Chapitre XI (Fin)
Mathilde vient à côté d’Eric.
- Alors on le garde ?
- Évidemment. Ça doit être rigolo, je ne réalise pas encore. Tu te vois toi avec un petit mioche ?
- J’ai toujours câliné ceux des autres alors le mien… Et puis, avoir un enfant ensemble, c’est un pied de nez qu’on fait au destin. Moi ça me plaît plutôt bien.
- Oui. Tu as raison. Moi aussi, je trouve ça assez drôle. On a commencé ensemble et on va vieillir ensemble. J’espère que tu seras moins chieuse que quand tu étais jeune !
- Comment ça moins chieuse ? Le plus chieur de nous deux, c’était bien toi. Monsieur était casanier et moi j’avais envie de découvrir le monde. Si tu m’avais suivie, on ne se serait jamais quitté et on aurait probablement une kyrielle de bambins.
- Je disais ça pour te faire marcher...
- Tu m’embrasses comme tu savais si bien faire ?
Eric lui tend une main et il l’attire vers lui. Il fait tomber le paréo et ôte le chandail de Mathilde. Il passe son bras autour de sa tête et leurs lèvres s’unissent tendrement, leurs corps dénudés l’un contre l’autre.
Dehors, le mistral a gonflé en intensité. Les pins geignent sous les coups de butoir du vent. Les volets grincent. On entend au loin, le tintamarre des mâts sur le port.
- Tu as toujours un corps de petite jeunette et ça me plaît bien.
- Tu crois qu’on arrivera encore à s’aimer comme avant ?
- A être aussi amoureux, tu veux dire ? Je ne sais pas. Je t’aime parce que je t’ai toujours aimés au plus profond de moi. Et lorsque tu es revenue, je m’étais plus fait à l’idée d’une grande amitié plutôt qu’un grand amour. J’ai toujours eu envie de toi, de ton corps, de ton sourire de ta jovialité. Parfois aussi, tu fais une apparition dans mes rêves. C’est surprenant.
- Ah oui ?
- La dernière fois, il n’y a pas si longtemps, on grimpait tous les deux au sommet de Port-Cros par un petit chemin. Tu portais une petite jupette blanche. Tu étais belle, toute bronzée. J’avais envie de toi. J’avais envie de t’embrasser, de te caresser les fesses et je crois que dans mon rêve, je ne me suis pas fais prier un seul instant. Il y avait du soleil, beaucoup de soleil et tu étais resplendissante.
- C’est drôle, j’ai fais un rêve similaire. On marchait sur un sentier escarpé. On était fatigués mais heureux d’être ensemble. Tu me tenais pas la main. Et puis, arrivé au sommet, on a fait l’amour. Et puis je me suis réveillée, les draps tout mouillés.
Ce soir là, comme tous les autres soirs dorénavant, Mathilde et Eric se sont endormis ensemble, l’un contre l’autre.
Mathilde vient à côté d’Eric.
- Alors on le garde ?
- Évidemment. Ça doit être rigolo, je ne réalise pas encore. Tu te vois toi avec un petit mioche ?
- J’ai toujours câliné ceux des autres alors le mien… Et puis, avoir un enfant ensemble, c’est un pied de nez qu’on fait au destin. Moi ça me plaît plutôt bien.
- Oui. Tu as raison. Moi aussi, je trouve ça assez drôle. On a commencé ensemble et on va vieillir ensemble. J’espère que tu seras moins chieuse que quand tu étais jeune !
- Comment ça moins chieuse ? Le plus chieur de nous deux, c’était bien toi. Monsieur était casanier et moi j’avais envie de découvrir le monde. Si tu m’avais suivie, on ne se serait jamais quitté et on aurait probablement une kyrielle de bambins.
- Je disais ça pour te faire marcher...
- Tu m’embrasses comme tu savais si bien faire ?
Eric lui tend une main et il l’attire vers lui. Il fait tomber le paréo et ôte le chandail de Mathilde. Il passe son bras autour de sa tête et leurs lèvres s’unissent tendrement, leurs corps dénudés l’un contre l’autre.
Dehors, le mistral a gonflé en intensité. Les pins geignent sous les coups de butoir du vent. Les volets grincent. On entend au loin, le tintamarre des mâts sur le port.
- Tu as toujours un corps de petite jeunette et ça me plaît bien.
- Tu crois qu’on arrivera encore à s’aimer comme avant ?
- A être aussi amoureux, tu veux dire ? Je ne sais pas. Je t’aime parce que je t’ai toujours aimés au plus profond de moi. Et lorsque tu es revenue, je m’étais plus fait à l’idée d’une grande amitié plutôt qu’un grand amour. J’ai toujours eu envie de toi, de ton corps, de ton sourire de ta jovialité. Parfois aussi, tu fais une apparition dans mes rêves. C’est surprenant.
- Ah oui ?
- La dernière fois, il n’y a pas si longtemps, on grimpait tous les deux au sommet de Port-Cros par un petit chemin. Tu portais une petite jupette blanche. Tu étais belle, toute bronzée. J’avais envie de toi. J’avais envie de t’embrasser, de te caresser les fesses et je crois que dans mon rêve, je ne me suis pas fais prier un seul instant. Il y avait du soleil, beaucoup de soleil et tu étais resplendissante.
- C’est drôle, j’ai fais un rêve similaire. On marchait sur un sentier escarpé. On était fatigués mais heureux d’être ensemble. Tu me tenais pas la main. Et puis, arrivé au sommet, on a fait l’amour. Et puis je me suis réveillée, les draps tout mouillés.
Ce soir là, comme tous les autres soirs dorénavant, Mathilde et Eric se sont endormis ensemble, l’un contre l’autre.
- ° FIN ° -