15-11-2020, 03:04 PM
Quatrième jardinier
Ce vendredi matin-là, Sylvain était de ménage : il s’agissait de mettre au propre une des trois chambres d’amis du premier, aux fins d’y recevoir son ami de lycée, son meilleur ami, vraiment, un nommé Alexis, qui venait passer une semaine céans.
À trente ans, Sylvain vivait en ce village depuis six ans, avec sa compagne Caroline, connue à l’école de commerce deux ans plus tôt encore.
Mais elle bossait comme une folle, elle ! Tandis que Sylvain s’était trouvé une gentille planque pour laquelle il travaillait chez lui…
Il se tapait donc le ménage, les courses et autres petites choses ; on partageait cependant la cuisine, Madame ayant ses prétentions !
Il avait choisi la chambre au fond du couloir, au motif qu’elle faisait face à la salle de bains. Du coup, c’était aussi celle qui était la plus proche de la propriété voisine. Où, surprise, il découvrit, en ouvrant la fenêtre un amusant spectacle : un jeune mec passant la tondeuse (à bras)… et à poil.
Pour l’instant, le mecton était de dos, et présentait un adorable petit fessier pommelé, dont la vue le fit sourire ; cependant, le mec, qui semblait jeune (vingt ans à tout casser) allait terminer sa traversée de la pelouse et donc se retourner, et Sylvain se recula promptement… juste assez pour ne pas être vu, mais voir le garçon de face…
Joli mec musclé, peu velu mais avec une touffe large et noire… et qui semblait en vouloir, avec cette foutue et mécanique machine ! Mais il y allait de bon cœur.
Sylvain alla alors quérir une paire de jumelles qu’il savait dans une autre chambre du premier — c’était de là qu’on avait une vue sur le château voisin, ce qui épatait bien les invités ! — et revint juste à temps pour revoir le joli popotin du voisin.
Décidément, un très joli petit pétard, oui ! Et Sylvain se surprit à le trouver beau… vraiment beau, oui, au bout de ses jumelles.
Même manœuvre quand l’autre revint, et ceci une petite dizaine de fois… Où Sylvain s’étonna soudain d’être fasciné par un cul de mec, fût-il aussi mignon qu’iceluy.
C’est qu’elle n’était pas mal pourvue, sa douce moitié, Caroline, de ce côté-ci, mais… et là lui revint vitement un tabou qu’elle avait : rien par derrière, même pas la langue !
Il poussa un grand soupir, et tandis que le minet tournait le dos, il secoua la petite carpette du lit… ce qui produisit un claquement, auquel le mec stoppa et se retourna… et lui fit un grand signe de la main.
Sylvain y répondit, manquant de lâcher le tapis ! Saisi, il ne sut que faire, et l’autre lui fit alors signe de venir. Il opina du bonnet et descendit fissa… le cœur battant.
Il alla tirer la chaîne de la clochette des voisins, et le minet vint lui ouvrir… non nu, mais décoré d’un string dentelle rose, qui ne cachait rien de sa superbe touffe noire.
— Hello ! T’es le voisin ?
— Ben… Oui, fit Sylvain, penaud, en entrant.
— Moi, le petit-fils de mes grands-parents… Ah ! Ah ! Cette année, ils en ont eu marre de ce trou, et sont partis faire une super croisière de trois semaines… Du coup, ils m’ont proposé la taule pour moi tout seul.
— Mais… fit Sylvain, il ne me semble pas qu’on se soit croisés ici, précédemment ?
— J’y venais tout le temps étant petit, mais ado, j’ai pris la tangente, et si t’es pas là depuis longtemps…
Effectivement, les dates concordaient. Le garçon, Bérenger, proposa une pinte de bière à Sylvain, et l’on se posa sur le canapé de jardin.
Pour s’y raconter un peu. Le garçon était étudiant, qui semblait survoler ses études avec facilité, dans une école de commerce huppée de Paris.
Il séduisit tout de suite Sylvain par sa bonne humeur et sa vaste culture.
— Eh… c’est ta chambre, au premier ?
— Non, celle que je préparais pour un ami, pourquoi ?
— Ben… comme t’as remarqué, je suis à poil, ici, vu le temps, alors… et je pense que mes amis aussi !
— Oh fit Sylvain en un large sourire, pas de problème avec mon pote ! Il fait du naturisme.
— Et… ta Madame ?
— Elle verra rien du tout, vu que c’est moi qui fais le ménage ici, et avec le mur…
— Toi… je t’ai pas choqué ? insista le minet.
— Non plus ! Bon ! Elle va bien voir qu’il y du monde ici, et elle voudra t’inviter pour l’apéro… alors mets une jupette un peu plus couvrante, peut-être… Car j’imagine que quand tu vas au bourg, t’as d’autres toilettes ?
Le minet sourit largement. Et Sylvain frémit. Car ce minet aux boucles noires était hautement étonnant. Malgré son air innocent, il se dégageait de lui une sensualité qu’il ne devait pas qu’à ses poils du bas — il commençait à en avoir en haut, aussi —, mais à une façon d’être étrange et ô combien troublante…
Un visage de petit garçon, une peau légèrement hâlée, de fins muscles délicatement dessinés, un sourire angélique au-dessus d’un petit menton pointu… et ce putain de string de dentelle rose, oh !
Il y avait bien là de quoi rendre fou un détachement de uhlans parmi les plus altérés de femmes !
Sylvain reprit une gorgée de belge — le minet avait affirmé que la meilleure bière du monde était belge, et qu’il n’en buvait pas d’autre. Et il repensa au cul de ce mec-ton… comme à celui de sa bourgeoise.
