2 - David : Les amis avant tout
David... Le meilleur ami qu'on puisse avoir. Imaginez un jeune gars solide, brun aux yeux noirs, toujours souriant, toujours prêt à tendre la main vers qui en a besoin. Une perle, je vous dis. Il attire la sympathie - du charisme, il en a à revendre. Toutes les filles lui tournaient autour, mais il n'avait d'yeux que pour une seule - qui lui était bien sûr inaccessible, ou presque. Bien qu'étant le plus jeune de notre trio, il nous semblait pourtant nettement plus mûr et réfléchi que nous.
- Ne rentre pas trop tard ! Pascale et Steve vont dîner avec nous.
- D'accord, maman ! Dis-je avant de fermer la porte.
Bon, voilà une journée qui commence bien. Soleil, chaleur, un petit vent qui souffle juste ce qu'il faut... Et deux super potes. Que demander de plus à la vie ? Mmm... Oui, que Pascale vienne plus tôt. Ou sans son frère. Voire, plus tôt et sans son frère. Bon, appelons déjà Ju.
- Désolé Dave, je peux pas. Clic
Je suis encore la bouche ouverte, sur le point de dire « Allô », qu'il a déjà raccroché.
- Wow. Dommage.
Bon... Lo ?
- Salut Dave ! Ça va ?
- Oui, et toi ?
- Très bien.
- Profitons du beau temps. Ce serait dommage de rester enfermé.
- Ouais, c'est clair. On se retrouve au point de rendez-vous.
- Je suis presque arrivé au parc.
- J'arrive !
- Alors, quoi de neuf, me demande Laurent quelques minutes plus tard, alors que nous sommes étendus dans l'herbe.
- Bah, la routine habituelle. Toujours la même petite vie tranquille.
- Et Ju, tu l'as appelé ?
- Oui... Son père ne devait pas être loin, il a jeté dans le mobile qu'il pouvait pas venir et raccroché aussi sec.
- Je le plains d'avoir un père pareil.
- Pareil. Il doit compter les jours qui le séparent de sa majorité.
- Ça me fait de la peine de savoir qu'il va partir loin. Même si je le comprends, le fait est qu'il ne nous reste plus que quelques mois ensemble. Fin août, il se tire.
- Ça lui fait mal aussi, mais il n'en peut plus.
- Oui... Putain, ça me tue, un truc pareil. C'est un trop bon pote, David, tout comme toi d'ailleurs. Je suis dégoûté de voir tout ça finir bientôt.
- On gardera le contact, Lo.
- Pfff.
- Je sais bien que ce ne sera pas pareil. Ce seront d'abord nos études, puis notre vie elle-même qui nous éloignera de plus en plus. Un jour, on aura femme, enfants et boulot, on devra s'occuper de notre vie, et on n'aura presque plus de temps à consacrer à autre chose. C'est pourquoi nous devons profiter pleinement de chaque moment que nous passons ensemble. À fond.
- Tu as raison... mais j'ai mal quand même.
- Tu te projettes trop en avant. Vis dans l'instant présent.
- Mouais... En parlant d'instant présent, ça se passe comment avec ta copine ?
- Bah... Pascale et moi, c'en est toujours au même point... Si seulement son crétin de frère ne la collait pas en permanence !
- C'est pas vrai ! Il est toujours là ?
- Toujours ! Et mes parents ont été jusqu'à l'inviter à diner, avec elle, ce soir. Raaaah !
- Faudrait faire quelque chose à ce sujet-là.
- Ah, j'en rêve.
- Il passe quand précisément ?
- Ce soir, à 19 heures.
- Bien, bien... Rentre tôt cet après-midi et fais-toi beau, bonhomme, parce qu'elle viendra seule.
- Qu'est-ce que tu vas faire ?
- Surprise...
- Je te revaudrai ça, si ça réussit !
Je tourne en rond, nerveux, tandis que l'heure avance avec une lenteur douloureuse. Ils sont en retard. Ce qui n'est pas dans leurs habitudes.
Laurent, qu'as-tu fait ?
On sonne, enfin ! Je me précipite à la porte, et là, miracle, Pascale est seule...
- Bonsoir, Pascale ! Je suis ravi de te voir. Entre.
- Bonsoir David !
Nous nous faisons la bise, et je referme la porte...
Laurent, un ami comme toi, ça vaut de l'or.
