25-11-2020, 06:49 AM
(Modification du message : 25-11-2020, 07:03 AM par fablelionsilencieux.)
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Trois mois que j’étais célibataire. Les séances avec Jérôme étaient plutôt les bienvenues. Elles étaient devenues un rite agréable.
Un soir, il m’a fait une demande à laquelle je ne m’attendais pas :
— Benoit, je voudrais que tu me prennes.
Au début, je n’ai pas trop bien compris ce qu’il voulait dire :
— Que je te prenne ? Comme employé ?
— Non. Je voudrais que tu m’encules. S’il te plaît. J’en rêve la nuit.
— Eh bien, si je m’attendais à ça ! Tu l’as déjà fait ?
— Non. Mais j’ai envie.
— OK. Laisse-moi réfléchir, Je te donne une réponse demain.
Et puis, comme c’était l’heure qu’il s’en aille, je lui ai passé la main sur les épaules, c’était un geste d’affection, et j’ai voulu lui faire un petit bisou sur la joue, et il a tourné la tête, et ses lèvres ont rencontré les miennes. Pas longtemps, juste une seconde, nous nous sommes souris, et puis il est parti.
Le lendemain, j’avais plusieurs rendez-vous prévus en ville, j’avais endossé mon costume de commercial. Quand Jérôme est arrivé, et je lui ai indiqué qu’il travaillerait toute la journée au repiquage des tomates avec les ouvriers permanents.
Comme il avait l’air un peu dépité, j’ai complété :
— Tu pourras venir faire ta toilette ici ce soir comme d’habitude. Je suis à l’extérieur toute la journée, mais je serai rentré à ce moment-là.
Ce qui a eu l’air de le rassurer.
Le soir, il était déjà sous la douche quand je suis rentré. J’ai pu admirer ce plaisant spectacle. Il était mignon avant, le travail au grand air lui avait plutôt réussi. On voyait sur son corps les traces d’un « bronzage agricole » que je trouvais assez réussi.
Je me suis assis devant lui pendant qu’il se séchait, et je lui ai dit :
— Prends ton temps, j’ai quelque chose à te montrer.
Je l’ai emmené dans la réserve, et j’ai sorti la vieille valise cuir, avec des lanières à boucles. C’était un ensemble que j’avais acheté d’occasion sur un site spécialisé, à une époque où Ella avait semblé intéressée par le sujet. Je n’ai jamais trop su d’où le vendeur le tenait, mais les objets semblaient propres et de bonne qualité, plutôt récents. La valise ne contient pas moins de six godemichets en latex ou en silicone, de diverses tailles et couleurs, et même un magnifique phallus en bois vernis, au gland proéminent et aux veines superficielles bien marquées, une vraie œuvre d’art. Je les ai étalés devant Jérôme, et lui dis :
— Voilà de quoi t’entraîner, parce que, si tu ne t’es jamais fait enculer, il parait que, la première fois, ça fait très mal. Tu as intérêt à te préparer avant, pour assouplir le trou de balle. Je n’ai jamais essayé, mais c’est ce qu’on dit. Renseigne-toi sur Internet, tu verras. Je te prête tout ce que tu veux dans cette boite. Aujourd’hui, prends le plus petit, et essaye-le. Ce soir, avant de t’endormir, tu te le mets dans le cul et puis tu te branles. Quand tu seras à l’aise, tu le ramènes et tu prends la taille au-dessus.
— Et ta bite, elle correspond à quel numéro ?
— 3 ou 4, je dirais. Mais ne t’inquiète pas trop, si ça ne passe pas la première fois, on n’insistera pas. Entraîne-toi, c’est tout. Attention, il faut utiliser un lubrifiant. Normalement, on prend du gel anal, mais je n’en n’ai pas. Le plus simple, c’est d’emprunter une petite bouteille d’huile d’olive à ta mère. T’en mets bien sur le gland, pas partout, sinon ça te glissera dans les mains, et puis tu t’en mets dans le cul, ça aidera à passer.
Ses parents ont une petite production artisanale d’huile d’olive, il devrait pouvoir se débrouiller pour en trouver.
— Et les autres trucs, là ?
Il y avait encore dans la boite des menottes, un battoir, une cravache…
— C’est plutôt pour les nanas, ces trucs. Ça par exemple, c’est des boules de geisha, c’est le seul objet qu’Ella a essayé. Elle a vite arrêté, ce n’est pas que ça ne marchait pas, c’était plutôt trop efficace, ça lui a fait peur.
