28-07-2020, 06:02 PM
CHAPITRE LV
''Post coitum''
Burydan se réveilla. Il mit quelques secondes à se rappeler où il était. Il regarda la montre horloge à côté du lit, il était 04h02.
Raven s'était retourné et dormait sur le ventre. Burydan se releva sur un coude, retira doucement le drap et regarda le corps nu de son petit mec. Bordel qu'il était beau... Et il ne pu se retenir.
Il caressa la nuque, les épaules larges et rondes, le dos noueux, la belle chute de reins, les fesses musclées et l'intérieur des cuisses. Puis remonta... et redescendit... encore et encore...
Raven se tortilla et gémit. Burydan retira sa main, mais son petit mec dit :
- Encore...
- Quoi ?
- Caresse moi encore...
Burydan sourit et reprit ses caresses.
Son palefrenier se retourna, le sourire aux lèvres. Les beaux yeux verts se plantèrent dans les yeux gris et il dit :
- Embrasse moi...
Burydan se pencha et lui déposa un petit poutoune sur les lèvres. Raven fit une moue adorable :
- Embrasse moi... vraiment...
Burydan sourit, se pencha, et lui donna un baiser passionné. Les corps se rapprochèrent, les jambes, comme les langues, s'emmêlèrent, les peaux se frôlèrent et les deux garçons s'enlacèrent.
Ils commencèrent à rouler l'un sur l'autre.
Quand Burydan prenait le dessus, il se glissait entre les cuisses de Raven, l'embrassait fougueusement et frottait son sexe contre le sien. Quand Raven prenait le dessus, il s'asseyait sur son beau mâle, se tortillait pour nicher la bite de Burydan entre ses fesses et, prenant appui sur les pectoraux massifs, se déhanchait lascivement.
Ils s'amusèrent ainsi un petit moment, sans cesser de s’embrasser. Puis, Raven se mit à embrasser Burydan dans le cou. Chaque baiser déclenchait d'agréables frissons dans son corps. Son petit minet descendit par degré, lécha les énormes pecs gonflés, mit un grand coup de langue dans le profond sillon entre les deux muscles, les dessina de la pointe de la même langue frétillante et happa un téton, le lécha jusqu'à ce qu'il durcisse et le suçota, le mordilla, le lécha de nouveau, passa au second, lui infligea les mêmes délicieux supplices, pour revenir au premier, faisant gémir son bel étalon.
Raven allait poursuivre son exploration quand Burydan releva le bras droit et, saisissant son petit minet de la main gauche par la nuque, il le dirigea vers son épaule. Le palefrenier leva un sourcil interrogateur :
- Lèche moi les aisselles bébé, ça me rend dingue.
Raven sourit. Rendre dingue Burydan, en voilà une bonne idée. Il se mit donc à laper consciencieusement l'aisselle droite de son beau brun, lentement, avidement. Il aimait ça en fait. Il aimait le goût de cette peau fine légèrement salée, et les gémissements rauques qu'il arrachait à son beau mâle à chaque lapement le grisait. Il délaissa l'aisselle droite, embrassa fougueusement Burydan et infligea les mêmes caresses humides à l'aisselle gauche.
Une fois les aisselles léchées, contre-léchées, pourléchées et brillantes de salive, il repartit à la découverte du corps massif, offert à ses pérégrinations lubriques.
Après s'être de nouveau occupé des deux petits tétons durs, il descendit vers le ventre bosselé. Tout en caressant les flancs de Burydan, il dessina le contour de chaque muscle avant de les lécher de toute la largeur de sa langue, tournoya autour du nombril et plongea à l'intérieur, arrachant un long gémissement de plaisir rauque à son bel étalon, qui creusa le ventre.
Après, il descendit encore et se retrouva face à la belle queue de son mâle. Elle était longue, bien épaisse, complètement décalottée sous l'effet de l'excitation, le gland bien marqué, replet et joufflu, et surmontait deux belles couilles, rondes et lisses.
Raven décida de s'occuper de celles-ci d'abord. Il joua avec de la pointe de son nez, huma à pleins poumons la petite fragrance musquée qui s'en dégageait, et commença à les lécher tout doucement. A chaque gémissement un peu plus fort de Burydan, il s'attardait sur l'endroit précis, avant de repartir à la recherche d'une autre zone sensible. Une fois les couilles brillantes de salive, il s'enhardit à en gober une et à la suçoter tendrement, pour ne pas faire mal à son beau brun. Il la berça de sa langue, la recracha pour se jeter sur l'autre, avant de revenir à la première, encore et encore. Burydan était en transe et gémissait comme un perdu.
Raven releva la tête et regarda son étalon. Yeux enfiévrés de désir et bouche entrouverte. Il sourit et commença à déposer de gros baisers mouillés sur la belle queue bandée à fond, de haut en bas puis de bas en haut, avant de la faire glisser entre ses lèvres.
Burydan arrêta de respirer quand il vit Raven laisser tomber de gros paquets de salive sur sa bite et l'étaler de sa main. Son petit mec prit la queue dans son poing, la regarda sous toutes les coutures et dit :
- Je n'ai jamais fait ça, mais je vais essayer de m'appliquer...
et il avala le gland joufflu.
Burydan ne put réprimer un :
- Oh putain !
et mit une main derrière la tête de Raven.
