01-11-2020, 01:48 AM
CHAPITRE 58 :
****
Une fois de plus c’est le chant des oiseaux qui me réveille.
Je ne peux m’empêcher d’exprimer à haute voix à quel point j’adore ce “réveil matin”!
-Antoine: Putain Nicolas laisse moi dormir il est trop tôt pour se réveiller.
-Moi: Mais non il est pas si tôt que tu le dis… J’entends du bruit dehors donc les autres sont réveillés!
-Antoine: M’en fout ! Stp Nico laisse moi dormir encore un peu.
-moi: Ok je vais sortir mais quand je reviendrai tu ferais mieux d’être reveillé.
-Antoine: Oui, oui, je t’aime merci.
-moi: moi aussi Toinou!
Et je sors de la tente direction la tente de nos amis. Il est temps aussi de les réveiller si ce n’est pas déjà fait…. Je m’approche et n’entend rien . Eh bien non, ils dorment encore. Pas de chance pour eux : j’ouvre la “porte” le plus silencieusement possible et j’entre. Je me tiens debout devant eux pendant quelques secondes en imaginant qu’ils vont sentir une présence étrangère à leurs côtés et se réveiller tout seuls.
Julien et Quentin sont côte à côte et ne réagissent pas du tout à mon intrusion. Sarah dort aussi profondément. Il me reste une seule solution, faire ce qu’il faut pour qu’ils ouvrent les yeux enfin !
Je leur crie un “réveillez-vous les amis” et je saute sur les deux garçons.
-Julien : Putain Nico… on te l’a jamais dit que t’étais con?
-Moi: Moi con? Non jamais, pourquoi tu dis ça ?
-Sarah: sérieux t’est le pire!
Et nous partons tous à rire.
Et au bout de quelques secondes Quentin se manifeste en me faisant remarquer que je suis un peu lourd et que je l’écrase depuis un moment.
J’écarte les deux garçons et me pose entre eux.
-moi: Bon, alors que vous êtes maintenant bien réveillés parlons de choses sérieuses : Qu’est-ce qu’on fait maintenant les amis?
-Julien: Hé Nico t’as quoi aujourd’hui, t’es trop joyeux et ça m’intrigue ?
-moi: Une nouvelle journée commence et il fait un soleil magnifique. Et quoi de plus beau qu’être reveillé par le chant des oiseaux?
-Julien : Ah t’en fais un drôle d’oiseau, toi! C’est pas ton gazouillis qui nous a reveillé mais plutôt ton poids de baleine!
-moi: Pourquoi t’as pas aimé ma façon de vous réveiller, c’est encore mieux que le chant des oiseaux?
-Sarah: Bon je confirme, Nico est devenu fou dans la nuit… Maintenant tu vas nous laisser quelques minutes pour qu’on se prépare et viens nous retrouver après.
-moi: Ok on fait comme ça, mais ne trainez pas trop sinon la baleine va revenir vous s’amuser avec vos petits corps fragiles!
Je sors et regarde autour de moi; je me rends compte que du monde est levé mais dans la partie du camps assez éloignée de nous. Je crois qu’on a bien choisi nos emplacements, un peu en retrait des autres.
Maintenant il me reste à savoir ce qu’il est prévu de faire aujourd’hui sachant que je ne vais pas laisser Antoine seul et qu’il ne pourra pas trop bouger pour participer à une activité trop physique, handicapé comme il est.
Finalement, excepté Antoine, tout le monde est enfin dehors.
-Julien : Il est où Antoine?
-moi: Il dort, tu sais il en a besoin.
-Sarah: Il faudrait aller manger maintenant, non? J’ai très faim.
D’un commun accord nous prenons la direction du réfectoire et, arrivé sur place, nous rencontrons notre gentil surveillant Sébastien.
--Sebastien: Alors vous allez bien tous? Bonne nuit ?
-moi: On ne peut pas aller mieux. Avec une journée aussi belle qui s’annonce comment ne pas aller bien?
-Julien: Nicolas est trop joyeux. Il a dû se passer quelque chose hier soir…dans leur tente !
-Sébastien: c’est aussi le but non ? Passer de bons moments en petits groups et pourquoi pas avec ses compagnons de tente. Vous êtes trois dans la tente c’est bien ça ?
-Moi: exactement tu te trompes pas.
-Sébastien: Quentin dort avec eux, il doit savoir lui ce qui met notre Nico dans une telle bonne humeur ?
-Julien: Non !! Ils l’ont renvoyé hier soir et il a été oblige de dormir avec nous.