David... Le meilleur ami qu'on puisse avoir. Imaginez un jeune gars solide, brun aux yeux noirs, toujours souriant, toujours prêt à tendre la main vers qui en a besoin. Une perle, je vous dis. Il attire la sympathie - du charisme, il en a à revendre. Toutes les filles lui tournaient autour, mais il n'avait d'yeux que pour une seule - qui lui était bien sûr inaccessible, ou presque. Bien qu'étant le plus jeune de notre trio, il nous semblait pourtant nettement plus mûr et réfléchi que nous.
- Ne rentre pas trop tard ! Pascale et Steve vont dîner avec nous.
- D'accord, maman ! Dis-je avant de fermer la porte.
Bon, voilà une journée qui commence bien. Soleil, chaleur, un petit vent qui souffle juste ce qu'il faut... Et deux super potes. Que demander de plus à la vie ? Mmm... Oui, que Pascale vienne plus tôt. Ou sans son frère. Voire, plus tôt et sans son frère. Bon, appelons déjà Ju.
- Désolé Dave, je peux pas. Clic
Je suis encore la bouche ouverte, sur le point de dire « Allô », qu'il a déjà raccroché.
- Wow. Dommage.
Bon... Lo ?
- Salut Dave ! Ça va ?
- Oui, et toi ?
- Très bien.
- Profitons du beau temps. Ce serait dommage de rester enfermé.
- Ouais, c'est clair. On se retrouve au point de rendez-vous.
- Je suis presque arrivé au parc.
- J'arrive !
- Alors, quoi de neuf, me demande Laurent quelques minutes plus tard, alors que nous sommes étendus dans l'herbe.
- Bah, la routine habituelle. Toujours la même petite vie tranquille.
- Et Ju, tu l'as appelé ?
- Oui... Son père ne devait pas être loin, il a jeté dans le mobile qu'il pouvait pas venir et raccroché aussi sec.
- Je le plains d'avoir un père pareil.
- Pareil. Il doit compter les jours qui le séparent de sa majorité.
- Ça me fait de la peine de savoir qu'il va partir loin. Même si je le comprends, le fait est qu'il ne nous reste plus que quelques mois ensemble. Fin août, il se tire.
- Ça lui fait mal aussi, mais il n'en peut plus.
- Oui... Putain, ça me tue, un truc pareil. C'est un trop bon pote, David, tout comme toi d'ailleurs. Je suis dégoûté de voir tout ça finir bientôt.
- On gardera le contact, Lo.
- Pfff.
- Je sais bien que ce ne sera pas pareil. Ce seront d'abord nos études, puis notre vie elle-même qui nous éloignera de plus en plus. Un jour, on aura femme, enfants et boulot, on devra s'occuper de notre vie, et on n'aura presque plus de temps à consacrer à autre chose. C'est pourquoi nous devons profiter pleinement de chaque moment que nous passons ensemble. À fond.
- Tu as raison... mais j'ai mal quand même.
- Tu te projettes trop en avant. Vis dans l'instant présent.
- Mouais... En parlant d'instant présent, ça se passe comment avec ta copine ?
- Bah... Pascale et moi, c'en est toujours au même point... Si seulement son crétin de frère ne la collait pas en permanence !
- C'est pas vrai ! Il est toujours là ?
- Toujours ! Et mes parents ont été jusqu'à l'inviter à diner, avec elle, ce soir. Raaaah !
- Faudrait faire quelque chose à ce sujet-là.
- Ah, j'en rêve.
- Il passe quand précisément ?
- Ce soir, à 19 heures.
- Bien, bien... Rentre tôt cet après-midi et fais-toi beau, bonhomme, parce qu'elle viendra seule.
- Qu'est-ce que tu vas faire ?
- Surprise...
- Je te revaudrai ça, si ça réussit !
Je tourne en rond, nerveux, tandis que l'heure avance avec une lenteur douloureuse. Ils sont en retard. Ce qui n'est pas dans leurs habitudes.
Laurent, qu'as-tu fait ?
On sonne, enfin ! Je me précipite à la porte, et là, miracle, Pascale est seule...
- Bonsoir, Pascale ! Je suis ravi de te voir. Entre.
- Bonsoir David !
Nous nous faisons la bise, et je referme la porte...
Laurent, un ami comme toi, ça vaut de l'or.
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Série des secrets : One shots La saga d'outremonde (fantastique avec des personnages gays)
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