Ça commençait à faire beaucoup, tout ça, et Sylvain se sentit la chaleur monter au front et aux joues… ce dont le minet s’aperçut.
— Hep ! Je t’ai fait asseoir en plein soleil, et avec le coup de bière, c’est la dernière chose à faire ! Bon ! Je t’arrose, vire tout !
Le minet se leva pour aller quérir le tuyau d’arrosage, dont il tourna le robinet… et Sylvain n’eut que le temps de virer son bermuda (mini-slip inclus) et son p’tit haut avant que Bérenger l’aspergeât de la belle manière !
— Aaaah ! cria-t-il.
— Ah ! Ah ! Ah ! Youpi ! cria le minet.
Sylvain se contorsionnait comme une anguille sur un feu de sarments, obligé de rire aussi.
— Tiens ! Tu me le fais aussi ! dit enfin le garçon en virant son string. Essaye de pas viser nos chopes ! Ah ! Ah ! Ah !
Après un petit temps de ces folies, et ayant fermé le robinet, Bérenger revint vers Sylvain et le saisit en ses bras, pour l’y serrer doucement.
— Ouaouh ! Trop sympa, Sylvain !
Où Sylvain eut une drôle de sensation… entre les jambes… Se pouvait-il que… Mais Bérenger s’en détacha pour courir sous l’auvent qui était devant la maison, et en ramener une vaste serviette éponge.
— Bon ! On prend nos gorgeons, et on sèche de l’extérieur.
— Pardon ?
— Car on hydrate l’intérieur avec ça ! fit Bérenger en brandissant sa chope. Vive la Belgique !
Sylvain sourit… nettement dépassé par ce démon-là. Où l’on continua de causer gentiment, et, sans doute, de s’apprivoiser…
— J’espère qu’on va pas trop vous déranger : je vais avoir plusieurs fois des amis ici… et on fera la fête, évidemment. Peut-être tard…
— Caroline ne dort pas toujours ici : elle bosse quelque fois tôt en ville, et on a un studio où elle va. Je te dirai.
— Super ! Euh… ton pote, là, qui va venir… il est choquable ?
— Pardon ?
— Ben… il est pas impossible que mes potes… fassent des trucs… sur la pelouse, et…
— Mon pote, il a trente ans, comme moi, et je peux te dire qu’il en a plus fait et vu que toi et moi réunis !
Le minet eut alors un sourire si adorable que Sylvain dut se retenir pour ne pas l’embrasser !
M’enfin, il dut quitter cet étrange Éden… songeur.
Il décida de parler du voisin à Caroline dès son retour, pour éviter d’éventuels ennuis. Comme prévu, elle décida d’inviter le jeune voisin, dès le lendemain, qui était aussi le jour d’arrivée d’Alexis.
Ce garçon était un intello qui écrivait présentement un roman. C’était aussi un garçon d’apparence peu farouche mais… Sylvain, qui le connaissait depuis le lycée, n’avait jamais pu deviner quels étaient ses penchants sexuels ou affectifs… Même si Alexis en racontait beaucoup, il avait une science consommée du flou artistique.
Mais bon ! La première chose que Sylvain lui dit, lorsqu’il arriva, fut de fermer sa gueule sur ce qu’il verrait dans le jardin du voisin… L’œil égrillard, Alexis demanda des détails fournis par son ami sans réticence…
Caroline en pinçait un peu pour le bel et fin Alexis ; elle en avait souvent parlé avec son homme. Qui ne craignait rien, lui : il avait confiance en l’un et en l’autre et surtout… quelque chose lui disait que rien jamais ne se passerait entre ces deux-là.
Elle avait mis les petits plats dans les grands, pour la première soirée d’Alexis, et la soirée fut des plus bourgeoises ; conséquemment, elle avait remis au lendemain l’invitation du petit voisin, dont Sylvain lui avait parlé… sur un ton nettement plus neutre que ce qu’il avait confié à Alexis !
Le boulot de Caroline l’appelait en ville quatre jours par semaine… ce avait pour conséquence que cette fin de semaine, elle serait là.
Samedi, donc : Sylvain savait déjà qu’Alexis avait établi le contact avec le voisin par sémaphore interposé…
Les mecs furent chargés d’aller faire les courses au village, où l’on tomba sur le souriant Bérenger. Présentations, etc. et l’apéro au café-tabac-presse-poste-quincaillerie-bazar de l’endroit, tenu par l’imposante et efficace mère Chôdmoul (cherchez pas, c’est du turc).
L’angélus de sept heures attaquait à peine ses trois premiers coups que Bérenger sonnait aussi. Jean moulant ses jolies petites burnes et chemisette blanche juste assez échancrée pour mettre en valeur les p’tits poils sombres d’entre ses tétons… Et un collier de perles fines.
La Caroline en fut un peu estomaquée… quand les mecs, derrière elle, se filèrent mutuellement un coup de coude dans les côtes.
Le minet semblait vouloir séduire la Terre entière, et même ses environs. Et pourtant, il gardait une simplicité… édénique. Sa vaste culture et sa parfaite éducation en faisaient cependant un hôte des plus délicats. Qui prit congé à une heure tout à fait convenable, non sans que Caroline eût affirmé le prier à dîner incessamment.
— Alors ? demanda Sylvain, après avoir raccompagné le garçon… qui lui avait fait une bise appuyée juste au bord des lèvres.
— Étonnant ! fit Caroline. Il a tout du gigolo… et quand il ouvre la bouche, il parle comme un académicien !
