25-11-2020, 06:47 AM
(Modification du message : 25-11-2020, 06:53 AM par fablelionsilencieux.)
Neuvième tondeur,
(exceptionnellement en deux parties)
1/2
J’étais tranquillement en train de finir mon petit-déjeuner en lisant le journal au soleil du matin, quand ce petit gars s’est amené. Je le connaissais depuis qu’il était tout petit, c’était Jérôme, le fils de la voisine, mais je crois bien que c’était la première fois qu’il s’adressait à moi directement. On s’est dit bonjour, et puis il a pris un air un peu gêné :
— Dis, j’aurais quelque chose à te demander…
— J’espère que tu ne vas pas me demander de te dessiner un mouton, parce que je te préviens : je ne sais pas dessiner !
Oui, c’était ça l’effet qu’il me faisait, un petit prince. Un petit prince mignon comme tout. Il était à poil, tout comme moi, mais ici c’était habituel. Il faisait déjà chaud, et comme nos maisons étaient les dernières au bout d’un chemin en cul de sac, ici on ne risquait pas trop de se faire voir. La terrasse était du côté opposé à la porte d’entrée, et, comme Il n’y avait pas de clôture, il avait juste fait le tour de la maison.
— Non, en fait, voilà. J’ai arrêté la fac, c’était pas pour moi, les études. Je vais reprendre le brevet agricole l’année prochaine, mais là, en attendant, je me demandais si tu n’aurais pas du boulot.
— Ça peut se discuter. Qu’est-ce que tu sais faire ?
En fait, vu ma profession, horticulteur, j’avais souvent besoin de main d’œuvre, et les jeunes du coin le savaient.
Il est apparu qu’il ne savait rien faire, mais vu qu’il était fils d’agriculteurs, je me doutais bien qu’il avait quelques connaissances pratiques, mais qu’il ne savait simplement pas les mettre en valeur.
— Tu pourrais commencer par me tondre la pelouse ?
Depuis qu’Ella était partie, je n’avais pas eu le courage de m’y mettre. A quoi bon entretenir le jardin s’il n’y avait personne pour le regarder ?
Je lui ai donné un outil basique, une tondeuse mécanique, je voulais voir s’il avait vraiment l’envie et l’énergie de bosser. Et il y est allé de bon cœur, il n’avait pas la technique, mais ça s’apprend. En revanche, il avait l’envie, et ça, ça ne s’apprend pas. Toujours à poil ! Il avait un beau petit cul, quand même quand il poussait sur la tondeuse.
Le test a été concluant, et j’ai embauché Jérôme pour six mois. Jusqu’au début de sa formation, en fait. Pas de vacances ! Il a fallu insister un peu, parce que c’était surtout en été qu’il me fallait de la main d’œuvre. En ce moment, c’était la morte saison, je n’avais pas vraiment besoin de lui pour la culture, mais avec son aide je pouvais me lancer dans des travaux que j’avais envie de faire depuis un moment. Mon terrain se prolongeait dans la montagne par toute une zone aménagée en terrasses, qui a été délaissée du temps de mon grand-père, probablement avant la deuxième guerre mondiale. Il fallait débroussailler, renforcer la maçonnerie, apporter l’eau pour l’arrosage. La zone était bien exposée, adaptée à la culture des primeurs, et j’envisageais de la mettre en exploitation dès qu’elle serait prête.
Evidemment, je lui ai demandé de s’habiller quand il venait ici. A poil, c’était bien pour le farniente. Pour le boulot c’était une autre histoire. Je crois que j’aimais trop le regarder bouger, il était vraiment mignon. Bien foutu. Il avait encore besoin de se faire un peu de muscle, mais ça allait lui venir en bossant ici, ce n’était pas un travail intellectuel.
Samedi : jour de marché à Apt. La veille, nous avions mis les légumes en cageots, chargé le camion, départ à six heures du matin, installation à partir de sept. Un gros boulot que je faisais seul depuis le départ d’Ella, l’aide de Jérôme était la bienvenue.
Sur place, je l’ai mis rapidement à la vente : au moment du coup de feu, nous n’étions pas trop de deux. Il se débrouillait très bien avec les clientes. Il baratinait les vieilles, séduisait les jeunes. Et s’il ne savait pas quelque chose, il me posait la question, il comprenait vite. Et en plus, il savait faire les additions !
