01-11-2020, 01:45 AM
CHAPITRE 57:
*****
Une nouvelle journée commence dans ce lieu magnifique. Nous nous réveillons émerveillés par ce beau spectacle !
Antoine, Quentin, Julien et moi décidons de prendre notre douche et après avoir pris nos affaires nous nous dirigeons ensemble vers le bâtiment des sanitaires. Le lieu est encore désert. Nous nous déshabillons dans les vestiaires et gardons nos boxers sur nous. Mais nous sommes surpris de constater qu’il y a seulement 3 cabines de douches (dont deux sont signalées hors services) et une grande salle de douches communes. Pas le choix : si nous voulons être propres il faudra en passer par là en se douchant ensemble. Excepté Quentin qui semble très mal à l’aise, les 3 autres nous ne voyons aucun problème pour montrer notre nudité.
-moi : Et toi Quentin tu fais comment ? Tu te joins à nous ?
-Quentin : Hee…Je sais pas trop quoi dire…
-moi : te sens pas obligé de prendre ta douche avec nous ! Tu peux t’isoler dans la cabine qui fonctionne…
-Quentin : Non c’est bon je vais avec vous, je pense pas que d’autres viendront pendant qu’on se douchera.
Nous retirons nos boxers sans difficulté, en tous cas je me sens plus à l’aise qu’il y a quelques semaines encore, quand j’ ai dû me montrer nu pour la première fois devant des garçons de mon âge…
Par contre Quentin ne parait pas du tout à l’aise et je souris intérieurement en pensant à ma première fois aussi. Je n’en menais pas large et ce n’était pas évident du tout…
-Antoine : Tu sais Quentin tu n’as pas besoin de te cacher comme ça, nous allons rien te faire. Tu es un garçon comme nous, pas vrai ?
-Quentin : C’est pas ça, c’est juste que je suis…
-Julien : mais c’est pas grâve, c’est normal ce qu’il t’arrive tu sais ? On est tous passé par là !
–Quentin : Désolé c’est que je suis pas habitué et de vous voir comme vous êtes ça me fait très bizarre.
Et il arrive enfin à écarter ses mains pour se saisir de son savon et se frotter comme nous. On aperçoit son sexe en semi-érection et il ne peut s’empêcher de rougir tellement il est gêné.
-Julien : Mais tu es vraiment tout mignon Quentin, faut pas te sentir mal à l’aise !
Ce n’était sans doute pas la meilleure remarque à lui faire car il ne semble pas se libérer de son malaise…
Nous prenons alors tranquillement chacun notre douche, les uns à côté des autres et il règne une bonne humeur entre nous. Quelques minutes se passent et tout d’un coup nous entendons des voix, d’autres jeunes viennent d’arriver dans le vestiaires et ils semblent être assez nombreux.
Nous ne nous attardons pas davantage et terminons de nous doucher rapidement. Mais un gars tout habillé s’avance dans la salle de douche et nous regarde d’un drôle d’air. Il se retourne et interpelle ses amis qui partent d’un grand rire après ce qu’il vient de leur dire mais que nous n’avons pas compris à cause du bruit de l’eau qui coule.
C’est alors que 4 jeunes toujours habillés s’approchent et commencent à nous interpeller :
-inconnu 1 : Allez les gars faites nous un show !
-inconnu 2 : Allez les PD montrez nous ce que vous êtes capable de faire ensemble.
Le jeune Quentin semble très mal devant ces gars qui tiennent de tels propos. Il faut dire qu’on se demande pourquoi cette provocation envers nous. On ne les connait même pas et ils sont agressifs et insultants. Il s’asseoit sur le sol et tente de cacher son sexe avec ses mains …
-inconnu1 : hey toi, le petit… Qu’est-ce que tu fais par terre ? Ils t’on fait trop mal et tu ne peux plus te tenir debout ?
