03-12-2020, 01:34 AM
(Modification du message : 03-12-2020, 01:36 AM par fablelionsilencieux.)
Quatrième : Histoire de soutane,
1/2
Il venait d’avoir dix-huit ans, Giovanni. Et cette année, il avait échappé aux sempiternelles vacances en famille avec son frère et ses sœurs, juste plus jeunes que lui.
Du coup, il faisait aussi plaisir aux grands-parents, dont il était le chouchou, en venant passer les deux mois d’été chez eux…
Il avait encore des amis d’enfance en ville, principalement le nommé Paolo, superbe petit mâle à l’œil de feu et au sourire ravageur… qui ravageait effectivement les petites culottes du canton !
Au début de la puberté, on avait fait des trucs ensemble… pas grand-chose : des branlettes communes, puis mutuelles… et tout avait cessé, dès la troisième année, quand la première de ces locales demoiselles avait craqué devant les charmes du mignon mecton.
Car il était rudement mignon, Paolo, sexy, surtout ! Et il ne se privait pas d’en profiter… Il avait même tenté d’initier Giovanni à l’amour des chattes, mais… sans succès. Certes, Giovanni y avait mis le nez, et la bite quelques fois, mais… non, décidément, c’était pas son truc.
Giovanni vivait à Milan, où il aurait pu débuter dans la vie amoureuse plutôt facilement… Mais sa timidité l’en avait jusqu’à ce jour empêché, et il rongeait son frein, c’est peu de le dire !
Il allait donc, ce matin-là, chez Paolo — il était arrivé la veille au soir — quand il avisa, sortant de chez les grands parents, un curé en soutane. Il en sourit : il avait oublié ces particularités locales… On voit pas de ça, à Milan !
Le mec lui parut jeune, à voir sa coupe de cheveux, et son maintien… plutôt sportif. Il n’avait pas vu sa tête, aussi le suivit-il du même pas. Il n’avait rien d’autre à faire, après tout, et de toute façon, Paolo serait encore au lit quand il arriverait : ses nuits agitées le poussaient à dormir tardivement…
Le curé allait arriver à l’église quand Giovanni hâta le pas, pour le voir enfin, mais il buta sur un pavé disjoint et s’étala en beuglant. Le curé se retourna et vint aussitôt lui donner la main pour se relever.
— Mal ? dit-il.
— Oh non, ça ira ! Mais… chuis bête, et j’ai couru pour pas être en retard à mon rendez-vous ! Merci, M’sieur l’curé.
— Padre Rodolfo.
— Merci, padre ! Bonne journée !
Encore qu’il eût mal à un genou, effectivement, Giovanni avait vu la gueule du curé. Et pas dégueu du tout !
Imaginez un joli mec viril, mais pas trop, d’à peine trente ans, au sourire de cinéma et à la carrure de basketteur — ce mec était plutôt grand, en vérité.
Et ses yeux ! Du velours bleu moyen, vous voyez ?
Oh putain d’putain ! Relevé, Giovanni hésita un instant, et le curé se retourna juste avant de pousser la porte de l’église.
— Ho ! Ça va, c’est sûr ?
— Oui, oui, padre, merci ! fit Giovanni, décidément troublé : putain qu’il était beau, ce curé-là !
Et il obliqua pour aller chez son pote… qui ne logeait point dans la direction qu’il avait prise en suivant sa proie !
Comme prévu, Paolo était encore au pieu, et après avoir fait la bise à la mamma, Giovanni alla le réveiller. Il entra doucement dans la carrée de son pote pour découvrir, les volets n’étant point fermés, un magnifique petit gars poilu de partout, avec une jolie queue bien raide, posée sur son ventre, et se soulevant régulièrement. Oh, le délicat spectacle ! Giovanni hésita quelques secondes ; son pote semblait en écraser pour de bon et… et il osa.
Ce qu’il n’avait jamais fait quand ils étaient des ados branloteurs : il s’agenouilla doucement, et saisit délicatement la pine de Paolo pour la prendre en bouche.
