28-11-2020, 01:13 PM
Je ne sais pas s’il a compris que je n’avais pas la possibilité de me donner du plaisir moi-même. Je n’ai presque pas de sensation au toucher au niveau des mains et donc des doigts. Je me pose toujours des questions le concernant. Je me demande comment un homme si sensible soit gendarme ! Je suis certain qu’il doit avoir des moments difficiles en intervention voyant parfois toute la noirceur du monde qui colle à la peau de certaines victimes ou de certains auteurs de faits répréhensibles ! Ce gars à le cœur sur la main. J’en suis convaincu, il a une très grande part d’humanité en lui et il le fait sentir aux autres, il parvient à apaiser, à guider et à soutenir les autres : peu importent, le rang, leur statut ou leur couleur de peau.
J’espère qu’il reviendra me dire bonjour, m’apporte toute la chaleur qui se dégage de son être. J’ai pu remarquer son regard, parfois fuyant, car il n’aime pas se trouver sous le feu des projecteurs, mais aussi d’une douceur, d’une profondeur insondable. Ses yeux sont bleus avec des reflets gris, je dirais, argentés. Je suis certain que c’est le reflet de son âme qu’on peut voir si on fait bien attention. Je reste sur cette image d’une homme bon et intègre, mais qui semble souffrir. Il semble ne pas être bien dans sa peau, dans son corps. Je pense qu’il fait passer les autres avant sa propre personne. Est-ce un ange ? Non, il est très « humain » dans le sens qu’il aime aussi les bonnes choses et que parfois il s’accorde quelques libertés. Ce n’est qu’un ressenti, mais je pense ne pas me tromper.
Une nouvelle année débute et ce grâce à son intervention efficace qui m’a sauvé la vie. Je sais que je lui serais toujours reconnaissant.
Point de vue de François.
Je suis content de voir que Michel soit bien plus en forme depuis l’accident. Il est certain que dans une quinzaine de jours il pourra rentrer chez lui et que donc cette histoire sera terminée. Je me demande ce qu’il va faire, ce qu’il va devenir. Je ne pense pas qu’il soit gay, bien au contraire, il est hétéro. Pourquoi m’a-t-il demandé de le masturber ? Il a bien compris que j’étais gay, c’est peut-être pour cette raison. Il ne doit donc pas être homophobe ! Mais il peut toujours cacher son jeu. Je suis toujours en mode questionnement, aurai-je un jour le fin mot de l’histoire ? Je verrai bien ce que l’avenir nous réserve.
Voilà, je suis de retour à la maison. Mes fils jouent avec leurs jouets et Hélène, quant à elle, est assise dans la canapé et lit son magasine de mode. Ce sont bien les femmes pour lire ce genre de revue, ! Pour ma part, je regarde les pages sportives du journal qui ont trait au judo, à la F1, parfois au rugby, mais le football ne m’intéresse pas le moins du monde. Je suis certain qu’Hélène pense que le sport est un truc de garçon.
Visites habituelles.
François va rendre visite à Michel deux à trois fois par semaine. Il ne reste pas longtemps, souvent une dizaine de minutes. Parfois c’est plus, voire une heure. Les rencontres sont toujours l’occasion de parler de tout et de rien. Michel tente parfois d’en savoir plus sur son interlocuteur mais il ne se dévoile plus trop, il sait qu’il est « testé », « évalué » par Michel.
L’état de santé de Michel s’améliore de jour en jour. Le médecin prévoit sa sortie dans les huit jours. François sait donc que ses visites vont arriver à leur terme. Pour Michel c’est la même chose. Il sait que leurs rencontres vont s’arrêter.
Michel est déjà dans un processus de revalidation, il fait de la kiné deux fois une heure par jour. Il semble bien progresser, c’est vrai qu’il est jeune et sportif et qu’il va retrouver la forme s’il poursuit sa rééducation.
