CHAPITRE XCIV
''Solum meum est''
''Solum meum est''
Burydan passa un doigt sous le menton de son petit minet et lui fit relever la tête. Il planta ses yeux gris dans les beaux yeux bleus et sourit.
- Maître, dit Rhonin, qu'est-ce qui se passe? Qu'est-ce que je fais céans ? Qu'est-ce que je...
- Déshabille-toi, le coupa Burydan en se reculant d'un pas.
Rhonin aurait pu protester, mais il avait été dressé à être un esclave docile et obéissant. Il commença donc à se déshabiller et se tint bientôt entièrement nu devant son maître.
Burydan le trouva encore plus beau que la première fois. Ses petits pectoraux, à peine dessinés, ses jolis petits tétons roses, son ventre plat, qu'il savait extrêmement doux et chaud, sa mignonne petite bite, recroquevillée pour l'instant mais qui laissait apparaître le bout de son gland joufflu, ses jambes longues et fines... il était... à croquer... et Burydan commença à se sentir à l'étroit dans son sous-vêtement.
- Retourne toi...
Rhonin obéit et Burydan pâlit. Sur le petit dos frêle, sur la belle chute de reins et sur son adorable petit cul, plusieurs marques violacées se découpaient parfaitement sur la peau de lait. Dix stries rectilignes.
Burydan approcha et les dessina du bout des doigts.
- Qu'est-ce... qu'est-ce que c'est ?
- Tous mes clients n'ont pas été pas aussi doux et tendre que vous, maître...
Burydan pâlit encore plus. Un homme avait meurtri la chair tendrelette de son petit minet à coups de cravache.
- Tourne toi.
Rhonin obéit et regarda Burydan. Celui-ci enleva ses chaussures et ses chaussettes. Il retira sa chemise d'un grand mouvement ample, exposant son torse massif. Il se rappelait que Rhonin avait pris plaisir à caresser ses pecs. Il fit tomber son pantalon. Une phénoménale érection déformait son sous-vêtement. Il retira ce dernier morceau de tissu et sa bite jaillit, dure et dressée.
Burydan vit les yeux brillants de Rhonin caresser les reliefs abrupts de son corps. Il se coucha sur le lit et dit :
- Viens...
''Ah, d'accord, il veut y aller direct'' se dit Rhonin Lui aurait voulu qu'on lui dise ce qu'il faisait là. Bon, c'est vrai, il allait se faire baiser, c'était clair, mais pourquoi ici et pas chez dame Alduine ? Pourquoi les gardes du roi étaient-ils venus le chercher ? Il était paumé. Il se mit à califourchon sur Burydan. Il saisit sa bite. Il aurait aimé que son maître le prépare comme il l'avait fait la dernière fois, mais, apparemment, il était pressé. Il avala sa salive en imaginant la douleur qu'il allait ressentir à se faire prendre à sec. Il allait s'empaler sur Burydan quand celui-ci le saisit par les hanches.
- Non, pas ça... enfin, pas maintenant... couche toi à côté de moi et pose ta tête sur ma poitrine.
Rhonin poussa un soupir de soulagement. Il s’allongea à côté de son beau mâle et posa sa mignonne petite tête sur l'un des pectoraux massifs. D'une main il caressa le ventre bosselé de son maître pendant que Burydan lui caressait doucement le dos.
- Tu es à moi maintenant...
- A... à vous, maître ?
- Oui. Tu es mon petit esclave... officiellement.
- Vous... vous m'avez racheté ?
- Non. Tu es un cadeau.
- Un cadeau ? De qui ?
- Du roi, bébé. Je suis un épéiste, et plutôt bon. Le roi m'a convoqué dans son palais pour que je lui fasse une démonstration de mon art. J'ai combattu son maître d'arme et l'ai vaincu. Le roi a été tellement content de ce duel qu'il m'a proposé un cadeau. Titre, charge, pécunes, tout ce que je voulais. Et tout ce que je voulais, c’était... toi.
- Moi, maître ?
- Oui. J'avais envie de t'avoir à moi, tout à moi et rien qu'à moi...
- Pourquoi moi ?
- Parce que j'ai adoré te besogner... et avoir mon petit esclave sexuel personnel c'est assez... excitant...
- Donc je n'aurai plus a retourner chez dame Alduine ?
- Eh non...
- Me... me forcerez vous à vendre mon petit corps à d'autres hommes ?
- Tu es ma friandise, bébé, et je ne partage pas mes friandises.
- Et... me... me battrez vous ?
Burydan posa un doigt sous son menton et lui fit relever la tête.
- Je te jure que jamais, jamais je ne te frapperai... je te donne ma parole... et sache que Burydan de Malkchour respecte toujours sa parole... Je te donnerai peut-être la fessée de temps à autre, mais tu verras que tu adoreras ça... promis...
Rhonin n'était pas sûr qu'il adorerait ça mais lui fit tout de même un immense sourire, embrassa son pec et y nicha sa petite tête.
- Je suis ravi d'être votre esclave, maître.
- Même ce que ça implique ?
Rhonin releva de nouveau la tête.
- Euh... qu'est-ce que ça implique ?
- Ça implique, bébé, qu'à partir de maintenant, toutes les nuits tu vas te faire baiser comme un dingue, jusqu'à ce que tu demandes grâce...
- Toutes les nuits ?
- Toutes les nuits blondinet, et pour que tu comprennes bien ce qui t'attend, nous allons passer deux jours dans cette chambre et je vais te faire l'amour encore et encore et encore... Mais d'abord...
- D'abord ?
- Dodo.
- Dodo, maître ?
- Oui. Même si je meurs d'envie de m'occuper de ton petit cul, tu as l'air épuisé...
- En effet, maître, le voyage a été harassant et ça fait beaucoup de choses d'un seul coup...
- C'est normal. Donc, dodo. Je te veux en pleine forme pour pouvoir t'épuiser de plaisir...
Rhonin sourit, se cala confortablement contre le corps chaud de son maître et s'endormit au rythme des ses battements de cœur.