09-11-2020, 09:42 PM
6 - Julien : Chacun son tour
Allongé dans mon lit, je pense à Laurent...
...qui me dit que oui, il a pensé à faire l'amour avec un mec.
...qui me dit que non, entre y penser et le faire, il y a un monde.
...qui se dresse, nu, dans le vestiaire...
sboing
Finalement, j'aime bien l'idée du ressort. Mieux vaut en rire qu'en pleurer, non ?
Amusé, je plonge ma main entre mes cuisses, caressant mes bourses, puis remontant sur ma queue tendue au maximum, commençant à me branler avec application. Je m'efforce de faire durer mon plaisir un maximum, imaginant diverses situations de plus en plus torrides.
Si tu savais ce que tu vis dans mes fantasmes, Laurent...
Vient enfin un moment où je ne tiens plus, ma main gauche plonge vers le sol, tâte un moment et ramène mon tee-shirt, que j'envoie presto recouvrir ma queue. La pression sur mon gland et le léger frottement du tissu se conjugue aux mouvements accélérés de ma main pour me faire jouir à grands jets.
Je m'apaise lentement, puis ressors de mon lit pour enfiler un caleçon et mettre le vêtement humide et le reste de mon linge sale dans la machine à laver avant de me nettoyer.
Je reviens dans ma chambre et me recouche, espérant faire un beau rêve érotique.
Je pense au sexe du matin au soir. Je suis vraiment un obsédé... Ma foi, j'assume ça.
Un obsédé très frustré.
Lundi 6 mai
Je suis parti de la maison en avance ce matin, histoire de flâner un peu.
Pas fait de joli rêve cette nuit... Dommage.
Je repense à ma conversation avec Laurent.
J'enrage de n'avoir pas pu lui dire... C'est trop dur, j'ai trop peur... Peut-être parce que je le connais trop bien, que je tiens trop à lui. Faudrait que je reporte mes pensées sur quelqu'un d'autre... Yann, peut-être ?
Je m'engage dans l'avenue principale, et ralentis le pas. Je ne suis pas pressé.
Ça risque d'être un défi, vu comme il est réservé. Serais-je en mesure de le relever ? Pfff... J'imagine bien la scène.
- Yann, je voulais te dire que...
- Euh, oui ?
- ...
- ...que tu cours bien.
- ...
Je prends une petite rue puis m'engage dans l'avenue parallèle à celle que je viens de quitter.
- 'Lut Ju !
- Yo Lo !
- Ça va ?
- Oui, et toi ?
- Pareil.
Alors que nous passons devant une allée, Laurent me pousse dans sa direction.
- Avance, j'ai deux mots à te dire.
Je m'engage dans le chemin de terre qui longe une rangée de résidences, et m'arrête une fois à bonne distance de l'avenue.
- De quoi est-ce que tu voulais me parler ?
- T'es gay ?
Vlan.
Bravo Julien, après la discussion d'hier, il a réfléchi le Laurent.
Je ne peux répondre, tiraillé entre le poids de mes mensonges et la peur de la réaction qu'il pourrait avoir.
- Je pourrais dire que ton hésitation parle pour toi, non ? Si la réponse avait été non, tu l'aurais dit tout de suite, n'est-ce pas ?
Il se venge... Je ne peux pas lui en vouloir. Je l'ai bien cherché, non ?
- Oui. Finis-je par trouver la force de dire.
Jamais un mot n'a été aussi difficile à prononcer que ce oui. Mes yeux sont rivés au sol, je n'ai pas le courage de voir son visage. Je finis toutefois par reprendre la parole. Je dois savoir.
- Et maintenant ?
- Rien.
Je relève la tête, et constate qu'il me tourne le dos. Ça me fait encore plus mal qu'un regard désapprobateur.
- Hein ? Comment ça rien ?
- C'est juste qu'on est quitte, dit-il en s'éloignant.
- Laurent ! Je ne voulais pas te blesser, hier, je te le jure !
Il s'arrête, fixant toujours l'avenue.
- Je sais bien, Ju. Je... je peux même comprendre ta démarche. Mais oublie-moi, veux-tu ? Cherche ailleurs.
Il se retourne enfin vers moi.
- Julien... ni toi ni moi n'avons envie de gâcher notre amitié avec cette histoire, non ?
- Tu as raison, dis-je, enfin soulagé... bien qu'un peu triste.
- Alors n'en parlons plus.
Il reste face à moi, sans bouger. Il semble chercher ses mots pour dire quelque chose de plus, puis change d'avis et se retourne avant de repartir vers la sortie de l'allée.