Le temps passe et Michel apprend que dans trois jours il a l’autorisation de quitter l’hôpital. L’assistante sociale s’occupe de son retour chez lui. Un véhicule adapté sera mis à sa disposition pour rentrer à son domicile. Une aide-soignante sera disponible pour l’aider durant une quinzaine de jours, soit le temps prévu pour qu’il soit pratiquement sur pieds.
Point de vue de Michel.
Je vais devoir annoncer à François que je vais rentrer à la maison et que je quitte l’hôpital vendredi vers quatorze heures. J’espère qu’il viendra avant mon départ, soit dans trois jours. Il me tarde de le revoir et encore une fois de le remercier pour ce qu’il a fait le soir de l’accident mais aussi de m’avoir gratifié de ses nombreuse visites ; ça m’a remonté le moral, car c’est la seule personne qui est venue me rendre visite. Évidemment, comme je n’ai pas de famille, ni même d’ami, il faut bien s’en rendre compte, il n’y a que François qui a accepté de me rendre visite.
On frappe à la porte, je vois que c’est François qui entre dans la chambre. Je lui fais mon plus beau sourire, question de l’accueillir comme il se doit. Nous discutons du temps qui est à la neige, il me parle des conditions de circulation et de la difficulté de se déplacer même à pied.
Il est temps de lui annoncer mon prochain départ, donc je lui dis :
Mich : « François, j’ai quelque chose d’important à te dire.
Fra : Je t’écoute Michel, mais je pense savoir de quoi il s’agit !
Mich : Je vais quitter l’hôpital vendredi début d’après-midi.
Fra : Je m’en doutais, je ne suis pas aveugle et je vois que tu vas de mieux en mieux.
Mich : Oui, le médecin m’a dit que dans une quinzaine de jours je serai sur pied en poursuivant la kiné.
Fra : Je suis heureux pour toi, tu vas pouvoir regagner tes pénates.
Mich : Ça va me changer, après six semaines ici.
Fra : Déjà six semaines, le temps passe vite tout compte fait.
Mich : Puis-je te demander une faveur, c’est que tu viennes me dire au revoir vendredi, si ça va pour toi.
Fra : Bien entendu que je serai là.
Mich : Pourras-tu me faire le plaisir de venir avec Hélène, d’une part pour que je puisse mettre un visage sur ce prénom et d’autre part de la remercier pour t’avoir laissé me rendre visite !
Fra : Heu, … je vais lui demander.
Mich : Merci François, merci mon « ami » !
Je vois la tête de François changer, il semble se poser des questions, non une question, pourquoi l’ai-je appelé « mon ami ». Il rosit un peu, serait-ce l’émotion, c’est ce que je suppose. Il doit se remémorer toutes les étapes qui ont jalonné ses six semaines depuis l’accident jusqu’à aujourd’hui. Pour moi, François est devenu un ami, non seulement par son professionnalisme lors de cet accident mais aussi pas sa disponibilité pour venir me rendre visite plusieurs fois par semaine. Nous avons vécu des moments très forts, ne fût-ce que ces moments où, par nos mains, nous avons échangé tant d’ondes positives.
Fra : Merci Michel de m’avoir accepté comme ami. Je suis certain que ça vient du fond du cœur.
Mich : Oui François, c’est très important pour moi. Merci d’être cet ami pour longtemps, le plus longtemps possible.
Fra : Faisons-en sorte que cela se produise. »
Je vois François s’approcher de moi, il se penche et m’enlace. Je vois que ses yeux sont humides, il est au bord des larmes. Je découvre en plus qu’il est très sensible, ce que je pensai également. Moi-même je sens mes yeux qui laissent échapper des larmes. Il n’en faut pas plus pour que François s’en aperçoive et qu’il laisse les vannes s’ouvrir. C’est ça l’amitié !
Point de vue de François.
Je suis tout retourné et très heureux que Michel me considère comme son ami. Il faut dire que je ressens aussi qu’il a un lien très fort entre nous, soit un lien d’amitié qui ne demande qu’à grandir. C’est en fait la continuation de ce que nous avons tissé comme liens depuis le début, soit depuis que je lui ai serré la main pour le maintenir conscient pour ne pas sombrer vers le néant.
