01-11-2020, 01:21 AM
CHAPITRE 42 SUITE
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Tout ça commence à me saouler... J'en serais presque à me dire que... non, non, je dois pas me dire ça...
-moi : A L'AIDE QUELQU'UN S'IL VOUS PLAIT VENEZ NOUS AIDER ;
-inconnu 1 : ça sert à rien de crier, personne ne va venir vous aider ici !
Il se rapproche de plus en plus de moi mais je n'arrête pas de crier
-moi : QUELQU'UN S'IL VOUS PLAIT ;
Ils se regoupent toujours plus au point de chercher à nous bloquer contre le mûr
Antoine et moi nous regardons et décidons de passer à l'action : partir en courant avant d'être complètement coincé contre ce mur. Mais ils comprennent notre petit jeu et font très vite pour que nous ne puissions pas nous dégager... Pourtant Antoine parvient à s'échapper en fonçant sur le gars qu'il avait devant lui et en le faisant tomber brutalement.
De mon côté je tente de forcer le passage mais... je me heurte à un gars en forme d'armoire à glace contre lequel je ne peux rien et qui me fait voler jusqu'à heurter le mur du fond en retombant violemment.
Antoine est là à me regarder de loin, impuissant. Il se rend compte qu'il ne peut pas venir à mon secours devant ces trois brutes qui vont s'acharner sur moi. Il essaye de me rassurer en me criant qu'il va chercher du secours et qu'il revient tout de suite... Et il disparaît très vite.
-Inconnu 2 : Il est parti en te laissant seul … quand il va revenir il sera trop tard pour toi !
-moi : mais pourquoi vous faites ça ? Je comprends pas cette violence, nous avons rien fait de mal...
-inconnu3 : on fait ça pour le fun, c'est notre plaisir de faire subir ça à des gens comme vous. Là on avait deux proies mais l'une s'est enfuie donc c'est avec toi qu'on va jouer et tu vas payer pour deux.
-inconnu 2 : ne crois pas que c'est parce que vous êtes un couple de garçon qu'on vous a pris. Vous êtes les deux qui se sont présentés les premiers sur notre chemin aujourd'hui... Et le fait d'être tombés sur des gays nous excite encore plus.
-moi : mais il consiste à quoi votre plaisir ? En quoi tabasser deux mineurs dans la rue c'est fun pour vous ?
-inconnu 1 : des mineurs vous ? Bon on va dire qu'on le savait pas... mais je crois qu'on a assez discuté on va pas y passer la matinée...
Je tente de parlementer encore avec eux en leur disant que se battre à trois contre deux c'est pas juste et que...
bang !...
-inconnu 2 : mais tu vas la fermer ta gueule, on est pas ici pour discuter !
Hein ? Je n'entends plus rien, je suis étourdi et je vois les étoiles. Je sens une douleur fulgurante au visage, merde il vient de me frapper violemment...
et bang à nouveau!...et plusieurs coups se succèdent qui me font terriblement souffrir.
Tout à coup tout s'arrête, j'entends plusieurs voix que je n'arrive pas à différencier, je suis trop mal, je suis inerte sur le sol et je suis a demi inconscient. J'entrevois des pieds se rapprocher de moi et me demande à qui ils appartiennent... à mon sauveur ou... je m'attends au pire...
… : eh toi, est-ce que tu m'entends ?
… : Nico tu me vois ?
Je sens une main qui se pose sur mon visage avec délicatesse, j'arrive à reconnaître la main d'Antoine malgré mon état.
-moi : Antoine ? C'est bien toi ?
Je recommence à entendre plus clairement les sons autour de moi.
-Antoine : oui c'est moi, je suis revenu avec de l'aide pour te secourir.
-moi : merci...
-Antoine : tu es vraiment dans un sale état je vais appeler une ambulance.
-moi : J'ai pas bien entendu, tu peux répéter ?
-Antoine : on va te conduire à l'hôpital.
