29-10-2020, 10:00 AM
François passe une très bonne soirée avec son épouse et ses trois fils. Il joue avec les deux plus âgés à « puissance quatre », ils font des puzzles et des jeux de l’oie. Avec le plus jeune il se montre attentif à ses jeux de construction adaptés à son âge, soit ceux d’une marque suédoise bien connue, l’enfant n’a en fait que trois ans !
Hélène et François passent la soirée devant la télévision en regardant une émission de variétés. François est apaisé, il sait qu’il aime sa femme et ses enfants bien qu’il se sente différent. Il se pose des questions concernant Michel. Il sait qu’il est « célibataire » car il vient de rompre avec sa petite-amie. Pourrait-il être lui aussi intéressé tant par les femmes que par les hommes ? Bref, il va devoir réfléchir à ce qu’il va faire. Le couple monte alors se coucher.
Ils sont côte à côte, Hélène caresse le torse de son homme sous la blouse de pyjama. François ne veut pas se montrer rétif, il entame alors lui aussi des caresses sur le poitrine de sa femme. C’est Hélène qui mène a danse et chauffe François, elle introduit sa main dans son pantalon de pyjama et la pose sur le sexe mi-bandé. François quant à lui hésite à placer sa main sur l’abricot d’Hélène. Il n’ose pas refuser et vient alors caresser les lèvres déjà humides. Hélène entame déjà une masturbation du pénis de son homme. François se sent alors obligé de s’occuper de l’anatomie de son épouse, il caresse alors le clitoris en vue de procurer des sensations à sa bergère. Ils se donnent l’un l’autre du plaisir. Ils ne reste que ça dans leurs relations intimes, ils ne font plus l’amour depuis quelques mois. Il reste la tendresse et la masturbation qui les réuni encore au point de vue sexuel !
Point de vue de François.
Je vais lui montrer que je n’oublie de lui donner du plaisir. J’introduis mon majeur dans son vagin et je vais y aller sans omettre son clitoris. Je sais que de son côté elle tente de me branler mais elle ne s’applique pas comme il faut, je lui ai déjà dit, mais c’est peine perdue. Les hommes savent mieux s’y prendre pour se donner du plaisir même au travers de la masturbation. Hélène râle de plaisir, c’est qu’elle apprécie mes caresses appuyées. Pour ma part j’émets quelques râles, mais uniquement pour qu’elle pense me combler. Hélène mouille plus en plus, je sais qu’elle va finir par arriver à l’orgasme, du moins c’est souvent le cas. Effectivement je sens qu’elle y arrive, elle est comme une pile électrique, elle remue dans tous les sens. Elle arrête de me branler. Je ne sais pas si elle va reprendre ma queue et poursuivre ce qu’elle faisait.
Je lui demande de s’occuper de moi, elle fait la sourde oreille, j’insiste et comme ça arrive parfois, elle me dit de m’en occuper moi-même. Je me masturbe alors et je me fais monter pour enfin mois aussi arriver à l’orgasme libérateur. J’ai du sperme plein mon pyjama, je m’en ai cure et je reste comme ça pour dormir, tout humide.
Je repense alors à Michel, actuellement il est alité, les deux bras plâtrés, une jambe en extension et bien entendu une sonde urinaire reliée à une poche accrochée le long de la barre inférieur du lit médicalisé. Il est certain qu’il n’a pas de l’envie d’avoir du plaisir d’autant qu’il ne sait pas bander. Il est certain que quand il ira mieux et qu’il sera libéré de cette sonde, il va pouvoir enfin ressentir le désir et l’envie d’arriver à l’orgasme. Se branlera-t-il ? Ou alors sera aidé par une infirmière compatissante ? J’ai quand de drôle de pensées. Bon je vais tenter de dormir car demain il y a le travail qui m’attend.
Point de vue de Michel.
