29-11-2020, 07:19 PM
(Modification du message : 01-12-2020, 09:59 PM par fablelionsilencieux.)
Première messe,
Préambule avertisseur :
Le court récit qui va suivre pourrait laisser accroire qu'un valeureux auteur précédent- que je salue ici- l'aurait inspiré. Je tiens à assurer qu'il n'en est rien ; seule la photographie publiée m'a rappelé un lointain souvenir. Par ailleurs, comme écrit au bas du générique de certains films, "toute ressemblance avec des faits existants ou ayant existé n'est pas involontaire" !
Et maintenant, Ambulamus in pace, selon la formule chère à nos pasteurs d'autrefois*.
----------------------
*La vraie invocation est : "Procedamus in Pace" que l'on pourrait traduire par "Allons-y, processionnons en paix".
Ce samedi de juillet 1965, je suivais de loin notre jeune vicaire, toujours pressé, ce qui ne m'étonnait guère vu son emploi du temps plus chargé que celui d'un ministre. (...du culte, me direz-vous, à juste titre !). Il se rendait en notre église pour une répétition des garçons que l'on nommait alors "les enfants de chœur" en vue de la venue de "Monseigneur" pour les Confirmations prochaines.
Je le suivais d'assez loin afin de diriger la petite chorale d'enfants et de quelques ados qui aimaient chanter.
Dans l'ombre fraîche de l'édifice, je retrouvais le jeune organiste de deux ans mon cadet. Depuis l'obtention de sa "peau d'âne" du baccalauréat passé avec un succès heureux voilà déjà cinq ans, il étudiait le droit dans la fac de la grande ville voisine. Très tôt, il avait commencé l'apprentissage du piano, à peine âgé de huit ans et, assez rapidement, avait progressé dans cet art musical. Puis, un peu pour se détendre, il avait aussi pris des cours auprès de maîtres, titulaires des grandes orgues de la cathédrale métropolitaine, en la primatiale des Gaules. Ces derniers lui avaient même permis de toucher aux quatre claviers et pédalier de l'instrument principal du vaste édifice. Quelle joie en avait-il ressentie !
Mais, dans l'humble église de notre village, ce beau jeune homme blond cendré au magnifique regard doux et malicieux à la fois, devait se contenter d'un petit orgue électronique acheté grâce à une quête particulière pour la Noël de l'an passé.
Cela faisait plusieurs années que j'avais remarqué le jeune gars et, de temps à autre, nous bavardions à la fin des répétitions. Je m'informais de ses études, lui contais quelque anecdote de ma vie professionnelle de « fonctionnaire de l'État » me laissant des loisirs en cette saison d'été.
Pourtant, ce jour-là, je m'enhardis à l'inviter à un apéritif chez moi. J’habitais un grand studio en rez-de-chaussée, acheté par mes parents depuis une dizaine d'années et qu'ils avaient mis à ma disposition. Nous convînmes que ce serait lundi soir prochain, vers 19 heures, quand il ferait un peu moins chaud.
Ce lundi, j'attendais donc assez fébrilement ce garçon, ayant préparé ce qu'il m'avait paru de bon goût pour satisfaire le gosier de mon invité : un excellent vin mousseux de Vouvray, bien frais -On ne parlait pas encore de "crémants" à l'époque- et tout un assortiment de petits fours salés et sucrés pour accompagner les bulles.
Coup de sonnette à 19 heures précises. Je me hâte vers la porte et vois Jean-Bernard tenant un flacon à goulot légèrement renflé enrobé de papier doré.
« Bonjour, Sylvain, fait-il en me tendant la bouteille. Tiens, elle sort tout juste du frigo, j'ai pensé que ce serait chouette qu'on la boive ensemble ce soir. Mon père m'a dit que c'était un excellent millésime.
