28-07-2020, 05:46 PM
NB : Le ventium, métal dont on fait les denaris, est de couleur brun orangé et est très semblable au cuivre. J'ai donc décidé d'employer le terme ''cuivré'' dans les chapitres suivants. (NdT)
Burydan démonta devant l'écurie attenante à l'auberge. Il venait à peine de mettre pied à terre quand une voix derrière lui dit :
- Bonjour m'sieur...
Il se retourna et resta bouche bée. Il se retrouvait devant l'un des plus beaux garçons qu'il n'ait jamais vu.
Il avait des cheveux mi-longs cuivrés, deux grands yeux verts, un petit nez en trompette et des lèvres pulpeuses, le tout dans un visage à l'ovale parfait. Il fit un grand sourire à Burydan, faisant apparaître deux petites fossettes sur ses pommettes et tout en dents blanches. (Chose étrange, l'hygiène bucco-dentaire étant encore plus rare que l'hygiène tout court).
- Euh, bonjour, dit Burydan.
- Je me nomme Raven et je suis le palefrenier de l’auberge. Vous allez y gîter ?
- Euh, oui.
- Tant mieux. Voulez-vous que je m'occupe de vos chevaux ?
- Oui, enfin je m'occuperai moi-même de celui-ci, dit Burydan en désignant son cheval noir.
- Très bien. Si vous voulez bien me suivre...
- Jusqu'au bout du monde, Raven, jusqu'au bout du monde...
Raven rougit et éclata d'un petit rire espiègle.
- Vous pouvez vous servir de ce box vide, monsieur...
- Burydan...
- Pardon ?
- Je me nomme Burydan...
- Ah, et bien enchanté... Burydan...
Nouveau sourire éclatant.
Burydan fit entrer son cheval dans le box et regarda les marques laissées par la cravache.
- Si je retrouve l'homme qui t'a fait ça, dit-il à son cheval, je jure de le cravacher à son tour jusqu'à ce que mort s'ensuive...
Il sortit du box et se figea. Raven était penché en avant et puisait de l'enbaku dans un seau. Burydan avait une vue imprenable sur son petit cul. Raven regarda par dessus son épaule, sourit, et cambra un peu plus les reins. ''Eh bien, se dit Burydan en souriant, mon séjour ici risque d'être un peu plus intéressant que prévu... non, beaucoup plus intéressant...''
- Faut-il ressortir pour entrer dans l'auberge ?
- Non, cette porte là y mène. Et, s'il vous plaît, dites à l'alberguier que vous avez deux chevaux à l’écurie...
- Aucun problème...
Burydan entra dans la grande salle. Tous se turent et se retournèrent vers lui.
- Euh, bonsoir...
Il y eut quelques ''bonsoirs'' et les conversations reprirent. Un homme grand aux épaules larges et massif, mais sans être gros, s'approcha de lui.
- Salut à toi l'ami. Je suis Tarkan. Bienvenu dans mon auberge.
- Salut à toi, Tarkan. Est-ce possible d'avoir une chambre ?
- Évidemment, suis moi.
Il l'amena jusqu'à un comptoir en bois.
- Tu sais écrire ?
- Oui-da.
- Dans ce cas inscrit ton nom sur le registre et signe. Tu comprends, c'est la loi...
Burydan inscrivit donc son nom et signa. Tarkan saisit le registre et lu.
- Bu... Burydan de Malkchour ! C'est toi qui a tué Alvin et sa bande et sauver le vieil Oli' ?
''Eh bien, se dit Burydan, les nouvelles vont vite ici''...
- Euh, oui...
- Dans mes bras !
Tarkan lui donna une brassée à lui rompre les côtes.
- Tu nous as retiré une sacrée épine du pied. Depuis que ce scélérat écumait les bois alentour, les affaires périclitaient. Écoutez vous tous, dit-il à la cantonade, voici Burydan de Malkchour, l'homme qui nous a débarrassé d'Alvin le Cruel et sauver Oli'...