Je suis content d’avoir revu François. Nous avons pu nous raconter ce que nous avions ressenti l’un et l’autre lorsque qu’il a commencé à me tenir la main et à me parler pour que je reste « éveillé », pour que je ne tombe pas dans le coma ou pire que je me laisse aller et me laisse mourir. Il m’a dit qu’il avait été très perturbé par cet épisode et même par la suite lors de mon transport vers les urgences de l’hôpital quand il était à mes côtés. J’ai aussi trouvé qu’il était un peu secret, je pense qu’il n’est pas trop bien dans sa peau. Je sais qu’il est marié et qu’il a trois garçons, que son métier est aussi très important pour lui, ça se sent, mais il y a autre chose. J’espère en savoir plus lors de nos prochaines rencontres.
Visites régulières.
François se rend régulièrement à l’hôpital pour rendre visite à Michel, c’est devenu une habitude pour lui de s’y rendre au moins fois par semaine en fonction des horaires de travail. Michel quant à lui est très heureux d’avoir la visite de François. Il le remercie à chaque fois dès son arrivée et aussi lors du départ. Ils ont toujours besoin de se serrer la main et ils ressentent toujours un espèce de courant qui passe d’une main à l’autre et vis-versa.
Les deux hommes se racontent leur vie, ils commencent à se faire des confidences. Michel se doute qu’il y a quelque chose qui reste secret dans la vie de Français et un jour, soit après un mois de visites, il pose enfin la question.
Mich : « Puis-je te poser une question assez personnelle ?
Fra : Oui, vas-y !
Mich : J’espère que tu ne vas pas mal le prendre, mais il y a quelque chose qui m’intrigue. Je vais peut-être être très indiscret.
Fra : (A-t-il des doutes concernant mon orientation sexuelle ? Pense-t-il que je suis gay ?) Oui, je verrai si je te réponds ou pas !
Mich : Depuis que nous nous connaissons et que je t’observe, je pense qu’il y a un secret ou une phase cachée que tu n’as pas encore évoqué !
Fra : Heu …, je ne vois pas de quoi tu parles !
Mich : Oui, pour moi tu ne m’as tout dis te concernant.
Fra : Je ne vois pas ce que tu veux dire. Je pense que tu te méprends.
Mich : C’est comme tu veux, je pense qu’il y a un secret dont tu ne m’as pas encore parlé.
Fra : Tu penses ce que tu veux, mais il n’y a rien de caché !
Mich : Je pense que oui. Bon je te laisse, tôt ou tard tu m’en diras plus.
Fra : Bon, je te laisse, je vais rejoindre mes garçons, ils m’attendent pour aller au cinéma, nous allons aller voir le dernier Wald Disney, « La Bande à Picsou ».
Mich : Super, je te souhaite de passer un bon moment avec eux. Bonne soirée.
Fra : Bonne soirée à toi également. À plus."
François quitte donc la chambre de Michel. Il se demande comment Michel puisse penser qu’il est homosexuel. François quitte l’hôpital et il rejoint sa famille. Une séance de cinéma pour la période des fêtes de fin d’année est un incontournable.
François passe un très bon moment avec les siens. C’est la période de Noël et donc une fête au combien familiale. François a encore en têt sa dernière visite à Michel. Il sait qu’il va y retourner mais il se demande si Michel va une nouvelle fois lui parler d’une face cachée de sa personnalité. Bien entendu que François sait bien qu’il est gay et qu’il fait tout le cacher, même à Hélène.
Michel de son côté songe déjà à la prochaine visite de François. Il se remémore la dernière visite et est de plus en plus convaincu que François, avec cette part de féminité, est homosexuel. Son visiteur a beau dire que non, Michel sait qu’il n’ose pas dire qu’il est gay, à moins qu’il ne se cherche encore. Le fait d’avoir une femme et des enfants n’est pas incompatible avec le fait d’être gay. Tout compte fait il pourrait être « bi », il aurait des penchants pour les deux sexes.
