Dernier jour - 30 juin 2020 (1)
Les néons s’allumèrent et Raphaël entra dans la chambre, sans la table roulante :
— Debout les gars, réveillez-vous ! Il est 6 heures. Ce n’est plus nécessaire de vous mettre à poil au pied de votre lit pour les contrôles et les prélèvements matinaux.
— Pourquoi ? demanda Djibril en bâillant, tu en as déjà marre de nous voir nous branler ?
— Gardez vos liquides séminaux pour vos partenaires.
— Heureusement qu’on s’est vidés les couilles de temps en temps, sinon on aurait joui après 30 secondes. Tu viens avec ta copine ce soir ?
Raphaël haussa les épaules et sortit. Les ex-cobayes ne perdirent pas de temps, ils se douchèrent, s’habillèrent avec leurs habits qu’on leur avait rendus, accompagnés d’un chèque de 10’000 €. Patrice se demanda s’il ne devrait pas porter un slip en coton à l’avenir, comme Adelin, plutôt qu’un boxer avec de l’élasthane. Ils prirent le petit déjeuner et quittèrent l’hôpital à 8 heures, dans l’indifférence générale. Aucun gradé ou médecin pour les saluer, pas de télévision. Le minibus les ramena au centre-ville, ils étaient serrés les six dans le même. Les adieux furent rapides puisqu’ils allaient se retrouver le soir même. Patrice avait invité Adelin pour le déjeuner.
— Que fait-on ? demanda Adelin à Patrice. On va directement chez tes parents ?
— Non, rien ne presse. Ma mère sera en train de préparer le repas avec mes sœurs et mon père ne rentrera qu’à midi.
— Aujourd’hui, on va reprendre tous les kilos qu’on a perdus le mois passé.
— Ce n’est pas grave. J’ai trop maigri.
Adelin et Patrice se promenèrent tout d’abord dans un parc réouvert au public, retrouvant le contact avec la nature, écoutant les bruits, les oiseaux qui chantaient, le clapotis de l’eau d’un étang. Ils s’assirent sur un banc et, comme ils étaient seuls, ils s’embrassèrent.
— Tu connais un endroit où je pourrais faire le piercing ? demanda Patrice.
— Tu y tiens vraiment ?
— Oui, ce n’était pas une parole en l’air.
— Je sais qu’il y a un studio pas loin d’ici, on pourrait passer prendre un rendez-vous.
Les deux amis marchèrent dix minutes avant d’arriver au studio « Tatouages & Piercings - La Lucarne Enchantée ». Un homme d’une trentaine d’années les accueillit, il avait un débardeur noir qui laissait devenir de nombreux tatouages colorés.
— Bonjour Messieurs, je m’appelle Marco, que puis-je faire pour vous ?
Patrice hésita avant de répondre :
— On pourrait d’abord acheter des masques en tissu, je vois que vous avez un beau choix.
— Je vous laisse regarder, dites-moi si vous désirez un conseil, ils sont tous certifiés et lavables.
— On prend ceux-ci ? questionna Patrice.
— Tu sais ce que cela signifie ?
— Oui, je sais.
— Tu oserais rentrer chez toi avec ce masque ?
— Ils comprendraient sans que je leur dise.
— Je suis d’accord, mais on en achète des autres pour le voyage en métro.
Ils en prirent représentant un dragon rouge sur fond noir et Patrice les paya avec sa carte bancaire.
— Très bon choix, Messieurs, je peux vous tatouer les mêmes motifs sur le corps.
— Pourquoi ne pas tatouer un masque permanent qui donnerait l’illusion d’en porter un ? proposa Adelin en riant.
— Je vous le déconseillerais, j’espère que cette mode sera passagère. Il paraît qu’ils ont trouvé des vaccins et qu’ils les testent.
— Oui, nous en avons entendu parler.
— Autre chose ?
Patrice déglutit avant de dire :
— Vous faites aussi des piercings… intimes ?
— Bien sûr, c’est mon associé Jung-Hwa qui est le spécialiste. Je vais l’appeler.
L’associé avait autant de piercings qu’un fil de fer barbelé, certains avaient même troué son masque chirurgical.
— Monsieur aimerait un piercing intime, dit Marco.
— Parfait, où veux-tu que je te le fasse ? questionna Jung-Hwa.
— Ce serait juste pour prendre un rendez-vous, balbutia Patrice.