— Oui… fit Alexis, étonnant ! Un académicien gigolo… avec une gueule de premier communiant !
Caroline éclata de rire.
— Bon ! On verra, conclut Sylvain, qui ne savait qu’ajouter… et ne voulait surtout pas trahir ce jeune homme… pour qui il avait déjà une forme d’admiration…
Le dimanche fut consacrée à une visite du pays en auto ; on y pria Bérenger, qui enchanta tout le monde par son frais babil… son humour et sa culture, encore une fois.
Il fut aussi du dîner, et apporta deux bouteilles de crémant, prétextant que ses grands-parents avaient fait des réserves, mais que ces vins ne vieillissaient pas.
— J’ai hâte de voir ce qu’il t’a annoncé ! souffla Alexis avant d’aller se coucher.
— Hein ? Mais quoi ? demanda Sylvain.
— Une partouze sur la pelouse !
Lundi matin, Madame s’en alla bosser, et Sylvain dut en faire autant céans. Paraissant au salon où Sylvain était installé, Alexis prit son thé en déclarant que Bérenger l’avait invité, et qu’il y allait donc. Sylvain avait transporté son ordinateur sur la table du jardin, et il entendit rapidement des rires venant d’à côté. Et des cris, et il vit même un ballon de basket sauter dans les airs, au-dessus du mur.
Mais… au bout d’un moment, plus de cris ni de ballons… Il quitta son écran des yeux… et eut alors une furieuse envie de… à laquelle il céda, un peu gêne quand même : et il alla dans la chambre d’Alexis mater à côté.
Il ne fut pas déçu : car il découvrit son ami en train de sucer le minet voisin avec ardeur, et même, à ce moment Alexis lui releva les jambes afin d’avoir accès à sa velue rosette… qu’il se mit à brouter avec un évident désir de bien faire ! Il ne s’attendait pas à ça, le gars Sylvain !
Qui se sentit immédiatement pousser ès chausses une gentille roideur… dont il s’occupa tout de suite !
Il resta donc au premier balcon, d’où la scène n’avait pas de secret pour ses regards avides. Et en eut pour son argent, car peu après, les acteurs changèrent de rôle, et de fut à Alexis de se faire sucer, lécher, brouter… Avant de prendre la superbe bite de Bérenger au bon endroit.
Baba, qu’il en était, le joli Sylvain ! Mais enfin, il était renseigné pour le compte, concernant la sexualité de son ami ! Mais… autre chose l’étonna : et c’est qu’il eut une furieuse envie de manipuler le bel objet qui s’était annoncé entre ses jambes !
Il eut, quand les autres gémirent un peu fort, la présence d’esprit de rabattre son p’tit haut sur sa bite, en sorte qu’il n’arrosa point le plancher en émettant, outre quelques décibels difficilement contenus, une belle petite crue décennale !
Il eut du mal à se remettre au boulot, ce garçon !
Ce ne fut que vers une heure que rentra Alexis, porteur de courses :
— Tiens ! On va se faire plaisir ! On a été au marché avec Bérenger, et v’là ! Y en aura aussi pour la patronne, ce soir !
Bien qu’encore secoué par ce qu’il avait vu, Sylvain ne résista pas à l’enjouement de son ami, et il proposa l’apéro.
Où, juste après qu’on eut trinqué, Alexis fit, d’une petite voix :
— Ce mec est gay.
— Et alors ?
— Il m’a fait du gringue, et… je me suis laissé faire. Tu… J’te choque, Sylvain ?
— Chacun fait ce qu’il veut. Et tu ne me dis que ce que tu veux, ajouta Sylvain, le cœur battant pourtant un peu fort.
— Tout ! On a fait l’amour, quoi.
— Ah !
— T’es choqué ?
— Bien sûr que non ! mentit Sylvain, car oui, il était un peu… chiffonné, c’est le moins qu’on puisse en dire. Toi, se força-t-il à ajouter, tu…
— Bien sûr. Mais là… c’est votre voisin… Vous m’en avez dit du bien, et… et je veux pas vous gêner.
— Je suis pas choquable, et Caroline ne saura rien de tout ça… si vous êtes discrets, fit doucement Sylvain.
— Merci, toi ! fit Alexis en un immense sourire qui épata Sylvain, t’es un amour, tu sais ?
— Je sais pas si je sais… mais je sais que je ne sais pas tout, surtout !
— Euh… Pardon ?
— Si tu me parlais un peu de toi, à ce propos ?
— Oh ! Oui, oui, Sylvain, bien sûr ! On se refait le niveau et… oui, oui, j’te dis tout !
On retrinqua, et Alexis ne passa rien sous silence : oui il était gay depuis toujours… et voilà.
— Tu… es toujours mon ami, maintenant ?
— Idiot ! Plus que jamais, oui, maintenant que tu me fais… enfin confiance ! Et… t’as le droit de me dire comment c’était, avec le p’tit…
— Génial ! C’est un démon, ce p’tit mec ! Et… Oh, putain ! C’était bon !
— D’où j’imagine que tu vas y retourner ?
— Plutôt deux fois qu’une !
Sylvain soupira, n’ayant autre chose à ajouter. Alexis reprit :
— Il a des amis qui débarquent dans deux jours… que des mecs, et… si j’osais…
— Au point où t’en es, mon pote…
— Tu crois que tu pourrais nous filmer, de ma chambre ?
— Ha ! sursauta Sylvain. Avec l’accord du voisin ?
