17-10-2020, 04:42 PM
CHAPITRE XCII
''Hic et nunc''
''Hic et nunc''
Burydan, couché sur le dos, se laissait aller aux douces caresses des mains d'Arthas sur son corps. Il prenait ses pectoraux à pleine main, comme pour en tester la fermeté, dessinait du bout des doigts le contour des abdominaux noueux et remontait le long des flancs en d'adorables chatouilles.
- C'était... génial, dit Arthas... ça faisait longtemps qu'on ne m'avait pas baiser comme ça... avec une telle... fougue... avec tellement de... passion...
- J'ai cru remarquer, en effet, que tu as aimé... enfin, entendre plutôt...
- Oui. J'ai gueuler de plaisir... Et toi, tu as aimé ?
- Je n'ai pas crié assez fort ?
Arthas sourit et se pencha vers Burydan pour embrasser ses pectoraux.
- C'était tellement bon, reprit-il, que j'ai très envie de recommencer...
Disant cela il commença à caresser la bite de Burydan du bout des doigts et du revers de la main. Elle commença à durcir et à raidir.
- Prends moi, Burydan, fais moi encore crier comme un dingue...
- Si on inversait les rôles, dit Burydan en saisissant la queue d'Arthas, tu n'as pas idée à quel point j'ai envie de ce monstre en moi...
Arthas paru surpris.
- J'ai... j'ai pas trop l'habitude...
- Tu ne vas pas me dire qu'avec le morceau que tu as entre les cuisses tu n'as jamais baisé un mec...
- Ça m'est arrivé, évidemment... mais je préfère quand même me faire...
- On va essayer, le coupa Burydan, et si tu fais ça très bien... je te ferai de nouveau crier comme un perdu et pleurer de plaisir...
Arthas lui fit un immense sourire.
- Caresse moi, maître d'arme, dit Burydan, caresse moi jusqu'à ce que mon corps brûle de désir et que je te supplie de me prendre comme une bête...
Et les deux hommes se caressèrent un long, un très long moment, de leurs mains, de leurs lèvres et de leurs langues.
Burydan, le corps luisant de la salive d'Arthas et les aisselles léchées et pourléchées, était en transe.
- Baise-moi, Arthas, baise-moi, j'en peux plus.
- Supplie moi...
- Je t'en supplie, maître d'arme, prends moi, défonce mon petit cul...
Arthas sourit. La plupart des hommes qu'il avait couché dans son lit était un peu réticents à se prendre son énorme queue. Aussi s'était-il habitué à être passif. Et il aimait ça. Et la façon dont Burydan l'avait baisé... toute cette force, toute cette puissance, ce corps sculptural, sa fougue couplée à un brin de domination virile... il avait adoré. Il avait adoré s'abandonner complètement à ses assauts... Et là Burydan voulait la réciproque. Et Arthas banda encore plus fort en imaginant qu'il allait posséder ce corps divin.
Burydan, sur les genoux et penché en avant, feula en sentant les 23 pouces d'Arthas le pénétrer. Son cul se rebiffa bien, pour la forme, mais son fourreau épousa intimement les contours plantureux de la colonne de chair qui s'enfonçait en lui. Après 20 pouces, Arthas se cala confortablement, saisit Burydan par les hanches et lui mit les trois derniers pouces d'un petit coup de rein, faisant claquer son bas ventre contre les fesses bien rebondies et arrachant un petit couinement à son amant.
Il commença à le limer lentement, se retirant de plus en plus loin, adorant entendre les gémissements rauques s'intensifier à chaque aller-retour. Burydan se laissait complètement aller au plaisir incroyable que cette bite énorme lui donnait. Chaque pouce de cette queue déclenchait en lui d'incroyables vagues de plaisir qui le faisaient chavirer.
- Tu aimes ? Tu l'aimes ma queue ?
- Oh oui !
- Elle est bien grosse, hein ?
- Oh oui, elle est énorme...
- Tu la sens, là ? Tu la sens aller et venir en toi ?
- Oh oui, je la sens bien... ce qu'elle est bonne ta grosse bite !
Arthas se lâcha complètement. Il sombra dans la chaleur, la douceur et l'étroitesse de Burydan à grands coups de reins. Burydan criait de plaisir. La sensation de cette queue qui le remplissait, le bruit du bas ventre d'Arthas qui claquait contre ses fesses, et ses couilles qui giflaient son cul... c'était indicible.
De plus, Arthas avait un contrôle sur ces instincts qui forçait l'admiration. Dés qu'il sentait qu'il allait jouir, il faisait adopter à Burydan une nouvelle position, faisant redescendre la pression, et le baisait de plus belle, encore et encore.
Burydan, couché sur le dos, gueulait comme un dingue. Arthas, couché sur lui, criait comme un perdu. Leurs corps étaient ruisselants de sueur et collés l'un à l'autre. Les cuisses de Burydan étaient enroulées autour des hanches d'Arthas, ses bras autour de son buste et il sentait sa bite comprimée entre leur deux ventres bosselés. Il était à deux doigts du précipice.
Arthas se pencha, mit la tête dans son cou, et se déhancha encore plus lascivement, leur sueur rendant leur étreinte encore plus onctueuse. Et Burydan, par le simple frottement de sa queue entre leurs abdominaux, partit. Dans un grand cri rauque il jouit intensément. Les convulsions de son cul massèrent la bite énorme d'Arthas et celui-ci jouit à son tour, noyant de son foutre chaud les entrailles de son amant.
