinture pour la déboucler... C'est au tour de ma braguette dont il fait rapidement sauter les boutons, il s'agenouille pour m'ôter mon jean, que j'enjambe pour m'en débarrasser.
Je le regarde, mon Laurent, qui il y a quelques jours encore était si hésitant encore, et qui tout à coup m'offre tout, je croise son regard, et le vois décidé, déterminé, et empli de désir.
Il ôte mes chaussettes, et remonte doucement, me regardant, et, enfin debout, se presse contre moi, peau contre peau, son boxer tendu à craquer frottant contre le mien, et je gémis sous ses baisers et ses caresses.
Laurent
Je ne me pose plus de questions. Je ne suis plus que désir, mon esprit est tout entier consacré au corps de Julien, il est si beau et désirable... Je sens ses mains glisser le long de mon dos, et ses doigts s'emparer de l'élastique de mon boxer. Ai-je envie que les choses aillent aussi loin ? Apparemment oui, vu que je ne fais pas un geste pour l'arrêter. Il hésite un moment pour me laisser le temps de dire non, ce qui me montre qu'il se soucie de mes sentiments... Pour toute réponse, je m'empare du sien, et commence à le faire glisser doucement vers le bas... Nos sexes se libèrent en même temps, et je recule un peu pour regarder, enfin, son corps entièrement nu.
Je l'admire, ce corps musclé, avec son sexe dressé sur une base de doux poils blonds, sa poitrine imberbe, son beau visage, son regard brillant... Lui aussi se repaît de la vision de mon corps, sa respiration s'est accélérée, et je m'avance doucement vers lui pour le repousser sur mon lit. Il s'y allonge, son regard ne quitte plus le mien, je le sens surpris, comme s'il n'arrivait pas à croire à ce qui lui arrive.
Julien
Laurent se couche à côté de moi, et nos mains repartent à l'assaut, caressantes, mais, sachant qu'il n'y a désormais plus de barrière, descendent vers le dernier territoire, le plus intime, le plus désirable. Ma main s'empare de sa verge et la caresse doucement, descend jusqu'à sa bourse, la masse, remonte, tandis que le contact de ses doigts sur la mienne me fait prendre une grande inspiration. Je regarde Laurent, me demandant si je ne suis pas en train de rêver. Mais non, c'est trop réel, trop agréable. Je le veux, je me consume de désir pour lui.
- Laurent... J'ai envie que tu me prennes. J'en ai envie depuis trop longtemps.
Sa main se fige sur mon sexe, il hésite un moment, surpris que je veuille aller aussi loin. Il finit par prendre une décision, et descend vers mon entrejambe tandis que je m'allonge sur le ventre, écartant les cuisses.
Je sens ses doigts masser ma rondelle un moment, avant qu'il n'utilise sa salive pour me préparer plus en profondeur, d'abord d'un doigt, qui fait le tour à l'intérieur de mon corps, travaillant à m'élargir, puis il en rentre un deuxième, rajoutant encore de la salive. Il a dû apprendre ça sur le net, le veinard, mais j'en suis heureux, en ce moment, car je comprends qu'il ne va pas s'y prendre n'importe comment... Comme je l'aurais fait.
Mais c'est que c'est bon, en plus, ce qu'il me fait là !
Laurent
- Retourne-toi.
Il obéit, tout en me lançant un regard intrigué, et je relève ses jambes pour me glisser contre lui, face à lui, car je veux le voir, l'admirer, pendant que je lui ferai l'amour. Je presse mon gland contre l'ouverture et le regarde droit dans les yeux avant de le pénétrer.
Je le vois ouvrir grand les yeux, et laisser échapper un gémissement.
- Tu me fais mal, Laurent !
- Tiens le coup, Ju. Ça va passer.
Je continue, mais commence à me demander si je ne m'y suis pas mal pris, car il a l'air d'avoir vraiment mal. Mais il ne dit plus rien, et j'arrive à fond en lui. J'attends alors que son visage se décrispe, ce qu'il fait lentement. J'entame de lents va-et-vient, puis, commençant à être plus à l'aise, j'accélère le rythme. Il pousse alors un gémissement, puis un autre.