Le palefrenier, se rappelant comment Burydan s'était occupé de sa queue, fit pareil. Il prit soin de bien sucer son gland comme un gros fruit mûr, le laissait ressortir à moitié de sa bouche avant de le gober de nouveau en serrant bien les lèvres, enroulait sa langue autour, puis commença à avaler la queue tout doucement, pouce par pouce. Il releva ses yeux verts et vit Burydan le regarder faire, la respiration heurtée et les yeux écarquillés.
- Oh, bordel ! dit Burydan après un petit hoquet de surprise.
Raven venait de refermer ses lèvres sur la base de sa queue. Il venait de le prendre en gorge profonde et restait comme ça, comprimant son gland dans sa gorge, comme s'il avait fait ça toute sa vie.
Burydan tomba en arrière et laissa son petit minet sucer sa bite avec gourmandise, fourrageant des doigts dans les cheveux de cuivre pour accompagner ses hochements de tête.
Raven se laissa aller, variant les rythmes et la profondeur de la fellation, trouvant agréable de sucer cette colonne de chair épaisse, douce et palpitante. Et trouvant excitant les gémissements que poussait son beau mâle.
Celui-ci, d’ailleurs, attrapa les hanches de Raven et le tira vers lui. D'abord surpris, le petit minet comprit ce que voulait Burydan et se mit à quatre pattes au-dessus de lui. Il poussa un gémissement quand son bel étalon avala sa bite.
Ils se sucèrent mutuellement un long moment, rivalisant d'impétuosité et variant les rythmes pour retarder autant que possible l'orgasme qui n'allait pas tarder, le plaisir montant par degrés.
Le silence de la pièce n'était troublé que par les gémissements des deux garçons, étouffés par les beaux morceaux qu'ils avaient en bouche, quand soudain :
- Je vais jouir, je vais jouir !
Burydan essaya de retirer sa bite de la bouche de Raven, mais celui-ci s'accrocha à ses cuisses musclées et avala chaque giclées, sans en perdre une goutte. Son bel étalon prit à peine le temps de reprendre son souffle et se jeta de nouveau sur sa bite, le suçant comme un dingue, comme si sa vie en dépendait. Et...
- Je vais jouir, je vais jouir !
Raven essaya lui aussi de retirer sa bite, mais Burydan s'accrocha à ses belles petites fesses et avala tout sans, lui non plus, en perdre une goutte. Les deux garçons s'affalèrent l'un à côté de l'autre, tête bêche, et chacun nettoya d'une langue agile la queue de l'autre.
Une fois les respirations apaisées et les battements de cœur revenus à un rythme normal, Burydan se retourna, regarda Raven en souriant et se pencha vers lui pour une long baiser langoureux. Il enlaça son minet, puis roula pour que Raven se retrouve couché sur lui. Son mignon palefrenier nicha la tête dans son cou et Burydan le caressa longuement, les épaules, le dos, les reins, les fesses.
Décidément, Burydan adorait ça. Le câlins après l'amour. Il aimait évidemment les longs préliminaires, langoureux qui rendaient les corps brûlants de désir. Il aimait le coït à proprement parlé, sentir le plaisir monter petit à petit jusqu'à l'explosion des sens et cette vague de sensations délicieuses qui renversait tout sur son passage et noyait son cerveau. Mais il adorait les câlins. Cette façon de montrer à l'autre qu'on n'aime pas que ce qu'il a entre les cuisses ou entre les fesses, mais sa peau et chaque courbe de son corps.
Raven était au Tiantang. Les caresses de Burydan déclenchaient des vagues de frissons délicieux dans tout son corps. Et il adorait ça. C'était la,première fois de sa vie qu'on le caressait comme ça. Les filles qui avaient partagé sa coite ne l'avaient jamais caressé ainsi. Elles pensaient que les caresses n'étaient dues qu'à leur corps fluet et fragile. Les sottes ! Le ballet des mains chaudes de Burydan sur sa peau était divin, et Raven commença à soupirer de plaisir.
Il releva la tête, planta ses yeux verts dans les beaux yeux gris et se pencha. Les lèvres se frôlèrent, se butinèrent, s'accolèrent, les bouches s'entrouvrirent, les langues se cherchèrent, se trouvèrent, se titillèrent, se caressèrent et s'emmêlèrent langoureusement, pour se démêler et s'emmêler de nouveau, à la recherche d'une promiscuité inassouvissable.
Repu de caresses et de baisers brûlants, Raven gémit :
- Oh, il faut que je me lève... j'ai du travail...
Il se dégagea à regrets des bras musclés de Burydan et se dirigea vers son lavabo et entreprit une toilette appliquée.
Burydan, relevé sur un coude, le regardait faire. Que ce garçon était beau... il regardait chaque muscle rouler sous sa peau à chaque mouvement, comme fasciné. Il se leva et se dirigea vers lui. Il colla son torse à son dos, passa ses bras autour de sa taille et l'embrassa dans le cou. Il se mit à genoux et caressa ses adorables petites fesses. Puis il déposa un gros baiser mouillé sur chacune en disant :
- Ce soir, vous êtes à moi...
Il se releva, enlaça de nouveau son petit mec, et lui murmura à l'oreille :
- Et tout le reste aussi d'ailleurs...
Ils s'embrassèrent de nouveau. Burydan se rhabilla, sortit de l'écurie et alla courir trois quarts d'heure. Il rentra ensuite à l'auberge.