Chapitre XI (Suite)
- Devine ?
- Tu es enceinte ?
- Oui !
- Euh ! c’est qui le dépositaire de la petite graine ?
- Ben toi pardi !
- Tu plaisantes. C'est impossible. Je suis stérile.
- Non Eric, je ne plaisante pas. Je n’ai pas fait l’amour depuis une éternité et le dernier à m’avoir touchée, c’est toi. Tu te rappelles derrière le bungalow ?
- Oui, je m’en souviens très bien. Tu m’as fait prendre un pied d’enfer.
- Et bien ton pied d’enfer et le mien aussi parce que je n’étais pas en reste sur ce coup là, il nous vaut maintenant un petit. Moi aussi je n’en croyais pas mes yeux. On m’avait dit ménopausée et bien il semble qu’il y ai eu une défaillance. Il paraît que ça arrive une fois sur mille et c’est tombé sur nous.
Eric est abasourdi. Un petit bout de chou à quarante ans, sans rien avoir demandé, sans même le vouloir et pour cause, les derniers examens avaient décrétés que ses spermatozoïdes n’étaient pas viables. La verge d’Eric, triomphante il y a quelques instants, prête à tous les écarts, vient de se rétracter subitement pour être ridiculement représentative de la virilité masculine.
- Tu es sûre ?
- Oui Eric. Je suis bien enceinte et je suis enceinte de toi. On dirait que ça te chagrine ?
- Non, ce n’est pas ça Mathilde. J’accuse le coup. Je suis surpris. Je ne m’attendais pas à ça. Moi papa et toi maman... c’est absolument impensable. Extraordinaire mais impensable.
- Je l’ai appris lorsque j’étais à Toulon. Après la question, c’est qu’est-ce qu’on fait ? Moi toute seule, je ne pourrais pas le garder.
- Tu veux dire …
- Oui, je veux dire qu’un enfant a besoin d’un papa et d’une maman pour être équilibré. Enfin, c'est ma conception des choses. Alors voilà, je voulais savoir ce que tu en penses.
- Tu peux me redonner une autre bière s’il te plaît ?
- Oui pas de soucis, je te l’apporte de suite.
Mathilde se lève. Se dirige vers le frigidaire, ouvre la porte et se penche en avant, les fesses en l’air, pour extirper deux cannettes bien fraîches.
- Mathilde !
- Oui Eric !
- Une seule s’il te plaît.
- Ben et moi ?
- Toi tu n’y as plus droit désormais.
- Devine ?
- Tu es enceinte ?
- Oui !
- Euh ! c’est qui le dépositaire de la petite graine ?
- Ben toi pardi !
- Tu plaisantes. C'est impossible. Je suis stérile.
- Non Eric, je ne plaisante pas. Je n’ai pas fait l’amour depuis une éternité et le dernier à m’avoir touchée, c’est toi. Tu te rappelles derrière le bungalow ?
- Oui, je m’en souviens très bien. Tu m’as fait prendre un pied d’enfer.
- Et bien ton pied d’enfer et le mien aussi parce que je n’étais pas en reste sur ce coup là, il nous vaut maintenant un petit. Moi aussi je n’en croyais pas mes yeux. On m’avait dit ménopausée et bien il semble qu’il y ai eu une défaillance. Il paraît que ça arrive une fois sur mille et c’est tombé sur nous.
Eric est abasourdi. Un petit bout de chou à quarante ans, sans rien avoir demandé, sans même le vouloir et pour cause, les derniers examens avaient décrétés que ses spermatozoïdes n’étaient pas viables. La verge d’Eric, triomphante il y a quelques instants, prête à tous les écarts, vient de se rétracter subitement pour être ridiculement représentative de la virilité masculine.
- Tu es sûre ?
- Oui Eric. Je suis bien enceinte et je suis enceinte de toi. On dirait que ça te chagrine ?
- Non, ce n’est pas ça Mathilde. J’accuse le coup. Je suis surpris. Je ne m’attendais pas à ça. Moi papa et toi maman... c’est absolument impensable. Extraordinaire mais impensable.
- Je l’ai appris lorsque j’étais à Toulon. Après la question, c’est qu’est-ce qu’on fait ? Moi toute seule, je ne pourrais pas le garder.
- Tu veux dire …
- Oui, je veux dire qu’un enfant a besoin d’un papa et d’une maman pour être équilibré. Enfin, c'est ma conception des choses. Alors voilà, je voulais savoir ce que tu en penses.
- Tu peux me redonner une autre bière s’il te plaît ?
- Oui pas de soucis, je te l’apporte de suite.
Mathilde se lève. Se dirige vers le frigidaire, ouvre la porte et se penche en avant, les fesses en l’air, pour extirper deux cannettes bien fraîches.
- Mathilde !
- Oui Eric !
- Une seule s’il te plaît.
- Ben et moi ?
- Toi tu n’y as plus droit désormais.
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