-Oh...fallait pas, lui dis-je. Et en plus, du champagne rosé, ajoutai-je ; vraiment tu me gâtes, tu sais. Allez, reste pas là et viens t'asseoir à l'ombre sur la terrasse du jardin. »
"Et moi avec mon Vouvray, j'ai bonne mine, pensais-je..."
Nous passons donc au jardin, et posons nos séants sur la confortable balancelle, côte à côte, Jean-Bernard à ma gauche. Après remplissage des deux flûtes, nous nous souhaitons le traditionnel "à ta santé" et trinquons. Notre conversation, bien fournie, est ponctuée d'éclats de rire : Jean-Bernard n'est pas avare de bonnes histoires et je ne suis pas non plus en reste. Tout va pour le mieux et de tournée en tournée, peu à peu nous parvenons à la fin de cette bouteille. Jean-Bernard me confie qu'il a tout son temps, ce soir et qu'il nous faut profiter pleinement de cette fin de belle journée. En cela, je suis bien d'accord avec lui.
Une heure plus tard de ce régime, je le vois lorgner sur nos verres vides. « Voudrais-tu un petit quelque chose en plus ? lui proposai-je.
-Ma foi, c'est pas de refus, dit-il de son sourire qui me donne un frisson.
-Tu sais, j'ai au frais un Vouvray direct de chez le producteur. Oui, ça ne vaut pas ton excellent champagne mais...
-C'est pas grave, me coupe-t-il pour me rassurer. Il doit être bon. Allez, amène-le !»
Je me lève donc et la balancelle se remet à osciller légèrement suite à mon départ. Dans le coin-cuisine, j'attrape aussi un paquet de gâteaux secs et même un mini-cake que je gardais en réserve. Et je rapporte le tout que je dépose sur la petite table de jardin.
Vers 22 H 30, au crépuscule, nous sommes toujours sur la balancelle, à parler de nos projets, la seconde bouteille à moitié vide. Jean-Bernard me regarde alors intensément, ses yeux clairs brillants. Sur le ton de la confidence, il me dit : « Sylvain, te vexe pas si je te dis quelque chose de "spécial" mais je dois te l’avouer (Seraient-ce les liquides spiritueux qui l’incitent ?) : il y a longtemps que j'ai remarqué que tu me regardais souvent dans l'église quand j'accompagnais les chants. Tu es un type bien, blond comme moi et...tu me plais, fait-il à voix presque inaudible. »
À ces mots, de nouveau je me sens frissonner ; je me tourne vers lui, passe le bras gauche autour de ses épaules. Il pose la tête au creux de mon cou. Je dirige l'autre main vers son visage et, très doucement du revers de mes doigts, je caresse ses joues, sa bouche. Il relève la tête, la rapproche de la mienne...et s'empare de mes lèvres ! Je suis aux anges : ce que je n'imaginais qu'en songe se réalise enfin. Je n'ose y croire...et pourtant c'est bien lui, mon aimé en secret qui est là !
Nos bouches s'étant séparées après que nos langues se soient donné toute licence, je lui dis en me levant « Viens ». Il se lève à son tour, je lui prends la main en intercalant nos doigts et je le conduis jusqu'à mon lit assez large pour deux. Debout tous deux, nous nous faisons face : nouveau baiser passionné. Et je sens bien ses deux mains descendre le long de mes côtes puis se resserrer légèrement au niveau du haut de mon short qu'il baisse petit à petit. Il me caresse alors sous le tee-shirt. Je frémis et prolonge mon baiser. De mon côté, j'imite ses gestes et nous voilà tous deux sexe contre sexe, "en de bonnes dispositions", dixit le célèbre humoriste.
Je fais grâce au lecteur de ce qui arriva ensuite, après un court passage dans la vaste douche. Toujours est-il que le lendemain matin, suite à cette merveilleuse nuit très riche en découvertes et expériences diverses, après un café bien tassé, il retourna chez ses parents en me gratifiant d'un ultime baiser bien senti en me disant : « À très bientôt, mon grand chéri !»
