01-11-2020, 01:39 AM
CHAPITRE 54:
******
Nous sommes à la veille des vacances. La journée de cours d’aujourd’hui se limite à peu de choses et se termine très vite. D’ailleurs nombreux sont ceux qui n’ont pas jugé utile de venir...
Nous sommes libérés très tôt et ça va me permettre de préparer mes affaires pour ces deux semaines de vacances en camping organisées par l’école.
Une fois arrivé chez moi je prends le temps de choisir les vêtements et autres affaires qui me seront nécessaires pour ce séjour et je m’efforce de penser à tout pour ne rien oublier.
Tout ça me prends du temps mais j’arrive finalement à m’organiser.
Et puis cette journée va se conclure par la,partie de soccer à laquelle va participer Antoine. J’ai hâte de le voir jouer; surtout qu’il me dit qu’il est plutôt bon dans ce sport qui le passionne … Je veux voir ça de mes propres yeux!
Mais ça c’est pour ce soir...
En attendant, vers midi maman nous propose à Oli et moi de faire une petite sortie au restaurant puisque nous allons être séparés pendant deux semaines. Je sais qu’elle va s’ennuyer malgré qu’elle soutienne le contraire. Elle est tellement habitué à s’occuper de nous, de nous préparer notre quotidien pour qu’on ne manque de rien...
Par contre ça ne sera pas le cas de mon père! Même si nos petits “désaccords” semblent plus ou moins oubliés...où du moins mis de côté! C’est pourtant vrai qu’on ne se parle plus trop, quoique je remarque ses efforts pour essayer de changer vis à vis de moi, ce que j’apprécie quand même. Mais il n’ira pas jusqu’à nous accompagner au restaurant, il ne faut pas trop lui en demander .
Au cours du repas nous parlons un peu d’Antoine et moi. Maman me pose la question de savoir comment ça va entre nous, comment nous voyons l’avenir etc... Bien difficile de répondre à cette question ! En tout cas j’espère partager le plus longtemps possible ma vie avec lui.
Elle interroge ensuite Oli sur sa relation avec sa copine et il lui répond avec plus de certitude que moi. Il sait vraiment ce qu’il veut pour plus tard. Quand il parle d’Emma je vois dans ses yeux qu’il est très amoureux, je me demande si pour moi c’est pareil et si ceux qui me regardent ont cette sensation. C’est tellement beau de le voir comme ça!
Le temps du repas se termine ; maman a ainsi pu savoir où nous en sommes de nos relations respectives. Elle paye les repas et nous reprenons le chemin de la maison. Je lui demande de me déposer chez Antoine car c’est bientôt l’heure de son match et je veux le voir avant qu’il se prépare. Arrivé devant chez lui, on échange une bise et elle continue seule avec Oli.
-moi: salut mon amour, comment ça va ?
-Antoine: Salut, ça va très bien mais un peu stressé quand même.
-moi: pourquoi ? C’est pas ton premier match?
-Antoine: Oui mais c’est la première fois que tu viens me supporter! Je veux bien faire devant toi!
-moi: Mets toi pas la pression mon chéri. Simplement de te voir jouer ça va me faire plaisir. Et tu vas voir, je vais être ton meilleur supporteur.
-Antoine: Merci, tu es gentil. Promis , je vais faire de mon mieux pour toi...
Et il se prépare tout en continuant à me parler. Il met son short, son maillot, ses jambières et ses crampons. Le voilà prêt pour ce match important. Nous partons tous, sa mère, son père et les deux petits. On est décidé à tous l’encourager!
Le moment de commencer le match arrive; l’arbitre donne le coup d’envoi. Trente minutes se sont déjà écoulées : l’équipe d’Antoine mène par 3 buts à 0 et Antoine a marqué un de ces buts. Il fait un match de fou mon chéri! Et il continue à m’impressionner par son jeu. A un moment il s’approche du but adverse, il feinte les joueurs de l’autre équipe, mais sentant que le match est presque perdu pour eux les joueurs adverses commencent à devenir violents et traitres et deux d’entre eux se dirigent sur Antoine. Ils entament une glissade qui va se terminer violamment dans les jambes de mon chéri.