-Sébastien: Ah oui! Ca veut tout dire ! Ils se sont retrouvés tous les deux seuls… ah ah !
Ils se mettent tous à rire…sauf moi!
-moi: Arrêtez c’est même pas drôle!
Ils n’iront pas plus loin dans leurs plaisanteries. Nous préparons notre petit déjeuner en choisissant parmi ce qui est proposé. Et nous mangeons en compagnie de Sébastien .
Puis la matinée se passe calmement, agréablement, mais sans la présence d’Antoine qui n’a toujours pas fait son apparition. Mais quand arrive midi je me dis qu’il faut que je le réveille, c’est l’heure de la rencontre générale au cours de laquelle chaque groupe apprendra ce qui est prévu pour l’après-midi.
Je m’approche de la tente et pénètre doucement.
-moi: Mon amour il est midi et je crois qu’il est temps que tu ouvres les yeux non?
-Antoine: Oui, oui… Midi tu dis !!! Mais tu aurais pu me réveiller avant !
-Moi: J’ai bien essayé mais tu étais trop mignon endormi alors j’ai choisis de te laisser comme ça…
-Antoine : Mais quand même il est tard! Qu’est-ce que tu as donné comme explication aux amis?
-moi: eh bien … euh… ils ont compris que tu étais fatigue tout simplement!
-Antoine: c’est pas faux mais… c’est toi qui a ajouté à ma fatigue … Tu étais déchainé hier soir! Tu en as bien profitté pas vrai?
-moi: Tu vas pas me le reprocher quand même ?
-Antoine: Jamais mon chéri! C’était super génial! Tu t’es occupé de moi et tu m’as donné un plaisir intense. Mais tu verras de quelle façon je te le rendrai quand je serai plus en forme.
-moi: Je sais que tu est très expert dans ce domaine mais je dois être patient… Alors vite, remets toi vite pour qu’on s’éclate tous les deux et que je fasse pas tout le boulot, égoïste que tu es !
-Antoine: Mon chéri tu perds rien pour attendre. Tu vivras des choses qui t’épuiseront et tu me demanderas grâce je te le dis déjà!
-moi: Hmmm tu peux m’en dire plus ? Je meurs d’envie de savoir comment tu t’y prendras ?
-Antoine: Non et non! Mais pour l’instant tu sais que je vais avoir besoin de ton aide pour m’habiller.
-moi: Mais avec plaisir. Aujourd’hui je suis entièrement à ta disposition et de toutes façons je te laisserai plus jamais seul. Si je t’avais tenu compagnie hier tu aurais jamais été frappé ! Des fois je me trouve vraiment con tu sais …
-Antoine: Nico arrête, ne dis pas ça. C’est absolument pas ta faute. Il faut bien que tu t’amuses un peu non? Et puis c’est moi qui t’ai demandé d’aller avec les autres. C’est pas comme si je t’avais retenu…
-moi: d’accord, tu as raison. Mais aujourd’hui je passe toute ma journée avec toi.
-Antoine: Je suis très content bien sûr. Je vais avoir mon amour pour moi seul toute la journée.
-moi: C’est pas tout, ça, mais il faut au moins qu’on aille sur le lieu du rassemblement pour entendre le programme de la journée. Allez je vais t’aider à t’habiller .
Une fois mon amour habillé grâce à mon aide nous voilà prêts à quitter la tente pour rejoindre le lieu de rencontre.
Celà nous a prit du temps et lorsque nous arrivons tout le monde est déjà là…
-Sébastien: Salut à tous …et aux retardataires … puisque tout le monde est là maintenant, nous allons vous proposer une activité particulière qui va vous plaire sans aucun doute . Nous avons privatisé le circuit de karting qui se trouve pas très loin et que vous pouvez apercevoir d’ici. Je rajoute que nous l’avons loué pour la journée complete. Mais…malheureusement seulement 60 personnes pourront en profiter ! C’est déjà beaucoup …mais la capacité de ces pistes ne permet pas de l’ouvrir à davantage de participants. Alors je vais vous lire la liste des personnes qui seront autorisées à venir …
Et il énumère les noms de ces personnes.
Notre groupe fait partie de la liste annoncée mais sans Antoine et moi, ce qui se comprend évidemment. Ceux qui ont établi cette liste connaissent notre problème…Antoine serait bien incapable de conduire un kart avec son handicap et moi, bien sûr, je veux m’ocuper de lui et ne pas le laisser seul.
