Chapitre IX
Avec le mois de novembre, le paysage se métamorphose. Seule la mer reste imperturbable même si elle a perdu un tant soit peu de ses couleurs et de sa verve. Les arbres ont jeté leur tenue encombrante pour mieux végéter sous les caprices du vent. Les pins esseulés dans cet écosystème solitaire conservent un peu de leur majestueuse. Sur le sentier qui mène au point culminant de l’île, les pas crissent sur les feuilles séchées, les brindilles et les cailloux. La respiration se veut haletante, poussive et oppressée. Pourtant l’air marin est frais, porté par une légère brise. Main dans la main, comme deux amoureux conquis, ils grimpent vers le sommet, essoufflés par l’effort. Il faut dire que la pente est rude et le soleil reste mordant pour la saison.
Elle porte une jupette blanche sur des jambes magnifiques marquées par l’été. Elle est toute légère et la grâce de la jeunesse enveloppe sa féminité. Svelte, sportive, elle sautille de bonheur et chaque pas souligne de façon éphémère la naissance de ses fesses admirables. Dans les mains, les doigts se nouent et se dénouent, se serrent les uns contre les autres, s’attirent et se repoussent avec amusement.
Ils disparaissent tous les deux, au détour du sentier abrupte, derrière des arbustes arides qui bordent le chemin pour mieux réapparaître quelques instants plus tard. Ils s’arrêtent sur le panoramique qui s’étend à leurs pieds pour prendre le temps de savourer le point de vue et surtout de souffler un peu. Cela fait déjà une bonne heure qu’ils marchent ensemble sur ce sentier escarpé, grimpent sur les pierres, escaladent les rochers. La Méditerranée appelle leurs regards fanatiques. Les cigales se sont tues. Ils se rapprochent l’un de l’autre. Les doigts se séparent et les mains se quittent pour s’évader tantôt sur les épaules, sur le dos, sur les fesses, parfois même sous la petite jupette blanche où une culotte en dentelle rose pale épouse à la perfection deux petites fesses impatiences et compréhensives.
Au loin, un bateau passe laissant dans son sillage des ondes d’ivresses qui viendront bientôt lécher la côte rocheuse. La-haut, les visages se sont rapproché, l’un en face de l’autre. Ils sont immobiles, figés sous le soleil éclatant et lumineux, nez contre nez. On devine des lèvres souriantes, méfiantes de désir et d'envie, ravageuses presque racoleuses. Timides, elles se risquent au contact furtivement pour commencer, par crainte d’être surprises, comme si l’interdit était de mise. Puis elles s’accrochent maintenant goulûment l’une à l’autre, avec une verve et une fougue décuplées, comme si elles voulaient savourer ce moment sublime où rien n’est encore réellement acté. Les langues se touchent, se goûtent, se caressent. Les mains s’affolent de manière diabolique, les corps s’unissent, s’assemblent, fusionnent avec la passion du désespoir, comme si demain n’existerait jamais. Elles s’éloignent maintenant délicatement en savourant les délices de ce baiser merveilleux. La jeune femme pose sa tête sur sa poitrine, elle écoute son cœur. Et des larmes de bonheur viennent mouiller sa chemise pendant qu’il passe une main légère dans ses cheveux, juste pour les ébouriffer d’amour. Un dernier baiser et ils reprennent l’ascension.
Avec le mois de novembre, le paysage se métamorphose. Seule la mer reste imperturbable même si elle a perdu un tant soit peu de ses couleurs et de sa verve. Les arbres ont jeté leur tenue encombrante pour mieux végéter sous les caprices du vent. Les pins esseulés dans cet écosystème solitaire conservent un peu de leur majestueuse. Sur le sentier qui mène au point culminant de l’île, les pas crissent sur les feuilles séchées, les brindilles et les cailloux. La respiration se veut haletante, poussive et oppressée. Pourtant l’air marin est frais, porté par une légère brise. Main dans la main, comme deux amoureux conquis, ils grimpent vers le sommet, essoufflés par l’effort. Il faut dire que la pente est rude et le soleil reste mordant pour la saison.
Elle porte une jupette blanche sur des jambes magnifiques marquées par l’été. Elle est toute légère et la grâce de la jeunesse enveloppe sa féminité. Svelte, sportive, elle sautille de bonheur et chaque pas souligne de façon éphémère la naissance de ses fesses admirables. Dans les mains, les doigts se nouent et se dénouent, se serrent les uns contre les autres, s’attirent et se repoussent avec amusement.
Ils disparaissent tous les deux, au détour du sentier abrupte, derrière des arbustes arides qui bordent le chemin pour mieux réapparaître quelques instants plus tard. Ils s’arrêtent sur le panoramique qui s’étend à leurs pieds pour prendre le temps de savourer le point de vue et surtout de souffler un peu. Cela fait déjà une bonne heure qu’ils marchent ensemble sur ce sentier escarpé, grimpent sur les pierres, escaladent les rochers. La Méditerranée appelle leurs regards fanatiques. Les cigales se sont tues. Ils se rapprochent l’un de l’autre. Les doigts se séparent et les mains se quittent pour s’évader tantôt sur les épaules, sur le dos, sur les fesses, parfois même sous la petite jupette blanche où une culotte en dentelle rose pale épouse à la perfection deux petites fesses impatiences et compréhensives.
Au loin, un bateau passe laissant dans son sillage des ondes d’ivresses qui viendront bientôt lécher la côte rocheuse. La-haut, les visages se sont rapproché, l’un en face de l’autre. Ils sont immobiles, figés sous le soleil éclatant et lumineux, nez contre nez. On devine des lèvres souriantes, méfiantes de désir et d'envie, ravageuses presque racoleuses. Timides, elles se risquent au contact furtivement pour commencer, par crainte d’être surprises, comme si l’interdit était de mise. Puis elles s’accrochent maintenant goulûment l’une à l’autre, avec une verve et une fougue décuplées, comme si elles voulaient savourer ce moment sublime où rien n’est encore réellement acté. Les langues se touchent, se goûtent, se caressent. Les mains s’affolent de manière diabolique, les corps s’unissent, s’assemblent, fusionnent avec la passion du désespoir, comme si demain n’existerait jamais. Elles s’éloignent maintenant délicatement en savourant les délices de ce baiser merveilleux. La jeune femme pose sa tête sur sa poitrine, elle écoute son cœur. Et des larmes de bonheur viennent mouiller sa chemise pendant qu’il passe une main légère dans ses cheveux, juste pour les ébouriffer d’amour. Un dernier baiser et ils reprennent l’ascension.
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