Le contact est super brutal et Antoine tombe en se tordant de douleur . Il se tient la jambe droite avec ses mains.
Le jeu est immédiatement interrompu.
Les joueurs commencent à se pousser, fâchés de voir la violence qui a gagné l’équipe adverse frustrée de ne pas avoir marquée de buts.
Le coach entre sur le terrain pour discuter avec Antoine. Ses coéquipiers aident Antoine à se relever et ils le dirigent vers nous. Nous nous sommes avancés au bord du terrain pour nous rapprocher le plus possible de lui.
-moi: Antoine est-ce que ça va ?
-Antoine: Je ne peux dire que ça va. Je pense que je me suis au moins foulé la cheville mais peut-être plus. J’ai terriblement mal.
-mère: On va pas prendre de risque, on va t’emmener à l’hôpital directement pour savoir ce que tu as exactement.
-Antoine: j’espère vraiment que ce sera rien parce que je veux pas rater nos deux semaines de vacances avec l’école.
-mère: on sera fixé dans peu de temps, mais si c’est grâve tu resteras à la maison.
Moi non plus je ne voudrais pas qu’il manque ces vacances, ce serait trop injuste! Mais en tout cas si sa blesure l’empêche de partir je resterai avec lui. Hors de question que je parte sans mon chéri.
Une fois à l’hôpital, et après deux heures d’attente, le verdict du médecin qui l’examine est clair : contusion au point d’impact et foulure légère de la cheville. Il lui prescrit des béquilles pour quelques jours. Il ne lui interdit donc pas de marcher mais avec précaution pour ne pas fatiguer sa jambe.
Je suis soulagé malgré tout! Le projet de vacances n’est pas compromis, même si mon chéri sera quand handicapé et ne pourra pas vivre complètement les activités qui nous seront proposées. Mais au moins nous serons ensemble et ça c’est le plus important..
******
Nous sommes à la veille des vacances. La journée de cours d’aujourd’hui se limite à peu de choses et se termine très vite. D’ailleurs nombreux sont ceux qui n’ont pas jugé utile de venir...
Nous sommes libérés très tôt et ça va me permettre de préparer mes affaires pour ces deux semaines de vacances en camping organisées par l’école.
Une fois arrivé chez moi je prends le temps de choisir les vêtements et autres affaires qui me seront nécessaires pour ce séjour et je m’efforce de penser à tout pour ne rien oublier.
Tout ça me prends du temps mais j’arrive finalement à m’organiser.
Et puis cette journée va se conclure par la,partie de soccer à laquelle va participer Antoine. J’ai hâte de le voir jouer; surtout qu’il me dit qu’il est plutôt bon dans ce sport qui le passionne … Je veux voir ça de mes propres yeux!
Mais ça c’est pour ce soir...
En attendant, vers midi maman nous propose à Oli et moi de faire une petite sortie au restaurant puisque nous allons être séparés pendant deux semaines. Je sais qu’elle va s’ennuyer malgré qu’elle soutienne le contraire. Elle est tellement habitué à s’occuper de nous, de nous préparer notre quotidien pour qu’on ne manque de rien...
Par contre ça ne sera pas le cas de mon père! Même si nos petits “désaccords” semblent plus ou moins oubliés...où du moins mis de côté! C’est pourtant vrai qu’on ne se parle plus trop, quoique je remarque ses efforts pour essayer de changer vis à vis de moi, ce que j’apprécie quand même. Mais il n’ira pas jusqu’à nous accompagner au restaurant, il ne faut pas trop lui en demander .
Au cours du repas nous parlons un peu d’Antoine et moi. Maman me pose la question de savoir comment ça va entre nous, comment nous voyons l’avenir etc... Bien difficile de répondre à cette question ! En tout cas j’espère partager le plus longtemps possible ma vie avec lui.