Tous les clients applaudir ou choquèrent leur chope sur la table.
- Laisse moi t'offrir un verre de mon meilleur picrate...
Il servit un gobelet à Burydan. Celui-ci y trempa les lèvres avec précaution, le picrate des auberges étant rarement buvable sans le couper d'eau. Mais celui-là était délicieux.
- Il est bon, hein ? C'est mon cousin qui me l'envoie de Gardena.
Burydan bu son verre.
- Toinon! dit Tarkan. Je vais te donner ma meilleure chambre et au prix d'une chambre simple. Toinon !!
Une jeune fille, brune et mignonne, de 16 ou 17 ans, arriva.
- Ah, Toinon, ma belle, conduis Burydan de Malkchour à la chambre du troisième, veux-tu ?
Toinon acquiesça, sourit à Burydan et voulue prendre ses bagages
- Laisse, Toinon, je vais le faire...
- La grand merci à vous, monsieur.
Il la suivit dans le petit viret qui menait au troisième étage. Il fut surpris de l'attitude de Toinon. Dans les auberges, la plupart des chambrières aguichaient le chaland et égayaient leurs nuit pour quelques sols, mais Toinon ne semblait pas de cette eau là. Pas de balancement exagéré de ses hanches, ni d’œillade assassine.
Ils arrivèrent devant une porte que Toinon ouvrit. Chambre assez grande, un grand lit, une armoire et une commode, un balcon qui donnait sur l'arrière de l'auberge et une salle d'eau.
- Monsieur a-t-il tout ce qu'il lui faut ?
- Je pense, Toinon, merci.
- Si monsieur a besoin de quoi que ce soit, il n'aura qu'à tirer sur ce cordon à côté de sa coite, et j’accourrai.
- Merci ma belle. Mais, dis moi, il n'y a pas énormément de clients...
- Hélas non, monsieur. Cet Alvin de malheur. Mais, maintenant que monsieur nous en a débarrassé, les dieux soient loués, je suis sûre que les affaires vont reprendre. Et tant mieux pour mon bon maître...
Elle sourit, fit une petite révérence et partit.
Burydan rangea ses affaires et fouilla dans son sac. Il en ressortit un petit pot en terre et se dirigea vers les écuries.
Le petit pot en question contenait un onguent fabriqué par une vieillotte de Malkchour. Un peu sorcière et à moité folle, elle fabriquait baumes, onguents et potions. Burydan ne voyait pas comment un philtre fait d'esprit de vin, de deux yeux de koumori (1) et de bave de zenigareu (2) pouvait rendre fou d'amour qui que ce soit mais son maître respectait cette femme pour son onguent cicatrisant. Et là, Burydan devait admettre que ça marchait. Certes, il préférait ne pas savoir avec quoi il était fait, mais dés qu'on l’appliquait sur une plaie, un bleu ou une brûlure, la douleur disparaissait presque instantanément et, le lendemain, la blessure était presque totalement cicatrisée.
Raven, appuyé contre le chambranle du box où le cheval noir de Burydan se trouvait, se retourna. Ses yeux verts étaient sombres.
- Rebonjour Raven...
- C'est un beau cheval que vous avez là, monsieur...
- Burydan. Et en effet, il est très beau.
- Vous savez, monsieur, les chevaux ont tous leur caractère...
- Euh... oui, je sais...
- Et vous savez, monsieur, que battre un cheval n'est pas vraiment une bonne idée. Surtout le battre jusqu'au sang. Je doute que l'animal vous fasse confiance par la suite...
Burydan comprit. Raven avait vu les marques de cravache sur son cheval et pensait que c'était lui qui les lui avait faites.
- Raven, j’ai acheté ce cheval ce jourd'hui, et je n'ai jamais battu un animal. Jamais. Et un cheval encore moins...