— C’est pour ça qu’elle s’est barrée ?
Direct, le petit. Il veut tout comprendre.
— Non, rien à voir. Ça fait plus de trois ans qu’on l’a, ce truc.
Enfin, je crois que ça n’a rien à voir. Mais en même temps, je n’avais rien vu venir.
La semaine suivante, j’avais d’autres activités et je ne revenais pas prendre ma douche le soir. Mais j’ai bien vu que Jérôme allait régulièrement dans la réserve. Je l’ai croisé une fois ou deux, et il me faisait des commentaires sur l’avancée de son autoformation :
— « le petit modèle, aucun souci. C’est juste le début qu’est un peu dur, mais avec l’huile, ça va. »
« J’en suis au numéro 2, et puis, en se branlant en même temps, c’est vraiment super. »
« Aujourd’hui, j’ai même gardé le plug anal au boulot toute la journée. Personne n’a rien remarqué. »
« Le rosebud, non merci ! C’est vraiment un gros morceau, il me fait un peu peur. »
« Ça y est, c’est bon ! Le numéro 3, ça fait trois jours que j’y suis habitué, y me fait vraiment des choses à l’intérieur, et à la fin, ça gicle bien ! »
Lundi, c’était le grand soir. Après que Jérôme avait pris sa douche, je l’ai invité à se mettre à plat ventre sur un des lits.
— On va commencer par un petit massage, si tu veux.
Il a acquiescé, mais j’avais l’impression que personne ne lui en avait jamais fait. Il n’a pas posé de question, il me faisait confiance. J’ai commencé par les muscles du haut du dos, les trapèzes, les rhomboïdes. Après avoir versé une bonne dose d’huile d’olive, j’y ai mis de l’énergie, je travaillais avec les mains et les avant-bras. Il était un peu contracté au début, et puis il s’est détendu, il a commencé à pousser des petits grognements de satisfaction. Mes gestes se font fait plus amples, plus doux, je suis descendu le long du dos, jusqu’aux lombaires, et puis aux fesses. Il avait des fesses bien fermes, des fesses de joueur de foot, un vrai plaisir à pétrir. Je suis un peu descendu jusqu’aux cuisses, et même les mollets avec des mouvements enveloppants. En remontant vers les fesses, j’effectuais des mouvements plus arrondis, je rajoutais de l’huile. Il a grogné un peu, encore plus quand je lui ai caressé les couilles, doucement, par en dessous. J’avais l’impression qu’il bandait déjà, le petit cochon. Moi aussi d’ailleurs.
Doucement, progressivement pour ne pas le prendre par surprise, j’ai approché mon doigt de son anus. Je l’ai introduit en douceur, c’était ferme, mais sans blocage. Il avait bien fait ses travaux pratiques à domicile. J’ai rajouté de l’huile, puis remis un doigt, deux doigts, et j’ai gentiment commencé à lui chatouiller la prostate. J’entendais sa respiration qui s’accélérait un peu, il avait l’air d’apprécier, concentré sur ses sensations.
Je me suis alors mis à genoux sur le lit, je lui ai fait lever les fesses afin qu’elles soient à la bonne hauteur. Je lui ai d’abord fait sentir ma bite, pour le prévenir, et je l’ai pénétré doucement. Son sphincter anal résistait un peu, mais c’est passé sans difficulté.
J’ai commencé des mouvements d’aller et retour, sans me presser, et puis j’ai attrapé sa bite bien bandée et j’ai commencé à la masturber avec douceur, sans le brusquer. Il ne disait pas grand-chose au début, puis sa respiration s’est amplifiée, en rythme avec mes mouvements, et petit à petit il a commencé à témoigner de son plaisir. Mes mains ont alors attrapé ses hanches, pour accompagner le mouvement, j’y suis allé un peu plus à fond, un peu plus vite. Je me suis laissé aller au plaisir. Il gémissait, de plus en plus fort. Et il a joui. Et je lui ai joui dans le cul. Merde ! J’avais complètement oublié le préservatif. Tant pis. J’aurais dû culpabiliser un peu, mais le plaisir était tel que j’avais vraiment autre chose en tête ! La sensation avait vraiment été très forte, un vrai pied. Et j’avais l’impression qu’il avait apprécié également.
Je me suis retiré, Il s’est retourné, je me suis couché à côté de lui, je l’ai pris dans mes bras, nous nous sommes fait quelques bisous, tendrement. Et puis nous nous sommes endormis dans les bras l’un de l’autre.
