28-07-2020, 05:51 PM
CHAPITRE LIV
''Amor omnibus idem''
Petite chambre proprette aux murs blancs. Une table et quatre chaises, des étagères, un lavabo, un poêle et un grand lit avec deux tables de chevet. Raven était plutôt bien installé.
Burydan se retourna alors que Raven était en train de refermer la porte et il se figea. Il avait imaginé que son beau palefrenier avait un petit corps fluet et fragile et en fait... pas du tout. Ce que dissimulait ses vêtements amples étaient un dos bien charpenté, une belle chute de reins et un beau petit cul tout rond, musclé et bien rebondi. Et quand Raven se retourna, le côté face était encore plus attirant que le côté pile. De beaux biceps bien développés, des pectoraux extrêmement bien dessinés, un ventre plat où les muscles abdominaux commençaient à saillir, des jambes fuselées et des cuisses musclées avec, entre elle, une belle bite, d'une très belle taille au repos, qui pendait mollement et que Burydan rêvait de voir s'ériger.
Raven était intimidé. Burydan, après son examen minutieux de cette belle anatomie, s'approcha lentement. Il entendit la respiration du palefrenier s'accélérer. Il avait envie de se jeter sur lui et de le prendre comme une bête contre la porte de sa chambre. Mais il se brida.
''Je vais passer six jours au moins ici. Donc cinq nuits... et si je le baise comme j'ai baisé tous les autres, il n'y reviendra plus, c'est clair. Or j'ai envie de passer ces cinq nuits avec lui. De profiter de ce beau corps pendant cinq nuits. Il faut que j'y aille tout doucement. Que je sois tendre. Du moins, si je me rappelle comment on fait...'' se dit-il.
Arrivé devant Raven, il lui caressa doucement la joue et fourragea ses doigts dans les beaux cheveux de cuivre. Il approcha son visage de celui de son petit mec et leurs lèvres se frôlèrent, puis se butinèrent avant de s'accoler. Les bouches s'entrouvrirent et les langues partirent à la recherche l'une de l'autre. Elles se trouvèrent, se titillèrent timidement, puis se caressèrent avant de s'emmêler. Le baiser fut long et langoureux.
Burydan saisit Raven par les hanches et le fit se retourner, les mains en appui contre la porte. Il se colla à son dos et avança le bassin vers l'avant. Il voulait que Raven sente la formidable érection que la vue de son corps nu avait déclenché en lui. Il embrassa son petit mec dans le cou et dit, d'une voix rauque :
- J'ai envie de toi. Tu sens à quel point j'ai envie de toi ?
Raven gémit quand Burydan attira un peu plus ses fesses vers son entrejambe.
- Moi aussi j'ai envie de toi. Depuis la première seconde où je t'ai vu. Mais... doucement, hein... c'est... c'est ma première fois...
Burydan resta interdit. Il murmura :
- Tu... tu es... vierge ?
- J'ai déjà... avec des filles... souvent même... mais jamais avec un... homme...
- Oh, dit Burydan. Tu es... tu es sûr d'en avoir vraiment envie ?
Raven tourna la tête et sourit. Il prit l'une des mains du chasseur de prime et la posa sur son sexe. Et la dureté et la raideur de celui-ci ne laissaient aucune équivoque sur le fait que oui, il en avait envie...
Burydan le retourna et l'embrassa encore et encore.
- Quel âge tu as ? demanda Burydan.
- 19 ans.
- Ce que tu es beau. Allonge toi sur le lit bébé.
Il ne savait pas pourquoi le ''bébé'' lui avait échappé. Il était à peine plus âgé que Raven. Et le physique du garçon ne s'y prêtait guère. Certes, il était moins musclé que lui, et de loin, mais il n'avait rien d'un petit minet tout fluet. Burydan ne savait pas... peut être cette petite lueur d'anxiété dans ses yeux... ça le rendait tellement... fragile.
Raven s'allongea sur le dos et regarda Burydan. Celui-ci enleva sa chemise d'un mouvement ample et vit les yeux verts briller à la vue de ses muscles. Il enleva ses chaussures puis laissa tomber son pantalon. Il n'avait pas mis de sous-vêtement et sa queue était déjà bandée à fond en imaginant tout ce qu'il allait faire à Raven.
''Calme toi, se dit-il, c'est sa première fois, vas-y doucement.''