À Milan, il avait certes eu un peu d’entraînement, mais pas trop. Et oui, il avait le cœur battant bien fort quand il se décida… mais c’était trop tentant.
Oh, que ce fut bon de sentir le gland de Paolo sur sa langue ! Le plus délicatement du monde, il se mit à sucer, donc.
Son patient ne tarda pas à soupirer… puis à geindre doucettement. Puis il murmura :
— Oui, Maria, vas-y ! Vas-y, Maria, oui, c’est bon…
Ayant la belle pine de son pote en bouche, Giovanni n’eut pas le moyen d’en sourire… mais il fut amplement réjoui de ce mini coup de théâtre qu’il n’attendait pas !
Et il pompa, pompa ! Paolo geignait tout haut, à présent, et soudain il beugla :
— Je viens ! Maria !
Et de poser vigoureusement une main sur la tête de Giovanni… pour se rendre compte immédiatement que ce n’était pas la Maria qui œuvrait !
— Aaaah ! cria-t-il en giclant comme un damné dans le gosier d’un Giovanni qui ne laissa rien perdre.
Il y eut un instant de calme. Sans ouvrir les yeux, et sans quitter le crâne de Giovanni, Paolo murmura :
— C’est les cheveux de qui, ça ?
— On avait rendez-vous, Paolo, et j’ai pas trouvé d’autre moyen de te réveiller ! fit Giovanni, jovial.
— Oh putain ! s’écria Paolo en se redressant vivement, toi ! Mais… Mais… t’as tout…
— Avalé, oui, mon pote. Alors ?
— Ben… mon con… c’est la première fois qu’on me le fait !
— Youpi !
— Par un mec… soupira Paolo, l’air encore égaré.
— Chuis pas un mec, chuis ton pote Giovanni, mec !
— Ah oui, ça change beaucoup ! fit Paolo, obligé de sourire — et qu’il était beau, ce sourire-là !
— Bon qu’est-ce qu’on fait, maintenant ?
— Ben j’ai apparemment plus besoin de me laver la bite !
— Non, mais t’as encore le droit de me pisser sur la gueule !
— Hein ? cria Paolo, mais y sont tous comme ça, à Milan ?
— Non, mais moins coincés qu’ici, c’est sûr !
— Tu vas voir si je suis coincé, p’tit con !
Et dans la douche, Paolo pissa sur la gueule de son ami, comme demandé.
— J’y crois pas ! fit enfin Paolo, quand on s’essuya. Tu me pompes, tu m’avales, et je te pisse dessus ! Oh putain !
— T’es grand, maintenant, non ?
— Ça m’oblige pas à être aussi vicieux que les Milanais !
— Fais pas ton plouc, va ! Merci, Paolo, j’ai adoré… adoré vraiment tout ça… Merci !
Et Giovanni de poser un bisou dans le cou de son ami. Qui en resta tout chose. Mais osa quand même, enfin :
— T’es pas… amoureux de moi, quand même ?
— J’aurais adoré, mais… t’aimes trop les chattes. Non… je suis amoureux, depuis tout à l’heure… du curé.
— Hein ? Tu déconnes, là ? Il a plus d’âge, ce vieux clou !
— Vingt-cinq au maximum, je te dis.
— Ho ! Ho ! suffoqua Paolo. Tu… Ah oui, oh ! Tu parles du vicaire ? Mais comment tu le connais ?
Giovanni narra sa course au curé, et Paolo rigola franchement :
— Quand je l’ai vu la première fois, je l’ai trouvé trop beau pour être curé, mais maintenant que tu m’en causes… Ah ! Ah ! Ah !... Oh putain ! Tu voudrais te le faire ?
— Y a pas de mal à s’offrir un joli garçon, non ?
— Ah ! Ah ! s’étrangla Paolo, eh ben… chuis même prêt à aller me confesser pour le mettre dans ton lit !
— Dans mon cul, Paolo, dans mon cul !
— Oh p’tain ! Y sont chauds, les Milanais !
Les minets descendirent déjeuner, servis par une mamma tout sourire, et sortirent, en direction de l’église. Les églises italiennes, quand elles sont ouvertes, ne sont jamais vides. Ça marmonne à tout va, céans !