Le médecin, qui a la charge du suivi de Michel, semble satisfait de l’évolution de la guérison de son patient. Sa jambe n’est plus sous traction et l’un de ses plâtres, celui du bras gauche lui est retiré. Il faut aussi ajouter que la sonde urinaire lui a été également ôtée, un urinal et une panne sont à sa disposition.
François a bien entendu rendu visite à Michel entre le jour de Noël et le réveillon de nouvel an. Il a été étonné de voir que Michel allait de mieux en mieux. Son hospitalisation ne devrait plus être trop longue. Lors de cette visite aucune allusion n’a été faite concernant l’orientation sexuelle de François, bien que Michel soit de plus en plus convaincu qu’il est gay.
Les fêtes de fin d’année se poursuivent. François passe le réveillons au travail. La nuit de la Saint Sylvestre est particulière. L’ambiance dans les rues est bon enfant, pas de souci particulier. Ce n’est pas la première fois que François est d’astreinte pour un réveillon. Ce soir il travaille avec Yves. Les deux collègues s’apprécient et aiment bien travailler ensemble.
Quelque minutes avant minuit une certaine tension augmente, les quelques personnes encore dehors se hâtent de rentrer avant les douze coups. Déjà l’un ou l’autre pétard explose brisant quelque peu le silence qui baignait encore le bourg. C’est alors, juste à l’heure, soit à minuit, que des feux d’artifice de particuliers éclatent dans le ciel étoilé, tapissant par endroit la voute céleste de milles étoiles de couleurs.
Point de vue de François.
Quelle beau spectacle, je suis certain qu’Hélène et les enfants sont à la fenêtre en train de quetter les éclats lumineux des fusées tirées pour l’an neuf. Je me mets à penser à Michel qui est couché dans sa chambre d’hôpital. Je me dis que j’irai lui souhaiter une bonne année dans deux jours. Demain c’est le jour de l’an et donc nous sommes en visite chez mes beaux-parents.
J’ai une pensée pour mes propres parents qui ne sont plus de ce monde. Papa s’en est allé il y a trois ans, un trente et un décembre, dernier jour de l’année 1984. Maman et lui devaient venir passer le réveillon à la maison, mais il n’en fût rien. C’était d’une tristesse. Depuis ce funeste jour, je n’aime pas fêter la nouvelle année et je préfère travaillé durant le réveillon.
Tiens, voilà le « Marcel » qui titube sur le trottoir. J’en fais part à Yves et nous l’accostons.
Fra : « Alors Marcel, tu as déjà bien fêté le passage en l’an neuf. Que va dire Mariette en te voyant dans l’état dans lequel tu te trouves !
Mar : Bah, heu, elle ne va pas être contente.
Fra : On va te ramené chez toi, ça vaut mieux car tu risques de te faire renverser comme il y a cinq ans !
Mar : C’est trop aimable, on voit que c’est jour de fête.
Fra : Oui Marcel, c’est mieux de revenir avec mous. »
Le trajet se passe bien, Marcel raconte quelques moments particuliers de sa vie. Ce n’est pas un mauvais bougre, mais à la suite de la perte de son fils unique il a commencé à descendre sur la pente glissante de l’alcoolisme. Mariette ne lui en veut pas, mais elle n’a pas facile avec lui. Marcel nous remercie une dernière fois et Mariette de son côté est contente de revoir son homme. Ils s’embrassent et rentrent tous les deux dans leur maison. Oui, ça a été un drame le décès de leur fils, Olivier qu’il se prénommait. Il a été renversé par une voiture alors qu’il revenait de son travail en cyclomoteur. Il n’avait que vingt ans ! Pour moi c’est comme si c’était hier. J’ai aussi cette même impression avec Michel, mais lui est en vie.