Raven se détendit et sourit. Dents blanches et fossettes
- Oh, cela me rassure, Burydan... nulle offense, c'est juste que j'aime beaucoup les chevaux et...
- Aucune offense, mon mignon, le coupa Burydan, et c'est tout à ton honneur...
Au ''mon mignon'' Raven rosit et son sourire s'élargit. Burydan entra dans le box. Il mit une grosse noix d'onguent sur ses doigts et avança précautionneusement la main vers les marques de coups. Le cheval hennit et rua, et Burydan eut juste le temps de se coller contre le mur.
- Du calme, mon beau, du calme. Tu vas voir, ça va te faire du bien.
Et le cheval se calma en effet. Burydan savait que l'onguent faisait passer la douleur presque instantanément, et le cheval le sentit également. Et il ne rua plus lorsque Burydan tartina généreusement ses plaies.
- Bon, à présent, il faut te trouver un nom... que penses-tu de... rhododendron ?
- …
- Bon, pas ça... topinambour ?
- …
- Non plus... rutabaga ?
- …
- Pas plus...
Il regarda son cheval et en particulier la tache blanche en forme d'étoile au milieu de son front.
- Et que dis-tu... d'Arion (3) ?
- Pffrrt...
- Va pour Arion. Repose toi, mange et bois à tas. Tu verras, demain, ça ira déjà beaucoup mieux.
Burydan ressortit, sourit à Raven qui lui contre-sourit, retourna à l'auberge, dîna et alla se coucher. La journée avait été intense et il s'endormit comme une masse.
(1) Koumori : Mammifère volant, généralement insectivore et nocturne, caractérisé par l'énorme développement de quatre doigts des membres antérieurs et par la membrane battante, fonctionnant comme une aile, tendue entre ces quatre doigts, les flancs et parfois la queue. Très semblable à la chauve souris.
(2) Zingareu : Vertébré amphibien terrestre, au corps massif, à la peau pustuleuse, aux pattes postérieures courtes ne permettant pas de sauts importants. Très semblable au crapaud.
(3) Arion : nom de l'étoile la plus brillante dans le ciel d'Utopia.
CHAPITRE L
''Plaudite cives''
Burydan démonta devant l'écurie attenante à l'auberge. Il venait à peine de mettre pied à terre quand une voix derrière lui dit :
- Bonjour m'sieur...
Il se retourna et resta bouche bée. Il se retrouvait devant l'un des plus beaux garçons qu'il n'ait jamais vu.
Il avait des cheveux mi-longs cuivrés, deux grands yeux verts, un petit nez en trompette et des lèvres pulpeuses, le tout dans un visage à l'ovale parfait. Il fit un grand sourire à Burydan, faisant apparaître deux petites fossettes sur ses pommettes et tout en dents blanches. (Chose étrange, l'hygiène bucco-dentaire étant encore plus rare que l'hygiène tout court).
- Euh, bonjour, dit Burydan.
- Je me nomme Raven et je suis le palefrenier de l’auberge. Vous allez y gîter ?
- Euh, oui.
- Tant mieux. Voulez-vous que je m'occupe de vos chevaux ?
- Oui, enfin je m'occuperai moi-même de celui-ci, dit Burydan en désignant son cheval noir.
- Très bien. Si vous voulez bien me suivre...
- Jusqu'au bout du monde, Raven, jusqu'au bout du monde...
Raven rougit et éclata d'un petit rire espiègle.
- Vous pouvez vous servir de ce box vide, monsieur...
- Burydan...
- Pardon ?
- Je me nomme Burydan...
- Ah, et bien enchanté... Burydan...
Nouveau sourire éclatant.
Burydan fit entrer son cheval dans le box et regarda les marques laissées par la cravache.
- Si je retrouve l'homme qui t'a fait ça, dit-il à son cheval, je jure de le cravacher à son tour jusqu'à ce que mort s'ensuive...