Belle promesse d'avenir.
Préambule avertisseur :
Le court récit qui va suivre pourrait laisser accroire qu'un valeureux auteur précédent- que je salue ici- l'aurait inspiré. Je tiens à assurer qu'il n'en est rien ; seule la photographie publiée m'a rappelé un lointain souvenir. Par ailleurs, comme écrit au bas du générique de certains films, "toute ressemblance avec des faits existants ou ayant existé n'est pas involontaire" !
Et maintenant, Ambulamus in pace, selon la formule chère à nos pasteurs d'autrefois*.
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*La vraie invocation est : "Procedamus in Pace" que l'on pourrait traduire par "Allons-y, processionnons en paix".
Ce samedi de juillet 1965, je suivais de loin notre jeune vicaire, toujours pressé, ce qui ne m'étonnait guère vu son emploi du temps plus chargé que celui d'un ministre. (...du culte, me direz-vous, à juste titre !). Il se rendait en notre église pour une répétition des garçons que l'on nommait alors "les enfants de chœur" en vue de la venue de "Monseigneur" pour les Confirmations prochaines.
Je le suivais d'assez loin afin de diriger la petite chorale d'enfants et de quelques ados qui aimaient chanter.
Dans l'ombre fraîche de l'édifice, je retrouvais le jeune organiste de deux ans mon cadet. Depuis l'obtention de sa "peau d'âne" du baccalauréat passé avec un succès heureux voilà déjà cinq ans, il étudiait le droit dans la fac de la grande ville voisine. Très tôt, il avait commencé l'apprentissage du piano, à peine âgé de huit ans et, assez rapidement, avait progressé dans cet art musical. Puis, un peu pour se détendre, il avait aussi pris des cours auprès de maîtres, titulaires des grandes orgues de la cathédrale métropolitaine, en la primatiale des Gaules. Ces derniers lui avaient même permis de toucher aux quatre claviers et pédalier de l'instrument principal du vaste édifice. Quelle joie en avait-il ressentie !
Mais, dans l'humble église de notre village, ce beau jeune homme blond cendré au magnifique regard doux et malicieux à la fois, devait se contenter d'un petit orgue électronique acheté grâce à une quête particulière pour la Noël de l'an passé.
Cela faisait plusieurs années que j'avais remarqué le jeune gars et, de temps à autre, nous bavardions à la fin des répétitions. Je m'informais de ses études, lui contais quelque anecdote de ma vie professionnelle de « fonctionnaire de l'État » me laissant des loisirs en cette saison d'été.
Pourtant, ce jour-là, je m'enhardis à l'inviter à un apéritif chez moi. J’habitais un grand studio en rez-de-chaussée, acheté par mes parents depuis une dizaine d'années et qu'ils avaient mis à ma disposition. Nous convînmes que ce serait lundi soir prochain, vers 19 heures, quand il ferait un peu moins chaud.
Ce lundi, j'attendais donc assez fébrilement ce garçon, ayant préparé ce qu'il m'avait paru de bon goût pour satisfaire le gosier de mon invité : un excellent vin mousseux de Vouvray, bien frais -On ne parlait pas encore de "crémants" à l'époque- et tout un assortiment de petits fours salés et sucrés pour accompagner les bulles.
Coup de sonnette à 19 heures précises. Je me hâte vers la porte et vois Jean-Bernard tenant un flacon à goulot légèrement renflé enrobé de papier doré.
« Bonjour, Sylvain, fait-il en me tendant la bouteille. Tiens, elle sort tout juste du frigo, j'ai pensé que ce serait chouette qu'on la boive ensemble ce soir. Mon père m'a dit que c'était un excellent millésime.
-Oh...fallait pas, lui dis-je. Et en plus, du champagne rosé, ajoutai-je ; vraiment tu me gâtes, tu sais. Allez, reste pas là et viens t'asseoir à l'ombre sur la terrasse du jardin. »
"Et moi avec mon Vouvray, j'ai bonne mine, pensais-je..."