Le service se poursuit bien gentiment. C’est très bien pour la population et pour nous d’ailleurs. Yves peut rentrer tranquille à la maison et moi aussi. Quelques heures de repos et c’est la visite aux beaux-parents. Je sais que les enfants n’attendent que ça, passer le jour de l’an chez Mamy et Papy.
Hélène et François passent la soirée devant la télévision en regardant une émission de variétés. François est apaisé, il sait qu’il aime sa femme et ses enfants bien qu’il se sente différent. Il se pose des questions concernant Michel. Il sait qu’il est « célibataire » car il vient de rompre avec sa petite-amie. Pourrait-il être lui aussi intéressé tant par les femmes que par les hommes ? Bref, il va devoir réfléchir à ce qu’il va faire. Le couple monte alors se coucher.
Ils sont côte à côte, Hélène caresse le torse de son homme sous la blouse de pyjama. François ne veut pas se montrer rétif, il entame alors lui aussi des caresses sur le poitrine de sa femme. C’est Hélène qui mène a danse et chauffe François, elle introduit sa main dans son pantalon de pyjama et la pose sur le sexe mi-bandé. François quant à lui hésite à placer sa main sur l’abricot d’Hélène. Il n’ose pas refuser et vient alors caresser les lèvres déjà humides. Hélène entame déjà une masturbation du pénis de son homme. François se sent alors obligé de s’occuper de l’anatomie de son épouse, il caresse alors le clitoris en vue de procurer des sensations à sa bergère. Ils se donnent l’un l’autre du plaisir. Ils ne reste que ça dans leurs relations intimes, ils ne font plus l’amour depuis quelques mois. Il reste la tendresse et la masturbation qui les réuni encore au point de vue sexuel !
Point de vue de François.
Je vais lui montrer que je n’oublie de lui donner du plaisir. J’introduis mon majeur dans son vagin et je vais y aller sans omettre son clitoris. Je sais que de son côté elle tente de me branler mais elle ne s’applique pas comme il faut, je lui ai déjà dit, mais c’est peine perdue. Les hommes savent mieux s’y prendre pour se donner du plaisir même au travers de la masturbation. Hélène râle de plaisir, c’est qu’elle apprécie mes caresses appuyées. Pour ma part j’émets quelques râles, mais uniquement pour qu’elle pense me combler. Hélène mouille plus en plus, je sais qu’elle va finir par arriver à l’orgasme, du moins c’est souvent le cas. Effectivement je sens qu’elle y arrive, elle est comme une pile électrique, elle remue dans tous les sens. Elle arrête de me branler. Je ne sais pas si elle va reprendre ma queue et poursuivre ce qu’elle faisait.
Je lui demande de s’occuper de moi, elle fait la sourde oreille, j’insiste et comme ça arrive parfois, elle me dit de m’en occuper moi-même. Je me masturbe alors et je me fais monter pour enfin mois aussi arriver à l’orgasme libérateur. J’ai du sperme plein mon pyjama, je m’en ai cure et je reste comme ça pour dormir, tout humide.
Je repense alors à Michel, actuellement il est alité, les deux bras plâtrés, une jambe en extension et bien entendu une sonde urinaire reliée à une poche accrochée le long de la barre inférieur du lit médicalisé. Il est certain qu’il n’a pas de l’envie d’avoir du plaisir d’autant qu’il ne sait pas bander. Il est certain que quand il ira mieux et qu’il sera libéré de cette sonde, il va pouvoir enfin ressentir le désir et l’envie d’arriver à l’orgasme. Se branlera-t-il ? Ou alors sera aidé par une infirmière compatissante ? J’ai quand de drôle de pensées. Bon je vais tenter de dormir car demain il y a le travail qui m’attend.
Point de vue de Michel.