- T'as encore mal ?
- Non, c'est bon, continue !
- T'es sûr ?
- Oui, je te dis ! T'arrête surtout pas !
Rassuré, j'accélère encore la cadence, il a l'air de prendre un pied pas possible, maintenant, et de mon côté, c'est vraiment agréable. Je suis pressé, massé, dans son chaud intérieur, et je comprends que je ne tiendrai pas longtemps.
Julien se masturbe vigoureusement, ce qui ajoute à son plaisir, il pousse de petits cris maintenant, et je rougis à l'idée que quiconque passe dans le couloir nous entendra.
- Chut ! Pas si fort !
Il place sa main gauche sur sa bouche, apparemment incapable de s'empêcher d'exprimer son plaisir. Je suis heureux de lui en donner autant. Emporté par le mien, j'accélère encore, et je suis au bord de l'orgasme lorsqu'il se resserre soudain sur mon sexe en poussant un gémissement étouffé.
Là, je ressens un tel plaisir irradier de mon gland que je pousse un cri, avant de me vider à grands jets.
Julien s'est aspergé le ventre et la poitrine de sperme. Il me regarde avec une expression de pur bonheur.
Quand à moi, sur la pente descendante du plaisir, je vois encore l'image qui s'est imposée à mon esprit alors que montait mon orgasme.
Le visage de Yann.
Julien
Ouahouh !
C'était merveilleux, tout simplement merveilleux. Quel pied j'ai pris !
Et c'est Laurent qui m'a donné tout ce plaisir. Et vu le cri qu'il a poussé, je lui en ai visiblement donné beaucoup moi aussi.
Euh... Laurent ?
Merde... Je croyais que c'étaient des histoires...
C'est donc vrai que certains hommes pleurent, lorsqu'ils ont fait l'amour pour la première fois...
Samedi 18 mai
J'arrive tôt chez Laurent, j'ai en effet 2 heures d'avance, la fête ne commençant officiellement qu'à 11 heures.
Il faut dire qu'il me manque, mon Laurent. Depuis que nous nous sommes embrassés pour la première fois, je n'ai plus pu disposer d'un seul moment seul avec lui.
La porte s'ouvre suite à mon coup de sonnette, et je salue Isabelle.
- Tiens, Julien ! Décidément vous vous êtes passés le mot !
- Pardon ?
Oh, non, c'est pas vrai !
- Oui, David est passé et reparti il y à peine vingt minutes.
Ouf...
- Ah... Je venais voir Laurent, en fait.
- Il est dans sa chambre.
Je monte l'escalier après avoir salué les parents et frappe à la porte.
- Entre !
J'entre dans la chambre et vois Laurent, uniquement vêtu d'un boxer blanc, qui me tourne le dos, penché sur sa commode et fouillant dans le tiroir le plus bas. Inutile de dire qu'il m'offre là un spectacle intéressant...
Je crois que mon jean va se déboutonner tout seul sous la pression, là.
- Tu voulais, Phil ?
- C'est pas ton frère...
Il se relève et se retourne vers moi. Je déglutis difficilement.
C'est trop bon de pouvoir enfin le regarder ouvertement... C'est qu'il vaut le coup d'œil !
Laurent
- Julien ? Qu'est-ce que tu fais là ?
- Tu me manquais trop, Laurent. On n'a pas eu un seul moment à nous depuis mercredi.
Et zut ! Que puis-je lui dire ?
- Laurent ? Qu'est-ce qui ne va pas ?
J'ouvre la bouche pour parler, mais hésite un long moment avant de finir par dire un « non, rien » fort peu convainquant.
- Dis-moi ce qui se passe, voyons.
Merde, je ne peux pas le faire souffrir ! C'est trop dur, je n'en ai pas la force.
Il me serre dans ses bras, et me parle doucement à l'oreille.
- Lo, on s'est tout dit entre nous, dis-moi ce qui te pèse sur le cœur.
- Désolé, Ju, je ne peux pas te le dire. Je... je ne peux vraiment pas.
- Si jamais je peux faire quelque chose pour toi, n'hésite pas, surtout.