Il sortit du box et se figea. Raven était penché en avant et puisait de l'enbaku dans un seau. Burydan avait une vue imprenable sur son petit cul. Raven regarda par dessus son épaule, sourit, et cambra un peu plus les reins. ''Eh bien, se dit Burydan en souriant, mon séjour ici risque d'être un peu plus intéressant que prévu... non, beaucoup plus intéressant...''
- Faut-il ressortir pour entrer dans l'auberge ?
- Non, cette porte là y mène. Et, s'il vous plaît, dites à l'alberguier que vous avez deux chevaux à l’écurie...
- Aucun problème...
Burydan entra dans la grande salle. Tous se turent et se retournèrent vers lui.
- Euh, bonsoir...
Il y eut quelques ''bonsoirs'' et les conversations reprirent. Un homme grand aux épaules larges et massif, mais sans être gros, s'approcha de lui.
- Salut à toi l'ami. Je suis Tarkan. Bienvenu dans mon auberge.
- Salut à toi, Tarkan. Est-ce possible d'avoir une chambre ?
- Évidemment, suis moi.
Il l'amena jusqu'à un comptoir en bois.
- Tu sais écrire ?
- Oui-da.
- Dans ce cas inscrit ton nom sur le registre et signe. Tu comprends, c'est la loi...
Burydan inscrivit donc son nom et signa. Tarkan saisit le registre et lu.
- Bu... Burydan de Malkchour ! C'est toi qui a tué Alvin et sa bande et sauver le vieil Oli' ?
''Eh bien, se dit Burydan, les nouvelles vont vite ici''...
- Euh, oui...
- Dans mes bras !
Tarkan lui donna une brassée à lui rompre les côtes.
- Tu nous as retiré une sacrée épine du pied. Depuis que ce scélérat écumait les bois alentour, les affaires périclitaient. Écoutez vous tous, dit-il à la cantonade, voici Burydan de Malkchour, l'homme qui nous a débarrassé d'Alvin le Cruel et sauver Oli'...
Tous les clients applaudir ou choquèrent leur chope sur la table.
- Laisse moi t'offrir un verre de mon meilleur picrate...
Il servit un gobelet à Burydan. Celui-ci y trempa les lèvres avec précaution, le picrate des auberges étant rarement buvable sans le couper d'eau. Mais celui-là était délicieux.
- Il est bon, hein ? C'est mon cousin qui me l'envoie de Gardena.
Burydan bu son verre.
- Toinon! dit Tarkan. Je vais te donner ma meilleure chambre et au prix d'une chambre simple. Toinon !!
Une jeune fille, brune et mignonne, de 16 ou 17 ans, arriva.
- Ah, Toinon, ma belle, conduis Burydan de Malkchour à la chambre du troisième, veux-tu ?
Toinon acquiesça, sourit à Burydan et voulue prendre ses bagages
- Laisse, Toinon, je vais le faire...
- La grand merci à vous, monsieur.
Il la suivit dans le petit viret qui menait au troisième étage. Il fut surpris de l'attitude de Toinon. Dans les auberges, la plupart des chambrières aguichaient le chaland et égayaient leurs nuit pour quelques sols, mais Toinon ne semblait pas de cette eau là. Pas de balancement exagéré de ses hanches, ni d’œillade assassine.
Ils arrivèrent devant une porte que Toinon ouvrit. Chambre assez grande, un grand lit, une armoire et une commode, un balcon qui donnait sur l'arrière de l'auberge et une salle d'eau.
- Monsieur a-t-il tout ce qu'il lui faut ?
- Je pense, Toinon, merci.
- Si monsieur a besoin de quoi que ce soit, il n'aura qu'à tirer sur ce cordon à côté de sa coite, et j’accourrai.
- Merci ma belle. Mais, dis moi, il n'y a pas énormément de clients...
- Hélas non, monsieur. Cet Alvin de malheur. Mais, maintenant que monsieur nous en a débarrassé, les dieux soient loués, je suis sûre que les affaires vont reprendre. Et tant mieux pour mon bon maître...