Vers onze heures, comme nous n’avions presque plus rien à vendre, je l’ai laissé tenir le stand, et suis parti boire un café au bistrot avec un vieil ami qui était passé par hasard. Il m’a demandé des nouvelles d’Ella, qu’il avait connue, à l’époque où elle était la parisienne venue en vacances :
— Elle est partie.
— Elle revient quand ?
— Bientôt, j’espère. Elle est partie il y a trois mois. Je crois qu’elle en avait un peu marre de la campagne l’hiver, du maraîchage.
Il a compris que le sujet était un peu délicat, et il a vite parlé d’autre chose :
— J’ai vu ton nouvel employé. Il a l’air de plutôt bien se débrouiller.
Avec la recette du marché, j’ai donné à Jérôme son premier salaire. En me remerciant, il m’a dit :
— Je le mets de côté. J’aurai besoin d’une piaule l’année prochaine.
Il était décidément trop bien, ce petit. Je craquais.
Le lendemain, j’ai craqué encore, mais d’une autre façon. Ce jour-là, nous avons abattu un vieux chêne, pas très grand, mais un large tronc et des racines profondes. A un endroit où la pelle hydraulique ne pouvait pas aller. Nous avons tout fait à la main, avec la tronçonneuse et la cognée pour couper les grosses racines. C’était long, c’était physique, nous avons tous les deux bien transpiré. Nous étions épuisés quand nous avons fini par dégager la souche.
Au sous-sol de la maison, j’avais fait aménager un local, avec une petite cuisine, une douche et quelques lits d’appoint, qui servait parfois, l’été, à loger les ouvriers saisonniers. C’était destiné à du dépannage, il n’y avait aucune intimité. Mais c’est là que nous faisions notre toilette tous les jours, après le travail. Ce jour-là, je suis passé le premier, je me suis désapé, j’ai pris ma douche, sans penser à rien, pour le simple plaisir physique de l’eau chaude sur ma peau.
Jérôme attendait son tour. En me retournant, je le vis, debout à deux mètres de moi. Il me matait. Et il avait l’air d’apprécier ce qu’il voyait. Je ne m’y attendais pas, même si j’étais bien conservé, j’avais presque deux fois son âge, quand même.
D’habitude, c’était moi qui prenais plaisir à le voir nu, ce bel animal.
Et aujourd’hui, c’était un peu particulier, il bandait. Aucun doute là-dessus, sa belle queue était complètement dressée, bien droite et bien raide, devant ses abdominaux bien dessinés. Et, pas gêné du tout, il continuait de me regarder, en souriant.
Je ne savais pas où me mettre… Mais, action-réaction, mon corps a parlé pour moi, j’ai commencé à bander moi aussi. Il s’est approché, il a pris ma queue, et a commencé à la branler doucement. Alors, que pouvais-je faire ? J’ai fait pareil. Et puis nous nous sommes rapprochés, embrassés en nous caressant mutuellement. Et puis ma bouche est descendue vers sa queue, je l’ai sucé. Et puis nous avons échangé les rôles. Et puis nous nous sommes branlés de concert, les yeux dans les yeux. Nous nous sommes éclaboussés de sperme, le mien sur lui, le sien sur moi.
Rien de bien méchant, juste une activité agréable, et nous arborons tous les deux un grand sourire. Je crois que j’en avais bien besoin après cette longue période d’abstinence, et en même temps, je me demandais si je ne venais pas de faire une grosse connerie.
Pour un patron, c’est toujours risqué de baiser avec un employé, ça peut être une source d’embrouille. J’avais un peu peur qu’il ne tombe amoureux de moi, ce qui aurait été très gênant. Mais j’ai été finalement assez vite rassuré : après s’être rhabillé, il est parti rapidement, sa mère l’attendait à sept heures pour le souper et il se serait fait engueuler s’il était arrivé en retard. Le lendemain matin, il a repris le boulot comme s’il ne s’était rien passé entre nous la veille.
Ce genre de touche-pipi n’était pas nouveau pour moi. En fait, au lycée, c’était assez habituel, après les séances de sport, dans les douches collectives, on se branlait souvent ensemble. Mais ça n’empêchait pas de sortir avec les filles. Ce n’était pas sentimental, c’était juste une occasion de prendre du bon temps avec les copains. On ne s’embrassait pas entre mecs. Et quelques gars aimaient bien sucer les queues des autres. Mais c’étaient des jeux de gamins, les mecs n’étaient pas gays, à ma connaissance, il n’y avait aucun homosexuel déclaré dans ma classe. En fait, c’était le genre de sujets tabous, dont on ne parlait jamais, les mecs n’avaient pas envie que leur famille ou leur copine soit au courant.
