12-11-2020, 06:20 PM
Chapitre VII (Suite)
- Tu peux remettre ta robe. Je ne te ferai pas l’amour et ne le prend pas comme une injure à ta beauté. Je te trouve très belle et très désirable, il n’y a aucun soucis la dessus.
- Mais alors pourquoi tu ne veux pas me baiser ?
- Je ne sais pas faire l’amour s’il n’y a pas un minimum de complicité, de désir ou de tendresse. Tu comprends ?
- Non, je ne saisis pas bien. Tout ça moi, ça me dépasse.
- C’est pas grave. Habille toi et au do…
Eric et jade, trop émus, n’ont pas prêté attention au léger tangage du bateau. La porte de la cabine s’ouvre et Chloé passe la tête.
- Eric, tu es là ? j’ai une mauvaise... Ah ben ça va bien ici ? Je vois que tu ne perds pas de temps. Maman n’est pas encore entièrement refroidie que déjà tu te tapes Jade. C’est dégueulasse. Vous m’écœurez tous les deux. Je ne veux plus jamais vous voir, ni toi, ni Jade.
Elle claque la porte de la cabine et elle repart en furie, courroucée et outrée, hurlant à qui veut l’entendre : « Le salaud, le salaud, mais quel salaud et dire que je lui faisais confiance ».
Une chape de plomb s’abat sur Eric et le glace des pieds à la tête. Il vient de comprendre qu’Annie est décédée et que Chloé devant le corps nu de Jade dans ses bras de surcroît, ne pouvait pas envisager autre chose qu'une relation.
- Je suis désolé Eric. C’est encore de ma faute. Je ne fais que des conneries. Je vais me foutre en l’…
- Non Jade ! Tu n’as pas le droit et puis tu n’y es pour rien. C’est elle qui affabule mais on ne peut pas lui en vouloir. Je vais la laisser se calmer ce soir et j’irais la voir demain. J’essayerai de lui expliquer.
- Sans vouloir être pessimiste, ce n’est pas gagné.
- Oui je sais. On a tous les éléments contre nous. On va quand même essayer de dormir.
- J’ai peur, peur de moi, peur de tout, peur de mes démons. Je peux dormir avec toi dans ta cabine ?
- Au point où on en est. Par contre, tu me trouves des sous-vêtements.
- J’ai tous laissé à l’appartement.
- Tu n’as rien pris pour dormir ?
- Non, je n’y ai pas pensé dans la précipitation.
- Même pas un tee-short et un short ?
- Si, ça j’ai.
- Ça suffira bien.
- Tu dors Eric ?
- Non, je n’arrive pas à trouver le sommeil.
- Je pense à Annie, la pauvre. Tu es bien, tu chopes le virus et trois jours après tu n’es plus là. C’est moche. Tu n’as même pas le temps de voir venir . C’est vraiment une saloperie ce covid-19. Ça va se passer comment maintenant ?
- Je ne sais pas Jade. Je pense que je ne pourrais même pas aller la voir une dernière fois.
- Tu l’aimais bien ?
- Oui. Ce n’était pas la femme de mes rêves mais on s’entendait bien. On était complémentaire l’un de l’autre.
- Quelle heure il est ?
- Quatre heure. Le jour va se lever dans deux à trois heures.
- C’est possible de naviguer dans l’obscurité ?
- Oui.
- J’aimerai bien. J’ai toujours rêvé de faire du bateau, avancer dans la nuit sans rien voir, comme dans le brouillard. Il faut avoir confiance. C’est dangereux ?
- Non, il faut juste faire attention aux autres et savoir les reconnaître à leurs feux. Le principe est simple. Si tu te trouves devant un tanker, il lui faut plusieurs kilomètres pour pouvoir tourner et donc c’est à toi de l’éviter. Si c’est un petit voilier ou un hors-bord, c’est la priorité classique qui s’applique.
- Ça te dit ? Plutôt que de rester ici à se morfondre et à rien faire.
- Pourquoi pas. Allez zou moussaillon, sur le pont. On lève l’ancre et on largue les amarres.
- Ah nous la Méditerranée, les poissons, la lune et les étoiles.
- Tu n’as pas le mal de mer Jade ?
- Heu, … je sais pas. J’ai jamais été sur la mer. Je te dirais après.