Nous passons donc au jardin, et posons nos séants sur la confortable balancelle, côte à côte, Jean-Bernard à ma gauche. Après remplissage des deux flûtes, nous nous souhaitons le traditionnel "à ta santé" et trinquons. Notre conversation, bien fournie, est ponctuée d'éclats de rire : Jean-Bernard n'est pas avare de bonnes histoires et je ne suis pas non plus en reste. Tout va pour le mieux et de tournée en tournée, peu à peu nous parvenons à la fin de cette bouteille. Jean-Bernard me confie qu'il a tout son temps, ce soir et qu'il nous faut profiter pleinement de cette fin de belle journée. En cela, je suis bien d'accord avec lui.
Une heure plus tard de ce régime, je le vois lorgner sur nos verres vides. « Voudrais-tu un petit quelque chose en plus ? lui proposai-je.
-Ma foi, c'est pas de refus, dit-il de son sourire qui me donne un frisson.
-Tu sais, j'ai au frais un Vouvray direct de chez le producteur. Oui, ça ne vaut pas ton excellent champagne mais...
-C'est pas grave, me coupe-t-il pour me rassurer. Il doit être bon. Allez, amène-le !»
Je me lève donc et la balancelle se remet à osciller légèrement suite à mon départ. Dans le coin-cuisine, j'attrape aussi un paquet de gâteaux secs et même un mini-cake que je gardais en réserve. Et je rapporte le tout que je dépose sur la petite table de jardin.
Vers 22 H 30, au crépuscule, nous sommes toujours sur la balancelle, à parler de nos projets, la seconde bouteille à moitié vide. Jean-Bernard me regarde alors intensément, ses yeux clairs brillants. Sur le ton de la confidence, il me dit : « Sylvain, te vexe pas si je te dis quelque chose de "spécial" mais je dois te l’avouer (Seraient-ce les liquides spiritueux qui l’incitent ?) : il y a longtemps que j'ai remarqué que tu me regardais souvent dans l'église quand j'accompagnais les chants. Tu es un type bien, blond comme moi et...tu me plais, fait-il à voix presque inaudible. »
À ces mots, de nouveau je me sens frissonner ; je me tourne vers lui, passe le bras gauche autour de ses épaules. Il pose la tête au creux de mon cou. Je dirige l'autre main vers son visage et, très doucement du revers de mes doigts, je caresse ses joues, sa bouche. Il relève la tête, la rapproche de la mienne...et s'empare de mes lèvres ! Je suis aux anges : ce que je n'imaginais qu'en songe se réalise enfin. Je n'ose y croire...et pourtant c'est bien lui, mon aimé en secret qui est là !
Nos bouches s'étant séparées après que nos langues se soient donné toute licence, je lui dis en me levant « Viens ». Il se lève à son tour, je lui prends la main en intercalant nos doigts et je le conduis jusqu'à mon lit assez large pour deux. Debout tous deux, nous nous faisons face : nouveau baiser passionné. Et je sens bien ses deux mains descendre le long de mes côtes puis se resserrer légèrement au niveau du haut de mon short qu'il baisse petit à petit. Il me caresse alors sous le tee-shirt. Je frémis et prolonge mon baiser. De mon côté, j'imite ses gestes et nous voilà tous deux sexe contre sexe, "en de bonnes dispositions", dixit le célèbre humoriste.
Je fais grâce au lecteur de ce qui arriva ensuite, après un court passage dans la vaste douche. Toujours est-il que le lendemain matin, suite à cette merveilleuse nuit très riche en découvertes et expériences diverses, après un café bien tassé, il retourna chez ses parents en me gratifiant d'un ultime baiser bien senti en me disant : « À très bientôt, mon grand chéri !»
Belle promesse d'avenir.
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
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