J’avais 19 ans quand ma vie s’était compliquée. Mon père avait fait un AVC, et il ne s’en était jamais remis, et il était mort moins d’un an plus tard. J’étais alors en prépa ingénieur, j’ai dû arrêter les études, pour reprendre l’exploitation familiale, alors que je n’y connaissais rien. J’ai été aidé par ma mère, qui gérait la comptabilité, et un vieil employé de mon père, qui connaissait bien le travail mais qui n’était pas vraiment du genre à imaginer une solution quand il était confronté à un problème nouveau. J’ai eu le nez dans le guidon pendant cinq ans : les deux premières, les résultats ont été catastrophiques, puis j’ai commencé à comprendre comment fait, et les trois années suivantes n’ont simplement été que difficiles.
J’ai pris mes premières vacances à 25 ans, il y a sept ans, et c’est à ce moment-là que j’ai fait la connaissance d’Ella. Nous sommes tout suite tombés amoureux l’un de l’autre. Et puis elle est restée. Elle venait de terminer ses études d’infirmière, elle a facilement pu trouver du travail dans la région. Nous nous sommes mariés trois ans plus tard, mais nous n’avons pas réussi à avoir un bébé : ce n’était faute d’avoir essayé, pourtant.
Comme mon métier ne me permettait pas de prendre des vacances pendant la belle saison, d’habitude, nous partions tous les deux en janvier, deux ou trois semaines, dans un pays chaud. Cette année, elle était partie toute seule. Elle m’avait dit qu’elle avait besoin de faire le point, qu’elle m’aimait toujours, mais qu’elle n’était pas sûre que la vie avec moi lui convenait. Elle était partie chez une amie, qui habitait en Grèce. Pas de téléphone là-bas, elle ne répondait jamais quand j’appelais, et elle ne rappelait pas. Parfois, je recevais juste un message, quelques mots : « je vais bien, il fait beau, bises. » Ou « tout va bien ici, tu as le bonjour de Sophie ». Cela faisait maintenant trois mois, et je commençais à avoir un peu peur qu’elle ne revienne pas, qu’elle se soit trouvée un autre mec. J’ai appelé sa sœur, dont elle était proche, mais elle n’avait pas plus de nouvelles que moi.
(exceptionnellement en deux parties)
1/2
J’étais tranquillement en train de finir mon petit-déjeuner en lisant le journal au soleil du matin, quand ce petit gars s’est amené. Je le connaissais depuis qu’il était tout petit, c’était Jérôme, le fils de la voisine, mais je crois bien que c’était la première fois qu’il s’adressait à moi directement. On s’est dit bonjour, et puis il a pris un air un peu gêné :
— Dis, j’aurais quelque chose à te demander…
— J’espère que tu ne vas pas me demander de te dessiner un mouton, parce que je te préviens : je ne sais pas dessiner !
Oui, c’était ça l’effet qu’il me faisait, un petit prince. Un petit prince mignon comme tout. Il était à poil, tout comme moi, mais ici c’était habituel. Il faisait déjà chaud, et comme nos maisons étaient les dernières au bout d’un chemin en cul de sac, ici on ne risquait pas trop de se faire voir. La terrasse était du côté opposé à la porte d’entrée, et, comme Il n’y avait pas de clôture, il avait juste fait le tour de la maison.
— Non, en fait, voilà. J’ai arrêté la fac, c’était pas pour moi, les études. Je vais reprendre le brevet agricole l’année prochaine, mais là, en attendant, je me demandais si tu n’aurais pas du boulot.
— Ça peut se discuter. Qu’est-ce que tu sais faire ?
En fait, vu ma profession, horticulteur, j’avais souvent besoin de main d’œuvre, et les jeunes du coin le savaient.
Il est apparu qu’il ne savait rien faire, mais vu qu’il était fils d’agriculteurs, je me doutais bien qu’il avait quelques connaissances pratiques, mais qu’il ne savait simplement pas les mettre en valeur.
— Tu pourrais commencer par me tondre la pelouse ?
Depuis qu’Ella était partie, je n’avais pas eu le courage de m’y mettre. A quoi bon entretenir le jardin s’il n’y avait personne pour le regarder ?
Je lui ai donné un outil basique, une tondeuse mécanique, je voulais voir s’il avait vraiment l’envie et l’énergie de bosser. Et il y est allé de bon cœur, il n’avait pas la technique, mais ça s’apprend. En revanche, il avait l’envie, et ça, ça ne s’apprend pas. Toujours à poil ! Il avait un beau petit cul, quand même quand il poussait sur la tondeuse.