Elle interroge ensuite Oli sur sa relation avec sa copine et il lui répond avec plus de certitude que moi. Il sait vraiment ce qu’il veut pour plus tard. Quand il parle d’Emma je vois dans ses yeux qu’il est très amoureux, je me demande si pour moi c’est pareil et si ceux qui me regardent ont cette sensation. C’est tellement beau de le voir comme ça!
Le temps du repas se termine ; maman a ainsi pu savoir où nous en sommes de nos relations respectives. Elle paye les repas et nous reprenons le chemin de la maison. Je lui demande de me déposer chez Antoine car c’est bientôt l’heure de son match et je veux le voir avant qu’il se prépare. Arrivé devant chez lui, on échange une bise et elle continue seule avec Oli.
-moi: salut mon amour, comment ça va ?
-Antoine: Salut, ça va très bien mais un peu stressé quand même.
-moi: pourquoi ? C’est pas ton premier match?
-Antoine: Oui mais c’est la première fois que tu viens me supporter! Je veux bien faire devant toi!
-moi: Mets toi pas la pression mon chéri. Simplement de te voir jouer ça va me faire plaisir. Et tu vas voir, je vais être ton meilleur supporteur.
-Antoine: Merci, tu es gentil. Promis , je vais faire de mon mieux pour toi...
Et il se prépare tout en continuant à me parler. Il met son short, son maillot, ses jambières et ses crampons. Le voilà prêt pour ce match important. Nous partons tous, sa mère, son père et les deux petits. On est décidé à tous l’encourager!
Le moment de commencer le match arrive; l’arbitre donne le coup d’envoi. Trente minutes se sont déjà écoulées : l’équipe d’Antoine mène par 3 buts à 0 et Antoine a marqué un de ces buts. Il fait un match de fou mon chéri! Et il continue à m’impressionner par son jeu. A un moment il s’approche du but adverse, il feinte les joueurs de l’autre équipe, mais sentant que le match est presque perdu pour eux les joueurs adverses commencent à devenir violents et traitres et deux d’entre eux se dirigent sur Antoine. Ils entament une glissade qui va se terminer violamment dans les jambes de mon chéri.
Le contact est super brutal et Antoine tombe en se tordant de douleur . Il se tient la jambe droite avec ses mains.
Le jeu est immédiatement interrompu.
Les joueurs commencent à se pousser, fâchés de voir la violence qui a gagné l’équipe adverse frustrée de ne pas avoir marquée de buts.
Le coach entre sur le terrain pour discuter avec Antoine. Ses coéquipiers aident Antoine à se relever et ils le dirigent vers nous. Nous nous sommes avancés au bord du terrain pour nous rapprocher le plus possible de lui.
-moi: Antoine est-ce que ça va ?
-Antoine: Je ne peux dire que ça va. Je pense que je me suis au moins foulé la cheville mais peut-être plus. J’ai terriblement mal.
-mère: On va pas prendre de risque, on va t’emmener à l’hôpital directement pour savoir ce que tu as exactement.
-Antoine: j’espère vraiment que ce sera rien parce que je veux pas rater nos deux semaines de vacances avec l’école.
-mère: on sera fixé dans peu de temps, mais si c’est grâve tu resteras à la maison.
Moi non plus je ne voudrais pas qu’il manque ces vacances, ce serait trop injuste! Mais en tout cas si sa blesure l’empêche de partir je resterai avec lui. Hors de question que je parte sans mon chéri.
Une fois à l’hôpital, et après deux heures d’attente, le verdict du médecin qui l’examine est clair : contusion au point d’impact et foulure légère de la cheville. Il lui prescrit des béquilles pour quelques jours. Il ne lui interdit donc pas de marcher mais avec précaution pour ne pas fatiguer sa jambe.
Je suis soulagé malgré tout! Le projet de vacances n’est pas compromis, même si mon chéri sera quand handicapé et ne pourra pas vivre complètement les activités qui nous seront proposées. Mais au moins nous serons ensemble et ça c’est le plus important..