Chapitre X
- Ce n’est pas le bateau de Guillaume ?
- On dirait bien que si, c’est la même immatriculation, au même emplacement.
- Je crois que tu n’auras pas besoin d’aller chercher Chloé à l’hôpital demain.
- Tu as probablement raison. Je vais lui envoyer un SMS pour lui demander de confirmer.
- J’aimerai bien passer voir Charlotte avant de partir. C’est possible que tu me déposes ?
- Sans problème Jade. Tu lui feras d'ailleurs un bisou de ma part.
- Tu sais que je suis toujours très amoureuse d’elle ?
- Ça m’a l’air d’être plus compliqué pour elle.
- Oui c’est vrai, mais elle a peut-être changé d’avis. Je l’ai informée que j’allais partir et pendant qu’on batifolait sur le bateau, elle m’a appelée. Elle pleurait sur le répondeur. Je n’ai pas bien compris ce qu’elle a dit. Elle parlait de remords, d’amour, que j’allais lui manquer. Je ne sais plus quoi penser. Je t’avoue que je suis perdue, entre Lucas qui me battait, toi qui me fait l’amour comme un dieu, et elle pour qui mon cœur a toujours chaviré. Je suis totalement larguée, à l’ouest.
- Jade ! Va où ton cœur te dit d’aller.
- Oui mais toi ?
- Moi, tu sais bien que je suis trop vieux pour toi. C’est une évidence et c’est aussi malheureusement une réalité. Avec vingt ans de moins, j’aurais tout fait pour ne pas te perdre, pour t’aimer passionnément, à la folie même. Avec vingt ans de plus, je réalise que je vais gâcher ta vie alors je me retire de la compétition pour que tu puisses être heureuse et trouver toi même le chemin de ton bonheur. Tu le mérites. Tu le mérites grandement Jade.
- Mais pourquoi tu m’as fait l’amour alors ?
- Un corps de déesse comme le tien, à mon âge, ça ne se refuse pas et tu sais très bien que tu étais loin de me laisser indifférent. J’avais très envie de te faire l’amour.
- Tu m’as fait peur. J’ai cru que ce n’était qu’une relation purement physique et tu m’aurais immensément déçue. Mais tu as raison. D’ailleurs ni toi ni moi, à aucun moment on s’est dit qu’on s’aimait. J’étais bien dans tes bras, rassurée, heureuse de recevoir autant de caresses, autant d’attentions. Des choses que je n’ai jamais eu auparavant sauf avec Charlotte.
- Lorsque tu seras à Paris, envoie-moi de tes nouvelles.
- Je reviendrai. Mais ce ne sera plus pareil, tu le sais bien.
- Oui. Je sais.
- Pars l’esprit tranquille et soit heureuse surtout.
- Merci Eric.
- Ce n’est pas le bateau de Guillaume ?
- On dirait bien que si, c’est la même immatriculation, au même emplacement.
- Je crois que tu n’auras pas besoin d’aller chercher Chloé à l’hôpital demain.
- Tu as probablement raison. Je vais lui envoyer un SMS pour lui demander de confirmer.
- J’aimerai bien passer voir Charlotte avant de partir. C’est possible que tu me déposes ?
- Sans problème Jade. Tu lui feras d'ailleurs un bisou de ma part.
- Tu sais que je suis toujours très amoureuse d’elle ?
- Ça m’a l’air d’être plus compliqué pour elle.
- Oui c’est vrai, mais elle a peut-être changé d’avis. Je l’ai informée que j’allais partir et pendant qu’on batifolait sur le bateau, elle m’a appelée. Elle pleurait sur le répondeur. Je n’ai pas bien compris ce qu’elle a dit. Elle parlait de remords, d’amour, que j’allais lui manquer. Je ne sais plus quoi penser. Je t’avoue que je suis perdue, entre Lucas qui me battait, toi qui me fait l’amour comme un dieu, et elle pour qui mon cœur a toujours chaviré. Je suis totalement larguée, à l’ouest.
- Jade ! Va où ton cœur te dit d’aller.
- Oui mais toi ?
- Moi, tu sais bien que je suis trop vieux pour toi. C’est une évidence et c’est aussi malheureusement une réalité. Avec vingt ans de moins, j’aurais tout fait pour ne pas te perdre, pour t’aimer passionnément, à la folie même. Avec vingt ans de plus, je réalise que je vais gâcher ta vie alors je me retire de la compétition pour que tu puisses être heureuse et trouver toi même le chemin de ton bonheur. Tu le mérites. Tu le mérites grandement Jade.
- Mais pourquoi tu m’as fait l’amour alors ?
- Un corps de déesse comme le tien, à mon âge, ça ne se refuse pas et tu sais très bien que tu étais loin de me laisser indifférent. J’avais très envie de te faire l’amour.
- Tu m’as fait peur. J’ai cru que ce n’était qu’une relation purement physique et tu m’aurais immensément déçue. Mais tu as raison. D’ailleurs ni toi ni moi, à aucun moment on s’est dit qu’on s’aimait. J’étais bien dans tes bras, rassurée, heureuse de recevoir autant de caresses, autant d’attentions. Des choses que je n’ai jamais eu auparavant sauf avec Charlotte.
- Lorsque tu seras à Paris, envoie-moi de tes nouvelles.
- Je reviendrai. Mais ce ne sera plus pareil, tu le sais bien.
- Oui. Je sais.
- Pars l’esprit tranquille et soit heureuse surtout.
- Merci Eric.
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