Je suis content d’avoir revu François. Nous avons pu nous raconter ce que nous avions ressenti l’un et l’autre lorsque qu’il a commencé à me tenir la main et à me parler pour que je reste « éveillé », pour que je ne tombe pas dans le coma ou pire que je me laisse aller et me laisse mourir. Il m’a dit qu’il avait été très perturbé par cet épisode et même par la suite lors de mon transport vers les urgences de l’hôpital quand il était à mes côtés. J’ai aussi trouvé qu’il était un peu secret, je pense qu’il n’est pas trop bien dans sa peau. Je sais qu’il est marié et qu’il a trois garçons, que son métier est aussi très important pour lui, ça se sent, mais il y a autre chose. J’espère en savoir plus lors de nos prochaines rencontres.
Visites régulières.
François se rend régulièrement à l’hôpital pour rendre visite à Michel, c’est devenu une habitude pour lui de s’y rendre au moins fois par semaine en fonction des horaires de travail. Michel quant à lui est très heureux d’avoir la visite de François. Il le remercie à chaque fois dès son arrivée et aussi lors du départ. Ils ont toujours besoin de se serrer la main et ils ressentent toujours un espèce de courant qui passe d’une main à l’autre et vis-versa.
Les deux hommes se racontent leur vie, ils commencent à se faire des confidences. Michel se doute qu’il y a quelque chose qui reste secret dans la vie de Français et un jour, soit après un mois de visites, il pose enfin la question.
Mich : « Puis-je te poser une question assez personnelle ?
Fra : Oui, vas-y !
Mich : J’espère que tu ne vas pas mal le prendre, mais il y a quelque chose qui m’intrigue. Je vais peut-être être très indiscret.
Fra : (A-t-il des doutes concernant mon orientation sexuelle ? Pense-t-il que je suis gay ?) Oui, je verrai si je te réponds ou pas !
Mich : Depuis que nous nous connaissons et que je t’observe, je pense qu’il y a un secret ou une phase cachée que tu n’as pas encore évoqué !
Fra : Heu …, je ne vois pas de quoi tu parles !
Mich : Oui, pour moi tu ne m’as tout dis te concernant.
Fra : Je ne vois pas ce que tu veux dire. Je pense que tu te méprends.
Mich : C’est comme tu veux, je pense qu’il y a un secret dont tu ne m’as pas encore parlé.
Fra : Tu penses ce que tu veux, mais il n’y a rien de caché !
Mich : Je pense que oui. Bon je te laisse, tôt ou tard tu m’en diras plus.
Fra : Bon, je te laisse, je vais rejoindre mes garçons, ils m’attendent pour aller au cinéma, nous allons aller voir le dernier Wald Disney, « La Bande à Picsou ».
Mich : Super, je te souhaite de passer un bon moment avec eux. Bonne soirée.
Fra : Bonne soirée à toi également. À plus."
François quitte donc la chambre de Michel. Il se demande comment Michel puisse penser qu’il est homosexuel. François quitte l’hôpital et il rejoint sa famille. Une séance de cinéma pour la période des fêtes de fin d’année est un incontournable.
François passe un très bon moment avec les siens. C’est la période de Noël et donc une fête au combien familiale. François a encore en têt sa dernière visite à Michel. Il sait qu’il va y retourner mais il se demande si Michel va une nouvelle fois lui parler d’une face cachée de sa personnalité. Bien entendu que François sait bien qu’il est gay et qu’il fait tout le cacher, même à Hélène.
Michel de son côté songe déjà à la prochaine visite de François. Il se remémore la dernière visite et est de plus en plus convaincu que François, avec cette part de féminité, est homosexuel. Son visiteur a beau dire que non, Michel sait qu’il n’ose pas dire qu’il est gay, à moins qu’il ne se cherche encore. Le fait d’avoir une femme et des enfants n’est pas incompatible avec le fait d’être gay. Tout compte fait il pourrait être « bi », il aurait des penchants pour les deux sexes.
Le médecin, qui a la charge du suivi de Michel, semble satisfait de l’évolution de la guérison de son patient. Sa jambe n’est plus sous traction et l’un de ses plâtres, celui du bras gauche lui est retiré. Il faut aussi ajouter que la sonde urinaire lui a été également ôtée, un urinal et une panne sont à sa disposition.
