Chapitre III
- Les enfants sont partis ?
- Chloé vient juste de quitter la maison avec Fred. Tu as probablement dû les croiser en chemin. Je te rappelle que Charlotte a déposé ses vêtements pour les passer à la machine à laver.
- C’est vrai. J’y ai pensé tout à l’heure en partant et puis ça m’est sortie de la tête. J’y vais de suite sinon je vais encore oublier et demain elle va hululer comme une vieille chouette.
Annie descend à la lingerie. Enfourne les vêtements de Charlotte dans la machine à laver et remonte au salon.
- Je ne sais pas ce qu’elle fait avec ses culottes la garce. Il y en avait une encore toute poisseuse. Et ce n’était pas de l’incontinence parce que ça ne sentait pas le pissou. Des fois je me demande. On ne la voit jamais avec un garçon.
- Tu te demandes quoi ?
- Ben à son âge, ce n’est pas normal !
- Les jeunes aujourd’hui…
- Oui tu as probablement raison. Il ne faut pas chercher à comprendre. Ça te dit de sortir au restaurant ce soir avant le couvre-feu ?
- Oui, très bonne idée.
- Alors on y va de suite.
Eric est très attentionné vis-à-vis d’Annie. Et c’est main dans la main qu’ils se présentent à la grille de l’auberge.
- Bonjour, une table pour deux c’est possible ce soir ?
- Oui venez par ici. Il n’y a pas beaucoup de monde aujourd’hui et demain on ferme pour six semaines. Alors vous êtes les bienvenus.
Eric invite Annie à s’asseoir sur la chaise qu’il a dégagée de la table et il prend place juste en face d’elle. Il pose sa main sur la sienne. Elle sourit.
- Je te monterai ce que j’ai peint cette après-midi. Ce n’est pas mal mais je voudrai m’essayer sur autre chose.
- Autre chose c’est à dire ?
- Je me lasse de peindre des natures mortes ou des paysages. J’aimerai tester un autre univers, peindre des personnes.
- Des portraits ?
- Oui et non. J’ai envie d’un nu. Une femme ou un homme, peut-être les deux. Tu en penses quoi ?
- C’est plus compliqué mais pourquoi pas.
- Pour une femme, j’ai bien envie de prendre Charlotte comme modèle. Elle est suffisamment délurée et impudique mais je me demande si elle accepterait quand même. Et pour un homme, j’ai pensé à toi.
- Ah moi ?
- Ben oui. Tu es pas mal comme mec et en plus tu es monté comme un éléphant.
- Ah parce que tu voudrais peindre aussi mon zizou ?
- Un nu, c’est un nu...
- Oui, vu comme ça. Mais on pourrait mettre au moins une feuille d’érable sinon après, toutes les filles du quartier vont vouloir m’essayer.
- C’est pas faux. Faut que je réfléchisse. Peut-être avec un tout petit zizi à la place alors ?
- Ben voyons.
- C’est drôle. Ce matin en allant au marché, Chloé m’a demandé comment ça se passe quand on fait l’amour.
- Et tu lui as répondu quoi ?
- Tu sais que je ne suis pas très douée pour répondre à ces questions. Elle a des copines. Elle peut leurs poser la question.
- Pff, tu ne te rends pas compte. La majorité de ses copines ont déjà couchées à son âge. Et elle ne veut pas être en reste, passer pour une arriérée. C’est normal. Tu aurais pu lui expliquer ce que c’est que l’amour. Le plaisir. Donner. Recevoir. Te baser sur tes expériences.
- Ah justement, parlons-en de mes expériences ! Dès ma première fellation, je me suis pris le foutre en pleine bouche. J’avais dix-sept ans et on ne m’a pas trop demandé mon avis. Après cela, ça a été terminé. Pour faire l’amour, ma mère m’avait dit « tu t’allonges et t’attends que ça se passe. ». Et donc quand je me couchais, j’écartais les jambes et j’attendais qu’ils terminent. Souvent, ça allait vite, voir même très vite, bien trop vite pour que je commence à prendre mon pied. Et le premier qui m’a prise par derrière, il y est tellement allé comme un bourrin que j’ai hurlé de douleur. Et puis sans lavement, ça a été juste une horreur. J’ai mis deux semaines à m’en remettre. Après, tu comprends que ça ne m’a plus jamais donné envie de recommencer. Pour moi, les filles qui crient dans les films pornos, c’est du pur cinéma. Avec toi c’est mieux. Tu es doux et respectueux mais ton sexe est trop long pour mon vagin et au bout d’un moment ça me fait mal. Avec tout çà, je n’arrive toujours pas à la jouissance. Les seules fois où j’y arrive, c’est lorsque je me masturbe moi-même.