Je regarde Antoine qui se retient d’intervenir… mais ce n’est pas le moment d’avoir une réaction qui pourrait les exciter encore plus. Et de toute façon il n’est pas très valide en ce moment… Il tente bien de se rapprocher d’eux mais sans béquille il a la misère pour marcher.
Nous tentons de sortir sans montrer la peur qui commence à nous gagner, mais en arrivant à leur niveau ils deviennent violents envers Antoine. Ils le bousculent au point de le faire tomber violemment par terre ! Le voilà étendu sur le sol, il se tient la jambe et parait souffrir mais il reste fort et cache sa souffrance ; mais moi je sais décoder mon chéri et je comprends qu’il a très mal. Je m’approche de celui qui l’a fait tomber et sans l’avertir je le frappe au visage. Son nez saigne et il s’écarte de moi pour se reprendre. Pendant ce temps ses 3 amis me sautent dessus pour me cogner au visage ce qui me faire perdre l’équilibre.
-Quentin : s’il vous plait arrêtez de le frapper, il vous a rien fait.
-inconnu 3 : ferme ta gueule toi !
Celui que j’ai cogné reprend ses esprits pendant que ses amis me bloquent pour qu’il puisse se venger de ce que je lui ai fait. Il me frappe alors à l’abdomen, de toutes ses forces, au point que je perds le souffle et ne puisse plus réagir, écrasé par la douleur.
Ils décident alors que tout est terminé et sortent du vestiaire sans un mot.
-Quentin : Ca va Nico et Antoine ?
-moi : oui, oui… j’ai juste perdu le souffle mais j’ai connu pire !
-Antoine : J’ai trop mal à ma jambe ! passe moi mes béquilles stp.
Il s’exécute immédiatement et Antoine tente de sortir de la douche pendant que moi je me regarde sur le miroir pour constater que je que je ne suis pas très beau à voir mais je me dis que ça aurait pu être pire.
Alors que nous voulons nous rhabiller nous constatons que tous nos habits propres ont disparus… seuls restent les boxers que nous portions avant la douche. Ils sont partis avec nos vêtements, les cons !
Quentin et Julien partent en courant en nous promettant de revenir avec des vêtements. C’est vrai qu’Antoine marche difficilement avec ses béquilles et que le trajet jusqu’aux tentes va être un peu plus long. J’escorte donc mon chéri à son rythme alors que les regards se dirigent tous vers nous car nous intriguons les jeunes qui sont sur notre passage puisque nous sommes quasiment nus et dans un état pas très beaux à voir…
Evidemment pas un seul surveillant n’est visible ! Mais peut-être vaut-il mieux pour éviter d’avoir à fournir des explications…
Arrivés à nos tentes nous voyons avec surprise que nos vêtement ont été éparpillés un peu partout autour… au moins ils ne les ont pas fait disparaitre pour de bon ! Tant mieux car nous n’en avons pas apportés tellement dans nos sacs…
Sarah arrive peu après et s’étonne de nous voir dans cet état.
Je lui raconte ce qu’il s’est passé et elle pique une colère qui lui fait dire des choses que tous ceux qui sont proches peuvent entendre.
-Sarah : Mais on peut pas être tranquille, putain ils ont quoi contre vous ? Sérieux , je comprends pas ce qu’il se passe dans leurs têtes de cons.
Le reste de la matinée se passe calmement, nous essayons d’oublier cette aventure en espérant qu’elle ne se renouvellera pas mais… allez savoir ce dont sont capables des gars qui n’acceptent pas les autres quand il les jugent différents ?
Ce qui est prévu aujourdhui c’est … une activité en bateau ! Malheureusement pas pour tous mais seulement pour le petit groupe qui a été tiré au sort et …nous n’en faisons pas partie .
Alors comme pour les autres qui n’ont pas eu de chance non plus, nous pouvons disposer de notre après-midi librement. En fait s’annonce pour nous une journée comme celle d’hier, tranquille au bord du lac.