— Non, c’est mon idée, ça. Et même, si t’es pas dégoûté… me filmer avec lui, avant. Ce serait sympa, vraiment.
Pensez si Sylvain allait refuser telle mission ! Il eut envie de dire quelque chose de gentil à son ami.
— Tu sais que tu m’épates, toi ? En tout cas, je te remercie de ta confiance.
— T’en causes pas à la Caro ?
— Ce qu’on dit entre mecs doit rester entre mecs, alexandrina Sylvain, sans rire.
Où Alexis vint prendre Sylvain par l’épaule, pour lui poser un appuyé bisou dans le cou.
— Merci, mon Sylvain… Je t’aime ! souffla-t-il.
— Moi aussi, tu le sais bien !
On rebut, en silence… mais non sans se sourire en coin. Sylvain était heureux de connaître enfin son ami, et d’avoir la confiance d’iceluy.
L’après-midi fut consacré aux mêmes plaisirs : boulot pour Sylvain, et marivaudage (un peu appuyé, certes) pour Alexis. Où Sylvain commença à filmer… non sans se palucher de l’autre main.
Il ne fut pas déçu, ce cadreur improvisé ! Car son pote Alexis, se sachant évidemment filmé, en rajouta, dans le genre « artistique » ! Les deux mecs s’entrenculèrent avec un plaisir manifeste, et Sylvain fut bien obligé de se retripoter avec ardeur… La lascivité de son pote l’épata, tout de même… et il attendit fébrilement le moment de lui montrer son film !
Où il eut une surprise :
— Tu t’es touché, en nous filmant ? demanda Alexis.
— Ben… Euh… Oui, avoua Sylvain, tout rouge.
— Ouaouh ! Ça me fait plaisir, tu sais ?
— Ah ?
— Ben ouais, c’est… un peu comme si tu participais à l’action, tu vois ? Et oui, ça me touche vraiment. Et pis… j’ai un truc à te dire… Le minet te trouve super sexy… et se demande si tu pourrais pas… lui régler son compte !
— Hein ? sursauta Sylvain… pas choqué, pourtant.
— T’as jamais essayé, avec un mec ?
— Ah non !
— C’est l’occasion ! Promis, je te touche pas !
— Ooooh !...
Caroline rentrant alors, la conversation cessa… mais pas dans l’esprit de Sylvain ! La soirée fut charmante, Alexis étant un joyeux convive. Qui souffla, au moment de s’aller coucher :
— Pense au p’tit !
Sûr, qu’il y penserait, le Sylvain ! Mais aussi… il pensa à Alexis. Tout en besognant gentiment sa Madame…
Les trois jours suivants, Caroline allait en ville, et bien sûr, Alexis en profita pour demander à Sylvain :
— Tu viens niquer, aujourd'hui ?
— Oh !
— Allez, fais pas ta mijaurée ! T’en meurs d’envie, non ? S’tu veux… Oh… S’tu veux… on s’exerce ici ?
— Hein ? Mais… t’es fou, là ?
— T’es mon meilleur ami, et… bien sûr que tu peux t’entraîner avec moi ! Ou t’aimes pas mon cul ?
Les choses s’emballaient nettement, pour Sylvain ! Mais Alexis ne lâcha pas le morceau… et Sylvain, mourant, murmura :
— Je fais quoi, moi ?
— Je te suce, tu bandes, et tu me la mets : facile, non ?
— Ooooh…
Ce programme, cependant, fila la gaule au gentil Sylvain… qui resta coi. Alexis reprit, doucement :
— Tu veux vraiment pas ?
— Oh… Si, souffla Sylvain le plus imperceptiblement.
Alexis prit alors la direction des opérations, et la séance d’entraînement se déroula dans une étrange ambiance… quasi religieuse. Alexis retint cependant son fouteur de déborder, et l’on s’annonça sans tarder chez le joli Bérenger. Qui sauta de joie en voyant Sylvain…
La séance fut des plus académiques, mais Sylvain se laissa vite emporter par l’enthousiasme des deux autres, et ce fut en beuglant comme un babiroussa amoureux qu’il gicla ès profondeurs du voisin.
La cave du grand-père une nouvelle fois mise à contribution, ce fut au crémant de Loire qu’on commenta la situation. Où Sylvain dut admettre… qu’il avait aimé ça.
Le lendemain arrivaient quatre loupiots chauds comme braise, et il en eut à filmer, Sylvain !
Il pria Alexis de rester là jusqu’à la fin d’août, soit quatre semaines de plus… Autant vous dire que Sylvain en apprit, des choses !
Un soir, Caroline prévint qu’elle devait rester dormir en ville. On s’amusa donc avec Bérenger, seul ce jour là… et Sylvain finit par se laisser convaincre de perdre sa virginité… arrière. La nuit qui s’ensuivit fut particulière : première fois que Sylvain et Alexis dormaient ensemble en une telle proximité.
On causa, aussi, beaucoup… Le chemin qui s’annonçait devant Sylvain était bien chargé d’obstacles ! Il ne décida pas tout de suite de s’y lancer, d’ailleurs.
Et puis… il y eut cet incroyable coup de chance : on proposa à Caroline un super poste à l’autre bout du pays, qu’elle ne pouvait pas refuser. Ce que Sylvain refusa, lui, fut de quitter la maison, encore qu’il travaillât à distance.
De ce fait, on évita les pleurs et les grincements de dents… Alexis a remplacé Madame dans le cœur… et le lit de Sylvain, et l’effronté tondeur de pelouse vient voir ses grands-parents plus souvent qu’à son tour… mais jamais avec le même copain !