On n’y vit point le beau vicaire, mais sans doute qu’il confessait : on apercevait les pieds d’une paroissienne dans le splendide confessionnal baroque sculpté en bois sombre.
Si beau que Giovanni voulût le photographier, après que la femme venait de le quitter.
Or au moment où il prenait la photo s’ouvrit la porte et parut le beau padre, qui fut évidemment saisi, et par le fait, et par l’appareil.
— Oh ! fit-il, j’ai un fan club ?
— Non, non, padre ! bafouilla Giovanni, Ce n’était pas vous que je visais, mais cette merveille baroque, et…
— Chut ! Montrez-moi plutôt… Oui… Reprenez le confessionnal la porte fermée… et s’il vous plaît, vous me donnerez les deux photos ?
— Oui, oui, padre !
Le padre tourna les talons, et Paolo souffla :
— Tu bandes ?
— Arrête ! Mais… p’tain qu’il est beau c’con-là !
— C’est bien ce que je dis.
On sortit de l’église, et Paolo résuma la situation :
— Donc le matin, t’avales le foutre d’un athée, et le soir tu te fais niquer par un curé ? T’as les idées larges !
— Tu la fermes, ta gueule ? Ton foutre, c’est pas celui d’un athée, mais celui de mon ami de toujours, compris ?
— Euh… oui, fit Paolo, surpris par le sérieux du ton.
— Et pour le curé, y a rien de fait.
— S’tu veux… je t’aide.
— Et comment ?
— J’me confesse et j’y dis que tu l’aimes et que tu sais pas comment le lui dire.
— Ah ! Ah ! Ah ! explosa Giovanni, t’es plus que fou, toi ! Ah ! Ah ! Ah !
On alla déjeuner, après avoir flâné en ville — pas grande, celle-ci — dans une trattoria familiale. Où Paolo, sérieux, redemanda enfin :
— Tu veux que je t’aide, avec le curé ?
— Tu ferais comment ? sourit Giovanni.
— Peut-être… je me confesse de tout et rien, et lui glisse que toi, t’as un problème avec ton homosexualité… et que tu cherches quelqu’un pour t’aider…
— Ah ! Et tu crois que les curés sont là pour ça ?
— Giovann’ ! Il est jeune, çui-là et… je suis sûr qu’il est pédé comme un phoque !
— Hein ?
— J’veux dire… aussi gay que toi, mon pote !
— Ah ! Eh ben… Je te réponds demain, mon gars…
— Tu viens à quelle heure ?
— Comme tu veux.
— Comme ce matin, ce serait bien… conclut Paolo avec un louchissime sourire… qui laissa Giovanni pantois.
Puis on se sépara : Paolo allait baiser. Et venait ni plus ni moins de lui demander de réitérer la séance du matin !
Giovanni erra alors dans les rues de la petite ville, endroit assez touristique, avec ses échoppes de toutes sortes. Il ne savait que penser, Giovanni ! Bien sûr que l’idée de repomper son ami demain matin l’enchantait au plus haut point, mais… il y avait aussi ce curé qui…
Alors qu’il regardait l’étal d’un magasin de souvenirs, il s’entendit demander :
— Vous n’êtes pas du pays, Monsieur ?
Giovanni se retourna… sur ledit curé.
— Si, padre. Mais je vis à Milan depuis longtemps.
— Oh ! Je suis de Milan, moi.
— Mais…
— Ma hiérarchie m’a nommé ici, voilà.
Giovanni ne sut que dire. Le mec le troublait hautement et… il se figea littéralement. L’autre reprit :
— Vous avez des séquelles de votre chute ?
— Sûrement un beau bleu, mais je marche sans souffrir, merci, padre !
— Vous penserez à me transmettre les photos ?
— Bien sûr, padre, mais comment ?
— Demain, j’aurai à l’église une tablette, et l’on pourra les transférer. En avez-vous fait d’autres de l’église, ou de la ville ? Ça m’intéresserait : j’en ai fait moi-même, mais les autres ont des points de vue différents, et c’est toujours surprenant.