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Le test a été concluant, et j’ai embauché Jérôme pour six mois. Jusqu’au début de sa formation, en fait. Pas de vacances ! Il a fallu insister un peu, parce que c’était surtout en été qu’il me fallait de la main d’œuvre. En ce moment, c’était la morte saison, je n’avais pas vraiment besoin de lui pour la culture, mais avec son aide je pouvais me lancer dans des travaux que j’avais envie de faire depuis un moment. Mon terrain se prolongeait dans la montagne par toute une zone aménagée en terrasses, qui a été délaissée du temps de mon grand-père, probablement avant la deuxième guerre mondiale. Il fallait débroussailler, renforcer la maçonnerie, apporter l’eau pour l’arrosage. La zone était bien exposée, adaptée à la culture des primeurs, et j’envisageais de la mettre en exploitation dès qu’elle serait prête.
Evidemment, je lui ai demandé de s’habiller quand il venait ici. A poil, c’était bien pour le farniente. Pour le boulot c’était une autre histoire. Je crois que j’aimais trop le regarder bouger, il était vraiment mignon. Bien foutu. Il avait encore besoin de se faire un peu de muscle, mais ça allait lui venir en bossant ici, ce n’était pas un travail intellectuel.
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Samedi : jour de marché à Apt. La veille, nous avions mis les légumes en cageots, chargé le camion, départ à six heures du matin, installation à partir de sept. Un gros boulot que je faisais seul depuis le départ d’Ella, l’aide de Jérôme était la bienvenue.
Sur place, je l’ai mis rapidement à la vente : au moment du coup de feu, nous n’étions pas trop de deux. Il se débrouillait très bien avec les clientes. Il baratinait les vieilles, séduisait les jeunes. Et s’il ne savait pas quelque chose, il me posait la question, il comprenait vite. Et en plus, il savait faire les additions !
Vers onze heures, comme nous n’avions presque plus rien à vendre, je l’ai laissé tenir le stand, et suis parti boire un café au bistrot avec un vieil ami qui était passé par hasard. Il m’a demandé des nouvelles d’Ella, qu’il avait connue, à l’époque où elle était la parisienne venue en vacances :
— Elle est partie.
— Elle revient quand ?
— Bientôt, j’espère. Elle est partie il y a trois mois. Je crois qu’elle en avait un peu marre de la campagne l’hiver, du maraîchage.
Il a compris que le sujet était un peu délicat, et il a vite parlé d’autre chose :
— J’ai vu ton nouvel employé. Il a l’air de plutôt bien se débrouiller.
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Avec la recette du marché, j’ai donné à Jérôme son premier salaire. En me remerciant, il m’a dit :
— Je le mets de côté. J’aurai besoin d’une piaule l’année prochaine.
Il était décidément trop bien, ce petit. Je craquais.
Le lendemain, j’ai craqué encore, mais d’une autre façon. Ce jour-là, nous avons abattu un vieux chêne, pas très grand, mais un large tronc et des racines profondes. A un endroit où la pelle hydraulique ne pouvait pas aller. Nous avons tout fait à la main, avec la tronçonneuse et la cognée pour couper les grosses racines. C’était long, c’était physique, nous avons tous les deux bien transpiré. Nous étions épuisés quand nous avons fini par dégager la souche.
Au sous-sol de la maison, j’avais fait aménager un local, avec une petite cuisine, une douche et quelques lits d’appoint, qui servait parfois, l’été, à loger les ouvriers saisonniers. C’était destiné à du dépannage, il n’y avait aucune intimité. Mais c’est là que nous faisions notre toilette tous les jours, après le travail. Ce jour-là, je suis passé le premier, je me suis désapé, j’ai pris ma douche, sans penser à rien, pour le simple plaisir physique de l’eau chaude sur ma peau.
Jérôme attendait son tour. En me retournant, je le vis, debout à deux mètres de moi. Il me matait. Et il avait l’air d’apprécier ce qu’il voyait. Je ne m’y attendais pas, même si j’étais bien conservé, j’avais presque deux fois son âge, quand même.
D’habitude, c’était moi qui prenais plaisir à le voir nu, ce bel animal.
Et aujourd’hui, c’était un peu particulier, il bandait. Aucun doute là-dessus, sa belle queue était complètement dressée, bien droite et bien raide, devant ses abdominaux bien dessinés. Et, pas gêné du tout, il continuait de me regarder, en souriant.