Juste un petit somme. Nous nous sommes réveillés dix minutes plus tard, toujours enlacés. Quand il me regardait, je voyais comme des petites étoiles dans ses yeux. Il allait pour dire quelque chose, je lui ai mis un doigt sur la bouche :
— Ne dis pas des mots que tu pourrais regretter plus tard. Tu as aimé ce que nous avons fait, moi aussi. C’était bien.
— Benoit, c’était super. Putain, c’était génial. On recommence quand tu veux !
— Au fait, on a oublié le préservatif, ce n’est pas bien du tout, je m’en veux un peu. Pour nous deux, je me dis qu’il n’y a pas grand risque, mais quand même.
Il ne répondit pas. Nous étions bien, là, tous les deux.
Je laissais durer un peu ce moment. Et puis, tant pis, je me suis lancé.
— Tu sais, Jérôme, je trouve vraiment que tu es un gars super, et je suis vraiment heureux que tu sois venu. On ne se connaissait pas trop avant que tu viennes, il y a deux mois, et puis on a fait connaissance. Quand tu es arrivé, j’avais vraiment l’impression que tu étais le petit prince et mois l’aviateur. Et puis, petit à petit, on s’est apprivoisé tous les deux. Ça a commencé doucement, et puis ça a pris un sens nouveau quand nous avons commencé à nous retrouver, le soir, après le boulot. Tous les soirs, en fin d’après-midi, je commençais à penser à toi et j’en étais heureux. Et je suppose que c’était pareil pour toi. « Quand on est apprivoisé et qu’on arrête de se voir, on est un peu triste, c’est normal. Et là, je suis un peu triste. » Ecoute, je ne sais pas si tu es gay, mais, moi, une chose est sûre, c’est que je ne le suis pas. Tu l’as déjà fait avec une fille ?
Moue négative.
— Alors, essaie avec une fille, et puis tu pourras comparer. Tu pourras prendre une décision, en connaissance de cause. Tu sais, ce n’est pas facile d’être gay, ici, à la campagne. Tu serais à Paris, ce serait peut-être différent.
Il commençait à avoir l’air un peu inquiet.
—Je viens de recevoir un message d’Ella, là, à l’instant, pendant que tu étais sous la douche. Elle rentre demain… Alors, tu comprends, je ne pourrai plus aller avec toi, ça ne sera plus possible…
Que pouvais-je lui dire d’autre, sinon la vérité ? Je ne lui avais jamais fait de promesse.
— C’est pas vrai… C’est pas possible.
Son visage se décompose. Je vois les larmes qui lui viennent.
— Je suis désolé, Jérôme, mais je ne peux pas…
Il ne me laissa pas finir ma phrase. Il s’habilla rapidement et partit précipitamment. J’entendis comme un sanglot étouffé au moment où il passait la porte.
M’y étais-je mal pris ? Il était adulte, après tout. Que pouvais-je faire d’autre. J’espérais qu’il allait continuer le boulot, je risquais d’avoir du mal à le remplacer…
Le lendemain, j’ai retrouvé mon Ella. J’étais un peu inquiet, elle en avait peut-être marre de moi, j’avais peur qu’elle ait trouvé quelqu’un. Je le lui ai dit. Elle m’a rassuré. Ce n’était pas moi, c’était juste la façon dont nous vivions. Si nous avions des enfants, ce serait mieux.
Ce soir-là, nous avons fait l’amour tendrement, et puis nous avons décidé qu’elle allait retourner voir le gynéco, et si ça ne marchait pas, nous allions adopter.
Jérôme a continué le boulot, comme prévu, jusqu’à la reprise des cours. Nos relations étaient plus distantes, il ne venait plus prendre sa douche à la maison. Puis il a recommencé ses études, et je n’ai plus eu de nouvelles. J’ai su par des tiers qu’il avait obtenu son diplôme, qu’il était revenu s’installer au pays, qu’il s’était marié. Je l’ai revu quelques années plus tard : ses enfants étaient dans les mêmes classes que les nôtres, nous nous sommes arrangés pour le transport scolaire.