Annie reprend son souffle.
- Voilà. C’est de ses expériences là que tu veux que je lui parle ?
- Pourquoi tu ne m’en as jamais causé auparavant ? Moi je ne comprenais pas. Pas de fellation, pas de sodomie, presque pas de caresses. Juste un rapport sexuel de temps en temps, quelques baisers. Moi qui pensais t’amener au plaisir à chaque fois, je m’aperçois aujourd’hui que tu simulais depuis le début. Peut-être faudrait-il repartir à zéro, tout recommencer avec un peu plus de confiance et de communication ?
- Je ne sais pas. J’ai trop de blocages. Je n’aurai peut-être pas dû te parler de tout cela. Je ne voulais ni te frustrer ni te blesser. J’ai pensé que c’était mieux comme ça. C’est tout.
- Rassure-toi, je ne suis ni blessé ni frustré. Je me rendre compte simplement qu’on est passé à côté de quelque chose toi et moi et qu’il n’est pas encore trop tard pour recoller les morceaux. Ce soir, on peut peut-être tenter une petite fellation si tu veux et promis juré, je saurai me tenir. En échange, je te ferai un cunnilingus et c’est toi qui guidera ma langue là où tu sais prendre ton plaisir. Ça te va ?
- Je veux bien essayer pour le cunnilingus. La fellation, on verra une autre fois. Tu veux bien ?
- Oui pas de soucis Annie.
- Pour Chloé, peut-être que tu pourrais lui en parler toi ?
- Ce n’est pas simple. Moi je ne suis que le beau-père.
- Oui mais elle t’aime bien et elle te fait confiance. Alors ?
- Bon, Ok. J’essayerai.
- Les enfants sont partis ?
- Chloé vient juste de quitter la maison avec Fred. Tu as probablement dû les croiser en chemin. Je te rappelle que Charlotte a déposé ses vêtements pour les passer à la machine à laver.
- C’est vrai. J’y ai pensé tout à l’heure en partant et puis ça m’est sortie de la tête. J’y vais de suite sinon je vais encore oublier et demain elle va hululer comme une vieille chouette.
Annie descend à la lingerie. Enfourne les vêtements de Charlotte dans la machine à laver et remonte au salon.
- Je ne sais pas ce qu’elle fait avec ses culottes la garce. Il y en avait une encore toute poisseuse. Et ce n’était pas de l’incontinence parce que ça ne sentait pas le pissou. Des fois je me demande. On ne la voit jamais avec un garçon.
- Tu te demandes quoi ?
- Ben à son âge, ce n’est pas normal !
- Les jeunes aujourd’hui…
- Oui tu as probablement raison. Il ne faut pas chercher à comprendre. Ça te dit de sortir au restaurant ce soir avant le couvre-feu ?
- Oui, très bonne idée.
- Alors on y va de suite.
Eric est très attentionné vis-à-vis d’Annie. Et c’est main dans la main qu’ils se présentent à la grille de l’auberge.
- Bonjour, une table pour deux c’est possible ce soir ?
- Oui venez par ici. Il n’y a pas beaucoup de monde aujourd’hui et demain on ferme pour six semaines. Alors vous êtes les bienvenus.
Eric invite Annie à s’asseoir sur la chaise qu’il a dégagée de la table et il prend place juste en face d’elle. Il pose sa main sur la sienne. Elle sourit.
- Je te monterai ce que j’ai peint cette après-midi. Ce n’est pas mal mais je voudrai m’essayer sur autre chose.
- Autre chose c’est à dire ?
- Je me lasse de peindre des natures mortes ou des paysages. J’aimerai tester un autre univers, peindre des personnes.
- Des portraits ?
- Oui et non. J’ai envie d’un nu. Une femme ou un homme, peut-être les deux. Tu en penses quoi ?