Sébastien finit d’énumérer les noms et dès qu’il annonce le dernier de la liste un certain brouhaha s’installe. Oui, les personnes non retenues manifestent leur déception de ne pouvoir profitter de cette activité assez exceptionnelle, mais Sébastien intervient vite en leur rappellant qu’il regrette de ne pouvoir tous les satisfaire mais… qu’il va leur proposer d’autres activités bien sûr!
-Seb: alors pour les autres nous avons loué des pédalos, des canoës, des kayaks, et même si certains veulent faire de l’aviron ce sera possible aussi. Vous pouvez constater que nous nous sommes occupés de faire plaisir à tout le monde.
Le brouhaha se calme un peu et finalement personne n’a été oublié, l’équipe a fait son maximum pour satisfaire tout le monde.
Antoine et moi retournons donc à la tente pendant que les autres se préparent pour leurs activités.
-Antoine: Tu as toujours ce à quoi je pense ?
-moi: Oui bien sûr! Hier tu m’as dis de les garder donc je t’ai écouté…je ne suis pas parti seul cette nuit pour tester sans toi!
-Antoine: Ah ah ah j’aurais bien aimé voir ça! Bon tu veux qu’on en prenne maintenant?
-moi: Oui bien sûr! Comme on dit, une fois n’est pas coutûme.
-Antoine: Très bien, alors allons-y.
Et nous partons vers la forêt pour nous isoler et faire ce que nous avons décidé, loin de tous les regards!
Nous trouvons rapidement un coin sympa où nous pouvons nous installer. La présence d’un gros rocher permet à Antoine de s’asseoir plus facilement que s’il devait se poser sur le sol.
-Antoine: On en prend un chacun ou tu préfères qu’on en partage un seul?
-moi:Un chacun non ? c’est mieux ?
-Antoine: Ok on peut faire comme ça mais je te préviens ça peut être beaucoup, vue que c’est ta première fois.
-moi: Bon tu as plus d’expérience que moi alors je suis d’accord d’en partager un seul… et puis si on trouve que c’est pas assez on pourra toujurs utliser le deuxième!
-Antoine: pourquoi pas ? Mais je crois que ce sera pas nécessaire tu sais.
Je sors le joint du sac et je m’empresse de l’allumer.
Et je m’étouffe d’emblée et me mets à tousser, tousser …
Antoine me regarde avec un sourire un peu amusé… puis au bout de quelques secondes, quand je suis parvenu à calmer ma toux, me demande si ça va mieux.
-moi: Oui ça va maintenant, tiens c’est ton tour.
Antoine tire dessus quelques bouffées puis me rend le joint pour que je réessaye et effectivement je commence à mieux maitriser. Nous tirons chacun notre tour jusqu’au bout.
Quelques minutes ont passé…
Nous nous regardons et finalement nous nous disons que ce pot n’a pas été très efficace. Mais nous décidons pourtant de ne pas en reprendre, de ne pas toucher au deuxième, et d’attendre car les effets peuvent être plus tardifs selon ce que me dit Antoine qui a une petite experience de la chose.
Nous repartons donc vers la tente. Pourtant pendant le court trajet je commence à sentir des effets particuliers…Et je me mets à rire sans raison et sans pouvoir m’arrêter. Antoine se retient plus longtemps que moi mais il finit par se mettre aussi à rire . Je ressens aussi des choses bizarres dans mon ventre, des choses difficiles à expliquer, peut –être un peu comme si l’intérieur de mon ventre me chatouillait…mon rire deviant insupportable.
Une fois revenue au camping, et le parcours n’a pas été facile avec ce rire qui nous tenaille, nous choisissons de nous asseoir autour d’une des tables et de paraitre le plus normal possible. Mais je dois avouer que deux personnes dans notre état n’ont pas vraiment l’air normal ! Nous échangeons quelques mots sans trop de cohérence.
Notre conversation est très limité et répétitive
-Antoine : ça va Nico ?
-moi: ouais
-Antoine: Tu te sens comment ?
-moi: Bien mais …mais… j’ai la bouche un peu fateuse … euh…pateuse!
-Antoine: moi aussi pareille mais… on a rien…à boire…
Et pendant plus d’une heure cette conversation se répète sans qu’on bouge de notre place.
Puis subitement Antoine propose qu’on se lève pour se promener un peu et aller chercher des bouteilles d’eau. Et où trouver ce qu’on cherche sinon dans le chalet des superviseurs? Nous sommes bien conscients que notre état n’est pas très normal mais nous avons du mal à nous maîtriser et notre arrivée au chalet n’est pas des plus discrètes…
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Une fois de plus c’est le chant des oiseaux qui me réveille.