Ce vendredi matin-là, Sylvain était de ménage : il s’agissait de mettre au propre une des trois chambres d’amis du premier, aux fins d’y recevoir son ami de lycée, son meilleur ami, vraiment, un nommé Alexis, qui venait passer une semaine céans.
À trente ans, Sylvain vivait en ce village depuis six ans, avec sa compagne Caroline, connue à l’école de commerce deux ans plus tôt encore.
Mais elle bossait comme une folle, elle ! Tandis que Sylvain s’était trouvé une gentille planque pour laquelle il travaillait chez lui…
Il se tapait donc le ménage, les courses et autres petites choses ; on partageait cependant la cuisine, Madame ayant ses prétentions !
Il avait choisi la chambre au fond du couloir, au motif qu’elle faisait face à la salle de bains. Du coup, c’était aussi celle qui était la plus proche de la propriété voisine. Où, surprise, il découvrit, en ouvrant la fenêtre un amusant spectacle : un jeune mec passant la tondeuse (à bras)… et à poil.
Pour l’instant, le mecton était de dos, et présentait un adorable petit fessier pommelé, dont la vue le fit sourire ; cependant, le mec, qui semblait jeune (vingt ans à tout casser) allait terminer sa traversée de la pelouse et donc se retourner, et Sylvain se recula promptement… juste assez pour ne pas être vu, mais voir le garçon de face…
Joli mec musclé, peu velu mais avec une touffe large et noire… et qui semblait en vouloir, avec cette foutue et mécanique machine ! Mais il y allait de bon cœur.
Sylvain alla alors quérir une paire de jumelles qu’il savait dans une autre chambre du premier — c’était de là qu’on avait une vue sur le château voisin, ce qui épatait bien les invités ! — et revint juste à temps pour revoir le joli popotin du voisin.
Décidément, un très joli petit pétard, oui ! Et Sylvain se surprit à le trouver beau… vraiment beau, oui, au bout de ses jumelles.
Même manœuvre quand l’autre revint, et ceci une petite dizaine de fois… Où Sylvain s’étonna soudain d’être fasciné par un cul de mec, fût-il aussi mignon qu’iceluy.
C’est qu’elle n’était pas mal pourvue, sa douce moitié, Caroline, de ce côté-ci, mais… et là lui revint vitement un tabou qu’elle avait : rien par derrière, même pas la langue !
Il poussa un grand soupir, et tandis que le minet tournait le dos, il secoua la petite carpette du lit… ce qui produisit un claquement, auquel le mec stoppa et se retourna… et lui fit un grand signe de la main.
Sylvain y répondit, manquant de lâcher le tapis ! Saisi, il ne sut que faire, et l’autre lui fit alors signe de venir. Il opina du bonnet et descendit fissa… le cœur battant.
Il alla tirer la chaîne de la clochette des voisins, et le minet vint lui ouvrir… non nu, mais décoré d’un string dentelle rose, qui ne cachait rien de sa superbe touffe noire.
— Hello ! T’es le voisin ?
— Ben… Oui, fit Sylvain, penaud, en entrant.
— Moi, le petit-fils de mes grands-parents… Ah ! Ah ! Cette année, ils en ont eu marre de ce trou, et sont partis faire une super croisière de trois semaines… Du coup, ils m’ont proposé la taule pour moi tout seul.
— Mais… fit Sylvain, il ne me semble pas qu’on se soit croisés ici, précédemment ?
— J’y venais tout le temps étant petit, mais ado, j’ai pris la tangente, et si t’es pas là depuis longtemps…
Effectivement, les dates concordaient. Le garçon, Bérenger, proposa une pinte de bière à Sylvain, et l’on se posa sur le canapé de jardin.
Pour s’y raconter un peu. Le garçon était étudiant, qui semblait survoler ses études avec facilité, dans une école de commerce huppée de Paris.
Il séduisit tout de suite Sylvain par sa bonne humeur et sa vaste culture.
— Eh… c’est ta chambre, au premier ?
— Non, celle que je préparais pour un ami, pourquoi ?
— Ben… comme t’as remarqué, je suis à poil, ici, vu le temps, alors… et je pense que mes amis aussi !
— Oh fit Sylvain en un large sourire, pas de problème avec mon pote ! Il fait du naturisme.
— Et… ta Madame ?
— Elle verra rien du tout, vu que c’est moi qui fais le ménage ici, et avec le mur…
— Toi… je t’ai pas choqué ? insista le minet.
— Non plus ! Bon ! Elle va bien voir qu’il y du monde ici, et elle voudra t’inviter pour l’apéro… alors mets une jupette un peu plus couvrante, peut-être… Car j’imagine que quand tu vas au bourg, t’as d’autres toilettes ?
Le minet sourit largement. Et Sylvain frémit. Car ce minet aux boucles noires était hautement étonnant. Malgré son air innocent, il se dégageait de lui une sensualité qu’il ne devait pas qu’à ses poils du bas — il commençait à en avoir en haut, aussi —, mais à une façon d’être étrange et ô combien troublante…
Un visage de petit garçon, une peau légèrement hâlée, de fins muscles délicatement dessinés, un sourire angélique au-dessus d’un petit menton pointu… et ce putain de string de dentelle rose, oh !
Il y avait bien là de quoi rendre fou un détachement de uhlans parmi les plus altérés de femmes !
Sylvain reprit une gorgée de belge — le minet avait affirmé que la meilleure bière du monde était belge, et qu’il n’en buvait pas d’autre. Et il repensa au cul de ce mec-ton… comme à celui de sa bourgeoise.