Pendant la rencontre de ce midi j’ai vu Sébastien parler à Hugo tout en nous regardant; je suis sûr qu’ils parlaient de nous parce qu’ils avaient remarqué mes marques sur le visage. Comme je le pensais ils se sont dirigés vers nous.
-Sébastien: Pas trop déçus de ne pas avoir été choisis ?
-moi: un peu quand même mais ça sera pour une prochaine fois, du moins je l’espère.
-Hugo: Je remarque que tu as des marques sur le visage, Nico, comment ça t’est arrivé?
-moi: Je suis tombé tout simplement…
Je ne veux pas avoir de problèmes avec ces salauds qui nous ont agressé donc je préfère ne pas dire la vérité. Mais s’ils recommencent ce sera différent.
Ma réponse semble ne pas les satisfaire mais ils n’insistent pas et se dirigent vers un groupe un peu plus loin.
Nous décidons de tous partir à la plage, au même endroit qu’hier puisque nous y étions bien. Mais en ce qui me concerne je n’ai pas l’intention de passer tout le temps sur la plage, je veux aussi aller dans l’eau.
-moi: Hee ! Antoine, tu penses pouvoir aller à l’eau aujourd’hui?
-Antoine: Pas sûr que je puisse, j’ai vraiment mal à la jambe depuis ce qui s’est passé ce matin…Mais ne te fais pas de souci pour moi tu peux y aller avec les autres, je vous regarderai de loin.
-moi: Tu es sûr ? ça te dérangera pas ?
-Antoine: Oui… oui, amuse toi un peu.
-moi: merci mon amour.
-Antoine: je t’aime.
Nous nous changeons dans les tentes et une fois prêts nous nous dirigeons tous les 5 vers la plage. Nous nous installons confortablement à l’ombre. Les serviettes sont posées sur le sable et les garçons enlèvent leur chandails.
-Sarah: -sifflements- Les gars si vous n’étiez pas tous attirés par les garçons j’aurais vraiment eu de la chance. Quel magnifique spectacle j’ai sous les yeux !
Nous partons tous à rire…
-Quentin: Et moi ???
Tout le monde part à rire de plus belle.
-moi: Bon ça vous tenterait pas d’aller vous baigner avec moi maintenant?
-Julien: Ouais, mais pour Antoine ça va se passer comment?
-Antoine: Pas grâve, j’en ai parlé avec Nico tout à l’heure, je ne vais pas vous accompagner à cause de ma jambe mais je profiterai du spectacle de loin.
-Julien: Tu vas nous manquer dans l’eau mais je comprends .
* Point de vue d’Antoine*
Les voir tous à l’eau me fâche vraiment mais je dois pas le montrer. Ils n’y sont pour rien et je ne veux pas gâcher leur plaisir. Putain de jambe ! Pourquoi il a fallu que je sois blessé juste avant ces vacances ? Si j’avais écouté mes parents je n’aurais pas joué cette partie… Mais non j’ai voulu en faire qu’à ma tête, comme d’habitude et voilà le résultat. Et puis il a fallu que ce matin ce con me fasse tomber et agrave mon problème. Il faut toujours que ces problemes nous arrivent à nous putain…
Je les entends crier jusqu’ici… je donnerais cher pour être avec eux …
-inconnu: Alors comme ça tes amis t’ont laissé seul ici ?
Il m’a fait sursauter. Je ne reconnais pas cette voix alors je me tourne pour voir le gars qui me parle et… je reconnais Maxime, l’homophobe du premier jour.
-Antoine: Tu veux quoi ?
-Maxime: Rien, je voulais juste voir comment allaient les PD… Mes amis m’ont beaucoup parlé de vous ce matin…Je sais pas ce que j’aurai donné pour être avec eux .
-Antoine: Vous êtes des malades tous. Une chance que je suis mal parce que ça irait mal pour toi!