Je vais revenir vendredi et je pense bien qu’Hélène viendra le saluer. Cette étreinte ma fait du bien. Nous avons fini en pleurs tous les deux, je sais, je suis très sensible malgré ma corpulence et mon air sérieux.
Je prends congé de Michel en lui disant bien que je serai là pour son départ. Je rentre à la maison pour raconter ce qui s’est passé à mon épouse.
Comme je le pensais, Hélène accepte de venir avec moi dire au-revoir à Michel. Elle savait qu’une sorte d’amitié était née entre nous.
Départ.
Hélène est à côté de François au moment où Michel est placé dans l’ambulance pour son retour chez lui. Les deux hommes se sont dit au-revoir dans le hall d’entrée de l’hôpital. Hélène a conversé un moment avec eux.
Michel n’a pas oublié de remettre à François un bout de papier avec ses coordonnées. François, de son côté, fait de même. L’échange de ces petits bouts de papier vient donc sceller cette amitié naissante. Il est donc probable qu’ils vont rester en contact.
C’est donc le départ de Michel sous le regard du couple. Chacun rentre chez soi.
Trois semaines plus tard François reçoit une très longue lettre de Michel. C’est le résumé de leurs rencontres, de leurs points de vue sur la vie et la mort, leurs promesses de rester en contact. Une phrase vient en post-scriptum : « Que tu sois gay ne change rien à notre amitié, que du contraire, c’est une belle amitié entre un hétéro et un homo. Je suis là et je serai toujours là pour toi ! »
---------
Depuis des années maintenant les deux hommes se sont revus. Leur amitié a grandi et souvent ils s’écrivent ou se contactent par téléphone. Avec le temps, c’est par SMS ou mail qu’ils conversent. Ils se voient trois ou quatre fois par an pour entretenir l’amitié. L’un et l’autre ont un oreille attentive envers l’autre.
Ayons foi en l’Homme, il est capable de prouesses rien qu’en ayant de l’attention pour autrui.
Cette nouvelle s’achève ici, les deux garçons sont toujours en contact depuis des décennies. L’amitié qui les lie est très forte et n’a pas été altérée par le temps qui passe, laissons-les vivre leur amitié.
FIN
Philou.
PS : L’amitié, c’est la joie de l’autre !
J’espère qu’il reviendra me dire bonjour, m’apporte toute la chaleur qui se dégage de son être. J’ai pu remarquer son regard, parfois fuyant, car il n’aime pas se trouver sous le feu des projecteurs, mais aussi d’une douceur, d’une profondeur insondable. Ses yeux sont bleus avec des reflets gris, je dirais, argentés. Je suis certain que c’est le reflet de son âme qu’on peut voir si on fait bien attention. Je reste sur cette image d’une homme bon et intègre, mais qui semble souffrir. Il semble ne pas être bien dans sa peau, dans son corps. Je pense qu’il fait passer les autres avant sa propre personne. Est-ce un ange ? Non, il est très « humain » dans le sens qu’il aime aussi les bonnes choses et que parfois il s’accorde quelques libertés. Ce n’est qu’un ressenti, mais je pense ne pas me tromper.
Une nouvelle année débute et ce grâce à son intervention efficace qui m’a sauvé la vie. Je sais que je lui serais toujours reconnaissant.
Point de vue de François.
Je suis content de voir que Michel soit bien plus en forme depuis l’accident. Il est certain que dans une quinzaine de jours il pourra rentrer chez lui et que donc cette histoire sera terminée. Je me demande ce qu’il va faire, ce qu’il va devenir. Je ne pense pas qu’il soit gay, bien au contraire, il est hétéro. Pourquoi m’a-t-il demandé de le masturber ? Il a bien compris que j’étais gay, c’est peut-être pour cette raison. Il ne doit donc pas être homophobe ! Mais il peut toujours cacher son jeu. Je suis toujours en mode questionnement, aurai-je un jour le fin mot de l’histoire ? Je verrai bien ce que l’avenir nous réserve.