Il s'approcha du pied du lit et dit :
- Écarte les cuisses.
Raven obéit.
- Bon garçon.
Burydan se mit à genoux entre les jambes de Raven et se laissa tomber en avant. Le palefrenier se prépara au choc mais son beau mâle se rattrapa sur les avant bras. Il se pencha en avant et ils s'embrassèrent passionnément.
Ils étaient corps contre corps, peau contre peau, ventre contre ventre, sexe contre sexe. Burydan commença à faire onduler son bassin et à se frotter contre Raven. Et il adorait entendre son petit mec gémir à chaque fois que leurs glands se frôlaient. Leurs queues dures et gonflées se câlinèrent, se caressèrent et se mignonèrent. Leurs corps brûlants de désir se couvrirent d'une fine pellicule de sueur, rendant leur frottement encore plus onctueux. Cette odeur de mâle en rut grisa les sens de Burydan et il se mit à embrasser Raven encore plus passionnément et à intensifier ses déhanchements lascifs.
Burydan embrassa le cou mollet de Raven et arrêta ses va et vient. Il avait tellement envie de son petit mec que le simple frottement de son corps contre le sien n'allait pas tarder à le faire jouir. Et il avait envie de plus... tellement plus.
Il grignota la mignonne petite oreille de Raven et susurra :
- Retourne toi, bébé, allonge toi sur le ventre.
Burydan se dégagea des bras de son beau palefrenier qui s'allongea sur le ventre, la tête sur ses bras croisés.
Son bel étalon commença à le caresser lentement. Les épaules rondes et larges, le dos bien charpenté, la belle chute de reins, les fesses douces, fermes, musclées et bien rebondies, les cuisses musculeuses. Puis il remontait : cuisses, fesses, reins, dos, épaules. Il fit ce trajet suave un long moment puis se mit à caresser l'intérieur des cuisses, effleura les testicules de Raven du bout des doigts, ainsi que son périnée, et glissa sa main entre ses jolies petites fesses.
Le palefrenier gémit quand il sentit les doigts de Burydan caresser son petit trou, mais son beau mâle ne s'y attarda pas et continua à le caresser, glissant sa main entre ses fesses à chaque aller et à chaque retour.
Burydan, après un long moment de caresses de plus en plus sensuelles, se coucha de tout son long sur Raven, pectoraux contre dos, ventre contre reins. Il caressa ses épaules et ses bras et vint entremêlés ses doigts à ceux de son petit minet. Il se tortilla un peu pour que sa queue vienne se nicher entre les deux globes charnus et commença à faire des va et vient, frottant son érection phénoménale contre le petit trou échauffé de Raven. Celui-ci se mit à gémir encore plus fort.
Burydan désemmêla ses doigts et embrassa Raven sur la nuque, sur les épaules, sur le dos, sur les reins. De gros baisers mouillés accompagnés de coups de langue. Arrivé aux fesses, il les contempla un instant, les caressa, les embrassa, les lécha et les mordilla doucement, encore et encore, les écartant par degré avec ses pouces.
Enfin... Burydan avait enfin sous les yeux le petit œillet de Raven, marron clair, tout fripé, qui n'attendait plus que sa langue pour s'ouvrir.
Burydan laissa couler de longs filets de salive dans le sillon. Le liquide visqueux slaloma dans le lit de cette rivière, s’amoncela sur le petit cratère onctueux, y formant comme un petit lac, et, ce lac débordant, le cours repris sa course. Burydan plongea en avant et lécha la raie de bas en haut, puis de haut en bas, encore et encore, prenant soin de buter sur l'ouverture à chaque passage, arrachant des petits couinements à Raven.
Une fois le sillon bien lubrifié, Burydan s'attarda sur la pastille. D'une langue baveuse il la lapa, la lécha et la pourlécha, lissant avec application tous les plis et replis jusqu'à ce qu'apparaisse la chair rose tendre. Il la contempla un instant et, bien qu'il crut ça impossible, il banda encore plus fort. Il se jeta sur l’œillet comme un affamé et s'en délecta littéralement.
Raven gémissait en continu et émit un petit hoquet de surprise et un long feulement de plaisir quand la pointe de la langue de Burydan pénétra dans son antre inviolé. Son beau mâle fit aller et venir sa langue et Raven gémit :
- Oh, par les dieux, pourquoi on ne m'a jamais fait ça avant...