Nos rapports étaient cordiaux, comme deux voisins, parents d’élèves. Mais il est arrivé que la discussion prenne un tour plus personnel. Il m’a dit que le stage qu’il avait fait dans mon entreprise avait été déterminant pour le choix de son orientation, qu’il avait beaucoup appris et qu’il avait bien écouté mes conseils. J’ai admiré le double niveau du message, et nous n’avons jamais mis d’autres mots pour reparler de ce qui s’était passé. Mais il était resté une certaine connivence entre nous, et il y a même parfois eu des gestes un peu tendres qui, entre deux pères de famille, auraient pu surprendre un éventuel observateur.
Trois mois que j’étais célibataire. Les séances avec Jérôme étaient plutôt les bienvenues. Elles étaient devenues un rite agréable.
Un soir, il m’a fait une demande à laquelle je ne m’attendais pas :
— Benoit, je voudrais que tu me prennes.
Au début, je n’ai pas trop bien compris ce qu’il voulait dire :
— Que je te prenne ? Comme employé ?
— Non. Je voudrais que tu m’encules. S’il te plaît. J’en rêve la nuit.
— Eh bien, si je m’attendais à ça ! Tu l’as déjà fait ?
— Non. Mais j’ai envie.
— OK. Laisse-moi réfléchir, Je te donne une réponse demain.
Et puis, comme c’était l’heure qu’il s’en aille, je lui ai passé la main sur les épaules, c’était un geste d’affection, et j’ai voulu lui faire un petit bisou sur la joue, et il a tourné la tête, et ses lèvres ont rencontré les miennes. Pas longtemps, juste une seconde, nous nous sommes souris, et puis il est parti.
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Le lendemain, j’avais plusieurs rendez-vous prévus en ville, j’avais endossé mon costume de commercial. Quand Jérôme est arrivé, et je lui ai indiqué qu’il travaillerait toute la journée au repiquage des tomates avec les ouvriers permanents.
Comme il avait l’air un peu dépité, j’ai complété :
— Tu pourras venir faire ta toilette ici ce soir comme d’habitude. Je suis à l’extérieur toute la journée, mais je serai rentré à ce moment-là.
Ce qui a eu l’air de le rassurer.
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Le soir, il était déjà sous la douche quand je suis rentré. J’ai pu admirer ce plaisant spectacle. Il était mignon avant, le travail au grand air lui avait plutôt réussi. On voyait sur son corps les traces d’un « bronzage agricole » que je trouvais assez réussi.
Je me suis assis devant lui pendant qu’il se séchait, et je lui ai dit :
— Prends ton temps, j’ai quelque chose à te montrer.
Je l’ai emmené dans la réserve, et j’ai sorti la vieille valise cuir, avec des lanières à boucles. C’était un ensemble que j’avais acheté d’occasion sur un site spécialisé, à une époque où Ella avait semblé intéressée par le sujet. Je n’ai jamais trop su d’où le vendeur le tenait, mais les objets semblaient propres et de bonne qualité, plutôt récents. La valise ne contient pas moins de six godemichets en latex ou en silicone, de diverses tailles et couleurs, et même un magnifique phallus en bois vernis, au gland proéminent et aux veines superficielles bien marquées, une vraie œuvre d’art. Je les ai étalés devant Jérôme, et lui dis :
— Voilà de quoi t’entraîner, parce que, si tu ne t’es jamais fait enculer, il parait que, la première fois, ça fait très mal. Tu as intérêt à te préparer avant, pour assouplir le trou de balle. Je n’ai jamais essayé, mais c’est ce qu’on dit. Renseigne-toi sur Internet, tu verras. Je te prête tout ce que tu veux dans cette boite. Aujourd’hui, prends le plus petit, et essaye-le. Ce soir, avant de t’endormir, tu te le mets dans le cul et puis tu te branles. Quand tu seras à l’aise, tu le ramènes et tu prends la taille au-dessus.
— Et ta bite, elle correspond à quel numéro ?
— 3 ou 4, je dirais. Mais ne t’inquiète pas trop, si ça ne passe pas la première fois, on n’insistera pas. Entraîne-toi, c’est tout. Attention, il faut utiliser un lubrifiant. Normalement, on prend du gel anal, mais je n’en n’ai pas. Le plus simple, c’est d’emprunter une petite bouteille d’huile d’olive à ta mère. T’en mets bien sur le gland, pas partout, sinon ça te glissera dans les mains, et puis tu t’en mets dans le cul, ça aidera à passer.
Ses parents ont une petite production artisanale d’huile d’olive, il devrait pouvoir se débrouiller pour en trouver.
— Et les autres trucs, là ?
