Chapitre V (Suite)
Arrivé sur l’île, Chloé débarque Eric au port.
- Je vais profiter le temps que tu seras en délégation pour aller faire un repérage.
- D’accord. On se retrouve ici vers 17h00. Bonne après-midi Chloé.
- Merci Eric. A tout à l’heure.
Et la jeune femme reprend la mer. Eric la regarde s’éloigner. Elle est vraiment dans son élément.
Il rejoint le petit groupe qui l’attendait.
En fin d'après-midi, Chloé est déjà au port. Elle attend Eric allongée sur un bain de soleil.
- Ça fait longtemps que tu es là ?
- A peine une petite demi-heure.
- Ça s’est bien passé avec ta délégation ?
- Nickel. Ils vont tous dormir sur Porquerolles. Tu n’as pas changé d’avis ?
- Tu me connais. Je ne suis pas un girouette et j’ai trouvé une crique super sympa, bien abritée et pas très compliquée d’accès. On y va ?
- Allez go moussaillon. En route !
Une fois sorti du port, les conditions de navigations ne sont pas des plus idéales. Le vent s’est levé et on commence à avoir des creux de deux mètres. Il faut se dépêcher pour arriver avant la tombée de la nuit. Le bateau est face au vent. Pour naviguer dans ces conditions, il faut déjà de l’expérience et Chloé se débrouille comme un chef. Peu de temps après, elle aborde l’entrée de la crique en négociant une courbe à angle droit et une fois dans le renfoncement naturel, c’est le calme plat. Chloé jette l’ancre et coupe les gaz.
- Alors ? Elle est pas belle la vie ? On a même une plage rien que pour nous.
- Magnifique. Je la connaissais sur la carte mais je n’y suis jamais venu.
- Pour le programme de ce soir, on va à terre. On fait un petit feu pour faire cuire quelques pommes de terre qu'on prendra avec une tranche de jambon, du pain, des cornichons et une bouteille de rosé. Ça te va ?
- Bien mademoiselle.
- J’avais envie d’un pique-nique. J’ai tout préparé. On met ce qui doit rester sec sur le radeau et à la baille.
A terre, Chloé organise le campement avec bonne humeur. Eric ramasse du petit bois pour lancer le feu puis des morceaux plus conséquents pour pouvoir l’entretenir. Les pommes de terre sont déposés dans les cendres. La nuit commence à tomber. On entend le vent souffler en rafale dans les arbres.
La chaleur des flammes réchauffe l’atmosphère. Les patates enroulées dans du papier aluminium commencent à grésiller. Chloé vient se blottir tout contre Eric, assis l’un à côté de l’autre.
- Apéro ? On n'a que du rosé.
- Ça ira très bien.
- C’est drôle. C’est la première fois qu’on se retrouve comme ça tous les deux. J’aime bien. Je me sens utile. Je me sens forte aussi et avec toi, je suis rassurée, je n’ai même pas peur de la nuit. Tu as déjà fais ça, toi ?
- Oui.
- Avec Maman ?
- Non tu sais bien qu’elle a horreur du bateau et elle a peur de tout.
- Ben avec qui alors ?
- Lorsque j’étais bien plus jeune, avec ma première amoureuse.
- Et ton amoureuse, elle s’appelait comment ?
- Mathilde.
- J’aimerai bien avoir un amoureux moi aussi. Vivre des moments comme celui-là avec quelqu’un qui t’aime, ça doit être merveilleux.
- Oui. C’est vraiment merveilleux.
- Tu peux me passe mon tee-short, je commence à avoir un peu froid.
- Le voilà mam'zelle.
- Merci Eric.
- Je crois que les patates sont cuites.
- Allez encore un petit verre de rosé pour moi.
- Tu va être pompette Chloé et il faut encore, après manger, nager jusqu’au bateau, des fois que tu aurais oublié.
- Même pas. Qu’est ce que tu crois. Je ne suis pas une petite nature. Je suis une femme des fois que tu ne l’aurais pas remarqué.