— Je viens d’arriver, mais… oui, je vais en faire cet après-midi.
— Demain, à l’église ?
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Il venait d’avoir dix-huit ans, Giovanni. Et cette année, il avait échappé aux sempiternelles vacances en famille avec son frère et ses sœurs, juste plus jeunes que lui.
Du coup, il faisait aussi plaisir aux grands-parents, dont il était le chouchou, en venant passer les deux mois d’été chez eux…
Il avait encore des amis d’enfance en ville, principalement le nommé Paolo, superbe petit mâle à l’œil de feu et au sourire ravageur… qui ravageait effectivement les petites culottes du canton !
Au début de la puberté, on avait fait des trucs ensemble… pas grand-chose : des branlettes communes, puis mutuelles… et tout avait cessé, dès la troisième année, quand la première de ces locales demoiselles avait craqué devant les charmes du mignon mecton.
Car il était rudement mignon, Paolo, sexy, surtout ! Et il ne se privait pas d’en profiter… Il avait même tenté d’initier Giovanni à l’amour des chattes, mais… sans succès. Certes, Giovanni y avait mis le nez, et la bite quelques fois, mais… non, décidément, c’était pas son truc.
Giovanni vivait à Milan, où il aurait pu débuter dans la vie amoureuse plutôt facilement… Mais sa timidité l’en avait jusqu’à ce jour empêché, et il rongeait son frein, c’est peu de le dire !
Il allait donc, ce matin-là, chez Paolo — il était arrivé la veille au soir — quand il avisa, sortant de chez les grands parents, un curé en soutane. Il en sourit : il avait oublié ces particularités locales… On voit pas de ça, à Milan !
Le mec lui parut jeune, à voir sa coupe de cheveux, et son maintien… plutôt sportif. Il n’avait pas vu sa tête, aussi le suivit-il du même pas. Il n’avait rien d’autre à faire, après tout, et de toute façon, Paolo serait encore au lit quand il arriverait : ses nuits agitées le poussaient à dormir tardivement…
Le curé allait arriver à l’église quand Giovanni hâta le pas, pour le voir enfin, mais il buta sur un pavé disjoint et s’étala en beuglant. Le curé se retourna et vint aussitôt lui donner la main pour se relever.
— Mal ? dit-il.
— Oh non, ça ira ! Mais… chuis bête, et j’ai couru pour pas être en retard à mon rendez-vous ! Merci, M’sieur l’curé.
— Padre Rodolfo.
— Merci, padre ! Bonne journée !
Encore qu’il eût mal à un genou, effectivement, Giovanni avait vu la gueule du curé. Et pas dégueu du tout !
Imaginez un joli mec viril, mais pas trop, d’à peine trente ans, au sourire de cinéma et à la carrure de basketteur — ce mec était plutôt grand, en vérité.
Et ses yeux ! Du velours bleu moyen, vous voyez ?
Oh putain d’putain ! Relevé, Giovanni hésita un instant, et le curé se retourna juste avant de pousser la porte de l’église.
— Ho ! Ça va, c’est sûr ?
— Oui, oui, padre, merci ! fit Giovanni, décidément troublé : putain qu’il était beau, ce curé-là !
Et il obliqua pour aller chez son pote… qui ne logeait point dans la direction qu’il avait prise en suivant sa proie !
Comme prévu, Paolo était encore au pieu, et après avoir fait la bise à la mamma, Giovanni alla le réveiller. Il entra doucement dans la carrée de son pote pour découvrir, les volets n’étant point fermés, un magnifique petit gars poilu de partout, avec une jolie queue bien raide, posée sur son ventre, et se soulevant régulièrement. Oh, le délicat spectacle ! Giovanni hésita quelques secondes ; son pote semblait en écraser pour de bon et… et il osa.
Ce qu’il n’avait jamais fait quand ils étaient des ados branloteurs : il s’agenouilla doucement, et saisit délicatement la pine de Paolo pour la prendre en bouche.
À Milan, il avait certes eu un peu d’entraînement, mais pas trop. Et oui, il avait le cœur battant bien fort quand il se décida… mais c’était trop tentant.
