28-07-2020, 06:21 PM
CHAPITRE LVIII
''Fabulosa thesaurum istum''
Comme la veille, Burydan regarda Raven se laver et l’enlaça, en se collant contre son dos. Il se mit à genoux et embrassa ses belles petites fesses. Raven se retourna et lui sourit. Burydan se releva, lui caressa la joue et l'embrassa.
- J'aime ta langue, bébé.
- Et j'aime la tienne.
Burydan l'embrassa de nouveau, et les deux garçons se remirent à bander.
- J'ai envie de toi, dit Raven
- Je vois ça, dit Burydan en saisissant sa queue qui commençait à durcir et à gonfler.
Burydan s'agenouilla et entreprit de sucer son petit minet. Raven gémissait en fourrageant ses doigt dans les mèches brunes de son bel étalon. Burydan le suçait avec gourmandise comme un goinfre.
- Je vais jouir... je vais jouir...
Son sperme chaud gicla au fond de la gorge de Burydan, qui n'en perdit pas une goutte. Il se releva, passa la langue sur ses lèvres et embrassa Raven, qui allait s'agenouiller, mais Burydan le retint.
- Attends, bébé, pas maintenant, tu vas être en retard.
- T'as pas envie de...
- Si, le coupa son bel étalon, mais ce soir. Dans ton lit. Et dans ton petit cul chaud et accueillant...
Burydan rougit, il ne s'était pas demandé si Raven avait envie de recommencer.
- Enfin, si tu en as envie, évidemment...
Raven sourit, mis ses bras autour du cou de son beau mâle et murmura :
- A la seule condition que tu me promettes de me faire crier de plaisir comme cette nuit...
- Tu verras, bébé, c'est encore mieux la deuxième fois... et la troisième... et la quatrième... je vais te faire l'amour comme un dingue, jusqu'à ce que tu demandes grâce...
- Oh, chic alors...
Ils s'embrassèrent de nouveau et Burydan ressortit. Il alla courir une petite heure, rentra, se lava et se changea, prit un copieux petit déjeuner et alla jusqu'à chez Olive Anders.
- Burydan mon ami, dit le marchand en lui donnant une forte brassée. Que je suis aise de te voir. Suis moi dans l'arrière boutique.
Il se retrouvèrent de nouveau entourés de caisses débordant d'objets. Oli' leurs servit deux verres de son fameux hydromel. C'était un peu tôt pour Burydan, mais il était tellement bon.
- Justin n'est pas encore revenu.
- Je sais, dit Burydan,c'est juste une visite amicale.
Oli' le regarda en souriant.
- Alors, demanda Oli', tu as trouvé une jolie Maliendaise à courtiser ?
- Non.
- Vraiment ? dit Oli'.
- Vraiment, dit Burydan. Les Maliendaises, c'est pas trop mon truc.
- Oh, elles ne sont pas à ton goût ? Il y en a pourtant de très belles. Et j'ai eu des échos qui prouvent que tu plais énormément à beaucoup de nos mignotes.
Burydan hésita. Mais, et il ne savait pas pourquoi, il sentait qu'il pouvait avoir fiance en Oli'.
- Les femmes en général ne sont pas trop mon truc.
Oli' mit quelques secondes à comprendre ce que voulait dire Burydan.
- Oh, dit-il, je vois.
Il regarda intensément Burydan et dit :
- Tu dois me faire énormément confiance pour m'avouer ça...
- Et j'ai tort ?
- Non, non. En même temps tu es un chasseur de prime du Duc, tu ne crains rien.
Burydan ne comprit pas ce que voulait dire Oli' et se tu. La marchand reprit :
- Et une telle confiance mériterait une confiance en retour. Et je peux te faire confiance, n'est-ce pas ?
- Je t'assure que oui.
Oli' hocha gravement la tête et se leva.
- Suis moi.
Ils s'enfoncèrent dans un petit couloir et s'arrêtèrent devant un mur. Oli' souleva une tenture, dévoilant une porte aspée de fer. Il tira une clé de sous sa chemise. Burydan compta 14 cliquetis de verrou, et se dit que ça devait être le même artisan qui avait fait cette porte que celui qui avait fabriqué son coffre.
Oli' alluma une petite lampe à huile et pénétra dans la pièce obscure.
- Tu vas voir quelque chose que peu de monde à vu.
Oli' s'avança et Burydan devina un énorme lustre au sol, en plein milieu de la pièce. Oli' en alluma les innombrables chandelles et actionna une petite poulie. Le lustre s'éleva et illumina bientôt toute la pièce. Et Burydan resta bouche bée.
Sur des piédestaux se trouvait une douzaine d'objets hétéroclites.
- Mon petit trésor, dit Oli'.
Burydan se dirigea vers le piédestal à sa droite. Sur un coussin cramoisi se trouvait une sorte de poignard. La lame était torsadé et la poignée était en forme de tête de fémur humain.
- Je peux ?
- Bien sûr.
Burydan saisit le poignard. Il savait parfaitement ce que c'était, il en avait vu une reproduction dans le journal de son maître.
- C'est... c'est une copie ?
- Non, c'est un vrai.
- Mais, je croyais qu'ils avaient tous été détruits.
- Tous, sauf celui-là.
- Tu es... sûr qu'il est authentique ?
- Certain. L'un de mes amis est historien et l'a examiné minutieusement. Et m'a affirmé qu'il était authentique.
- Comment l'as-tu eu ?
- Un homme me l'a vendu. L'un de ses ancêtres était un officier de l'armée de Carlus Magnus. Ils se transmettaient cet objet de père en fils. Mais il avait besoin d'argent, alors...
Burydan n'en croyait pas ses yeux. Il avait dans la main un poignard sacrificiel de la secte des Molochites.