Putain la gaffe…
-Maxime: Tu es mal? Tu veux dire que tu es blessé ? Mais tu sais tu ne me fais pas peur même si tu étais en forme. Si je voulais je pourrais en finir très vite avec toi.
Il s’approche peu à peu de moi. Je décide de me lever le plus rapidement que je peux sans montrer ma faiblesse. Mais j’ai présumé de mes forces et je retombe lourdement sur le dos. Je me tiens la jambe pour essayer de calmer la douleur intense que je ressens. Maxime le remarque très vite.
-Maxime: Tu es vraiment blessé à la jambe on dirait , laisse moi voir ça.
Il écarte brutalement mes mains de ma jambe et appuie son pied de tout son poids ce qui me fait hurler de douleur.
-maxime: C’est bien, continue et je te fais perdre l’usage de cette jambe.
-Antoine: Putain arrête fais pas le con ! stp arête j’ai trop mal!
Maxime lève sa jambe le plus haut qu’il peut pour la faire retomber sur moi et puis … soudain … BANG !!!
-Maxime : HAAAA !!! ça fait mal !!!
C’est Maxime qui crie, qui hurle même, il est étendu sur le sol, quelqu’un s’était approché de nous, comprenant ce qu’il se passait, et il est venu me defendre . Le spectacle que j’ai maintenant sous les yeux c’est Maxime étendu sur le sable et quelqu’un qui essaye de l’immobiliser tout en le frappant violamment au visage.
Il faut absolument que j’intervienne pour arrêter mon sauveur qui est entrain de s’acharner sur mon agresseur parce qu’il ne s’arrête pas de cogner… il va le tuer bon dieu!
Je rampe jusqu’à atteindre une de ses jambes et le force à s’arrêter. J’y parviens et il comprend que je veux l’empêcher d’aller trop loin avec Maxime.
Quand je vois qui est ce sauveur je suis sous le choc tellement ma surprise est grande : c’est Alex, mon premier ennemi de l’école, celui qui m’en à fait tant voir les premiers jours de classe!
*****
Une nouvelle journée commence dans ce lieu magnifique. Nous nous réveillons émerveillés par ce beau spectacle !
Antoine, Quentin, Julien et moi décidons de prendre notre douche et après avoir pris nos affaires nous nous dirigeons ensemble vers le bâtiment des sanitaires. Le lieu est encore désert. Nous nous déshabillons dans les vestiaires et gardons nos boxers sur nous. Mais nous sommes surpris de constater qu’il y a seulement 3 cabines de douches (dont deux sont signalées hors services) et une grande salle de douches communes. Pas le choix : si nous voulons être propres il faudra en passer par là en se douchant ensemble. Excepté Quentin qui semble très mal à l’aise, les 3 autres nous ne voyons aucun problème pour montrer notre nudité.
-moi : Et toi Quentin tu fais comment ? Tu te joins à nous ?
-Quentin : Hee…Je sais pas trop quoi dire…
-moi : te sens pas obligé de prendre ta douche avec nous ! Tu peux t’isoler dans la cabine qui fonctionne…
-Quentin : Non c’est bon je vais avec vous, je pense pas que d’autres viendront pendant qu’on se douchera.
Nous retirons nos boxers sans difficulté, en tous cas je me sens plus à l’aise qu’il y a quelques semaines encore, quand j’ ai dû me montrer nu pour la première fois devant des garçons de mon âge…
Par contre Quentin ne parait pas du tout à l’aise et je souris intérieurement en pensant à ma première fois aussi. Je n’en menais pas large et ce n’était pas évident du tout…
-Antoine : Tu sais Quentin tu n’as pas besoin de te cacher comme ça, nous allons rien te faire. Tu es un garçon comme nous, pas vrai ?
-Quentin : C’est pas ça, c’est juste que je suis…
-Julien : mais c’est pas grâve, c’est normal ce qu’il t’arrive tu sais ? On est tous passé par là !