Il y avait encore dans la boite des menottes, un battoir, une cravache…
— C’est plutôt pour les nanas, ces trucs. Ça par exemple, c’est des boules de geisha, c’est le seul objet qu’Ella a essayé. Elle a vite arrêté, ce n’est pas que ça ne marchait pas, c’était plutôt trop efficace, ça lui a fait peur.
— C’est pour ça qu’elle s’est barrée ?
Direct, le petit. Il veut tout comprendre.
— Non, rien à voir. Ça fait plus de trois ans qu’on l’a, ce truc.
Enfin, je crois que ça n’a rien à voir. Mais en même temps, je n’avais rien vu venir.
⁂
La semaine suivante, j’avais d’autres activités et je ne revenais pas prendre ma douche le soir. Mais j’ai bien vu que Jérôme allait régulièrement dans la réserve. Je l’ai croisé une fois ou deux, et il me faisait des commentaires sur l’avancée de son autoformation :
— « le petit modèle, aucun souci. C’est juste le début qu’est un peu dur, mais avec l’huile, ça va. »
« J’en suis au numéro 2, et puis, en se branlant en même temps, c’est vraiment super. »
« Aujourd’hui, j’ai même gardé le plug anal au boulot toute la journée. Personne n’a rien remarqué. »
« Le rosebud, non merci ! C’est vraiment un gros morceau, il me fait un peu peur. »
« Ça y est, c’est bon ! Le numéro 3, ça fait trois jours que j’y suis habitué, y me fait vraiment des choses à l’intérieur, et à la fin, ça gicle bien ! »
⁂
Lundi, c’était le grand soir. Après que Jérôme avait pris sa douche, je l’ai invité à se mettre à plat ventre sur un des lits.
— On va commencer par un petit massage, si tu veux.
Il a acquiescé, mais j’avais l’impression que personne ne lui en avait jamais fait. Il n’a pas posé de question, il me faisait confiance. J’ai commencé par les muscles du haut du dos, les trapèzes, les rhomboïdes. Après avoir versé une bonne dose d’huile d’olive, j’y ai mis de l’énergie, je travaillais avec les mains et les avant-bras. Il était un peu contracté au début, et puis il s’est détendu, il a commencé à pousser des petits grognements de satisfaction. Mes gestes se font fait plus amples, plus doux, je suis descendu le long du dos, jusqu’aux lombaires, et puis aux fesses. Il avait des fesses bien fermes, des fesses de joueur de foot, un vrai plaisir à pétrir. Je suis un peu descendu jusqu’aux cuisses, et même les mollets avec des mouvements enveloppants. En remontant vers les fesses, j’effectuais des mouvements plus arrondis, je rajoutais de l’huile. Il a grogné un peu, encore plus quand je lui ai caressé les couilles, doucement, par en dessous. J’avais l’impression qu’il bandait déjà, le petit cochon. Moi aussi d’ailleurs.
Doucement, progressivement pour ne pas le prendre par surprise, j’ai approché mon doigt de son anus. Je l’ai introduit en douceur, c’était ferme, mais sans blocage. Il avait bien fait ses travaux pratiques à domicile. J’ai rajouté de l’huile, puis remis un doigt, deux doigts, et j’ai gentiment commencé à lui chatouiller la prostate. J’entendais sa respiration qui s’accélérait un peu, il avait l’air d’apprécier, concentré sur ses sensations.
Je me suis alors mis à genoux sur le lit, je lui ai fait lever les fesses afin qu’elles soient à la bonne hauteur. Je lui ai d’abord fait sentir ma bite, pour le prévenir, et je l’ai pénétré doucement. Son sphincter anal résistait un peu, mais c’est passé sans difficulté.
J’ai commencé des mouvements d’aller et retour, sans me presser, et puis j’ai attrapé sa bite bien bandée et j’ai commencé à la masturber avec douceur, sans le brusquer. Il ne disait pas grand-chose au début, puis sa respiration s’est amplifiée, en rythme avec mes mouvements, et petit à petit il a commencé à témoigner de son plaisir. Mes mains ont alors attrapé ses hanches, pour accompagner le mouvement, j’y suis allé un peu plus à fond, un peu plus vite. Je me suis laissé aller au plaisir. Il gémissait, de plus en plus fort. Et il a joui. Et je lui ai joui dans le cul. Merde ! J’avais complètement oublié le préservatif. Tant pis. J’aurais dû culpabiliser un peu, mais le plaisir était tel que j’avais vraiment autre chose en tête ! La sensation avait vraiment été très forte, un vrai pied. Et j’avais l’impression qu’il avait apprécié également.