Mes yeux commencent à mieux voir et je remarque des tâches de sang sur le sol.
-moi : c'est mon sang ?
-Antoine : malheureusement oui. Comme je t'ai dis tu es amoché et tu as besoin d'être pris en charge. Tu as mal où exactement ?
-moi : Tu me demandes si j'ai vraiment mal ?
-Antoine : Désolé tu m'as mal compris. Tu sens une douleur plus importante à un endroit particulier ? Il faut pas oublier qu'un des inconnus avait un couteau.
-moi : tout mon corps me fait souffrir je peux rien dire de plus.
Et je remarque enfin des personnes qui accompagnent Antoine dont une qui s'approche de moi et me demande l'autorisation de m'examiner pour constater les blessures et m'apporter son aide pour me soulager.
Je lui fais un signe de la tête pour lui donner mon accord, c'est sûrement quelqu'un qui est
médecin …
Une autre des personnes demande à Antoine s'il connait le numéro de téléphone des parents.
-Antoine : oui je le connais, je vais les appeler tout de suite.
-moi : attends un peu avant de les appeler.
Après un examen rapide la personne qui vient de m'examiner annonce qu'il n'y a aucune trace de blessure par arme blanche puis elle me demande si je suis en mesure de m'asseoir.
J'arrive difficilement à me redresser malgré les douleurs que je ressens.
Et je vois à ce moment là que je suis entouré de 5 personnes, Antoine compris.
Un des inconnus prends les choses en mains et propose de m'emmener immédiatement à l'hôpital. Il s'agit d'un homme d'une trentaine d'années, grand et très costaud. Il me demande mon accord pour qu'il me prenne dans ses bras pour me déposer dans sa voiture ce à quoi je réponds que si c'est pour mon bien je ne peux que dire oui.
Il s'exécute alors et me dépose avec beaucoup de précaution dans sa voiture. C'est à ce moment là que je demande à Antoine de prévenir mes parents et leur demander de nous rejoindre à l'hôpital où va me conduire ce monsieur si attentionné.
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Tout ça commence à me saouler... J'en serais presque à me dire que... non, non, je dois pas me dire ça...
-moi : A L'AIDE QUELQU'UN S'IL VOUS PLAIT VENEZ NOUS AIDER ;
-inconnu 1 : ça sert à rien de crier, personne ne va venir vous aider ici !
Il se rapproche de plus en plus de moi mais je n'arrête pas de crier
-moi : QUELQU'UN S'IL VOUS PLAIT ;
Ils se regoupent toujours plus au point de chercher à nous bloquer contre le mûr
Antoine et moi nous regardons et décidons de passer à l'action : partir en courant avant d'être complètement coincé contre ce mur. Mais ils comprennent notre petit jeu et font très vite pour que nous ne puissions pas nous dégager... Pourtant Antoine parvient à s'échapper en fonçant sur le gars qu'il avait devant lui et en le faisant tomber brutalement.
De mon côté je tente de forcer le passage mais... je me heurte à un gars en forme d'armoire à glace contre lequel je ne peux rien et qui me fait voler jusqu'à heurter le mur du fond en retombant violemment.
Antoine est là à me regarder de loin, impuissant. Il se rend compte qu'il ne peut pas venir à mon secours devant ces trois brutes qui vont s'acharner sur moi. Il essaye de me rassurer en me criant qu'il va chercher du secours et qu'il revient tout de suite... Et il disparaît très vite.
-Inconnu 2 : Il est parti en te laissant seul … quand il va revenir il sera trop tard pour toi !
-moi : mais pourquoi vous faites ça ? Je comprends pas cette violence, nous avons rien fait de mal...
-inconnu3 : on fait ça pour le fun, c'est notre plaisir de faire subir ça à des gens comme vous. Là on avait deux proies mais l'une s'est enfuie donc c'est avec toi qu'on va jouer et tu vas payer pour deux.