–Quentin : Désolé c’est que je suis pas habitué et de vous voir comme vous êtes ça me fait très bizarre.
Et il arrive enfin à écarter ses mains pour se saisir de son savon et se frotter comme nous. On aperçoit son sexe en semi-érection et il ne peut s’empêcher de rougir tellement il est gêné.
-Julien : Mais tu es vraiment tout mignon Quentin, faut pas te sentir mal à l’aise !
Ce n’était sans doute pas la meilleure remarque à lui faire car il ne semble pas se libérer de son malaise…
Nous prenons alors tranquillement chacun notre douche, les uns à côté des autres et il règne une bonne humeur entre nous. Quelques minutes se passent et tout d’un coup nous entendons des voix, d’autres jeunes viennent d’arriver dans le vestiaires et ils semblent être assez nombreux.
Nous ne nous attardons pas davantage et terminons de nous doucher rapidement. Mais un gars tout habillé s’avance dans la salle de douche et nous regarde d’un drôle d’air. Il se retourne et interpelle ses amis qui partent d’un grand rire après ce qu’il vient de leur dire mais que nous n’avons pas compris à cause du bruit de l’eau qui coule.
C’est alors que 4 jeunes toujours habillés s’approchent et commencent à nous interpeller :
-inconnu 1 : Allez les gars faites nous un show !
-inconnu 2 : Allez les PD montrez nous ce que vous êtes capable de faire ensemble.
Le jeune Quentin semble très mal devant ces gars qui tiennent de tels propos. Il faut dire qu’on se demande pourquoi cette provocation envers nous. On ne les connait même pas et ils sont agressifs et insultants. Il s’asseoit sur le sol et tente de cacher son sexe avec ses mains …
-inconnu1 : hey toi, le petit… Qu’est-ce que tu fais par terre ? Ils t’on fait trop mal et tu ne peux plus te tenir debout ?
Je regarde Antoine qui se retient d’intervenir… mais ce n’est pas le moment d’avoir une réaction qui pourrait les exciter encore plus. Et de toute façon il n’est pas très valide en ce moment… Il tente bien de se rapprocher d’eux mais sans béquille il a la misère pour marcher.
Nous tentons de sortir sans montrer la peur qui commence à nous gagner, mais en arrivant à leur niveau ils deviennent violents envers Antoine. Ils le bousculent au point de le faire tomber violemment par terre ! Le voilà étendu sur le sol, il se tient la jambe et parait souffrir mais il reste fort et cache sa souffrance ; mais moi je sais décoder mon chéri et je comprends qu’il a très mal. Je m’approche de celui qui l’a fait tomber et sans l’avertir je le frappe au visage. Son nez saigne et il s’écarte de moi pour se reprendre. Pendant ce temps ses 3 amis me sautent dessus pour me cogner au visage ce qui me faire perdre l’équilibre.
-Quentin : s’il vous plait arrêtez de le frapper, il vous a rien fait.
-inconnu 3 : ferme ta gueule toi !
Celui que j’ai cogné reprend ses esprits pendant que ses amis me bloquent pour qu’il puisse se venger de ce que je lui ai fait. Il me frappe alors à l’abdomen, de toutes ses forces, au point que je perds le souffle et ne puisse plus réagir, écrasé par la douleur.
Ils décident alors que tout est terminé et sortent du vestiaire sans un mot.
-Quentin : Ca va Nico et Antoine ?
-moi : oui, oui… j’ai juste perdu le souffle mais j’ai connu pire !
-Antoine : J’ai trop mal à ma jambe ! passe moi mes béquilles stp.
Il s’exécute immédiatement et Antoine tente de sortir de la douche pendant que moi je me regarde sur le miroir pour constater que je que je ne suis pas très beau à voir mais je me dis que ça aurait pu être pire.
Alors que nous voulons nous rhabiller nous constatons que tous nos habits propres ont disparus… seuls restent les boxers que nous portions avant la douche. Ils sont partis avec nos vêtements, les cons !