- C’est plus compliqué mais pourquoi pas.
- Pour une femme, j’ai bien envie de prendre Charlotte comme modèle. Elle est suffisamment délurée et impudique mais je me demande si elle accepterait quand même. Et pour un homme, j’ai pensé à toi.
- Ah moi ?
- Ben oui. Tu es pas mal comme mec et en plus tu es monté comme un éléphant.
- Ah parce que tu voudrais peindre aussi mon zizou ?
- Un nu, c’est un nu...
- Oui, vu comme ça. Mais on pourrait mettre au moins une feuille d’érable sinon après, toutes les filles du quartier vont vouloir m’essayer.
- C’est pas faux. Faut que je réfléchisse. Peut-être avec un tout petit zizi à la place alors ?
- Ben voyons.
- C’est drôle. Ce matin en allant au marché, Chloé m’a demandé comment ça se passe quand on fait l’amour.
- Et tu lui as répondu quoi ?
- Tu sais que je ne suis pas très douée pour répondre à ces questions. Elle a des copines. Elle peut leurs poser la question.
- Pff, tu ne te rends pas compte. La majorité de ses copines ont déjà couchées à son âge. Et elle ne veut pas être en reste, passer pour une arriérée. C’est normal. Tu aurais pu lui expliquer ce que c’est que l’amour. Le plaisir. Donner. Recevoir. Te baser sur tes expériences.
- Ah justement, parlons-en de mes expériences ! Dès ma première fellation, je me suis pris le foutre en pleine bouche. J’avais dix-sept ans et on ne m’a pas trop demandé mon avis. Après cela, ça a été terminé. Pour faire l’amour, ma mère m’avait dit « tu t’allonges et t’attends que ça se passe. ». Et donc quand je me couchais, j’écartais les jambes et j’attendais qu’ils terminent. Souvent, ça allait vite, voir même très vite, bien trop vite pour que je commence à prendre mon pied. Et le premier qui m’a prise par derrière, il y est tellement allé comme un bourrin que j’ai hurlé de douleur. Et puis sans lavement, ça a été juste une horreur. J’ai mis deux semaines à m’en remettre. Après, tu comprends que ça ne m’a plus jamais donné envie de recommencer. Pour moi, les filles qui crient dans les films pornos, c’est du pur cinéma. Avec toi c’est mieux. Tu es doux et respectueux mais ton sexe est trop long pour mon vagin et au bout d’un moment ça me fait mal. Avec tout çà, je n’arrive toujours pas à la jouissance. Les seules fois où j’y arrive, c’est lorsque je me masturbe moi-même.
Annie reprend son souffle.
- Voilà. C’est de ses expériences là que tu veux que je lui parle ?
- Pourquoi tu ne m’en as jamais causé auparavant ? Moi je ne comprenais pas. Pas de fellation, pas de sodomie, presque pas de caresses. Juste un rapport sexuel de temps en temps, quelques baisers. Moi qui pensais t’amener au plaisir à chaque fois, je m’aperçois aujourd’hui que tu simulais depuis le début. Peut-être faudrait-il repartir à zéro, tout recommencer avec un peu plus de confiance et de communication ?
- Je ne sais pas. J’ai trop de blocages. Je n’aurai peut-être pas dû te parler de tout cela. Je ne voulais ni te frustrer ni te blesser. J’ai pensé que c’était mieux comme ça. C’est tout.
- Rassure-toi, je ne suis ni blessé ni frustré. Je me rendre compte simplement qu’on est passé à côté de quelque chose toi et moi et qu’il n’est pas encore trop tard pour recoller les morceaux. Ce soir, on peut peut-être tenter une petite fellation si tu veux et promis juré, je saurai me tenir. En échange, je te ferai un cunnilingus et c’est toi qui guidera ma langue là où tu sais prendre ton plaisir. Ça te va ?
- Je veux bien essayer pour le cunnilingus. La fellation, on verra une autre fois. Tu veux bien ?
- Oui pas de soucis Annie.
- Pour Chloé, peut-être que tu pourrais lui en parler toi ?
- Ce n’est pas simple. Moi je ne suis que le beau-père.
- Oui mais elle t’aime bien et elle te fait confiance. Alors ?
- Bon, Ok. J’essayerai.
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