Je ne peux m’empêcher d’exprimer à haute voix à quel point j’adore ce “réveil matin”!
-Antoine: Putain Nicolas laisse moi dormir il est trop tôt pour se réveiller.
-Moi: Mais non il est pas si tôt que tu le dis… J’entends du bruit dehors donc les autres sont réveillés!
-Antoine: M’en fout ! Stp Nico laisse moi dormir encore un peu.
-moi: Ok je vais sortir mais quand je reviendrai tu ferais mieux d’être reveillé.
-Antoine: Oui, oui, je t’aime merci.
-moi: moi aussi Toinou!
Et je sors de la tente direction la tente de nos amis. Il est temps aussi de les réveiller si ce n’est pas déjà fait…. Je m’approche et n’entend rien . Eh bien non, ils dorment encore. Pas de chance pour eux : j’ouvre la “porte” le plus silencieusement possible et j’entre. Je me tiens debout devant eux pendant quelques secondes en imaginant qu’ils vont sentir une présence étrangère à leurs côtés et se réveiller tout seuls.
Julien et Quentin sont côte à côte et ne réagissent pas du tout à mon intrusion. Sarah dort aussi profondément. Il me reste une seule solution, faire ce qu’il faut pour qu’ils ouvrent les yeux enfin !
Je leur crie un “réveillez-vous les amis” et je saute sur les deux garçons.
-Julien : Putain Nico… on te l’a jamais dit que t’étais con?
-Moi: Moi con? Non jamais, pourquoi tu dis ça ?
-Sarah: sérieux t’est le pire!
Et nous partons tous à rire.
Et au bout de quelques secondes Quentin se manifeste en me faisant remarquer que je suis un peu lourd et que je l’écrase depuis un moment.
J’écarte les deux garçons et me pose entre eux.
-moi: Bon, alors que vous êtes maintenant bien réveillés parlons de choses sérieuses : Qu’est-ce qu’on fait maintenant les amis?
-Julien: Hé Nico t’as quoi aujourd’hui, t’es trop joyeux et ça m’intrigue ?
-moi: Une nouvelle journée commence et il fait un soleil magnifique. Et quoi de plus beau qu’être reveillé par le chant des oiseaux?
-Julien : Ah t’en fais un drôle d’oiseau, toi! C’est pas ton gazouillis qui nous a reveillé mais plutôt ton poids de baleine!
-moi: Pourquoi t’as pas aimé ma façon de vous réveiller, c’est encore mieux que le chant des oiseaux?
-Sarah: Bon je confirme, Nico est devenu fou dans la nuit… Maintenant tu vas nous laisser quelques minutes pour qu’on se prépare et viens nous retrouver après.
-moi: Ok on fait comme ça, mais ne trainez pas trop sinon la baleine va revenir vous s’amuser avec vos petits corps fragiles!
Je sors et regarde autour de moi; je me rends compte que du monde est levé mais dans la partie du camps assez éloignée de nous. Je crois qu’on a bien choisi nos emplacements, un peu en retrait des autres.
Maintenant il me reste à savoir ce qu’il est prévu de faire aujourd’hui sachant que je ne vais pas laisser Antoine seul et qu’il ne pourra pas trop bouger pour participer à une activité trop physique, handicapé comme il est.
Finalement, excepté Antoine, tout le monde est enfin dehors.
-Julien : Il est où Antoine?
-moi: Il dort, tu sais il en a besoin.
-Sarah: Il faudrait aller manger maintenant, non? J’ai très faim.
D’un commun accord nous prenons la direction du réfectoire et, arrivé sur place, nous rencontrons notre gentil surveillant Sébastien.
--Sebastien: Alors vous allez bien tous? Bonne nuit ?
-moi: On ne peut pas aller mieux. Avec une journée aussi belle qui s’annonce comment ne pas aller bien?
-Julien: Nicolas est trop joyeux. Il a dû se passer quelque chose hier soir…dans leur tente !
-Sébastien: c’est aussi le but non ? Passer de bons moments en petits groups et pourquoi pas avec ses compagnons de tente. Vous êtes trois dans la tente c’est bien ça ?
-Moi: exactement tu te trompes pas.
-Sébastien: Quentin dort avec eux, il doit savoir lui ce qui met notre Nico dans une telle bonne humeur ?
-Julien: Non !! Ils l’ont renvoyé hier soir et il a été oblige de dormir avec nous.