Quentin et Julien partent en courant en nous promettant de revenir avec des vêtements. C’est vrai qu’Antoine marche difficilement avec ses béquilles et que le trajet jusqu’aux tentes va être un peu plus long. J’escorte donc mon chéri à son rythme alors que les regards se dirigent tous vers nous car nous intriguons les jeunes qui sont sur notre passage puisque nous sommes quasiment nus et dans un état pas très beaux à voir…
Evidemment pas un seul surveillant n’est visible ! Mais peut-être vaut-il mieux pour éviter d’avoir à fournir des explications…
Arrivés à nos tentes nous voyons avec surprise que nos vêtement ont été éparpillés un peu partout autour… au moins ils ne les ont pas fait disparaitre pour de bon ! Tant mieux car nous n’en avons pas apportés tellement dans nos sacs…
Sarah arrive peu après et s’étonne de nous voir dans cet état.
Je lui raconte ce qu’il s’est passé et elle pique une colère qui lui fait dire des choses que tous ceux qui sont proches peuvent entendre.
-Sarah : Mais on peut pas être tranquille, putain ils ont quoi contre vous ? Sérieux , je comprends pas ce qu’il se passe dans leurs têtes de cons.
Le reste de la matinée se passe calmement, nous essayons d’oublier cette aventure en espérant qu’elle ne se renouvellera pas mais… allez savoir ce dont sont capables des gars qui n’acceptent pas les autres quand il les jugent différents ?
Ce qui est prévu aujourdhui c’est … une activité en bateau ! Malheureusement pas pour tous mais seulement pour le petit groupe qui a été tiré au sort et …nous n’en faisons pas partie .
Alors comme pour les autres qui n’ont pas eu de chance non plus, nous pouvons disposer de notre après-midi librement. En fait s’annonce pour nous une journée comme celle d’hier, tranquille au bord du lac.
Pendant la rencontre de ce midi j’ai vu Sébastien parler à Hugo tout en nous regardant; je suis sûr qu’ils parlaient de nous parce qu’ils avaient remarqué mes marques sur le visage. Comme je le pensais ils se sont dirigés vers nous.
-Sébastien: Pas trop déçus de ne pas avoir été choisis ?
-moi: un peu quand même mais ça sera pour une prochaine fois, du moins je l’espère.
-Hugo: Je remarque que tu as des marques sur le visage, Nico, comment ça t’est arrivé?
-moi: Je suis tombé tout simplement…
Je ne veux pas avoir de problèmes avec ces salauds qui nous ont agressé donc je préfère ne pas dire la vérité. Mais s’ils recommencent ce sera différent.
Ma réponse semble ne pas les satisfaire mais ils n’insistent pas et se dirigent vers un groupe un peu plus loin.
Nous décidons de tous partir à la plage, au même endroit qu’hier puisque nous y étions bien. Mais en ce qui me concerne je n’ai pas l’intention de passer tout le temps sur la plage, je veux aussi aller dans l’eau.
-moi: Hee ! Antoine, tu penses pouvoir aller à l’eau aujourd’hui?
-Antoine: Pas sûr que je puisse, j’ai vraiment mal à la jambe depuis ce qui s’est passé ce matin…Mais ne te fais pas de souci pour moi tu peux y aller avec les autres, je vous regarderai de loin.
-moi: Tu es sûr ? ça te dérangera pas ?
-Antoine: Oui… oui, amuse toi un peu.
-moi: merci mon amour.
-Antoine: je t’aime.
Nous nous changeons dans les tentes et une fois prêts nous nous dirigeons tous les 5 vers la plage. Nous nous installons confortablement à l’ombre. Les serviettes sont posées sur le sable et les garçons enlèvent leur chandails.
-Sarah: -sifflements- Les gars si vous n’étiez pas tous attirés par les garçons j’aurais vraiment eu de la chance. Quel magnifique spectacle j’ai sous les yeux !
