28-07-2020, 04:19 PM
CHAPITRE XXXII
''Ab imo pectore''
Il était sept heures moins le quart quand Burydan se posta en face du poste de la milice. Aragorn en sortit enfin, discutant et riant avec ses collègues. Quand il vit le garçon, il pâlit, rougit et pâlit de nouveau. Il traversa la rue, passa à côté de Burydan et murmura :
- Suis moi...
Burydan lui laissa quelques secondes d'avance et le suivis dans une ruelle obscure. Il sentit soudain une main le saisir par le bras et le plaquer dans l'encoignure d'une porte cochère. Aragorn le saisit fermement à la gorge et dit, d'une voix dure :
- Où étais-tu passé, petite salope ?!
Burydan pâlit sous l'insulte. Certes, ce n'était pas la première fois qu'il se faisait traiter de la sorte. Certains de ses clients adoraient l'insulter pendant qu'ils le baisaient. Mais Aragorn ne l'avait pas habituer à ça. Et sa main autour de sa gorge se resserra encore.
- Tu me fais mal, dit Burydan.
Aragorn se reprit aussitôt et enleva sa main.
- Excuse moi... je... je ne sais pas ce qui m'a pris... je... oh, bordel, bébé, tu m'as tellement manqué...
Il se pencha et écrasa ses lèvres sur celles de Burydan. Les bouches s'entrouvrirent et les langues, toutes heureuses de se retrouver, s'emmêlèrent langoureusement. Aragorn attira Burydan encore plus contre lui. Le baiser s'approfondit et les mains commencèrent leur ballet.
Aragorn saisit une des mains de Burydan et la posa sur son entre-jambe, déformé par une érection phénoménale.
- Sens à quel point j'ai envie de toi...
Le milicien glissa les mains dans le pantalon de Burydan et saisit ses fesses.
Il le retourna, le plaqua contre la porte, dégrafa son pantalon et l'abaissa, découvrant son cul musclé.
-Je vais te baiser, bébé, ici et maintenant... j'en peux plus...
Burydan se retourna face à Aragorn qui avait déjà sortit sa queue dure et gonflée.
- Non, pas ici. J'ai envie de toi, moi aussi, dit-il en posant la main d'Aragorn sur sa queue raide, mais je veux qu'on prenne notre temps. J'ai pas envie que tu me baises, j'ai envie que tu me fasses l'amour...
Aragorn poussa un gémissement de frustration, remballa tant bien que mal son sexe et dit :
- D'accord, suis moi.
Ils entrèrent dans une auberge. Aragorn demanda une chambre. Il savait très bien que, en tant qu'officier de la milice, l'aubergiste ne poserait aucune question. Ils montèrent rapidement l'escalier et, la porte de la chambre à peine refermée, ils se jetèrent l'un sur l'autre pour un baiser fougueux. Les doigts étaient fébriles quand ils se déshabillèrent mutuellement, tant ils avaient envie l'un de l'autre. Enfin nus, Ils se saisirent des fesses de l'autre et s'enlacèrent. Aragorn approfondit encore le baiser et Burydan fondit entre ses bras musclés. Il avait oublié à quel point Aragorn embrassait bien...
Burydan fit s'allonger son beau milicien sur la couche.
- Écarte les jambes...
Il se glissa entre elles et se coucha de tout son long sur ce corps musclé. Ils s'embrassèrent de nouveau, torse contre torse, ventre contre ventre, sexe dur contre sexe raide.
Burydan embrassa le cou d’Aragon, lécha les deux carotides et remonta d'un grand coup de langue sur la gorge, mordillant son menton. Aragorn sourit, et ils s'embrassèrent de nouveau.