Voilà, je suis de retour à la maison. Mes fils jouent avec leurs jouets et Hélène, quant à elle, est assise dans la canapé et lit son magasine de mode. Ce sont bien les femmes pour lire ce genre de revue, ! Pour ma part, je regarde les pages sportives du journal qui ont trait au judo, à la F1, parfois au rugby, mais le football ne m’intéresse pas le moins du monde. Je suis certain qu’Hélène pense que le sport est un truc de garçon.
Visites habituelles.
François va rendre visite à Michel deux à trois fois par semaine. Il ne reste pas longtemps, souvent une dizaine de minutes. Parfois c’est plus, voire une heure. Les rencontres sont toujours l’occasion de parler de tout et de rien. Michel tente parfois d’en savoir plus sur son interlocuteur mais il ne se dévoile plus trop, il sait qu’il est « testé », « évalué » par Michel.
L’état de santé de Michel s’améliore de jour en jour. Le médecin prévoit sa sortie dans les huit jours. François sait donc que ses visites vont arriver à leur terme. Pour Michel c’est la même chose. Il sait que leurs rencontres vont s’arrêter.
Michel est déjà dans un processus de revalidation, il fait de la kiné deux fois une heure par jour. Il semble bien progresser, c’est vrai qu’il est jeune et sportif et qu’il va retrouver la forme s’il poursuit sa rééducation.
Le temps passe et Michel apprend que dans trois jours il a l’autorisation de quitter l’hôpital. L’assistante sociale s’occupe de son retour chez lui. Un véhicule adapté sera mis à sa disposition pour rentrer à son domicile. Une aide-soignante sera disponible pour l’aider durant une quinzaine de jours, soit le temps prévu pour qu’il soit pratiquement sur pieds.
Point de vue de Michel.
Je vais devoir annoncer à François que je vais rentrer à la maison et que je quitte l’hôpital vendredi vers quatorze heures. J’espère qu’il viendra avant mon départ, soit dans trois jours. Il me tarde de le revoir et encore une fois de le remercier pour ce qu’il a fait le soir de l’accident mais aussi de m’avoir gratifié de ses nombreuse visites ; ça m’a remonté le moral, car c’est la seule personne qui est venue me rendre visite. Évidemment, comme je n’ai pas de famille, ni même d’ami, il faut bien s’en rendre compte, il n’y a que François qui a accepté de me rendre visite.
On frappe à la porte, je vois que c’est François qui entre dans la chambre. Je lui fais mon plus beau sourire, question de l’accueillir comme il se doit. Nous discutons du temps qui est à la neige, il me parle des conditions de circulation et de la difficulté de se déplacer même à pied.
Il est temps de lui annoncer mon prochain départ, donc je lui dis :
Mich : « François, j’ai quelque chose d’important à te dire.
Fra : Je t’écoute Michel, mais je pense savoir de quoi il s’agit !
Mich : Je vais quitter l’hôpital vendredi début d’après-midi.
Fra : Je m’en doutais, je ne suis pas aveugle et je vois que tu vas de mieux en mieux.
Mich : Oui, le médecin m’a dit que dans une quinzaine de jours je serai sur pied en poursuivant la kiné.
Fra : Je suis heureux pour toi, tu vas pouvoir regagner tes pénates.
Mich : Ça va me changer, après six semaines ici.
Fra : Déjà six semaines, le temps passe vite tout compte fait.
Mich : Puis-je te demander une faveur, c’est que tu viennes me dire au revoir vendredi, si ça va pour toi.
Fra : Bien entendu que je serai là.
Mich : Pourras-tu me faire le plaisir de venir avec Hélène, d’une part pour que je puisse mettre un visage sur ce prénom et d’autre part de la remercier pour t’avoir laissé me rendre visite !
Fra : Heu, … je vais lui demander.
Mich : Merci François, merci mon « ami » !