Elle sourit, fit une petite révérence et partit.
Burydan rangea ses affaires et fouilla dans son sac. Il en ressortit un petit pot en terre et se dirigea vers les écuries.
Le petit pot en question contenait un onguent fabriqué par une vieillotte de Malkchour. Un peu sorcière et à moité folle, elle fabriquait baumes, onguents et potions. Burydan ne voyait pas comment un philtre fait d'esprit de vin, de deux yeux de koumori (1) et de bave de zenigareu (2) pouvait rendre fou d'amour qui que ce soit mais son maître respectait cette femme pour son onguent cicatrisant. Et là, Burydan devait admettre que ça marchait. Certes, il préférait ne pas savoir avec quoi il était fait, mais dés qu'on l’appliquait sur une plaie, un bleu ou une brûlure, la douleur disparaissait presque instantanément et, le lendemain, la blessure était presque totalement cicatrisée.
Raven, appuyé contre le chambranle du box où le cheval noir de Burydan se trouvait, se retourna. Ses yeux verts étaient sombres.
- Rebonjour Raven...
- C'est un beau cheval que vous avez là, monsieur...
- Burydan. Et en effet, il est très beau.
- Vous savez, monsieur, les chevaux ont tous leur caractère...
- Euh... oui, je sais...
- Et vous savez, monsieur, que battre un cheval n'est pas vraiment une bonne idée. Surtout le battre jusqu'au sang. Je doute que l'animal vous fasse confiance par la suite...
Burydan comprit. Raven avait vu les marques de cravache sur son cheval et pensait que c'était lui qui les lui avait faites.
- Raven, j’ai acheté ce cheval ce jourd'hui, et je n'ai jamais battu un animal. Jamais. Et un cheval encore moins...
Raven se détendit et sourit. Dents blanches et fossettes
- Oh, cela me rassure, Burydan... nulle offense, c'est juste que j'aime beaucoup les chevaux et...
- Aucune offense, mon mignon, le coupa Burydan, et c'est tout à ton honneur...
Au ''mon mignon'' Raven rosit et son sourire s'élargit. Burydan entra dans le box. Il mit une grosse noix d'onguent sur ses doigts et avança précautionneusement la main vers les marques de coups. Le cheval hennit et rua, et Burydan eut juste le temps de se coller contre le mur.
- Du calme, mon beau, du calme. Tu vas voir, ça va te faire du bien.
Et le cheval se calma en effet. Burydan savait que l'onguent faisait passer la douleur presque instantanément, et le cheval le sentit également. Et il ne rua plus lorsque Burydan tartina généreusement ses plaies.
- Bon, à présent, il faut te trouver un nom... que penses-tu de... rhododendron ?
- …
- Bon, pas ça... topinambour ?
- …
- Non plus... rutabaga ?
- …
- Pas plus...
Il regarda son cheval et en particulier la tache blanche en forme d'étoile au milieu de son front.
- Et que dis-tu... d'Arion (3) ?
- Pffrrt...
- Va pour Arion. Repose toi, mange et bois à tas. Tu verras, demain, ça ira déjà beaucoup mieux.
Burydan ressortit, sourit à Raven qui lui contre-sourit, retourna à l'auberge, dîna et alla se coucher. La journée avait été intense et il s'endormit comme une masse.
(1) Koumori : Mammifère volant, généralement insectivore et nocturne, caractérisé par l'énorme développement de quatre doigts des membres antérieurs et par la membrane battante, fonctionnant comme une aile, tendue entre ces quatre doigts, les flancs et parfois la queue. Très semblable à la chauve souris.
(2) Zingareu : Vertébré amphibien terrestre, au corps massif, à la peau pustuleuse, aux pattes postérieures courtes ne permettant pas de sauts importants. Très semblable au crapaud.
(3) Arion : nom de l'étoile la plus brillante dans le ciel d'Utopia.