Ça commençait à faire beaucoup, tout ça, et Sylvain se sentit la chaleur monter au front et aux joues… ce dont le minet s’aperçut.
— Hep ! Je t’ai fait asseoir en plein soleil, et avec le coup de bière, c’est la dernière chose à faire ! Bon ! Je t’arrose, vire tout !
Le minet se leva pour aller quérir le tuyau d’arrosage, dont il tourna le robinet… et Sylvain n’eut que le temps de virer son bermuda (mini-slip inclus) et son p’tit haut avant que Bérenger l’aspergeât de la belle manière !
— Aaaah ! cria-t-il.
— Ah ! Ah ! Ah ! Youpi ! cria le minet.
Sylvain se contorsionnait comme une anguille sur un feu de sarments, obligé de rire aussi.
— Tiens ! Tu me le fais aussi ! dit enfin le garçon en virant son string. Essaye de pas viser nos chopes ! Ah ! Ah ! Ah !
Après un petit temps de ces folies, et ayant fermé le robinet, Bérenger revint vers Sylvain et le saisit en ses bras, pour l’y serrer doucement.
— Ouaouh ! Trop sympa, Sylvain !
Où Sylvain eut une drôle de sensation… entre les jambes… Se pouvait-il que… Mais Bérenger s’en détacha pour courir sous l’auvent qui était devant la maison, et en ramener une vaste serviette éponge.
— Bon ! On prend nos gorgeons, et on sèche de l’extérieur.
— Pardon ?
— Car on hydrate l’intérieur avec ça ! fit Bérenger en brandissant sa chope. Vive la Belgique !
Sylvain sourit… nettement dépassé par ce démon-là. Où l’on continua de causer gentiment, et, sans doute, de s’apprivoiser…
— J’espère qu’on va pas trop vous déranger : je vais avoir plusieurs fois des amis ici… et on fera la fête, évidemment. Peut-être tard…
— Caroline ne dort pas toujours ici : elle bosse quelque fois tôt en ville, et on a un studio où elle va. Je te dirai.
— Super ! Euh… ton pote, là, qui va venir… il est choquable ?
— Pardon ?
— Ben… il est pas impossible que mes potes… fassent des trucs… sur la pelouse, et…
— Mon pote, il a trente ans, comme moi, et je peux te dire qu’il en a plus fait et vu que toi et moi réunis !
Le minet eut alors un sourire si adorable que Sylvain dut se retenir pour ne pas l’embrasser !
M’enfin, il dut quitter cet étrange Éden… songeur.
Il décida de parler du voisin à Caroline dès son retour, pour éviter d’éventuels ennuis. Comme prévu, elle décida d’inviter le jeune voisin, dès le lendemain, qui était aussi le jour d’arrivée d’Alexis.
Ce garçon était un intello qui écrivait présentement un roman. C’était aussi un garçon d’apparence peu farouche mais… Sylvain, qui le connaissait depuis le lycée, n’avait jamais pu deviner quels étaient ses penchants sexuels ou affectifs… Même si Alexis en racontait beaucoup, il avait une science consommée du flou artistique.
Mais bon ! La première chose que Sylvain lui dit, lorsqu’il arriva, fut de fermer sa gueule sur ce qu’il verrait dans le jardin du voisin… L’œil égrillard, Alexis demanda des détails fournis par son ami sans réticence…
Caroline en pinçait un peu pour le bel et fin Alexis ; elle en avait souvent parlé avec son homme. Qui ne craignait rien, lui : il avait confiance en l’un et en l’autre et surtout… quelque chose lui disait que rien jamais ne se passerait entre ces deux-là.
Elle avait mis les petits plats dans les grands, pour la première soirée d’Alexis, et la soirée fut des plus bourgeoises ; conséquemment, elle avait remis au lendemain l’invitation du petit voisin, dont Sylvain lui avait parlé… sur un ton nettement plus neutre que ce qu’il avait confié à Alexis !
Le boulot de Caroline l’appelait en ville quatre jours par semaine… ce avait pour conséquence que cette fin de semaine, elle serait là.
Samedi, donc : Sylvain savait déjà qu’Alexis avait établi le contact avec le voisin par sémaphore interposé…
Les mecs furent chargés d’aller faire les courses au village, où l’on tomba sur le souriant Bérenger. Présentations, etc. et l’apéro au café-tabac-presse-poste-quincaillerie-bazar de l’endroit, tenu par l’imposante et efficace mère Chôdmoul (cherchez pas, c’est du turc).
L’angélus de sept heures attaquait à peine ses trois premiers coups que Bérenger sonnait aussi. Jean moulant ses jolies petites burnes et chemisette blanche juste assez échancrée pour mettre en valeur les p’tits poils sombres d’entre ses tétons… Et un collier de perles fines.
La Caroline en fut un peu estomaquée… quand les mecs, derrière elle, se filèrent mutuellement un coup de coude dans les côtes.
Le minet semblait vouloir séduire la Terre entière, et même ses environs. Et pourtant, il gardait une simplicité… édénique. Sa vaste culture et sa parfaite éducation en faisaient cependant un hôte des plus délicats. Qui prit congé à une heure tout à fait convenable, non sans que Caroline eût affirmé le prier à dîner incessamment.
— Alors ? demanda Sylvain, après avoir raccompagné le garçon… qui lui avait fait une bise appuyée juste au bord des lèvres.
— Étonnant ! fit Caroline. Il a tout du gigolo… et quand il ouvre la bouche, il parle comme un académicien !
