Chapitre VII (Suite)
- Je suis vraiment désolé Jade. Je ne voulais pas te faire plus de mal que ce qu’on t’a déjà fait.
La jeune femme, le visage enfouit dans ses bras, sanglote. Elle relève la tête. Ses grands yeux rougis, vides de sens, fixent un point imaginaire.
- Personne ne m’aime. Entre ma mère qui n’avait de cesse que je ramène du pognon à la maison pour qu’elle puisse picoler, mon père qui m’a toujours ignorée et qui ne voyait en moi que le fardeau de la pension alimentaire, mon copain qui m’a exploitée sexuellement parce qu’il n’a jamais été capable de me satisfaire, il n’y a que Charlotte qui m’a réellement portée un peu d’attention. Je me dégoûte au plus haut point. Quand je suis partie tout à l’heure, c’était dans l’idée de mettre un terme à tout cela et même ça, je n’ai pas réussi.
- Tu n’as pas pris le meilleur départ dans ta vie parce que tu n’avais pas les meilleurs cartes en main. Est-ce que c’est foutu pour autant ? Je suis sûr que non. Tu as un certain nombre d’atouts dans ton jeu Jade. Il faut que tu prennes confiance en toi. Je t'aiderais si tu veux.
- C’est quoi mes atouts ? Tu peux me dire ? Mon sexe ? Mon cul ? Pour me baiser, tout le monde est là mais quand il faut me parler d’amour, il n’y a plus personne. Toi aussi tu veux me baiser Eric ? Alors profites en. Je n’ai plus de soutien-gorge, je n’ai même plus de culotte. Je suis toute nue sous ma robe. Tiens regarde ! Alors, me salir un peu plus ou un peu moins, ça ne changera plus grand-chose pour moi. Je suis une traînée et je resterais une traînée parce que je suis née sous une étoile de moins que rien. Prends-moi toi aussi comme les autres. Mais je suis lasse et fatiguée alors fais vite s’il te plaît qu’on en parle plus.
Jade se lève prestement. Elle retire les bretelles de sa robes noire et elle la laisse tomber par terre. Elle est debout, toute nue devant Eric. Dans la pénombre, ses yeux brillants de larmes, de souffrance, de pitié, de compassion supplient en silence. La douleur continue de couler sur ses joues sans aucune discrétion. Elle contourne ses lèvres et elle rebondit fébrilement sur ses seins pour échoir sur le sol, désœuvrées.
Elle est belle, très belle, magnifique dans sa nudité nocturne. Les reflets de l’eau s’évanouissent sur sa peau bronzée en respirant timidement sur le dos de toutes ses larmes. Elle tend sa main tremblante et Eric la lui prend. Elle est un peu plus petite que lui mais ça n’a pas réellement d’importance. Elle l’attire maintenant vers elle, doucement, jusqu’au moment où les corps rapprochés se touchent. Son visage félin, juste en dessous de celui d’Eric, elle pose sa tête délicatement sur la chemise qui lui recouvre le torse.
Eric est ému. Il a lui aussi les larmes aux yeux. Il enlace tendrement Jade, un baiser sur le front.
- Je suis vraiment désolé Jade. Je ne voulais pas te faire plus de mal que ce qu’on t’a déjà fait.
La jeune femme, le visage enfouit dans ses bras, sanglote. Elle relève la tête. Ses grands yeux rougis, vides de sens, fixent un point imaginaire.
- Personne ne m’aime. Entre ma mère qui n’avait de cesse que je ramène du pognon à la maison pour qu’elle puisse picoler, mon père qui m’a toujours ignorée et qui ne voyait en moi que le fardeau de la pension alimentaire, mon copain qui m’a exploitée sexuellement parce qu’il n’a jamais été capable de me satisfaire, il n’y a que Charlotte qui m’a réellement portée un peu d’attention. Je me dégoûte au plus haut point. Quand je suis partie tout à l’heure, c’était dans l’idée de mettre un terme à tout cela et même ça, je n’ai pas réussi.
- Tu n’as pas pris le meilleur départ dans ta vie parce que tu n’avais pas les meilleurs cartes en main. Est-ce que c’est foutu pour autant ? Je suis sûr que non. Tu as un certain nombre d’atouts dans ton jeu Jade. Il faut que tu prennes confiance en toi. Je t'aiderais si tu veux.
- C’est quoi mes atouts ? Tu peux me dire ? Mon sexe ? Mon cul ? Pour me baiser, tout le monde est là mais quand il faut me parler d’amour, il n’y a plus personne. Toi aussi tu veux me baiser Eric ? Alors profites en. Je n’ai plus de soutien-gorge, je n’ai même plus de culotte. Je suis toute nue sous ma robe. Tiens regarde ! Alors, me salir un peu plus ou un peu moins, ça ne changera plus grand-chose pour moi. Je suis une traînée et je resterais une traînée parce que je suis née sous une étoile de moins que rien. Prends-moi toi aussi comme les autres. Mais je suis lasse et fatiguée alors fais vite s’il te plaît qu’on en parle plus.
Jade se lève prestement. Elle retire les bretelles de sa robes noire et elle la laisse tomber par terre. Elle est debout, toute nue devant Eric. Dans la pénombre, ses yeux brillants de larmes, de souffrance, de pitié, de compassion supplient en silence. La douleur continue de couler sur ses joues sans aucune discrétion. Elle contourne ses lèvres et elle rebondit fébrilement sur ses seins pour échoir sur le sol, désœuvrées.
Elle est belle, très belle, magnifique dans sa nudité nocturne. Les reflets de l’eau s’évanouissent sur sa peau bronzée en respirant timidement sur le dos de toutes ses larmes. Elle tend sa main tremblante et Eric la lui prend. Elle est un peu plus petite que lui mais ça n’a pas réellement d’importance. Elle l’attire maintenant vers elle, doucement, jusqu’au moment où les corps rapprochés se touchent. Son visage félin, juste en dessous de celui d’Eric, elle pose sa tête délicatement sur la chemise qui lui recouvre le torse.
Eric est ému. Il a lui aussi les larmes aux yeux. Il enlace tendrement Jade, un baiser sur le front.
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