Oh, que ce fut bon de sentir le gland de Paolo sur sa langue ! Le plus délicatement du monde, il se mit à sucer, donc.
Son patient ne tarda pas à soupirer… puis à geindre doucettement. Puis il murmura :
— Oui, Maria, vas-y ! Vas-y, Maria, oui, c’est bon…
Ayant la belle pine de son pote en bouche, Giovanni n’eut pas le moyen d’en sourire… mais il fut amplement réjoui de ce mini coup de théâtre qu’il n’attendait pas !
Et il pompa, pompa ! Paolo geignait tout haut, à présent, et soudain il beugla :
— Je viens ! Maria !
Et de poser vigoureusement une main sur la tête de Giovanni… pour se rendre compte immédiatement que ce n’était pas la Maria qui œuvrait !
— Aaaah ! cria-t-il en giclant comme un damné dans le gosier d’un Giovanni qui ne laissa rien perdre.
Il y eut un instant de calme. Sans ouvrir les yeux, et sans quitter le crâne de Giovanni, Paolo murmura :
— C’est les cheveux de qui, ça ?
— On avait rendez-vous, Paolo, et j’ai pas trouvé d’autre moyen de te réveiller ! fit Giovanni, jovial.
— Oh putain ! s’écria Paolo en se redressant vivement, toi ! Mais… Mais… t’as tout…
— Avalé, oui, mon pote. Alors ?
— Ben… mon con… c’est la première fois qu’on me le fait !
— Youpi !
— Par un mec… soupira Paolo, l’air encore égaré.
— Chuis pas un mec, chuis ton pote Giovanni, mec !
— Ah oui, ça change beaucoup ! fit Paolo, obligé de sourire — et qu’il était beau, ce sourire-là !
— Bon qu’est-ce qu’on fait, maintenant ?
— Ben j’ai apparemment plus besoin de me laver la bite !
— Non, mais t’as encore le droit de me pisser sur la gueule !
— Hein ? cria Paolo, mais y sont tous comme ça, à Milan ?
— Non, mais moins coincés qu’ici, c’est sûr !
— Tu vas voir si je suis coincé, p’tit con !
Et dans la douche, Paolo pissa sur la gueule de son ami, comme demandé.
— J’y crois pas ! fit enfin Paolo, quand on s’essuya. Tu me pompes, tu m’avales, et je te pisse dessus ! Oh putain !
— T’es grand, maintenant, non ?
— Ça m’oblige pas à être aussi vicieux que les Milanais !
— Fais pas ton plouc, va ! Merci, Paolo, j’ai adoré… adoré vraiment tout ça… Merci !
Et Giovanni de poser un bisou dans le cou de son ami. Qui en resta tout chose. Mais osa quand même, enfin :
— T’es pas… amoureux de moi, quand même ?
— J’aurais adoré, mais… t’aimes trop les chattes. Non… je suis amoureux, depuis tout à l’heure… du curé.
— Hein ? Tu déconnes, là ? Il a plus d’âge, ce vieux clou !
— Vingt-cinq au maximum, je te dis.
— Ho ! Ho ! suffoqua Paolo. Tu… Ah oui, oh ! Tu parles du vicaire ? Mais comment tu le connais ?
Giovanni narra sa course au curé, et Paolo rigola franchement :
— Quand je l’ai vu la première fois, je l’ai trouvé trop beau pour être curé, mais maintenant que tu m’en causes… Ah ! Ah ! Ah !... Oh putain ! Tu voudrais te le faire ?
— Y a pas de mal à s’offrir un joli garçon, non ?
— Ah ! Ah ! s’étrangla Paolo, eh ben… chuis même prêt à aller me confesser pour le mettre dans ton lit !
— Dans mon cul, Paolo, dans mon cul !
— Oh p’tain ! Y sont chauds, les Milanais !
Les minets descendirent déjeuner, servis par une mamma tout sourire, et sortirent, en direction de l’église. Les églises italiennes, quand elles sont ouvertes, ne sont jamais vides. Ça marmonne à tout va, céans !