Nous partons tous à rire…
-Quentin: Et moi ???
Tout le monde part à rire de plus belle.
-moi: Bon ça vous tenterait pas d’aller vous baigner avec moi maintenant?
-Julien: Ouais, mais pour Antoine ça va se passer comment?
-Antoine: Pas grâve, j’en ai parlé avec Nico tout à l’heure, je ne vais pas vous accompagner à cause de ma jambe mais je profiterai du spectacle de loin.
-Julien: Tu vas nous manquer dans l’eau mais je comprends .
* Point de vue d’Antoine*
Les voir tous à l’eau me fâche vraiment mais je dois pas le montrer. Ils n’y sont pour rien et je ne veux pas gâcher leur plaisir. Putain de jambe ! Pourquoi il a fallu que je sois blessé juste avant ces vacances ? Si j’avais écouté mes parents je n’aurais pas joué cette partie… Mais non j’ai voulu en faire qu’à ma tête, comme d’habitude et voilà le résultat. Et puis il a fallu que ce matin ce con me fasse tomber et agrave mon problème. Il faut toujours que ces problemes nous arrivent à nous putain…
Je les entends crier jusqu’ici… je donnerais cher pour être avec eux …
-inconnu: Alors comme ça tes amis t’ont laissé seul ici ?
Il m’a fait sursauter. Je ne reconnais pas cette voix alors je me tourne pour voir le gars qui me parle et… je reconnais Maxime, l’homophobe du premier jour.
-Antoine: Tu veux quoi ?
-Maxime: Rien, je voulais juste voir comment allaient les PD… Mes amis m’ont beaucoup parlé de vous ce matin…Je sais pas ce que j’aurai donné pour être avec eux .
-Antoine: Vous êtes des malades tous. Une chance que je suis mal parce que ça irait mal pour toi!
Putain la gaffe…
-Maxime: Tu es mal? Tu veux dire que tu es blessé ? Mais tu sais tu ne me fais pas peur même si tu étais en forme. Si je voulais je pourrais en finir très vite avec toi.
Il s’approche peu à peu de moi. Je décide de me lever le plus rapidement que je peux sans montrer ma faiblesse. Mais j’ai présumé de mes forces et je retombe lourdement sur le dos. Je me tiens la jambe pour essayer de calmer la douleur intense que je ressens. Maxime le remarque très vite.
-Maxime: Tu es vraiment blessé à la jambe on dirait , laisse moi voir ça.
Il écarte brutalement mes mains de ma jambe et appuie son pied de tout son poids ce qui me fait hurler de douleur.
-maxime: C’est bien, continue et je te fais perdre l’usage de cette jambe.
-Antoine: Putain arrête fais pas le con ! stp arête j’ai trop mal!
Maxime lève sa jambe le plus haut qu’il peut pour la faire retomber sur moi et puis … soudain … BANG !!!
-Maxime : HAAAA !!! ça fait mal !!!
C’est Maxime qui crie, qui hurle même, il est étendu sur le sol, quelqu’un s’était approché de nous, comprenant ce qu’il se passait, et il est venu me defendre . Le spectacle que j’ai maintenant sous les yeux c’est Maxime étendu sur le sable et quelqu’un qui essaye de l’immobiliser tout en le frappant violamment au visage.
Il faut absolument que j’intervienne pour arrêter mon sauveur qui est entrain de s’acharner sur mon agresseur parce qu’il ne s’arrête pas de cogner… il va le tuer bon dieu!
Je rampe jusqu’à atteindre une de ses jambes et le force à s’arrêter. J’y parviens et il comprend que je veux l’empêcher d’aller trop loin avec Maxime.
Quand je vois qui est ce sauveur je suis sous le choc tellement ma surprise est grande : c’est Alex, mon premier ennemi de l’école, celui qui m’en à fait tant voir les premiers jours de classe!