Je ne savais pas où me mettre… Mais, action-réaction, mon corps a parlé pour moi, j’ai commencé à bander moi aussi. Il s’est approché, il a pris ma queue, et a commencé à la branler doucement. Alors, que pouvais-je faire ? J’ai fait pareil. Et puis nous nous sommes rapprochés, embrassés en nous caressant mutuellement. Et puis ma bouche est descendue vers sa queue, je l’ai sucé. Et puis nous avons échangé les rôles. Et puis nous nous sommes branlés de concert, les yeux dans les yeux. Nous nous sommes éclaboussés de sperme, le mien sur lui, le sien sur moi.
Rien de bien méchant, juste une activité agréable, et nous arborons tous les deux un grand sourire. Je crois que j’en avais bien besoin après cette longue période d’abstinence, et en même temps, je me demandais si je ne venais pas de faire une grosse connerie.
Pour un patron, c’est toujours risqué de baiser avec un employé, ça peut être une source d’embrouille. J’avais un peu peur qu’il ne tombe amoureux de moi, ce qui aurait été très gênant. Mais j’ai été finalement assez vite rassuré : après s’être rhabillé, il est parti rapidement, sa mère l’attendait à sept heures pour le souper et il se serait fait engueuler s’il était arrivé en retard. Le lendemain matin, il a repris le boulot comme s’il ne s’était rien passé entre nous la veille.
Ce genre de touche-pipi n’était pas nouveau pour moi. En fait, au lycée, c’était assez habituel, après les séances de sport, dans les douches collectives, on se branlait souvent ensemble. Mais ça n’empêchait pas de sortir avec les filles. Ce n’était pas sentimental, c’était juste une occasion de prendre du bon temps avec les copains. On ne s’embrassait pas entre mecs. Et quelques gars aimaient bien sucer les queues des autres. Mais c’étaient des jeux de gamins, les mecs n’étaient pas gays, à ma connaissance, il n’y avait aucun homosexuel déclaré dans ma classe. En fait, c’était le genre de sujets tabous, dont on ne parlait jamais, les mecs n’avaient pas envie que leur famille ou leur copine soit au courant.
J’avais 19 ans quand ma vie s’était compliquée. Mon père avait fait un AVC, et il ne s’en était jamais remis, et il était mort moins d’un an plus tard. J’étais alors en prépa ingénieur, j’ai dû arrêter les études, pour reprendre l’exploitation familiale, alors que je n’y connaissais rien. J’ai été aidé par ma mère, qui gérait la comptabilité, et un vieil employé de mon père, qui connaissait bien le travail mais qui n’était pas vraiment du genre à imaginer une solution quand il était confronté à un problème nouveau. J’ai eu le nez dans le guidon pendant cinq ans : les deux premières, les résultats ont été catastrophiques, puis j’ai commencé à comprendre comment fait, et les trois années suivantes n’ont simplement été que difficiles.
J’ai pris mes premières vacances à 25 ans, il y a sept ans, et c’est à ce moment-là que j’ai fait la connaissance d’Ella. Nous sommes tout suite tombés amoureux l’un de l’autre. Et puis elle est restée. Elle venait de terminer ses études d’infirmière, elle a facilement pu trouver du travail dans la région. Nous nous sommes mariés trois ans plus tard, mais nous n’avons pas réussi à avoir un bébé : ce n’était faute d’avoir essayé, pourtant.
Comme mon métier ne me permettait pas de prendre des vacances pendant la belle saison, d’habitude, nous partions tous les deux en janvier, deux ou trois semaines, dans un pays chaud. Cette année, elle était partie toute seule. Elle m’avait dit qu’elle avait besoin de faire le point, qu’elle m’aimait toujours, mais qu’elle n’était pas sûre que la vie avec moi lui convenait. Elle était partie chez une amie, qui habitait en Grèce. Pas de téléphone là-bas, elle ne répondait jamais quand j’appelais, et elle ne rappelait pas. Parfois, je recevais juste un message, quelques mots : « je vais bien, il fait beau, bises. » Ou « tout va bien ici, tu as le bonjour de Sophie ». Cela faisait maintenant trois mois, et je commençais à avoir un peu peur qu’elle ne revienne pas, qu’elle se soit trouvée un autre mec. J’ai appelé sa sœur, dont elle était proche, mais elle n’avait pas plus de nouvelles que moi.
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Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
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