-inconnu 2 : ne crois pas que c'est parce que vous êtes un couple de garçon qu'on vous a pris. Vous êtes les deux qui se sont présentés les premiers sur notre chemin aujourd'hui... Et le fait d'être tombés sur des gays nous excite encore plus.
-moi : mais il consiste à quoi votre plaisir ? En quoi tabasser deux mineurs dans la rue c'est fun pour vous ?
-inconnu 1 : des mineurs vous ? Bon on va dire qu'on le savait pas... mais je crois qu'on a assez discuté on va pas y passer la matinée...
Je tente de parlementer encore avec eux en leur disant que se battre à trois contre deux c'est pas juste et que...
bang !...
-inconnu 2 : mais tu vas la fermer ta gueule, on est pas ici pour discuter !
Hein ? Je n'entends plus rien, je suis étourdi et je vois les étoiles. Je sens une douleur fulgurante au visage, merde il vient de me frapper violemment...
et bang à nouveau!...et plusieurs coups se succèdent qui me font terriblement souffrir.
Tout à coup tout s'arrête, j'entends plusieurs voix que je n'arrive pas à différencier, je suis trop mal, je suis inerte sur le sol et je suis a demi inconscient. J'entrevois des pieds se rapprocher de moi et me demande à qui ils appartiennent... à mon sauveur ou... je m'attends au pire...
… : eh toi, est-ce que tu m'entends ?
… : Nico tu me vois ?
Je sens une main qui se pose sur mon visage avec délicatesse, j'arrive à reconnaître la main d'Antoine malgré mon état.
-moi : Antoine ? C'est bien toi ?
Je recommence à entendre plus clairement les sons autour de moi.
-Antoine : oui c'est moi, je suis revenu avec de l'aide pour te secourir.
-moi : merci...
-Antoine : tu es vraiment dans un sale état je vais appeler une ambulance.
-moi : J'ai pas bien entendu, tu peux répéter ?
-Antoine : on va te conduire à l'hôpital.
Mes yeux commencent à mieux voir et je remarque des tâches de sang sur le sol.
-moi : c'est mon sang ?
-Antoine : malheureusement oui. Comme je t'ai dis tu es amoché et tu as besoin d'être pris en charge. Tu as mal où exactement ?
-moi : Tu me demandes si j'ai vraiment mal ?
-Antoine : Désolé tu m'as mal compris. Tu sens une douleur plus importante à un endroit particulier ? Il faut pas oublier qu'un des inconnus avait un couteau.
-moi : tout mon corps me fait souffrir je peux rien dire de plus.
Et je remarque enfin des personnes qui accompagnent Antoine dont une qui s'approche de moi et me demande l'autorisation de m'examiner pour constater les blessures et m'apporter son aide pour me soulager.
Je lui fais un signe de la tête pour lui donner mon accord, c'est sûrement quelqu'un qui est
médecin …
Une autre des personnes demande à Antoine s'il connait le numéro de téléphone des parents.
-Antoine : oui je le connais, je vais les appeler tout de suite.
-moi : attends un peu avant de les appeler.
Après un examen rapide la personne qui vient de m'examiner annonce qu'il n'y a aucune trace de blessure par arme blanche puis elle me demande si je suis en mesure de m'asseoir.
J'arrive difficilement à me redresser malgré les douleurs que je ressens.
Et je vois à ce moment là que je suis entouré de 5 personnes, Antoine compris.
Un des inconnus prends les choses en mains et propose de m'emmener immédiatement à l'hôpital. Il s'agit d'un homme d'une trentaine d'années, grand et très costaud. Il me demande mon accord pour qu'il me prenne dans ses bras pour me déposer dans sa voiture ce à quoi je réponds que si c'est pour mon bien je ne peux que dire oui.
Il s'exécute alors et me dépose avec beaucoup de précaution dans sa voiture. C'est à ce moment là que je demande à Antoine de prévenir mes parents et leur demander de nous rejoindre à l'hôpital où va me conduire ce monsieur si attentionné.