18-11-2020, 01:37 AM
septième jardinet,
18**, en cette abbaye de Matélèmme, restaurée depuis peu aux confins de la Brenne et bordée de l'Indre finissante, de jeunes étudiants s'instruisaient pour devenir bacheliers. Nul lycée dans un rayon de quarante lieues. L'abbé avait donc accepté de grand cœur que ces futures élites de la province vinssent parfaire leur éducation et s'instruire de même en fréquentant assidument la foisonnante bibliothèque. La vie y était réglée de belle façon. Les frères, peu nombreux, encadraient les études de ces jeunes gens. L'abbé, exilé en Angleterre durant les troubles ayant suivi la mémorable année 1789, y avait pris le goût des gazons bien taillés, chaque brin ne devant dépasser la hauteur d'un pouce-et-demi quel que fût l'endroit où il se trouvait. Cet homme foncièrement bon mais paraissant assez rigide, avait institué une pénitence particulière pour chaque manquement. Adepte des préceptes du grand ministre de Louis le Treizième, l'abbé prévoyait le maximum de cas possibles afin que nul n'en échappât sous le très fallacieux prétexte d'être gaucher ! Il avait donc fait fabriquer spécialement par le maître forgeron du proche petit bourg, deux paires de ciseaux : une pour main droite et une autre destinée à la main gauche. Et la fameuse pénitence consistait à se mettre à genoux, une main posée en avant d'iceux et l'autre devait égaliser les petits brins en vérifiant fréquemment à l'aide d'un petit gabarit taillé en sycomore rouge, pour être bien visible dans le vert du végétal. Il nous faut préciser que les élèves n'étaient pas revêtus de la bure, juste d'un léger vêtement genre sarrau, propre à bien évacuer les chaleurs superflues lors des pénitences estivales.
L'un des jeunes disciples, Adhémar, fils du comte Bertrand-Honoré de la Mortadelière, riche propriétaire foncier du département intéressé par l'industrie textile, avait trop souvent la tête dans les nues, passionné de la mythologie grecque, faisant ses délices des aventures "héroïques" de ces messieurs les dieux, demi-dieux et de leurs rapports parfois avec les jolies et aguichantes adoratrices rencontrées sur les pentes olympiennes. Certains jeux de ces messieurs, pourtant, n'avaient rien...d'olympiques. Mais Adhémar en redemandait, ayant subrepticement caché l'un de ces grimoires à l'intérieur même de sa paillasse. Les frères appelés à la chapelle pour matines, il en profitait pour dévorer, en cachette, les prouesses des habitants de l'Olympe à la lueur tremblotante d'une petite chandelle. Alors, il éprouvait les sensations bas-abdominales propres à son âge et...un linge était bien utile lorsque la cloche annonçait le retour des religieux dans leur cellule.
Hélas, ce pauvre Adhémar était très souvent et plus qu'à son tour obligé de s'en aller s'accroupir dans l'herbe et faire fonctionner ses phalanges dans les deux orifices des ciseaux de gauche, poussant le petit gabarit de bois exotique. Un jour de plein été, occupé à cette besogne dans un coin reculé du parc, il repensait aux transformations des dieux en animaux volants pour séduire les belles bergères et cela le mit en émoi. Voilà que tout à coup, il perçut un battement d’ailes juste à une demi-toise de ses pieds légèrement décalés. Ce bruit cessa brusquement et un froissement se produisit. Intrigué, il tourne la tête et voit un magnifique jeune homme blond à la chevelure bouclée et qui lui adresse un angélique sourire. Il n'en croit pas ses yeux, pose le ciseau et se passe la main sur le visage. Le bel inconnu, portant un tout simple brassard de linon ne lui tenant qu'aux aisselles, s'approche de lui, descend ses deux mains vers ses hanches du coupeur et très légèrement les effleure. Adhémar tressaille, genoux toujours au sol. Le garçon, alors, repousse doucement le sarrau vers les épaules d'Adhémar, redescend ses deux mains, puis d'un geste calculé s’empare de la boucle de ceinture du jardinier, tire pour dégager la petite pointe de métal et, très lentement fait glisser vers les chevilles d'Adhémar son haut de chausses. Ce dernier, surpris mais quasi inhibé, ne dit mot. Il sent maintenant, sur les rondeurs de son fondement, la très douce caresse d'une main légère. Il se cambre alors un tout petit peu et...un doigt fin et assez long vient alors entrouvrir la petite porte bien gardée cependant jusque-là. « Que c'est bon, pense-t-il déjà ». Le doigt se retire et, au bout d'un petit moment, après plusieurs entrées et sorties nouvelles, ce n'est plus le doigt mais quelque chose de gabarit nettement supérieur qui vient prendre la place. Un joli bras vient se poser à côté du sien sur la droite et la tête blonde bouclée arrive contre la sienne. Il sent des lèvres sur sa joue puis le corps de l'inconnu contre le sien. Enfin, une main entoure son ventre et, benoîtement, s'en vient lui rendre hommage afin que lui profite pleinement de cette exquise et inattendue apparition.
On ne sut jamais si Adhémar fit exprès de mériter des pénitences herbeuses mais il fut assidu, même aux premières fraîcheurs de l'automne, à revenir égaliser le gazon de l'abbaye, surtout hors la vue des braves frères occupés aux travaux intérieurs. À qui s'étonnait de son vêtement léger, il déclarait que lui n'avait jamais froid, M. le comte son père travaillant à produire un maillot thermique en coton d'Égypte dont il équiperait en premier les animaux du célèbre cirque Amar pour les frimas de régions septentrionales. D'ailleurs, le futur slogan publicitaire rappellera ces essais couronnés de succès heureux : « Moi, froid ? Jamais : j'équipe les animaux d’Amar !»