Burydan sourit. Il recula sa tête, lécha son majeur, le tartina d'une bonne couche de salive et l'appuya sur le petit trou entrouvert. La première phalange entra et le cul de Raven se convulsa contre cet intrus. Burydan ne bougea plus. Il attendit que Raven se détende. Ce qu'il fit. Deux phalanges... et enfin le doigt tout entier était en lui. Burydan le fit aller et venir un long moment et arracha un nouveau hoquet de surprise quand un doigt devint deux. Il fit des mouvements de ciseaux pour bien ouvrir le petit trou et le préparer à recevoir sa grosse queue.
Il se remit à genoux. L’œillet de Raven resta entrouvert et Burydan cracha dans sa main. Il tartina copieusement sa bite de salive et approcha son gland gonflé du petit trou puis se figea.
Il avait envie de son petit mec, certes, mais il décida de lui donner un petit plaisir avant de le prendre. Il voulait non seulement lui montrer à quel point les préliminaires avec un homme pouvaient être bons, mais surtout il le voulait excité comme jamais, à la limite de le supplier de le baiser... non, pas le baiser, de lui faire l'amour...
Il se remit à genoux et dit :
- Retourne toi bébé.
Raven obéit, comme toujours. Burydan sourit et se coucha sur le côté, relevé sur un bras. Il caressa les pectoraux gonflés, en dessina le contour du bout des doigts, le ventre chaud et la bite dure de son petit minet. Il la flatta, prit les couilles dans la paume de sa main et les fit rouler. Il prit un oreiller, le plia en deux et le mit sous les reins de son petit mec. Il se coucha entre ses cuisses et contempla sa queue. ''Décidément, se demanda-t-il, qu'y a-t-il de plus beau qu'un sexe de garçon ?''. La bite de Raven était d'une belle taille et plutôt épaisse. Il avait un gros gland replet, et ça plaisait à Burydan. Il n'avait jamais aimé les gland qui étaient dans la prolongement de la hampe, il préférait les glands bien marqués, ronds et joufflus. Un peu comme le sien.
Il se pencha vers les belles couilles de Raven et commença à les lécher. Il fut un peu gêné par les poils, de la même couleur que les cheveux, qui encadrait le sexe et les testicules, mais prit sur lui, car les gémissements que Raven se mit à pousser l'excitèrent de nouveau. Une fois ses couilles bien léchées, il mit sa langue à la base de la queue de son petit mec et la lécha sur toute sa longueur, recueillant une petite goutte translucide qui en perlait. Petit couinement de Raven quand la langue de Burydan toucha son méat.
La langue fit le tour du gland et Burydan étala sa salive le long de la queue. Raven le regardait faire, yeux luisants de désir et bouche entrouverte. Burydan sourit et avala le gland en une bouchée.
- Oh ! dit Raven.
Burydan commença à lécher le gros fruit mûr avec application, enroulant sa langue tout autour, en laissant ressortir une moitié avant de l'aspirer de nouveau en serrant bien les lèvres. Raven se tortillait de plaisir en gémissant. Son beau mâle avala un pouce supplémentaire et revint sur le gland, puis deux pouces et trois et ainsi de suite jusqu'à ce que...
- Oh putain !
Burydan venait de le prendre, entièrement, en gorge profonde, les lèvres bien serrées à la racine de la belle queue.
Gardant le plus longtemps possible la bite de Raven au fond de sa gorge, Burydan appuya son doigt sur le petit trou de son petit mec. Le cul s'évasa et le laissa pénétrer. Il le doigta ainsi, en calant ses mouvements de poignet sur ses hochements de tête.
Raven gémissait comme un perdu. Les deux plaisirs de se faire sucer et doigter étaient divins. Alternant les rythmes et la profondeur de la fellation et des allers et retours de son doigt, Burydan le menait de plus en plus près du Tiantang. Burydan fouilla le cul de Raven et trouva enfin ce qu'il cherchait. Une petite protubérance du muscle, de la forme d'un faba (1). Il attarda son doigt sur cet endroit précis et continua à sucer son petit mec comme un affamé, comme si sa vie en dépendait.
Raven était en transe et criait comme un damné. Le doigt et la bouche de Burydan déclenchaient en lui des vagues de plaisir inouïs. Il se mit à crier encore plus fort :
- Aaaaahhhh !... oh oui... oooohhhh ouiiiiii !!.... encore.... oh, encoooore... aaaaaaaahhhh !! aaaaaaaaahhh aaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhh !
Burydan fut surpris de sentir le sperme de Raven gicler dans sa bouche. ''Et merde, se dit-il, j'ai été trop loin''.
Il hésita une fraction de seconde, puis, sachant que c'était de sa faute après tout, avala le foutre de son petit mec une fois... deux fois... trois fois... la quatrième salve était un peu moins abondante, et il l'avala aussi. Il suça Raven encore un peu, pour prolonger son orgasme au maximum, puis retira son doigt des confins du corps de son petit minet et ressortit sa bite de sa bouche. Il en lécha les dernières traces de sperme avec application.
Raven, les yeux fermés, savourait les répliques du plus phénoménal orgasme qu'il ait jamais connu. Il rouvrit les paupières. Burydan, a genoux au dessus de lui, les jambes de part et d'autre de son torse, se branlait.
- Ouvre la bouche bébé.
Raven ouvrit la bouche et tira la langue.
- Bon garçon, dit Burydan en souriant.
Ses mouvements de poignet devinrent frénétiques et il jouit dans un rugissement.
Trois jets de sperme chaud vinrent strier la belle petite gueule de Raven, les reste s'écrasant sur sa langue et au fond de sa gorge. Il avala tout, faisant une petite grimace quand le liquide sirupeux et amer toucha ses papilles. Mais c'était pas aussi mauvais qu'il l'aurait craint. Et puis son beau mâle l'avait bien fait, lui, alors...
Sans même reprendre son souffle, Burydan se pencha vers lui, lécha les trois traînée de son propre foutre et emballa Raven à pleine bouche, mélangeant leurs langues et le goût de leurs spermes. Burydan présenta sa bite à son petit mec qui, en relevant la tête, la nettoya d'un langue agile et son bel étalon s'affala à côté de lui.
Raven se mit sur le côté, relevé sur un coude et dit :
- Je... je suis désolé...
- De quoi ?
- De... d'avoir... jouit... aussi vite... c'est que, ça faisait longtemps que j'avais pas... et puis ta bouche et ton doigt... j'ai jamais pris un plaisir pareil... c'était... mais je suis vraiment désolé... tu... tu m'en veux ?
Burydan sourit et attira son petit mec pour un baiser langoureux.
- Je ne t'en veux absolument pas... certes, j'aurais bien voulu m'occuper de ton petit cul avec ma queue, mais j'ai aimé te faire jouir, bébé... et puis, je suis encore là pour quelques nuits, alors, ce n'est que partie remise... tu ne perds rien pour attendre...
- Alors tu... tu reviendras ?
- Cette nuit même... et je te montrerai à quel point c'est bon d'avoir un homme en soi...
Raven sourit.
- Tu... tu restes... je veux dire... j'aimerais bien m'endormir contre ton corps... dans tes bras...
Burydan écarta ses bras musclés et dit :
- Allez, viens là...
Raven se colla à lui et mit sa tête dans le creux de son épaule.
- Descends un peu bébé...
- Quoi ?
- Mets plutôt ta tête sur mon pec, dans le creux de l'épaule, au bout d'un moment, ça fait un mal de chien...
Raven, en effet, avait déjà vécu cette expérience avec quelques filles et se rappelait de la douleur. Il descendit donc et plaça sa tête sur l'un des énormes pectoraux. Il caressa doucement le ventre bosselé de Burydan pendant que celui-ci lui caressait le dos.
La main de Raven s'arrêta et il s'endormit. Burydan referma ses bras sur lui, le serra un peu plus fort, et sombra à son tour dans les bras de Jordann Lev'Inn (2).
(1) Faba : plante annuelle ou vivace que l'on cultive pour ses gousses (faba vert) ou pour ses graines. Très semblable au haricot.
(2) Jordann : mythologie utopienne. Fils de Icélos, dieu du sommeil (fils de Kaos et de Nox) et de Nox, ou de Nox seule. Dieu des rêves à double visage. Lorsqu'il prend la forme d'un homme massif au cheveux blond et courts, il est appelé Jordann F'oxx, et donne des cauchemars. Lorsqu'il prend la forme d'un homme musclé, brun avec une barbe et aux deux bras et au pectoral droit tatoués, il est appelé Jordann Lev'Inn, et donne des rêves agréables, le plus souvent érotiques.