François a bien entendu rendu visite à Michel entre le jour de Noël et le réveillon de nouvel an. Il a été étonné de voir que Michel allait de mieux en mieux. Son hospitalisation ne devrait plus être trop longue. Lors de cette visite aucune allusion n’a été faite concernant l’orientation sexuelle de François, bien que Michel soit de plus en plus convaincu qu’il est gay.
Les fêtes de fin d’année se poursuivent. François passe le réveillons au travail. La nuit de la Saint Sylvestre est particulière. L’ambiance dans les rues est bon enfant, pas de souci particulier. Ce n’est pas la première fois que François est d’astreinte pour un réveillon. Ce soir il travaille avec Yves. Les deux collègues s’apprécient et aiment bien travailler ensemble.
Quelque minutes avant minuit une certaine tension augmente, les quelques personnes encore dehors se hâtent de rentrer avant les douze coups. Déjà l’un ou l’autre pétard explose brisant quelque peu le silence qui baignait encore le bourg. C’est alors, juste à l’heure, soit à minuit, que des feux d’artifice de particuliers éclatent dans le ciel étoilé, tapissant par endroit la voute céleste de milles étoiles de couleurs.
Point de vue de François.
Quelle beau spectacle, je suis certain qu’Hélène et les enfants sont à la fenêtre en train de quetter les éclats lumineux des fusées tirées pour l’an neuf. Je me mets à penser à Michel qui est couché dans sa chambre d’hôpital. Je me dis que j’irai lui souhaiter une bonne année dans deux jours. Demain c’est le jour de l’an et donc nous sommes en visite chez mes beaux-parents.
J’ai une pensée pour mes propres parents qui ne sont plus de ce monde. Papa s’en est allé il y a trois ans, un trente et un décembre, dernier jour de l’année 1984. Maman et lui devaient venir passer le réveillon à la maison, mais il n’en fût rien. C’était d’une tristesse. Depuis ce funeste jour, je n’aime pas fêter la nouvelle année et je préfère travaillé durant le réveillon.
Tiens, voilà le « Marcel » qui titube sur le trottoir. J’en fais part à Yves et nous l’accostons.
Fra : « Alors Marcel, tu as déjà bien fêté le passage en l’an neuf. Que va dire Mariette en te voyant dans l’état dans lequel tu te trouves !
Mar : Bah, heu, elle ne va pas être contente.
Fra : On va te ramené chez toi, ça vaut mieux car tu risques de te faire renverser comme il y a cinq ans !
Mar : C’est trop aimable, on voit que c’est jour de fête.
Fra : Oui Marcel, c’est mieux de revenir avec mous. »
Le trajet se passe bien, Marcel raconte quelques moments particuliers de sa vie. Ce n’est pas un mauvais bougre, mais à la suite de la perte de son fils unique il a commencé à descendre sur la pente glissante de l’alcoolisme. Mariette ne lui en veut pas, mais elle n’a pas facile avec lui. Marcel nous remercie une dernière fois et Mariette de son côté est contente de revoir son homme. Ils s’embrassent et rentrent tous les deux dans leur maison. Oui, ça a été un drame le décès de leur fils, Olivier qu’il se prénommait. Il a été renversé par une voiture alors qu’il revenait de son travail en cyclomoteur. Il n’avait que vingt ans ! Pour moi c’est comme si c’était hier. J’ai aussi cette même impression avec Michel, mais lui est en vie.
Le service se poursuit bien gentiment. C’est très bien pour la population et pour nous d’ailleurs. Yves peut rentrer tranquille à la maison et moi aussi. Quelques heures de repos et c’est la visite aux beaux-parents. Je sais que les enfants n’attendent que ça, passer le jour de l’an chez Mamy et Papy.