18**, en cette abbaye de Matélèmme, restaurée depuis peu aux confins de la Brenne et bordée de l'Indre finissante, de jeunes étudiants s'instruisaient pour devenir bacheliers. Nul lycée dans un rayon de quarante lieues. L'abbé avait donc accepté de grand cœur que ces futures élites de la province vinssent parfaire leur éducation et s'instruire de même en fréquentant assidument la foisonnante bibliothèque. La vie y était réglée de belle façon. Les frères, peu nombreux, encadraient les études de ces jeunes gens. L'abbé, exilé en Angleterre durant les troubles ayant suivi la mémorable année 1789, y avait pris le goût des gazons bien taillés, chaque brin ne devant dépasser la hauteur d'un pouce-et-demi quel que fût l'endroit où il se trouvait. Cet homme foncièrement bon mais paraissant assez rigide, avait institué une pénitence particulière pour chaque manquement. Adepte des préceptes du grand ministre de Louis le Treizième, l'abbé prévoyait le maximum de cas possibles afin que nul n'en échappât sous le très fallacieux prétexte d'être gaucher ! Il avait donc fait fabriquer spécialement par le maître forgeron du proche petit bourg, deux paires de ciseaux : une pour main droite et une autre destinée à la main gauche. Et la fameuse pénitence consistait à se mettre à genoux, une main posée en avant d'iceux et l'autre devait égaliser les petits brins en vérifiant fréquemment à l'aide d'un petit gabarit taillé en sycomore rouge, pour être bien visible dans le vert du végétal. Il nous faut préciser que les élèves n'étaient pas revêtus de la bure, juste d'un léger vêtement genre sarrau, propre à bien évacuer les chaleurs superflues lors des pénitences estivales.
L'un des jeunes disciples, Adhémar, fils du comte Bertrand-Honoré de la Mortadelière, riche propriétaire foncier du département intéressé par l'industrie textile, avait trop souvent la tête dans les nues, passionné de la mythologie grecque, faisant ses délices des aventures "héroïques" de ces messieurs les dieux, demi-dieux et de leurs rapports parfois avec les jolies et aguichantes adoratrices rencontrées sur les pentes olympiennes. Certains jeux de ces messieurs, pourtant, n'avaient rien...d'olympiques. Mais Adhémar en redemandait, ayant subrepticement caché l'un de ces grimoires à l'intérieur même de sa paillasse. Les frères appelés à la chapelle pour matines, il en profitait pour dévorer, en cachette, les prouesses des habitants de l'Olympe à la lueur tremblotante d'une petite chandelle. Alors, il éprouvait les sensations bas-abdominales propres à son âge et...un linge était bien utile lorsque la cloche annonçait le retour des religieux dans leur cellule.
Hélas, ce pauvre Adhémar était très souvent et plus qu'à son tour obligé de s'en aller s'accroupir dans l'herbe et faire fonctionner ses phalanges dans les deux orifices des ciseaux de gauche, poussant le petit gabarit de bois exotique. Un jour de plein été, occupé à cette besogne dans un coin reculé du parc, il repensait aux transformations des dieux en animaux volants pour séduire les belles bergères et cela le mit en émoi. Voilà que tout à coup, il perçut un battement d’ailes juste à une demi-toise de ses pieds légèrement décalés. Ce bruit cessa brusquement et un froissement se produisit. Intrigué, il tourne la tête et voit un magnifique jeune homme blond à la chevelure bouclée et qui lui adresse un angélique sourire. Il n'en croit pas ses yeux, pose le ciseau et se passe la main sur le visage. Le bel inconnu, portant un tout simple brassard de linon ne lui tenant qu'aux aisselles, s'approche de lui, descend ses deux mains vers ses hanches du coupeur et très légèrement les effleure. Adhémar tressaille, genoux toujours au sol. Le garçon, alors, repousse doucement le sarrau vers les épaules d'Adhémar, redescend ses deux mains, puis d'un geste calculé s’empare de la boucle de ceinture du jardinier, tire pour dégager la petite pointe de métal et, très lentement fait glisser vers les chevilles d'Adhémar son haut de chausses. Ce dernier, surpris mais quasi inhibé, ne dit mot. Il sent maintenant, sur les rondeurs de son fondement, la très douce caresse d'une main légère. Il se cambre alors un tout petit peu et...un doigt fin et assez long vient alors entrouvrir la petite porte bien gardée cependant jusque-là. « Que c'est bon, pense-t-il déjà ». Le doigt se retire et, au bout d'un petit moment, après plusieurs entrées et sorties nouvelles, ce n'est plus le doigt mais quelque chose de gabarit nettement supérieur qui vient prendre la place. Un joli bras vient se poser à côté du sien sur la droite et la tête blonde bouclée arrive contre la sienne. Il sent des lèvres sur sa joue puis le corps de l'inconnu contre le sien. Enfin, une main entoure son ventre et, benoîtement, s'en vient lui rendre hommage afin que lui profite pleinement de cette exquise et inattendue apparition.
On ne sut jamais si Adhémar fit exprès de mériter des pénitences herbeuses mais il fut assidu, même aux premières fraîcheurs de l'automne, à revenir égaliser le gazon de l'abbaye, surtout hors la vue des braves frères occupés aux travaux intérieurs. À qui s'étonnait de son vêtement léger, il déclarait que lui n'avait jamais froid, M. le comte son père travaillant à produire un maillot thermique en coton d'Égypte dont il équiperait en premier les animaux du célèbre cirque Amar pour les frimas de régions septentrionales. D'ailleurs, le futur slogan publicitaire rappellera ces essais couronnés de succès heureux : « Moi, froid ? Jamais : j'équipe les animaux d’Amar !»
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (slygame.fr)
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