— Oui… fit Alexis, étonnant ! Un académicien gigolo… avec une gueule de premier communiant !
Caroline éclata de rire.
— Bon ! On verra, conclut Sylvain, qui ne savait qu’ajouter… et ne voulait surtout pas trahir ce jeune homme… pour qui il avait déjà une forme d’admiration…
Le dimanche fut consacrée à une visite du pays en auto ; on y pria Bérenger, qui enchanta tout le monde par son frais babil… son humour et sa culture, encore une fois.
Il fut aussi du dîner, et apporta deux bouteilles de crémant, prétextant que ses grands-parents avaient fait des réserves, mais que ces vins ne vieillissaient pas.
— J’ai hâte de voir ce qu’il t’a annoncé ! souffla Alexis avant d’aller se coucher.
— Hein ? Mais quoi ? demanda Sylvain.
— Une partouze sur la pelouse !
Lundi matin, Madame s’en alla bosser, et Sylvain dut en faire autant céans. Paraissant au salon où Sylvain était installé, Alexis prit son thé en déclarant que Bérenger l’avait invité, et qu’il y allait donc. Sylvain avait transporté son ordinateur sur la table du jardin, et il entendit rapidement des rires venant d’à côté. Et des cris, et il vit même un ballon de basket sauter dans les airs, au-dessus du mur.
Mais… au bout d’un moment, plus de cris ni de ballons… Il quitta son écran des yeux… et eut alors une furieuse envie de… à laquelle il céda, un peu gêne quand même : et il alla dans la chambre d’Alexis mater à côté.
Il ne fut pas déçu : car il découvrit son ami en train de sucer le minet voisin avec ardeur, et même, à ce moment Alexis lui releva les jambes afin d’avoir accès à sa velue rosette… qu’il se mit à brouter avec un évident désir de bien faire ! Il ne s’attendait pas à ça, le gars Sylvain !
Qui se sentit immédiatement pousser ès chausses une gentille roideur… dont il s’occupa tout de suite !
Il resta donc au premier balcon, d’où la scène n’avait pas de secret pour ses regards avides. Et en eut pour son argent, car peu après, les acteurs changèrent de rôle, et de fut à Alexis de se faire sucer, lécher, brouter… Avant de prendre la superbe bite de Bérenger au bon endroit.
Baba, qu’il en était, le joli Sylvain ! Mais enfin, il était renseigné pour le compte, concernant la sexualité de son ami ! Mais… autre chose l’étonna : et c’est qu’il eut une furieuse envie de manipuler le bel objet qui s’était annoncé entre ses jambes !
Il eut, quand les autres gémirent un peu fort, la présence d’esprit de rabattre son p’tit haut sur sa bite, en sorte qu’il n’arrosa point le plancher en émettant, outre quelques décibels difficilement contenus, une belle petite crue décennale !
Il eut du mal à se remettre au boulot, ce garçon !
Ce ne fut que vers une heure que rentra Alexis, porteur de courses :
— Tiens ! On va se faire plaisir ! On a été au marché avec Bérenger, et v’là ! Y en aura aussi pour la patronne, ce soir !
Bien qu’encore secoué par ce qu’il avait vu, Sylvain ne résista pas à l’enjouement de son ami, et il proposa l’apéro.
Où, juste après qu’on eut trinqué, Alexis fit, d’une petite voix :
— Ce mec est gay.
— Et alors ?
— Il m’a fait du gringue, et… je me suis laissé faire. Tu… J’te choque, Sylvain ?
— Chacun fait ce qu’il veut. Et tu ne me dis que ce que tu veux, ajouta Sylvain, le cœur battant pourtant un peu fort.
— Tout ! On a fait l’amour, quoi.
— Ah !
— T’es choqué ?
— Bien sûr que non ! mentit Sylvain, car oui, il était un peu… chiffonné, c’est le moins qu’on puisse en dire. Toi, se força-t-il à ajouter, tu…
— Bien sûr. Mais là… c’est votre voisin… Vous m’en avez dit du bien, et… et je veux pas vous gêner.
— Je suis pas choquable, et Caroline ne saura rien de tout ça… si vous êtes discrets, fit doucement Sylvain.
— Merci, toi ! fit Alexis en un immense sourire qui épata Sylvain, t’es un amour, tu sais ?
— Je sais pas si je sais… mais je sais que je ne sais pas tout, surtout !
— Euh… Pardon ?
— Si tu me parlais un peu de toi, à ce propos ?
— Oh ! Oui, oui, Sylvain, bien sûr ! On se refait le niveau et… oui, oui, j’te dis tout !
On retrinqua, et Alexis ne passa rien sous silence : oui il était gay depuis toujours… et voilà.
— Tu… es toujours mon ami, maintenant ?
— Idiot ! Plus que jamais, oui, maintenant que tu me fais… enfin confiance ! Et… t’as le droit de me dire comment c’était, avec le p’tit…
— Génial ! C’est un démon, ce p’tit mec ! Et… Oh, putain ! C’était bon !
— D’où j’imagine que tu vas y retourner ?
— Plutôt deux fois qu’une !
Sylvain soupira, n’ayant autre chose à ajouter. Alexis reprit :
— Il a des amis qui débarquent dans deux jours… que des mecs, et… si j’osais…
— Au point où t’en es, mon pote…
— Tu crois que tu pourrais nous filmer, de ma chambre ?
— Ha ! sursauta Sylvain. Avec l’accord du voisin ?