-Sébastien: Ah oui! Ca veut tout dire ! Ils se sont retrouvés tous les deux seuls… ah ah !
Ils se mettent tous à rire…sauf moi!
-moi: Arrêtez c’est même pas drôle!
Ils n’iront pas plus loin dans leurs plaisanteries. Nous préparons notre petit déjeuner en choisissant parmi ce qui est proposé. Et nous mangeons en compagnie de Sébastien .
Puis la matinée se passe calmement, agréablement, mais sans la présence d’Antoine qui n’a toujours pas fait son apparition. Mais quand arrive midi je me dis qu’il faut que je le réveille, c’est l’heure de la rencontre générale au cours de laquelle chaque groupe apprendra ce qui est prévu pour l’après-midi.
Je m’approche de la tente et pénètre doucement.
-moi: Mon amour il est midi et je crois qu’il est temps que tu ouvres les yeux non?
-Antoine: Oui, oui… Midi tu dis !!! Mais tu aurais pu me réveiller avant !
-Moi: J’ai bien essayé mais tu étais trop mignon endormi alors j’ai choisis de te laisser comme ça…
-Antoine : Mais quand même il est tard! Qu’est-ce que tu as donné comme explication aux amis?
-moi: eh bien … euh… ils ont compris que tu étais fatigue tout simplement!
-Antoine: c’est pas faux mais… c’est toi qui a ajouté à ma fatigue … Tu étais déchainé hier soir! Tu en as bien profitté pas vrai?
-moi: Tu vas pas me le reprocher quand même ?
-Antoine: Jamais mon chéri! C’était super génial! Tu t’es occupé de moi et tu m’as donné un plaisir intense. Mais tu verras de quelle façon je te le rendrai quand je serai plus en forme.
-moi: Je sais que tu est très expert dans ce domaine mais je dois être patient… Alors vite, remets toi vite pour qu’on s’éclate tous les deux et que je fasse pas tout le boulot, égoïste que tu es !
-Antoine: Mon chéri tu perds rien pour attendre. Tu vivras des choses qui t’épuiseront et tu me demanderas grâce je te le dis déjà!
-moi: Hmmm tu peux m’en dire plus ? Je meurs d’envie de savoir comment tu t’y prendras ?
-Antoine: Non et non! Mais pour l’instant tu sais que je vais avoir besoin de ton aide pour m’habiller.
-moi: Mais avec plaisir. Aujourd’hui je suis entièrement à ta disposition et de toutes façons je te laisserai plus jamais seul. Si je t’avais tenu compagnie hier tu aurais jamais été frappé ! Des fois je me trouve vraiment con tu sais …
-Antoine: Nico arrête, ne dis pas ça. C’est absolument pas ta faute. Il faut bien que tu t’amuses un peu non? Et puis c’est moi qui t’ai demandé d’aller avec les autres. C’est pas comme si je t’avais retenu…
-moi: d’accord, tu as raison. Mais aujourd’hui je passe toute ma journée avec toi.
-Antoine: Je suis très content bien sûr. Je vais avoir mon amour pour moi seul toute la journée.
-moi: C’est pas tout, ça, mais il faut au moins qu’on aille sur le lieu du rassemblement pour entendre le programme de la journée. Allez je vais t’aider à t’habiller .
Une fois mon amour habillé grâce à mon aide nous voilà prêts à quitter la tente pour rejoindre le lieu de rencontre.
Celà nous a prit du temps et lorsque nous arrivons tout le monde est déjà là…
-Sébastien: Salut à tous …et aux retardataires … puisque tout le monde est là maintenant, nous allons vous proposer une activité particulière qui va vous plaire sans aucun doute . Nous avons privatisé le circuit de karting qui se trouve pas très loin et que vous pouvez apercevoir d’ici. Je rajoute que nous l’avons loué pour la journée complete. Mais…malheureusement seulement 60 personnes pourront en profiter ! C’est déjà beaucoup …mais la capacité de ces pistes ne permet pas de l’ouvrir à davantage de participants. Alors je vais vous lire la liste des personnes qui seront autorisées à venir …
Et il énumère les noms de ces personnes.
Notre groupe fait partie de la liste annoncée mais sans Antoine et moi, ce qui se comprend évidemment. Ceux qui ont établi cette liste connaissent notre problème…Antoine serait bien incapable de conduire un kart avec son handicap et moi, bien sûr, je veux m’ocuper de lui et ne pas le laisser seul.
