04-12-2020, 10:45 PM
Cinquième ecclésiaste,
Espagne 1936,
— … Il faudra qu'il paie, celui-là comme les autres !
— Mais Antonio, tu ne peux pas faire ça !
— Comme les autres je te dis ! Et ce soir je m'occuperai de lui Juan !
— Antonio, je te le redis, tu ne peux pas faire ça ! C'est notre ami ! On a été à l'école ensemble ! On a ...
quelqu'un passa à ce moment-là et Juan avait dû se taire. Antonio en profita pour partir et disparaître. Toute la journée Juan le chercha en vain. Personne au village ne l'avait vu.
Ne sachant que faire pour éviter le pire Juan se décida d'aller voir José qui était le prêtre, leur ami, qu'ils avaient vu passer le matin même.
Il frappa quelques coups à la porte du presbytère qui s'ouvrit sur un José souriant en reconnaissant son ami d’enfance.
— Entre Juan, ça me fait plaisir de te voir !
Juan entra et referma vivement la porte derrière lui et la verrouilla. José fut surpris de son geste mais ne releva pas. Il le fit entrer dans la cuisine et l’invita à s’asseoir sur une chaise. Intrigué de sa fébrilité.
— José, il faut que tu partes, ce soir, là, maintenant, tout de suite !
— Calme toi Juan et explique moi ce qu'il se passe.
— C'est Antonio !
— Quoi Antonio ?
— Mais tais-toi et laisse-moi parler bon sang ! C'est Antonio ! Il veut te faire payer, il veut te tuer je crois.
— Mais pourquoi ça ? Qu'est-ce que je lui ai fait ?
—Tu te souviens de nos jeux quand nous étions plus jeune ? Il t'aimait d'un amour fou, moi je l'aimais lui et toi… tu m’aimais à l’époque. Puis tu es parti étudier en ville alors que lui et moi on est resté au village. Il est rentré à l'usine et moi à la municipalité.
— Oui tout ça je le sais ! Mais pourquoi veut-il me tuer bon sang ?
— Parce que tu es revenu comme prêtre et que lui est communiste. Tu sais de nos jours ça suffit pour haïr !
— Mais il est fou ! Tu sais bien que je ne suis pas pour les riches !
— Il s'en moque de ça, surtout depuis que j'ai rompu avec lui. J'en avais marre qu'il me traite comme sa putain et qu'il me baise quand il en avait envie ! Je le lui ai dit hier. Il a serré les dents mais n'a rien dit. Et ce matin, alors qu’il espérait me récupérer, il t'a vu passer et il a dit qu'il fallait que tu payes comme tous les autres ! J’ai la…
La porte donnant accès à l'église grinça et on entendit résonner deux coups de feu, suivis, peu après, d'un troisième.
La guardia civil fut appelée et découvrit trois corps. Elle conclut à l'assassinat du prêtre et d'une de ses ouailles, prénommé Juan, par un certain Antonio qui s'était suicidé ensuite.
Mais l'affaire ne fit aucun bruit, quant au pourquoi … le lendemain la guerre civile espagnole débutait !
Espagne 1936,
— … Il faudra qu'il paie, celui-là comme les autres !
— Mais Antonio, tu ne peux pas faire ça !
— Comme les autres je te dis ! Et ce soir je m'occuperai de lui Juan !
— Antonio, je te le redis, tu ne peux pas faire ça ! C'est notre ami ! On a été à l'école ensemble ! On a ...
quelqu'un passa à ce moment-là et Juan avait dû se taire. Antonio en profita pour partir et disparaître. Toute la journée Juan le chercha en vain. Personne au village ne l'avait vu.
Ne sachant que faire pour éviter le pire Juan se décida d'aller voir José qui était le prêtre, leur ami, qu'ils avaient vu passer le matin même.
Il frappa quelques coups à la porte du presbytère qui s'ouvrit sur un José souriant en reconnaissant son ami d’enfance.
— Entre Juan, ça me fait plaisir de te voir !
Juan entra et referma vivement la porte derrière lui et la verrouilla. José fut surpris de son geste mais ne releva pas. Il le fit entrer dans la cuisine et l’invita à s’asseoir sur une chaise. Intrigué de sa fébrilité.
— José, il faut que tu partes, ce soir, là, maintenant, tout de suite !
— Calme toi Juan et explique moi ce qu'il se passe.
— C'est Antonio !
— Quoi Antonio ?
— Mais tais-toi et laisse-moi parler bon sang ! C'est Antonio ! Il veut te faire payer, il veut te tuer je crois.
— Mais pourquoi ça ? Qu'est-ce que je lui ai fait ?
—Tu te souviens de nos jeux quand nous étions plus jeune ? Il t'aimait d'un amour fou, moi je l'aimais lui et toi… tu m’aimais à l’époque. Puis tu es parti étudier en ville alors que lui et moi on est resté au village. Il est rentré à l'usine et moi à la municipalité.
— Oui tout ça je le sais ! Mais pourquoi veut-il me tuer bon sang ?
— Parce que tu es revenu comme prêtre et que lui est communiste. Tu sais de nos jours ça suffit pour haïr !
— Mais il est fou ! Tu sais bien que je ne suis pas pour les riches !
— Il s'en moque de ça, surtout depuis que j'ai rompu avec lui. J'en avais marre qu'il me traite comme sa putain et qu'il me baise quand il en avait envie ! Je le lui ai dit hier. Il a serré les dents mais n'a rien dit. Et ce matin, alors qu’il espérait me récupérer, il t'a vu passer et il a dit qu'il fallait que tu payes comme tous les autres ! J’ai la…
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Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
à chacun son histoire bis (mais ici ce sont des anciennes (g@y-tous styles) ) (slygame.fr)
La "hot" du père Noël ! (GAY-ADO-OS) (slygame.fr)
Piscine...et plaisir aqueux (OS-minet-gay) (slygame.fr)
-La tête dans les étoiles (aquatique)-(fanfiction - gay - humour) (slygame.fr)
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