— J’ai le temps ce matin, je te le fais tout de suite. Les clients sont rares avec ce virus, mais ne crains rien, je désinfecte tout plutôt deux fois qu’une et je te lave la bite avant et après.
— Ce serait… au frein.
— D’accord, on va regarder, je vais mettre des gants.
Jung-Hwa partit dans l’arrière-boutique, Marco expliqua :
— Il doit l’examiner avant, il y a des gras qui ont le frein trop étroit ou qui ne l’ont plus parce qu’ils on été coupés. Tu es intact ?
— Oui, ça gêne ?
— Non, je ne te conseille pas un bijou trop gros, on le choisira avant l’opération.
Jung-Hwa revint.
— Tu me montres ta teub ?
Patrice hésita avant d’extraire son pénis de son boxer. Jung-Hwa le décalotta et étira le frein, rappelant de mauvais souvenirs à son propriétaire.
— Pas de souci, dit-il, ton frein est parfait. Je vais préparer le matériel pendant que tu choisis le piercing avec Marco.
Patrice en prit un en titane et un deuxième en acier. Il dit à Adelin :
— Je pense à quelque chose, je ne pourrai plus avoir de relations sexuelles pendant un certain temps.
— Bah, on fera attention, tu seras passif. Et puis je t’ai déjà assez souvent branlé, il est temps que tu me rendes la pareille.
— Messieurs, les interrompit Jung-Hwa, je suis prêt.
— Je peux voir ? demanda Adelin.
— Si tu ne tombes pas dans les pommes, et je t'en fait aussi un juste après.
— Trop tard.
Patrice serra les dents, le perçage qui fut très rapide, Jung-Hwa laissa le membre décalotté et l’entoura d’un pansement de gaze blanche avec un nœud.
— C’est comme un cadeau, fit le tatoueur. Ce sera tout pour aujourd’hui ? Pas d’épilation à la cire ? Nous sommes à votre disposition pour tout autre souhait.
Les deux amis prirent le RER jusqu’à la ville de banlieue où habitait Patrice, une demi-heure de trajet. Peu avant d’arriver vers l’immeuble, ils changèrent de masque. Le cœur de Patrice battait très fort et le bout de sa bite lui faisait un peu mal.
Les néons s’allumèrent et Raphaël entra dans la chambre, sans la table roulante :
— Debout les gars, réveillez-vous ! Il est 6 heures. Ce n’est plus nécessaire de vous mettre à poil au pied de votre lit pour les contrôles et les prélèvements matinaux.
— Pourquoi ? demanda Djibril en bâillant, tu en as déjà marre de nous voir nous branler ?
— Gardez vos liquides séminaux pour vos partenaires.
— Heureusement qu’on s’est vidés les couilles de temps en temps, sinon on aurait joui après 30 secondes. Tu viens avec ta copine ce soir ?
Raphaël haussa les épaules et sortit. Les ex-cobayes ne perdirent pas de temps, ils se douchèrent, s’habillèrent avec leurs habits qu’on leur avait rendus, accompagnés d’un chèque de 10’000 €. Patrice se demanda s’il ne devrait pas porter un slip en coton à l’avenir, comme Adelin, plutôt qu’un boxer avec de l’élasthane. Ils prirent le petit déjeuner et quittèrent l’hôpital à 8 heures, dans l’indifférence générale. Aucun gradé ou médecin pour les saluer, pas de télévision. Le minibus les ramena au centre-ville, ils étaient serrés les six dans le même. Les adieux furent rapides puisqu’ils allaient se retrouver le soir même. Patrice avait invité Adelin pour le déjeuner.
— Que fait-on ? demanda Adelin à Patrice. On va directement chez tes parents ?
— Non, rien ne presse. Ma mère sera en train de préparer le repas avec mes sœurs et mon père ne rentrera qu’à midi.
— Aujourd’hui, on va reprendre tous les kilos qu’on a perdus le mois passé.
— Ce n’est pas grave. J’ai trop maigri.
Adelin et Patrice se promenèrent tout d’abord dans un parc réouvert au public, retrouvant le contact avec la nature, écoutant les bruits, les oiseaux qui chantaient, le clapotis de l’eau d’un étang. Ils s’assirent sur un banc et, comme ils étaient seuls, ils s’embrassèrent.
— Tu connais un endroit où je pourrais faire le piercing ? demanda Patrice.
— Tu y tiens vraiment ?