Tout ce que je voudrais, moi, c'est... c'est quoi ?
Je me remémore la discussion que j'ai eu hier avec ma famille, après mon coming-out. Je leur ai tout dit à propos de Julien, comment il m'a aidé, et comme il est douloureux pour moi de le repousser.
Isa s'était alors demandée si je ne me cachais pas des sentiments allant plus loin que l'amitié envers lui...
Et elle avait raison... J'ai été aveugle. Ce qui n'arrange pas mes affaires. J'aime Yann, mais c'est un fantasme, un rêve. Ce que je ressens envers Julien est plus discret. Mais plus simple, aussi. Entre un amour certainement impossible et Julien qui est là, disponible, la logique ne devrait-elle pas primer ? Mais ce n'est pas aussi facile...
Et puis zut, pourquoi est-ce que je devrais me compliquer la vie ? Dois-être l'esclave de mes désirs, ou prendre ma vie en mains ? Pourquoi me lancer dans un vain amour quand j'ai là, devant moi, celui qui m'a tout offert, qui se consume pour moi, et avec qui je n'aurai pas à me poser de questions ?
Je m'écarte de Julien et vais verrouiller ma porte. Si mon cauchemar a eu un effet positif, c'est que ce verrou, je ne suis pas près de l'oublier.
Mais fais-je le bon choix ? Est-ce que je le fais par lâcheté face à la difficulté, par peur de souffrir ? Ou par simple bon sens ? Non, je ne veux plus me prendre la tête avec mes sentiments. Je veux juste... Profiter enfin de ma vie, sereinement.
Julien
Laurent vient vers moi et m'enlace, puis m'embrasse dans le cou, déclenchant un délicieux frisson.
Je le serre contre moi, le caresse, l'embrasse, je ressens la chaleur de son corps presque nu, et sens son excitation se presser contre la mienne. Je m'empare de sa bouche, lui offre ma langue, m'abandonne à lui... Mes mains ne se lassent pas de parcourir son corps, tandis que mon esprit s'est depuis longtemps perdu au Nirvana... Ses mains se glissent sous mon tee-shirt, et sentir ses propres caresses sur ma peau est proprement délicieux.
Il finit par le soulever, me l'ôter, et je sursaute légèrement alors que ses mains se rejoignent sur ma ceinture pour la déboucler... C'est au tour de ma braguette dont il fait rapidement sauter les boutons, il s'agenouille pour m'ôter mon jean, que j'enjambe pour m'en débarrasser.
Je le regarde, mon Laurent, qui il y a quelques jours encore était si hésitant encore, et qui tout à coup m'offre tout, je croise son regard, et le vois décidé, déterminé, et empli de désir.
Il ôte mes chaussettes, et remonte doucement, me regardant, et, enfin debout, se presse contre moi, peau contre peau, son boxer tendu à craquer frottant contre le mien, et je gémis sous ses baisers et ses caresses.
Laurent
Je ne me pose plus de questions. Je ne suis plus que désir, mon esprit est tout entier consacré au corps de Julien, il est si beau et désirable... Je sens ses mains glisser le long de mon dos, et ses doigts s'emparer de l'élastique de mon boxer. Ai-je envie que les choses aillent aussi loin ? Apparemment oui, vu que je ne fais pas un geste pour l'arrêter. Il hésite un moment pour me laisser le temps de dire non, ce qui me montre qu'il se soucie de mes sentiments... Pour toute réponse, je m'empare du sien, et commence à le faire glisser doucement vers le bas... Nos sexes se libèrent en même temps, et je recule un peu pour regarder, enfin, son corps entièrement nu.
Je l'admire, ce corps musclé, avec son sexe dressé sur une base de doux poils blonds, sa poitrine imberbe, son beau visage, son regard brillant... Lui aussi se repaît de la vision de mon corps, sa respiration s'est accélérée, et je m'avance doucement vers lui pour le repousser sur mon lit. Il s'y allonge, son regard ne quitte plus le mien, je le sens surpris, comme s'il n'arrivait pas à croire à ce qui lui arrive.