- Tu peux remettre ta robe. Je ne te ferai pas l’amour et ne le prend pas comme une injure à ta beauté. Je te trouve très belle et très désirable, il n’y a aucun soucis la dessus.
- Mais alors pourquoi tu ne veux pas me baiser ?
- Je ne sais pas faire l’amour s’il n’y a pas un minimum de complicité, de désir ou de tendresse. Tu comprends ?
- Non, je ne saisis pas bien. Tout ça moi, ça me dépasse.
- C’est pas grave. Habille toi et au do…
Eric et jade, trop émus, n’ont pas prêté attention au léger tangage du bateau. La porte de la cabine s’ouvre et Chloé passe la tête.
- Eric, tu es là ? j’ai une mauvaise... Ah ben ça va bien ici ? Je vois que tu ne perds pas de temps. Maman n’est pas encore entièrement refroidie que déjà tu te tapes Jade. C’est dégueulasse. Vous m’écœurez tous les deux. Je ne veux plus jamais vous voir, ni toi, ni Jade.
Elle claque la porte de la cabine et elle repart en furie, courroucée et outrée, hurlant à qui veut l’entendre : « Le salaud, le salaud, mais quel salaud et dire que je lui faisais confiance ».
Une chape de plomb s’abat sur Eric et le glace des pieds à la tête. Il vient de comprendre qu’Annie est décédée et que Chloé devant le corps nu de Jade dans ses bras de surcroît, ne pouvait pas envisager autre chose qu'une relation.
- Je suis désolé Eric. C’est encore de ma faute. Je ne fais que des conneries. Je vais me foutre en l’…
- Non Jade ! Tu n’as pas le droit et puis tu n’y es pour rien. C’est elle qui affabule mais on ne peut pas lui en vouloir. Je vais la laisser se calmer ce soir et j’irais la voir demain. J’essayerai de lui expliquer.
- Sans vouloir être pessimiste, ce n’est pas gagné.
- Oui je sais. On a tous les éléments contre nous. On va quand même essayer de dormir.
- J’ai peur, peur de moi, peur de tout, peur de mes démons. Je peux dormir avec toi dans ta cabine ?
- Au point où on en est. Par contre, tu me trouves des sous-vêtements.
- J’ai tous laissé à l’appartement.
- Tu n’as rien pris pour dormir ?
- Non, je n’y ai pas pensé dans la précipitation.
- Même pas un tee-short et un short ?
- Si, ça j’ai.
- Ça suffira bien.
- °° -
- Tu dors Eric ?
- Non, je n’arrive pas à trouver le sommeil.
- Je pense à Annie, la pauvre. Tu es bien, tu chopes le virus et trois jours après tu n’es plus là. C’est moche. Tu n’as même pas le temps de voir venir . C’est vraiment une saloperie ce covid-19. Ça va se passer comment maintenant ?
- Je ne sais pas Jade. Je pense que je ne pourrais même pas aller la voir une dernière fois.
- Tu l’aimais bien ?
- Oui. Ce n’était pas la femme de mes rêves mais on s’entendait bien. On était complémentaire l’un de l’autre.
- Quelle heure il est ?
- Quatre heure. Le jour va se lever dans deux à trois heures.
- C’est possible de naviguer dans l’obscurité ?
- Oui.
- J’aimerai bien. J’ai toujours rêvé de faire du bateau, avancer dans la nuit sans rien voir, comme dans le brouillard. Il faut avoir confiance. C’est dangereux ?
- Non, il faut juste faire attention aux autres et savoir les reconnaître à leurs feux. Le principe est simple. Si tu te trouves devant un tanker, il lui faut plusieurs kilomètres pour pouvoir tourner et donc c’est à toi de l’éviter. Si c’est un petit voilier ou un hors-bord, c’est la priorité classique qui s’applique.
- Ça te dit ? Plutôt que de rester ici à se morfondre et à rien faire.
- Pourquoi pas. Allez zou moussaillon, sur le pont. On lève l’ancre et on largue les amarres.
- Ah nous la Méditerranée, les poissons, la lune et les étoiles.
- Tu n’as pas le mal de mer Jade ?
- Heu, … je sais pas. J’ai jamais été sur la mer. Je te dirais après.
- °° -