Je vois la tête de François changer, il semble se poser des questions, non une question, pourquoi l’ai-je appelé « mon ami ». Il rosit un peu, serait-ce l’émotion, c’est ce que je suppose. Il doit se remémorer toutes les étapes qui ont jalonné ses six semaines depuis l’accident jusqu’à aujourd’hui. Pour moi, François est devenu un ami, non seulement par son professionnalisme lors de cet accident mais aussi pas sa disponibilité pour venir me rendre visite plusieurs fois par semaine. Nous avons vécu des moments très forts, ne fût-ce que ces moments où, par nos mains, nous avons échangé tant d’ondes positives.
Fra : Merci Michel de m’avoir accepté comme ami. Je suis certain que ça vient du fond du cœur.
Mich : Oui François, c’est très important pour moi. Merci d’être cet ami pour longtemps, le plus longtemps possible.
Fra : Faisons-en sorte que cela se produise. »
Je vois François s’approcher de moi, il se penche et m’enlace. Je vois que ses yeux sont humides, il est au bord des larmes. Je découvre en plus qu’il est très sensible, ce que je pensai également. Moi-même je sens mes yeux qui laissent échapper des larmes. Il n’en faut pas plus pour que François s’en aperçoive et qu’il laisse les vannes s’ouvrir. C’est ça l’amitié !
Point de vue de François.
Je suis tout retourné et très heureux que Michel me considère comme son ami. Il faut dire que je ressens aussi qu’il a un lien très fort entre nous, soit un lien d’amitié qui ne demande qu’à grandir. C’est en fait la continuation de ce que nous avons tissé comme liens depuis le début, soit depuis que je lui ai serré la main pour le maintenir conscient pour ne pas sombrer vers le néant.
Je vais revenir vendredi et je pense bien qu’Hélène viendra le saluer. Cette étreinte ma fait du bien. Nous avons fini en pleurs tous les deux, je sais, je suis très sensible malgré ma corpulence et mon air sérieux.
Je prends congé de Michel en lui disant bien que je serai là pour son départ. Je rentre à la maison pour raconter ce qui s’est passé à mon épouse.
Comme je le pensais, Hélène accepte de venir avec moi dire au-revoir à Michel. Elle savait qu’une sorte d’amitié était née entre nous.
Départ.
Hélène est à côté de François au moment où Michel est placé dans l’ambulance pour son retour chez lui. Les deux hommes se sont dit au-revoir dans le hall d’entrée de l’hôpital. Hélène a conversé un moment avec eux.
Michel n’a pas oublié de remettre à François un bout de papier avec ses coordonnées. François, de son côté, fait de même. L’échange de ces petits bouts de papier vient donc sceller cette amitié naissante. Il est donc probable qu’ils vont rester en contact.
C’est donc le départ de Michel sous le regard du couple. Chacun rentre chez soi.
Trois semaines plus tard François reçoit une très longue lettre de Michel. C’est le résumé de leurs rencontres, de leurs points de vue sur la vie et la mort, leurs promesses de rester en contact. Une phrase vient en post-scriptum : « Que tu sois gay ne change rien à notre amitié, que du contraire, c’est une belle amitié entre un hétéro et un homo. Je suis là et je serai toujours là pour toi ! »
---------
Depuis des années maintenant les deux hommes se sont revus. Leur amitié a grandi et souvent ils s’écrivent ou se contactent par téléphone. Avec le temps, c’est par SMS ou mail qu’ils conversent. Ils se voient trois ou quatre fois par an pour entretenir l’amitié. L’un et l’autre ont un oreille attentive envers l’autre.
Ayons foi en l’Homme, il est capable de prouesses rien qu’en ayant de l’attention pour autrui.
Cette nouvelle s’achève ici, les deux garçons sont toujours en contact depuis des décennies. L’amitié qui les lie est très forte et n’a pas été altérée par le temps qui passe, laissons-les vivre leur amitié.
FIN
Philou.
PS : L’amitié, c’est la joie de l’autre !