On n’y vit point le beau vicaire, mais sans doute qu’il confessait : on apercevait les pieds d’une paroissienne dans le splendide confessionnal baroque sculpté en bois sombre.
Si beau que Giovanni voulût le photographier, après que la femme venait de le quitter.
Or au moment où il prenait la photo s’ouvrit la porte et parut le beau padre, qui fut évidemment saisi, et par le fait, et par l’appareil.
— Oh ! fit-il, j’ai un fan club ?
— Non, non, padre ! bafouilla Giovanni, Ce n’était pas vous que je visais, mais cette merveille baroque, et…
— Chut ! Montrez-moi plutôt… Oui… Reprenez le confessionnal la porte fermée… et s’il vous plaît, vous me donnerez les deux photos ?
— Oui, oui, padre !
Le padre tourna les talons, et Paolo souffla :
— Tu bandes ?
— Arrête ! Mais… p’tain qu’il est beau c’con-là !
— C’est bien ce que je dis.
On sortit de l’église, et Paolo résuma la situation :
— Donc le matin, t’avales le foutre d’un athée, et le soir tu te fais niquer par un curé ? T’as les idées larges !
— Tu la fermes, ta gueule ? Ton foutre, c’est pas celui d’un athée, mais celui de mon ami de toujours, compris ?
— Euh… oui, fit Paolo, surpris par le sérieux du ton.
— Et pour le curé, y a rien de fait.
— S’tu veux… je t’aide.
— Et comment ?
— J’me confesse et j’y dis que tu l’aimes et que tu sais pas comment le lui dire.
— Ah ! Ah ! Ah ! explosa Giovanni, t’es plus que fou, toi ! Ah ! Ah ! Ah !
On alla déjeuner, après avoir flâné en ville — pas grande, celle-ci — dans une trattoria familiale. Où Paolo, sérieux, redemanda enfin :
— Tu veux que je t’aide, avec le curé ?
— Tu ferais comment ? sourit Giovanni.
— Peut-être… je me confesse de tout et rien, et lui glisse que toi, t’as un problème avec ton homosexualité… et que tu cherches quelqu’un pour t’aider…
— Ah ! Et tu crois que les curés sont là pour ça ?
— Giovann’ ! Il est jeune, çui-là et… je suis sûr qu’il est pédé comme un phoque !
— Hein ?
— J’veux dire… aussi gay que toi, mon pote !
— Ah ! Eh ben… Je te réponds demain, mon gars…
— Tu viens à quelle heure ?
— Comme tu veux.
— Comme ce matin, ce serait bien… conclut Paolo avec un louchissime sourire… qui laissa Giovanni pantois.
Puis on se sépara : Paolo allait baiser. Et venait ni plus ni moins de lui demander de réitérer la séance du matin !
Giovanni erra alors dans les rues de la petite ville, endroit assez touristique, avec ses échoppes de toutes sortes. Il ne savait que penser, Giovanni ! Bien sûr que l’idée de repomper son ami demain matin l’enchantait au plus haut point, mais… il y avait aussi ce curé qui…
Alors qu’il regardait l’étal d’un magasin de souvenirs, il s’entendit demander :
— Vous n’êtes pas du pays, Monsieur ?
Giovanni se retourna… sur ledit curé.
— Si, padre. Mais je vis à Milan depuis longtemps.
— Oh ! Je suis de Milan, moi.
— Mais…
— Ma hiérarchie m’a nommé ici, voilà.
Giovanni ne sut que dire. Le mec le troublait hautement et… il se figea littéralement. L’autre reprit :
— Vous avez des séquelles de votre chute ?
— Sûrement un beau bleu, mais je marche sans souffrir, merci, padre !
— Vous penserez à me transmettre les photos ?
— Bien sûr, padre, mais comment ?
— Demain, j’aurai à l’église une tablette, et l’on pourra les transférer. En avez-vous fait d’autres de l’église, ou de la ville ? Ça m’intéresserait : j’en ai fait moi-même, mais les autres ont des points de vue différents, et c’est toujours surprenant.
— Je viens d’arriver, mais… oui, je vais en faire cet après-midi.
— Demain, à l’église ?
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