Julien
Laurent se couche à côté de moi, et nos mains repartent à l'assaut, caressantes, mais, sachant qu'il n'y a désormais plus de barrière, descendent vers le dernier territoire, le plus intime, le plus désirable. Ma main s'empare de sa verge et la caresse doucement, descend jusqu'à sa bourse, la masse, remonte, tandis que le contact de ses doigts sur la mienne me fait prendre une grande inspiration. Je regarde Laurent, me demandant si je ne suis pas en train de rêver. Mais non, c'est trop réel, trop agréable. Je le veux, je me consume de désir pour lui.
- Laurent... J'ai envie que tu me prennes. J'en ai envie depuis trop longtemps.
Sa main se fige sur mon sexe, il hésite un moment, surpris que je veuille aller aussi loin. Il finit par prendre une décision, et descend vers mon entrejambe tandis que je m'allonge sur le ventre, écartant les cuisses.
Je sens ses doigts masser ma rondelle un moment, avant qu'il n'utilise sa salive pour me préparer plus en profondeur, d'abord d'un doigt, qui fait le tour à l'intérieur de mon corps, travaillant à m'élargir, puis il en rentre un deuxième, rajoutant encore de la salive. Il a dû apprendre ça sur le net, le veinard, mais j'en suis heureux, en ce moment, car je comprends qu'il ne va pas s'y prendre n'importe comment... Comme je l'aurais fait.
Mais c'est que c'est bon, en plus, ce qu'il me fait là !
Laurent
- Retourne-toi.
Il obéit, tout en me lançant un regard intrigué, et je relève ses jambes pour me glisser contre lui, face à lui, car je veux le voir, l'admirer, pendant que je lui ferai l'amour. Je presse mon gland contre l'ouverture et le regarde droit dans les yeux avant de le pénétrer.
Je le vois ouvrir grand les yeux, et laisser échapper un gémissement.
- Tu me fais mal, Laurent !
- Tiens le coup, Ju. Ça va passer.
Je continue, mais commence à me demander si je ne m'y suis pas mal pris, car il a l'air d'avoir vraiment mal. Mais il ne dit plus rien, et j'arrive à fond en lui. J'attends alors que son visage se décrispe, ce qu'il fait lentement. J'entame de lents va-et-vient, puis, commençant à être plus à l'aise, j'accélère le rythme. Il pousse alors un gémissement, puis un autre.
- T'as encore mal ?
- Non, c'est bon, continue !
- T'es sûr ?
- Oui, je te dis ! T'arrête surtout pas !
Rassuré, j'accélère encore la cadence, il a l'air de prendre un pied pas possible, maintenant, et de mon côté, c'est vraiment agréable. Je suis pressé, massé, dans son chaud intérieur, et je comprends que je ne tiendrai pas longtemps.
Julien se masturbe vigoureusement, ce qui ajoute à son plaisir, il pousse de petits cris maintenant, et je rougis à l'idée que quiconque passe dans le couloir nous entendra.
- Chut ! Pas si fort !
Il place sa main gauche sur sa bouche, apparemment incapable de s'empêcher d'exprimer son plaisir. Je suis heureux de lui en donner autant. Emporté par le mien, j'accélère encore, et je suis au bord de l'orgasme lorsqu'il se resserre soudain sur mon sexe en poussant un gémissement étouffé.
Là, je ressens un tel plaisir irradier de mon gland que je pousse un cri, avant de me vider à grands jets.
Julien s'est aspergé le ventre et la poitrine de sperme. Il me regarde avec une expression de pur bonheur.
Quand à moi, sur la pente descendante du plaisir, je vois encore l'image qui s'est imposée à mon esprit alors que montait mon orgasme.
Le visage de Yann.
Julien
Ouahouh !
C'était merveilleux, tout simplement merveilleux. Quel pied j'ai pris !
Et c'est Laurent qui m'a donné tout ce plaisir. Et vu le cri qu'il a poussé, je lui en ai visiblement donné beaucoup moi aussi.
Euh... Laurent ?
Merde... Je croyais que c'étaient des histoires...
C'est donc vrai que certains hommes pleurent, lorsqu'ils ont fait l'amour pour la première fois...
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