Burydan repartit à son exploration. Il embrassa le haut de la poitrine d'Aragorn, descendit d'une langue baveuse dans le creux profond entre ses pectoraux, dessina ceux-ci de la pointe de sa langue et commença à lécher avidement le téton gauche. Une fois bien dur et bien gonflé, il le suçota, le mordilla et le lécha encore, arrachant ses premiers gémissements rauques à Aragorn. Il migra jusqu'au téton droit pour lui infliger les mêmes supplices, puis revint sur le gauche et ainsi de suite pendant un long moment.
Il descendit encore. Il regarda la bite. Elle était complètement décalottée sous l'effet de l'excitation et à à peine un pouce de son nombril. Elle palpitait d'anticipation, rêvant de se retrouver dans une bouche chaude, humide et accueillante. Mais Burydan décida de faire languir son beau mâle. Il lécha chaque abdo, aimant les voir se contracter à son passage, fit le tour de son sexe en l'effleurant de sa joue, lécha son aine droite lentement, puis son aine gauche. Il remonta et s'acharna sur le nombril. Il en fit d'abord le tour, lentement, puis plongea à l'intérieur. Aragorn émit un long gémissement en creusant le ventre. Burydan le lapa un long moment.
Il n'avait jamais vraiment exploré le corps sublime de son beau milicien. Ils avaient fait l’amour des dizaines de fois, mais ils étaient à chaque fois tellement excités que les préliminaires restaient succins. Burydan ne connaissait pas les caresses qui faisaient décoller Aragorn, et décida donc de tester. Darren et Martouf adoraient se faire suçoter les orteils, Nathanaël lui, tout comme Burydan, c'était les aisselles.
Il mit sa langue au niveau de sa hanche et remonta le long du flanc épais.
- Mets ta main derrière la tête.
Aragorn leva un sourcil, mais obtempéra. Burydan lécha le creux de son épaule, son biceps gonflé et la peau fine de l'intérieur de son bras. Il releva la tête, sourit, et se jeta sur l'aisselle, la lapant comme un malade. Aragorn poussa un petit cri de surprise et un long gémissement de plaisir.
- Tu aimes ?
- Oh, t'arrête pas, bébé, t'arrête pas... personne ne m'a jamais léché là... mais putain, qu'est-ce que c'est bon...
Burydan sourit de nouveau et lécha encore et encore. Les gémissements de son beau mâle se transformèrent bientôt en cris rauques. Il passa à l'autre aisselle, et se contorsionna pour placer la sienne pile au dessus de la bouche d'Aragorn. Celui-ci compris très vite ce qu'il devait faire, et ils se léchèrent mutuellement pendant de longues minutes de pur plaisir
Leurs aisselles léchées et pourléchées, Burydan embrassa de nouveau Aragorn et décida de lui donner ce qu'il voulait. Il déposa de gros baisers mouillés sur son corps, insistant un peu sur les tétons et le nombril, et descendit. Il joua, de la pointe de son nez, avec ses belles couilles toutes rondes et bien pleines, huma à pleins poumons la fragrance un peu musquée qui s'en dégageait, et se mit à les lécher, à les gober, à les sucer, jusqu'à ce que sa salive dégouline jusqu'au périnée. Il posa sa langue à la base de la queue dure et attendit qu'Aragorn le regarde. Le milicien se releva sur ses avant bras pour ne pas perdre une seule miette du spectacle qu'il savait imminent. Burydan sourit et mit un grand coup de langue sur la belle queue, jusqu'au gland. Il recommença, de haut en bas et de bas en haut, puis lécha la petite trace humide sur le ventre de son beau mâle, juste au dessus du gland.
Il maintint la bite droite. Il était toujours impressionné par sa longueur et son calibre. Il saliva et prit le gland dans sa bouche. Aragorn gémit. Burydan enroula sa langue autour, le suçota et enfourna le sexe lourd petit à petit, lentement, jusqu'à la garde. Il déglutit pour comprimer le gland dans sa gorge, ressortit la bite en serrant bien les lèvres, puis la reprit entièrement,t de nouveau, encore et encore.