— Non, c’est mon idée, ça. Et même, si t’es pas dégoûté… me filmer avec lui, avant. Ce serait sympa, vraiment.
Pensez si Sylvain allait refuser telle mission ! Il eut envie de dire quelque chose de gentil à son ami.
— Tu sais que tu m’épates, toi ? En tout cas, je te remercie de ta confiance.
— T’en causes pas à la Caro ?
— Ce qu’on dit entre mecs doit rester entre mecs, alexandrina Sylvain, sans rire.
Où Alexis vint prendre Sylvain par l’épaule, pour lui poser un appuyé bisou dans le cou.
— Merci, mon Sylvain… Je t’aime ! souffla-t-il.
— Moi aussi, tu le sais bien !
On rebut, en silence… mais non sans se sourire en coin. Sylvain était heureux de connaître enfin son ami, et d’avoir la confiance d’iceluy.
L’après-midi fut consacré aux mêmes plaisirs : boulot pour Sylvain, et marivaudage (un peu appuyé, certes) pour Alexis. Où Sylvain commença à filmer… non sans se palucher de l’autre main.
Il ne fut pas déçu, ce cadreur improvisé ! Car son pote Alexis, se sachant évidemment filmé, en rajouta, dans le genre « artistique » ! Les deux mecs s’entrenculèrent avec un plaisir manifeste, et Sylvain fut bien obligé de se retripoter avec ardeur… La lascivité de son pote l’épata, tout de même… et il attendit fébrilement le moment de lui montrer son film !
Où il eut une surprise :
— Tu t’es touché, en nous filmant ? demanda Alexis.
— Ben… Euh… Oui, avoua Sylvain, tout rouge.
— Ouaouh ! Ça me fait plaisir, tu sais ?
— Ah ?
— Ben ouais, c’est… un peu comme si tu participais à l’action, tu vois ? Et oui, ça me touche vraiment. Et pis… j’ai un truc à te dire… Le minet te trouve super sexy… et se demande si tu pourrais pas… lui régler son compte !
— Hein ? sursauta Sylvain… pas choqué, pourtant.
— T’as jamais essayé, avec un mec ?
— Ah non !
— C’est l’occasion ! Promis, je te touche pas !
— Ooooh !...
Caroline rentrant alors, la conversation cessa… mais pas dans l’esprit de Sylvain ! La soirée fut charmante, Alexis étant un joyeux convive. Qui souffla, au moment de s’aller coucher :
— Pense au p’tit !
Sûr, qu’il y penserait, le Sylvain ! Mais aussi… il pensa à Alexis. Tout en besognant gentiment sa Madame…
Les trois jours suivants, Caroline allait en ville, et bien sûr, Alexis en profita pour demander à Sylvain :
— Tu viens niquer, aujourd'hui ?
— Oh !
— Allez, fais pas ta mijaurée ! T’en meurs d’envie, non ? S’tu veux… Oh… S’tu veux… on s’exerce ici ?
— Hein ? Mais… t’es fou, là ?
— T’es mon meilleur ami, et… bien sûr que tu peux t’entraîner avec moi ! Ou t’aimes pas mon cul ?
Les choses s’emballaient nettement, pour Sylvain ! Mais Alexis ne lâcha pas le morceau… et Sylvain, mourant, murmura :
— Je fais quoi, moi ?
— Je te suce, tu bandes, et tu me la mets : facile, non ?
— Ooooh…
Ce programme, cependant, fila la gaule au gentil Sylvain… qui resta coi. Alexis reprit, doucement :
— Tu veux vraiment pas ?
— Oh… Si, souffla Sylvain le plus imperceptiblement.
Alexis prit alors la direction des opérations, et la séance d’entraînement se déroula dans une étrange ambiance… quasi religieuse. Alexis retint cependant son fouteur de déborder, et l’on s’annonça sans tarder chez le joli Bérenger. Qui sauta de joie en voyant Sylvain…
La séance fut des plus académiques, mais Sylvain se laissa vite emporter par l’enthousiasme des deux autres, et ce fut en beuglant comme un babiroussa amoureux qu’il gicla ès profondeurs du voisin.
La cave du grand-père une nouvelle fois mise à contribution, ce fut au crémant de Loire qu’on commenta la situation. Où Sylvain dut admettre… qu’il avait aimé ça.
Le lendemain arrivaient quatre loupiots chauds comme braise, et il en eut à filmer, Sylvain !
Il pria Alexis de rester là jusqu’à la fin d’août, soit quatre semaines de plus… Autant vous dire que Sylvain en apprit, des choses !
Un soir, Caroline prévint qu’elle devait rester dormir en ville. On s’amusa donc avec Bérenger, seul ce jour là… et Sylvain finit par se laisser convaincre de perdre sa virginité… arrière. La nuit qui s’ensuivit fut particulière : première fois que Sylvain et Alexis dormaient ensemble en une telle proximité.
On causa, aussi, beaucoup… Le chemin qui s’annonçait devant Sylvain était bien chargé d’obstacles ! Il ne décida pas tout de suite de s’y lancer, d’ailleurs.
Et puis… il y eut cet incroyable coup de chance : on proposa à Caroline un super poste à l’autre bout du pays, qu’elle ne pouvait pas refuser. Ce que Sylvain refusa, lui, fut de quitter la maison, encore qu’il travaillât à distance.
De ce fait, on évita les pleurs et les grincements de dents… Alexis a remplacé Madame dans le cœur… et le lit de Sylvain, et l’effronté tondeur de pelouse vient voir ses grands-parents plus souvent qu’à son tour… mais jamais avec le même copain !
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