Je me suis retiré, Il s’est retourné, je me suis couché à côté de lui, je l’ai pris dans mes bras, nous nous sommes fait quelques bisous, tendrement. Et puis nous nous sommes endormis dans les bras l’un de l’autre.
Juste un petit somme. Nous nous sommes réveillés dix minutes plus tard, toujours enlacés. Quand il me regardait, je voyais comme des petites étoiles dans ses yeux. Il allait pour dire quelque chose, je lui ai mis un doigt sur la bouche :
— Ne dis pas des mots que tu pourrais regretter plus tard. Tu as aimé ce que nous avons fait, moi aussi. C’était bien.
— Benoit, c’était super. Putain, c’était génial. On recommence quand tu veux !
— Au fait, on a oublié le préservatif, ce n’est pas bien du tout, je m’en veux un peu. Pour nous deux, je me dis qu’il n’y a pas grand risque, mais quand même.
Il ne répondit pas. Nous étions bien, là, tous les deux.
Je laissais durer un peu ce moment. Et puis, tant pis, je me suis lancé.
— Tu sais, Jérôme, je trouve vraiment que tu es un gars super, et je suis vraiment heureux que tu sois venu. On ne se connaissait pas trop avant que tu viennes, il y a deux mois, et puis on a fait connaissance. Quand tu es arrivé, j’avais vraiment l’impression que tu étais le petit prince et mois l’aviateur. Et puis, petit à petit, on s’est apprivoisé tous les deux. Ça a commencé doucement, et puis ça a pris un sens nouveau quand nous avons commencé à nous retrouver, le soir, après le boulot. Tous les soirs, en fin d’après-midi, je commençais à penser à toi et j’en étais heureux. Et je suppose que c’était pareil pour toi. « Quand on est apprivoisé et qu’on arrête de se voir, on est un peu triste, c’est normal. Et là, je suis un peu triste. » Ecoute, je ne sais pas si tu es gay, mais, moi, une chose est sûre, c’est que je ne le suis pas. Tu l’as déjà fait avec une fille ?
Moue négative.
— Alors, essaie avec une fille, et puis tu pourras comparer. Tu pourras prendre une décision, en connaissance de cause. Tu sais, ce n’est pas facile d’être gay, ici, à la campagne. Tu serais à Paris, ce serait peut-être différent.
Il commençait à avoir l’air un peu inquiet.
—Je viens de recevoir un message d’Ella, là, à l’instant, pendant que tu étais sous la douche. Elle rentre demain… Alors, tu comprends, je ne pourrai plus aller avec toi, ça ne sera plus possible…
Que pouvais-je lui dire d’autre, sinon la vérité ? Je ne lui avais jamais fait de promesse.
— C’est pas vrai… C’est pas possible.
Son visage se décompose. Je vois les larmes qui lui viennent.
— Je suis désolé, Jérôme, mais je ne peux pas…
Il ne me laissa pas finir ma phrase. Il s’habilla rapidement et partit précipitamment. J’entendis comme un sanglot étouffé au moment où il passait la porte.
M’y étais-je mal pris ? Il était adulte, après tout. Que pouvais-je faire d’autre. J’espérais qu’il allait continuer le boulot, je risquais d’avoir du mal à le remplacer…
⁂
Le lendemain, j’ai retrouvé mon Ella. J’étais un peu inquiet, elle en avait peut-être marre de moi, j’avais peur qu’elle ait trouvé quelqu’un. Je le lui ai dit. Elle m’a rassuré. Ce n’était pas moi, c’était juste la façon dont nous vivions. Si nous avions des enfants, ce serait mieux.
Ce soir-là, nous avons fait l’amour tendrement, et puis nous avons décidé qu’elle allait retourner voir le gynéco, et si ça ne marchait pas, nous allions adopter.
Jérôme a continué le boulot, comme prévu, jusqu’à la reprise des cours. Nos relations étaient plus distantes, il ne venait plus prendre sa douche à la maison. Puis il a recommencé ses études, et je n’ai plus eu de nouvelles. J’ai su par des tiers qu’il avait obtenu son diplôme, qu’il était revenu s’installer au pays, qu’il s’était marié. Je l’ai revu quelques années plus tard : ses enfants étaient dans les mêmes classes que les nôtres, nous nous sommes arrangés pour le transport scolaire.
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