Aragorn gémissait de plus en plus fort, en caressant les cheveux de Burydan. Après un petit moment, il dit :
- Arrête, bébé, arrête, tu vas me faire jouir...
Burydan arrêta à regret et regarda son beau milicien. Il était hagard, la respiration hachée et les yeux brillants. Il prit la tête de Burydan entre ses mains et l'attira pour un baiser torride. Il le plaqua contre son corps, donna une impulsion, et Burydan se retrouva en dessous de lui, les cuisses écartées. Aragorn se tortilla et Burydan sentit le gland appuyer contre son œillet.
Son petit cul, qui criait famine depuis plusieurs semaines, se laissa facilement déflorer par la grosse queue du milicien. Elle s'engouffra en lui lentement, le remplissant complètement et Burydan gémit quand il la sentit au plus profond de ses entrailles.
Aragorn commença à aller et venir en lui, le regardant dans les yeux. Les cuisses de Burydan s'enroulèrent autour de sa taille, ses mains caressèrent son dos musclé et il attira Aragorn pour l'embrasser encore. Ses gémissements se transformèrent en cris, étouffés par la langue de son beau mâle.
Aragorn se redressa, souleva un peu les hanches de Burydan et l'empala sur sa bite. Il était beau, fort, viril, puissant, et ruisselant de sueur. La vue de ce corps humide, et l'odeur de leur sueur, cette odeur de mâles en rut, grisa Burydan, et il avança les mains vers ce corps sublime et le caressa comme un dingue.
- Branle toi, bébé, branle toi...
Burydan saisit son sexe bandé comme jamais et se mit à se masturber frénétiquement.
- Oui, vas-y, ça m'excite de te regarder te branler pendant que je te défonce le cul...
Burydan aimait quand Aragorn devenait un peu salace. Il savait que l'orgasme n'allait pas tarder... Son étalon le pilonna comme un furieux, et il se laissa aller complètement, gémissant et criant sous cette divine torture.
- je vais jouir... je vais jouir...dit-il entre deux cris de plaisir.
- Vas y, bébé, prends ton pied... je veux voir ta bite exploser...
-Aaaaaah ! Aaaaaaaahhh ! Aaaaaaaaahhhhhhhh !!!
Burydan jouit comme un dingue, une lame de plaisir remonta le long de son corps et fit exploser son cerveau. Aragorn se coucha sur lui, cala la tête dans son cou et lui remit un, deux, trois grands coups de reins et jouit à son tour, dans un rugissement.
Ils restèrent ainsi un long, un très long moment, savourant les répliques de leur orgasme. La bite d'Aragorn sortit d'elle-même des confins du corps de Burydan. Le milicien releva la tête, planta ses yeux bleus dans les yeux gris et embrassa son petit mec. Un long baiser langoureux, doux et tendre.
- Libère moi, bébé...
- Qu... Quoi ?
- Tes cuisses
- Oups désolé, dit Burydan en riant.
Il desserra l'étreinte de ses cuisses, fermement enroulées autour des reins d'Aragorn. Celui ci se laissa tomber sur le dos en poussant un long soupir de plaisir.
- T'es vraiment une affaire au pieu...
- Je sais, dit laconiquement Burydan, je sais...
Il fouilla dans ses poches, en sortit un mouchoir et se débarbouilla de son sperme, ainsi qu'Aragorn. Il se coucha contre lui et commença à le caresser du bout des doigts. Le milicien le serra contre son corps chaud et entreprit de le caresser à son tour. Et Burydan adorait ça.
- Alors, bébé, où étais tu durant ces longuissimes semaines ?
- Oh la, c'est une longue histoire...
- Tu as... une demie heure...
- Pourquoi une demie heure ? Tu... tu pars...
- Non. Dans une demie heure je te baise de nouveau comme un furieux...
- Oh... chic alors...
- Allez, raconte petit brun lubrique...