Arrivé sur l’île, Chloé débarque Eric au port.
- Je vais profiter le temps que tu seras en délégation pour aller faire un repérage.
- D’accord. On se retrouve ici vers 17h00. Bonne après-midi Chloé.
- Merci Eric. A tout à l’heure.
Et la jeune femme reprend la mer. Eric la regarde s’éloigner. Elle est vraiment dans son élément.
Il rejoint le petit groupe qui l’attendait.
- °° -
En fin d'après-midi, Chloé est déjà au port. Elle attend Eric allongée sur un bain de soleil.
- Ça fait longtemps que tu es là ?
- A peine une petite demi-heure.
- Ça s’est bien passé avec ta délégation ?
- Nickel. Ils vont tous dormir sur Porquerolles. Tu n’as pas changé d’avis ?
- Tu me connais. Je ne suis pas un girouette et j’ai trouvé une crique super sympa, bien abritée et pas très compliquée d’accès. On y va ?
- Allez go moussaillon. En route !
Une fois sorti du port, les conditions de navigations ne sont pas des plus idéales. Le vent s’est levé et on commence à avoir des creux de deux mètres. Il faut se dépêcher pour arriver avant la tombée de la nuit. Le bateau est face au vent. Pour naviguer dans ces conditions, il faut déjà de l’expérience et Chloé se débrouille comme un chef. Peu de temps après, elle aborde l’entrée de la crique en négociant une courbe à angle droit et une fois dans le renfoncement naturel, c’est le calme plat. Chloé jette l’ancre et coupe les gaz.
- Alors ? Elle est pas belle la vie ? On a même une plage rien que pour nous.
- Magnifique. Je la connaissais sur la carte mais je n’y suis jamais venu.
- Pour le programme de ce soir, on va à terre. On fait un petit feu pour faire cuire quelques pommes de terre qu'on prendra avec une tranche de jambon, du pain, des cornichons et une bouteille de rosé. Ça te va ?
- Bien mademoiselle.
- J’avais envie d’un pique-nique. J’ai tout préparé. On met ce qui doit rester sec sur le radeau et à la baille.
A terre, Chloé organise le campement avec bonne humeur. Eric ramasse du petit bois pour lancer le feu puis des morceaux plus conséquents pour pouvoir l’entretenir. Les pommes de terre sont déposés dans les cendres. La nuit commence à tomber. On entend le vent souffler en rafale dans les arbres.
La chaleur des flammes réchauffe l’atmosphère. Les patates enroulées dans du papier aluminium commencent à grésiller. Chloé vient se blottir tout contre Eric, assis l’un à côté de l’autre.
- Apéro ? On n'a que du rosé.
- Ça ira très bien.
- C’est drôle. C’est la première fois qu’on se retrouve comme ça tous les deux. J’aime bien. Je me sens utile. Je me sens forte aussi et avec toi, je suis rassurée, je n’ai même pas peur de la nuit. Tu as déjà fais ça, toi ?
- Oui.
- Avec Maman ?
- Non tu sais bien qu’elle a horreur du bateau et elle a peur de tout.
- Ben avec qui alors ?
- Lorsque j’étais bien plus jeune, avec ma première amoureuse.
- Et ton amoureuse, elle s’appelait comment ?
- Mathilde.
- J’aimerai bien avoir un amoureux moi aussi. Vivre des moments comme celui-là avec quelqu’un qui t’aime, ça doit être merveilleux.
- Oui. C’est vraiment merveilleux.
- Tu peux me passe mon tee-short, je commence à avoir un peu froid.
- Le voilà mam'zelle.
- Merci Eric.
- Je crois que les patates sont cuites.
- Allez encore un petit verre de rosé pour moi.
- Tu va être pompette Chloé et il faut encore, après manger, nager jusqu’au bateau, des fois que tu aurais oublié.
- Même pas. Qu’est ce que tu crois. Je ne suis pas une petite nature. Je suis une femme des fois que tu ne l’aurais pas remarqué.
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