— Oui, ce n’était pas une parole en l’air.
— Je sais qu’il y a un studio pas loin d’ici, on pourrait passer prendre un rendez-vous.
Les deux amis marchèrent dix minutes avant d’arriver au studio « Tatouages & Piercings - La Lucarne Enchantée ». Un homme d’une trentaine d’années les accueillit, il avait un débardeur noir qui laissait devenir de nombreux tatouages colorés.
— Bonjour Messieurs, je m’appelle Marco, que puis-je faire pour vous ?
Patrice hésita avant de répondre :
— On pourrait d’abord acheter des masques en tissu, je vois que vous avez un beau choix.
— Je vous laisse regarder, dites-moi si vous désirez un conseil, ils sont tous certifiés et lavables.
— On prend ceux-ci ? questionna Patrice.
— Tu sais ce que cela signifie ?
— Oui, je sais.
— Tu oserais rentrer chez toi avec ce masque ?
— Ils comprendraient sans que je leur dise.
— Je suis d’accord, mais on en achète des autres pour le voyage en métro.
Ils en prirent représentant un dragon rouge sur fond noir et Patrice les paya avec sa carte bancaire.
— Très bon choix, Messieurs, je peux vous tatouer les mêmes motifs sur le corps.
— Pourquoi ne pas tatouer un masque permanent qui donnerait l’illusion d’en porter un ? proposa Adelin en riant.
— Je vous le déconseillerais, j’espère que cette mode sera passagère. Il paraît qu’ils ont trouvé des vaccins et qu’ils les testent.
— Oui, nous en avons entendu parler.
— Autre chose ?
Patrice déglutit avant de dire :
— Vous faites aussi des piercings… intimes ?
— Bien sûr, c’est mon associé Jung-Hwa qui est le spécialiste. Je vais l’appeler.
L’associé avait autant de piercings qu’un fil de fer barbelé, certains avaient même troué son masque chirurgical.
— Monsieur aimerait un piercing intime, dit Marco.
— Parfait, où veux-tu que je te le fasse ? questionna Jung-Hwa.
— Ce serait juste pour prendre un rendez-vous, balbutia Patrice.
— J’ai le temps ce matin, je te le fais tout de suite. Les clients sont rares avec ce virus, mais ne crains rien, je désinfecte tout plutôt deux fois qu’une et je te lave la bite avant et après.
— Ce serait… au frein.
— D’accord, on va regarder, je vais mettre des gants.
Jung-Hwa partit dans l’arrière-boutique, Marco expliqua :
— Il doit l’examiner avant, il y a des gras qui ont le frein trop étroit ou qui ne l’ont plus parce qu’ils on été coupés. Tu es intact ?
— Oui, ça gêne ?
— Non, je ne te conseille pas un bijou trop gros, on le choisira avant l’opération.
Jung-Hwa revint.
— Tu me montres ta teub ?
Patrice hésita avant d’extraire son pénis de son boxer. Jung-Hwa le décalotta et étira le frein, rappelant de mauvais souvenirs à son propriétaire.
— Pas de souci, dit-il, ton frein est parfait. Je vais préparer le matériel pendant que tu choisis le piercing avec Marco.
Patrice en prit un en titane et un deuxième en acier. Il dit à Adelin :
— Je pense à quelque chose, je ne pourrai plus avoir de relations sexuelles pendant un certain temps.
— Bah, on fera attention, tu seras passif. Et puis je t’ai déjà assez souvent branlé, il est temps que tu me rendes la pareille.
— Messieurs, les interrompit Jung-Hwa, je suis prêt.
— Je peux voir ? demanda Adelin.
— Si tu ne tombes pas dans les pommes, et je t'en fait aussi un juste après.
— Trop tard.
Patrice serra les dents, le perçage qui fut très rapide, Jung-Hwa laissa le membre décalotté et l’entoura d’un pansement de gaze blanche avec un nœud.
— C’est comme un cadeau, fit le tatoueur. Ce sera tout pour aujourd’hui ? Pas d’épilation à la cire ? Nous sommes à votre disposition pour tout autre souhait.
Les deux amis prirent le RER jusqu’à la ville de banlieue où habitait Patrice, une demi-heure de trajet. Peu avant d’arriver vers l’immeuble, ils changèrent de masque. Le cœur de Patrice battait très fort et le bout de sa bite lui faisait un peu mal.
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