Ils restèrent ainsi un long moment. Arthas profita des mensurations de sa bite pour rester le pus longtemps possible en Burydan qui était parti loin, très loin, dans les profondeurs abyssales d'un orgasme inouï...
Arthas se dégagea d'un petit mouvement de bassin des confins du corps de Burydan.
- Ça va ? demanda-t-il
- Vous... vous étiez combien pour faire ça ?
Arthas sourit et déposa un bisou tout tendre sur les lèvres de Burydan.
- Libère-moi, dit-il.
- Quoi ?
- Tes cuisses et tes bras...
- Oups, désolé...
- Non, c'est plutôt agréable. C'est juste que j'ai une furieuse envie de lécher ton corps. Je veux goûter ta sueur... et ton foutre aussi...
Et Arthas le lécha sans omettre une seule parcelle de sa peau. Il remonta et emballa Burydan à pleine bouche, lui faisant ainsi goûter la saveur de sa sueur, mêlée à celle de son sperme.
- Tu récupères rapidement ? demanda Arthas.
- Quoi ? Ne me dis pas que tu veux... maintenant ?
- Non, nous allons d'abord nous débarbouiller et manger un morcel pour reprendre des forces... mais, sitôt notre collation engloutie... je veux que tu me prennes... je serai ta chose, ton jouet, et je veux que tu me traites comme tel... et si tu te montres à la hauteur, je ferai encore s'ébrouer ma grosse queue dans ton chaud, doux et étroit petit cul musclé...
Les deux hommes firent l'amour pendant deux jours entiers, se donnant l'un à l'autre sans retenue, et ne s'arrêtant que pour reprendre vent et haleine.
Il était très tôt le lundi matin quand Burydan se réveilla. Arthas était couché contre lui, la tête sur son torse, une main sur son ventre. Il essaya de se dégager, mais ne réussit pas à ne pas réveiller Arthas.
- Qu'est ce que... quelle... balbutia le maître d'arme.
- Désolé de t'avoir réveillé. Il faut que je me sauve.
- Quelle... quelle heure est-il ?
- Encore tôt. Rendors toi.
- Tu... tu ne veux pas rester encore un peu ? J'adore dormir dans tes bras.
- J'en doute.
- Quoi ?
- J'en doute. Comment peux-tu le savoir, vu le peu que nous avons dormi durant ces deux jours...
- Tu... tu regrettes ?
Burydan sourit et se pencha vers lui. Il l'embrassa passionnément.
- Je viens de passer l'un des meilleurs saïpong de ma vie, maître d'arme.
- Alors reste encore...
- Tes serviteurs vont revenir...
- Et alors ? Tu crois qu'ils ignorent que j'aime les hommes ?
- Pourquoi leur avoir donné congé dans ce cas ?
- Parce que j'avais envie que tu me baises dans chaque pièce de cette maison. Ce que tu as fait, d'ailleurs...
- Il faut vraiment que j'y aille. Je dois faire mes bagues.
- Tu... tu pars ?
- Eh oui. Mon voyage ne fait que commencer...
- Tu... tu reviendras ?
- Peut-être. Qui sait. Mais si c'est le cas, je reviendrai ici ventre à terre pour déglinguer ton petit cul si accueillant.
- Tu vas me manquer... tu voudrais pas me laisser un petit souvenir ?
- Euh... comme quoi ?
- Ton sperme, dans ma bouche... et le mien, dans la tienne... j'aime le 69 au petit matin...
Burydan sourit et les deux hommes se sucèrent mutuellement avec lenteur et volupté. Dernier petit bisou et Burydan retourna à son auberge. Il arriva pile pour le petit déjeuner.
Il était en train de ranger ses affaires quand on frappa à sa porte.
- Entrez.
Joachim entra et se figea :
- Oh... vous... vous nous quittez monsieur .
- Eh oui mon joli.
- Dommage. Alix et moi sommes d'accord, faire l'amour avec vous est un pur délice. Tant et si bien que nous l'aurions fait pour rien, juste pour le plaisir...
- La grand merci à toi, petit minet lubrique... et à Alix aussi... Demande à l'alberguière de me préparer ma note et au palefrenier de seller mon cheval, veux-tu ?
- Euh, monsieur, quelqu'un veut vous voir.
- Qui ça ?
- Un capitaine des gardes du palais. Il vous attend dans la grande salle. Il est venu avec une forte escorte.
- Diantre. Que me veut-il ?
- Je ne sais. Mais il veut vous parler.
Burydan était perplexe. Que pouvait bien lui vouloir un capitaine des gardes ? Il descendit dans la grande salle et vit un homme, trapu aux épaules larges, cheveux et moustache noirs, les yeux perçants.
- Avez vous à faire à moi, monsieur ?
- Vous êtes Burydan de Malkchour ?
- Oui, c'est je.
- Dans ce cas, monsieur, j'ai ordre de vous conduire au palais séance tenante.
- Ah... pourquoi ?
- Je ne sais, monsieur, c'est tout ce qu'on m'a dit...
- Très bien je vous suis.
Un carrosse les attendait devant l'auberge. Burydan et le capitaine y montèrent et le cocher joua du fouet.