Allongé dans mon lit, je pense à Laurent...
...qui me dit que oui, il a pensé à faire l'amour avec un mec.
...qui me dit que non, entre y penser et le faire, il y a un monde.
...qui se dresse, nu, dans le vestiaire...
sboing
Finalement, j'aime bien l'idée du ressort. Mieux vaut en rire qu'en pleurer, non ?
Amusé, je plonge ma main entre mes cuisses, caressant mes bourses, puis remontant sur ma queue tendue au maximum, commençant à me branler avec application. Je m'efforce de faire durer mon plaisir un maximum, imaginant diverses situations de plus en plus torrides.
Si tu savais ce que tu vis dans mes fantasmes, Laurent...
Vient enfin un moment où je ne tiens plus, ma main gauche plonge vers le sol, tâte un moment et ramène mon tee-shirt, que j'envoie presto recouvrir ma queue. La pression sur mon gland et le léger frottement du tissu se conjugue aux mouvements accélérés de ma main pour me faire jouir à grands jets.
Je m'apaise lentement, puis ressors de mon lit pour enfiler un caleçon et mettre le vêtement humide et le reste de mon linge sale dans la machine à laver avant de me nettoyer.
Je reviens dans ma chambre et me recouche, espérant faire un beau rêve érotique.
Je pense au sexe du matin au soir. Je suis vraiment un obsédé... Ma foi, j'assume ça.
Un obsédé très frustré.
Lundi 6 mai
Je suis parti de la maison en avance ce matin, histoire de flâner un peu.
Pas fait de joli rêve cette nuit... Dommage.
Je repense à ma conversation avec Laurent.
J'enrage de n'avoir pas pu lui dire... C'est trop dur, j'ai trop peur... Peut-être parce que je le connais trop bien, que je tiens trop à lui. Faudrait que je reporte mes pensées sur quelqu'un d'autre... Yann, peut-être ?
Je m'engage dans l'avenue principale, et ralentis le pas. Je ne suis pas pressé.
Ça risque d'être un défi, vu comme il est réservé. Serais-je en mesure de le relever ? Pfff... J'imagine bien la scène.
- Yann, je voulais te dire que...
- Euh, oui ?
- ...
- ...que tu cours bien.
- ...
Je prends une petite rue puis m'engage dans l'avenue parallèle à celle que je viens de quitter.
- 'Lut Ju !
- Yo Lo !
- Ça va ?
- Oui, et toi ?
- Pareil.
Alors que nous passons devant une allée, Laurent me pousse dans sa direction.
- Avance, j'ai deux mots à te dire.
Je m'engage dans le chemin de terre qui longe une rangée de résidences, et m'arrête une fois à bonne distance de l'avenue.
- De quoi est-ce que tu voulais me parler ?
- T'es gay ?
Vlan.
Bravo Julien, après la discussion d'hier, il a réfléchi le Laurent.
Je ne peux répondre, tiraillé entre le poids de mes mensonges et la peur de la réaction qu'il pourrait avoir.
- Je pourrais dire que ton hésitation parle pour toi, non ? Si la réponse avait été non, tu l'aurais dit tout de suite, n'est-ce pas ?
Il se venge... Je ne peux pas lui en vouloir. Je l'ai bien cherché, non ?
- Oui. Finis-je par trouver la force de dire.
Jamais un mot n'a été aussi difficile à prononcer que ce oui. Mes yeux sont rivés au sol, je n'ai pas le courage de voir son visage. Je finis toutefois par reprendre la parole. Je dois savoir.
- Et maintenant ?
- Rien.
Je relève la tête, et constate qu'il me tourne le dos. Ça me fait encore plus mal qu'un regard désapprobateur.
- Hein ? Comment ça rien ?
- C'est juste qu'on est quitte, dit-il en s'éloignant.
- Laurent ! Je ne voulais pas te blesser, hier, je te le jure !
Il s'arrête, fixant toujours l'avenue.
- Je sais bien, Ju. Je... je peux même comprendre ta démarche. Mais oublie-moi, veux-tu ? Cherche ailleurs.
Il se retourne enfin vers moi.
- Julien... ni toi ni moi n'avons envie de gâcher notre amitié avec cette histoire, non ?
- Tu as raison, dis-je, enfin soulagé... bien qu'un peu triste.
- Alors n'en parlons plus.
Il reste face à moi, sans bouger. Il semble chercher ses mots pour dire quelque chose de plus, puis change d'avis et se retourne avant de repartir vers la sortie de l'allée.
Les productions d'inny :
Série des secrets : One shots La saga d'outremonde (fantastique avec des personnages gays)
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