Sébastien finit d’énumérer les noms et dès qu’il annonce le dernier de la liste un certain brouhaha s’installe. Oui, les personnes non retenues manifestent leur déception de ne pouvoir profitter de cette activité assez exceptionnelle, mais Sébastien intervient vite en leur rappellant qu’il regrette de ne pouvoir tous les satisfaire mais… qu’il va leur proposer d’autres activités bien sûr!
-Seb: alors pour les autres nous avons loué des pédalos, des canoës, des kayaks, et même si certains veulent faire de l’aviron ce sera possible aussi. Vous pouvez constater que nous nous sommes occupés de faire plaisir à tout le monde.
Le brouhaha se calme un peu et finalement personne n’a été oublié, l’équipe a fait son maximum pour satisfaire tout le monde.
Antoine et moi retournons donc à la tente pendant que les autres se préparent pour leurs activités.
-Antoine: Tu as toujours ce à quoi je pense ?
-moi: Oui bien sûr! Hier tu m’as dis de les garder donc je t’ai écouté…je ne suis pas parti seul cette nuit pour tester sans toi!
-Antoine: Ah ah ah j’aurais bien aimé voir ça! Bon tu veux qu’on en prenne maintenant?
-moi: Oui bien sûr! Comme on dit, une fois n’est pas coutûme.
-Antoine: Très bien, alors allons-y.
Et nous partons vers la forêt pour nous isoler et faire ce que nous avons décidé, loin de tous les regards!
Nous trouvons rapidement un coin sympa où nous pouvons nous installer. La présence d’un gros rocher permet à Antoine de s’asseoir plus facilement que s’il devait se poser sur le sol.
-Antoine: On en prend un chacun ou tu préfères qu’on en partage un seul?
-moi:Un chacun non ? c’est mieux ?
-Antoine: Ok on peut faire comme ça mais je te préviens ça peut être beaucoup, vue que c’est ta première fois.
-moi: Bon tu as plus d’expérience que moi alors je suis d’accord d’en partager un seul… et puis si on trouve que c’est pas assez on pourra toujurs utliser le deuxième!
-Antoine: pourquoi pas ? Mais je crois que ce sera pas nécessaire tu sais.
Je sors le joint du sac et je m’empresse de l’allumer.
Et je m’étouffe d’emblée et me mets à tousser, tousser …
Antoine me regarde avec un sourire un peu amusé… puis au bout de quelques secondes, quand je suis parvenu à calmer ma toux, me demande si ça va mieux.
-moi: Oui ça va maintenant, tiens c’est ton tour.
Antoine tire dessus quelques bouffées puis me rend le joint pour que je réessaye et effectivement je commence à mieux maitriser. Nous tirons chacun notre tour jusqu’au bout.
Quelques minutes ont passé…
Nous nous regardons et finalement nous nous disons que ce pot n’a pas été très efficace. Mais nous décidons pourtant de ne pas en reprendre, de ne pas toucher au deuxième, et d’attendre car les effets peuvent être plus tardifs selon ce que me dit Antoine qui a une petite experience de la chose.
Nous repartons donc vers la tente. Pourtant pendant le court trajet je commence à sentir des effets particuliers…Et je me mets à rire sans raison et sans pouvoir m’arrêter. Antoine se retient plus longtemps que moi mais il finit par se mettre aussi à rire . Je ressens aussi des choses bizarres dans mon ventre, des choses difficiles à expliquer, peut –être un peu comme si l’intérieur de mon ventre me chatouillait…mon rire deviant insupportable.
Une fois revenue au camping, et le parcours n’a pas été facile avec ce rire qui nous tenaille, nous choisissons de nous asseoir autour d’une des tables et de paraitre le plus normal possible. Mais je dois avouer que deux personnes dans notre état n’ont pas vraiment l’air normal ! Nous échangeons quelques mots sans trop de cohérence.
Notre conversation est très limité et répétitive
-Antoine : ça va Nico ?
-moi: ouais
-Antoine: Tu te sens comment ?
-moi: Bien mais …mais… j’ai la bouche un peu fateuse … euh…pateuse!
-Antoine: moi aussi pareille mais… on a rien…à boire…
Et pendant plus d’une heure cette conversation se répète sans qu’on bouge de notre place.
Puis subitement Antoine propose qu’on se lève pour se promener un peu et aller chercher des bouteilles d’eau. Et où trouver ce qu’on cherche sinon dans le chalet des superviseurs? Nous sommes bien conscients que notre état n’est pas très normal mais nous avons du mal à nous maîtriser et notre arrivée au chalet n’est pas des plus discrètes…