Chapitre IX (Suite)
Cela fait déjà deux semaines qu’Annie repose en paix au cimetière, et rien ne s’est réellement déroulé comme prévu. Charlotte a passé son test de dépistage qui s’est révélé négatif à sa grande satisfaction mettant ainsi un terme à son ermitage au grand regret de Miha.
Guillaume a repris la mer, laissant à terre une amante désespérée et presque inconsolable. Il reviendra a t’il promis mais il n’a pas donné de date. Dans les jours qui ont suivi, Chloé s’est enfermée dans sa chambre et n’en est sortie que pour se rendre à son lycée.
Lucas a lui aussi voulu réintégrer le cocon familial, enfin ce qu’il en reste. Mais l’intégration fût de courte durée, interrompue par les hommes en bleu. A peine revenu, il s’en est pris à Charlotte. Chloé s’est interposée. Elle est en ce moment à l’hôpital avec de nombreuses contusions. Le rapport de gendarmerie est éloquent. Chloé et Charlotte ont porté plainte. Jade, en apprenant l’échauffourée s’est décidée elle aussi à en faire autan. Lucas est en garde à vue avec ses copains.
- Tu te sens comment ?
- J’ai mal partout. Je suis contente que tu sois venu.
Eric lui prend la main.
- J’admire ton courage Chloé. Je n’ai plus une gamine devant moi mais une femme et pour tout dire une femme admirable ; admirable physiquement et plus que tout admirable mentalement.
- Merci Eric. Je ne mérite pas tous ces compliments. Tu m’as ouvert les yeux sur ce que je pressentais mais que je ne voulais pas voir ou même regarder. J’ai été surprise de rencontrer autant de hargne, de colère, de haine sur le visage d’un homme, mon demi-frère de surcroît. A contrario, j’avais en mémoire le visage angélique de Guillaume. Le contraste entre les deux était saisissant. J’ai eu très peur. A un moment donné, j’ai même craint pour ma vie. L’espace d’un instant, pendant qu’il se défoulait à coups de pied et à coups de poings, la photo de Jade m’est revenue en mémoire, comme un flash. Je pense que je devais être dans la même position qu’elle, bloquée derrière la porte de ma chambre. J’entendais Charlotte qui criait en essayant de l'ouvrir désespérement. Je ne sais pas ce qu’il se serait passé si elle n’avait pas appelé les secours.
- C’est derrière maintenant. Tu n’as rien de bien grave même si tu n’es pas très belle à voir.
- Oui, quand je me suis regardée dans le miroir, j’ai été horrifiée devant ma frimousse massacrée. J'espère que ça partira sans laisser de trace.
- Tu devrais sortir demain d’après les médecins. Je viendrai te chercher.
- Merci Eric. J’apprécie énormément ce que tu as fait pour Charlotte et moi, pour maman aussi. Moi j’ai essayé de gérer mais je n’ai pas été à la hauteur. C’est compliqué toute la paperasse. Je crois qu’on te doit énormément.
- Profite de cette dernière journée à l’hôpital pour te reposer et reprendre un peu de forces. Tu en auras bien besoin.
- Je t’aime bien tu sais.
- Oui moi aussi Chloé.
Cela fait déjà deux semaines qu’Annie repose en paix au cimetière, et rien ne s’est réellement déroulé comme prévu. Charlotte a passé son test de dépistage qui s’est révélé négatif à sa grande satisfaction mettant ainsi un terme à son ermitage au grand regret de Miha.
Guillaume a repris la mer, laissant à terre une amante désespérée et presque inconsolable. Il reviendra a t’il promis mais il n’a pas donné de date. Dans les jours qui ont suivi, Chloé s’est enfermée dans sa chambre et n’en est sortie que pour se rendre à son lycée.
Lucas a lui aussi voulu réintégrer le cocon familial, enfin ce qu’il en reste. Mais l’intégration fût de courte durée, interrompue par les hommes en bleu. A peine revenu, il s’en est pris à Charlotte. Chloé s’est interposée. Elle est en ce moment à l’hôpital avec de nombreuses contusions. Le rapport de gendarmerie est éloquent. Chloé et Charlotte ont porté plainte. Jade, en apprenant l’échauffourée s’est décidée elle aussi à en faire autan. Lucas est en garde à vue avec ses copains.
- Tu te sens comment ?
- J’ai mal partout. Je suis contente que tu sois venu.
Eric lui prend la main.
- J’admire ton courage Chloé. Je n’ai plus une gamine devant moi mais une femme et pour tout dire une femme admirable ; admirable physiquement et plus que tout admirable mentalement.
- Merci Eric. Je ne mérite pas tous ces compliments. Tu m’as ouvert les yeux sur ce que je pressentais mais que je ne voulais pas voir ou même regarder. J’ai été surprise de rencontrer autant de hargne, de colère, de haine sur le visage d’un homme, mon demi-frère de surcroît. A contrario, j’avais en mémoire le visage angélique de Guillaume. Le contraste entre les deux était saisissant. J’ai eu très peur. A un moment donné, j’ai même craint pour ma vie. L’espace d’un instant, pendant qu’il se défoulait à coups de pied et à coups de poings, la photo de Jade m’est revenue en mémoire, comme un flash. Je pense que je devais être dans la même position qu’elle, bloquée derrière la porte de ma chambre. J’entendais Charlotte qui criait en essayant de l'ouvrir désespérement. Je ne sais pas ce qu’il se serait passé si elle n’avait pas appelé les secours.
- C’est derrière maintenant. Tu n’as rien de bien grave même si tu n’es pas très belle à voir.
- Oui, quand je me suis regardée dans le miroir, j’ai été horrifiée devant ma frimousse massacrée. J'espère que ça partira sans laisser de trace.
- Tu devrais sortir demain d’après les médecins. Je viendrai te chercher.
- Merci Eric. J’apprécie énormément ce que tu as fait pour Charlotte et moi, pour maman aussi. Moi j’ai essayé de gérer mais je n’ai pas été à la hauteur. C’est compliqué toute la paperasse. Je crois qu’on te doit énormément.
- Profite de cette dernière journée à l’hôpital pour te reposer et reprendre un peu de forces. Tu en auras bien besoin.
- Je t’aime bien tu sais.
- Oui moi aussi Chloé.
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