27-07-2020, 03:37 PM
Merci à toi, grostimido. La suite vient...
Pour l'heure, Christelle suçait toujours, pour le plus grand plaisir de l'homme. Pénis et testicules étaient aussi bien épilés que la vulve de la fellatrice, preuve que ce couple était grand amateur de sexe. Diane était de plus en plus gênée, car elle ne connaissait que trop bien l'audacieuse jeune femme. Christelle était une camarade de classe, au lycée, ayant pris par la suite un mauvais chemin. Après avoir raté son baccalauréat, elle ne l'a pas repassé et, enivrée par la promesse d'une vie facile, malgré les avertissements de son amie, a enchaîné les mauvaises fréquentations.
S'étant mise en marge, elle s'est égarée dans une vie licencieuse. Et, devenant très vite volage, a pris un goût immodéré pour les relations sexuelles, se faisant entretenir par des personnages douteux. Ce pathétique spectacle arracha le coeur de Diane ; plutôt que de revoir son ancienne amie dans une telle dépravation, elle eût préféré ne point la recroiser. Tout à coup, Christelle accéléra le mouvement, augmentant les râles de l'homme. Lui soupesant les burnes, elle constata combien l'éjaculation fût proche. Inspirant une longue bouffée d'air, la jeune femme fît rentrer le pénis au plus profond de sa gorge, le coinçant avec sa langue contre les muqueuses. Une sensation de " brûlure ", très agréable, s'offrît à lui, et bientôt, sa queue se mît à bondir malgré lui. Les testicules prîrent aussitôt le relais, s'apprêtant à déverser leur contenu.
Christelle sentît alors le canal séminal gonfler, simultanément, avec le premier jet de sperme, qu'elle avala aussitôt :
_ GLOU :
C'était un brusque gargouillis, mais une longue habitude pour elle, la fellatrice ayant dû en boire des litres et des litres... Pourtant, malgré quelques mauvais souvenirs, elle ne changerait de pratique pour rien au monde. Poursuivant ses soins avec application, la jeune femme absorba le liquide, imperturbable, avec la même assurance que s'il s'eût agi de lait condensé en boîte. L'homme hurla alors son plaisir, au rythme de ses expulsions :
_ AHH !!! ARGHHHHH !!!!!! ARGHHHH !!!!!!! C'EST BO-N-N-N !!!!! ARGHHH !!!!! ARGHHH !!!!! ... ARGH! ARGH !ARGHHH !!!!!
Christelle avalait le jus délicieusement offert par le partenaire, sa pomme d' Adam trésaillant à la même cadence que le canal séminal, qu'elle percevait sur sa langue, tréssautant précipitamment. Bientôt, les bruits de l'homme et de la femme se mêlèrent en d'étranges vocalises :
_ GLOU ! ARGHHHHH !!!!!!! GLOU ! ARGHHH !!!!! GLOU !... GLOU !... GLOU ! ARGHHHH !!!!!!! GLOU ! ARGHHHH !!!!!! GLOU ! ... AHHHH !!!!!!! GLOU !... ARGHHHHH !!!!!!!!!!! AHHH !!!!... AHH !!!... AHH !!!
Quand tout fût achevé, la fellatrice se retira délicatement. Prenant soin au passage de lécher le gland, pour en faire disparaître les dernières traces de sperme, dont un discret filament subsista malgré tout sur les lèvres. Puis elle se rassît par terre, se calant le dos contre le mur juste derrière, pour reposer sa bouche pleine de crampes. L'homme aussi eût besoin de s'asseoir, vidé s'il en était par cette " gorge profonde " qui faisait la réputation de Christelle.
Le mince filet de sperme traînait toujours, gluant, sur les lèvres de la fellatrice. Passant les doigts sur ses lèvres, elle étira cette substance qu'elle ne pouvait se débarrasser en la léchant, sa cavité buccale ayant été déjà bien servie. Christelle s'essuya donc les babines du revers de la main et, après avoir sorti des mouchoirs en papier de son sac à main, se frotta la face externe pour en ôter les dernières traces de virilité y subsistant. Enfin, elle se tamponna délicatement les lèvres, histoire de se donner une allure convenable avant de sortir.
Laissant traîner les mouchoirs à terre, au mépris du " règlement municipal sur la propreté des parcs et jardins ", Christelle aperçut soudain Diane et Gaëtan, dont les visages emplissaient l'embrasure du mur d'en face, et reconnaissant son ancienne amie, héla le couple d'un ton gouailleur :
_ Alors, les voyeurs, on n'a pas honte ?!
_ Oh non, se plaignît l'homme, c'est pas vrai !
_ Du calme, lui répondît Christelle, ce sont des amis.
_ Amis ou pas, je ne veux pas que ma femme soit au courant, répliqua-t'il d'un ton sec et contrarié.
La fellatrice sortît à la rencontre des deux jeunes gens, tandis que le " mari " s'éclipsait.
_ On reste en contact ? lui lança Christelle.
_ Si tu me refais un coup comme ça, c'est non ! lança l'homme, furibard, avant de s'éloigner.
Ne voulant croire à une telle promesse, Christelle secoua la tête en souriant :
_ Il est terrible... Mais c'est sa bite qui parle... Il reviendra...
Puis, s'adressant à Diane, elle s'enthousiasma :
_ Mais c'est un beau gosse que tu nous ramènes là, dis donc ! Il s'appelle comment ?!
Gênée, la jeune femme fît les présentations :
_ Gaëtan, je te présente Christelle, une camarade de lycée ; et libertine assumée. Et lui, c'est Gaëtan, mon " mec "... Tu vois...
_ Waouh ! Félicitations, ma belle. Tu l'as rencontré à quand ?
_ Euh... Il y a peu...
_ Allons, ne fais pas ta timide... Au lycée, t'étais plus extravertie que ça. Allez ! Si on allait boire un coup pour fêter ça ? J'ai la gorge sèche...
En entendant cette dernière phrase, l'adolescent, se contenant avec difficulté, pouffa de rire. Diane s'empressa de répondre :
_ Non merci, Gaëtan et moi on s'en va.
_ Tu ne veux vraiment pas ?
_ Non vraiment, merci à toi. C'est très chic...
_ Comme tu voudras...
Christelle dévisagea avec insistance Gaëtan, le mettant mal à l'aise. Outre le fait qu'elle n'avait pas reboutonné son manteau, offrant la vue d'une poitrine opulente et d'un pubis épilé, ses yeux d'une étrange fixité ne lâchaient plus le jeune homme d'une semelle. Des yeux qui avait contemplé des bites par dizaines, que la fellatrice avait préparées et sucées, comme autant de mécaniques sexuelles l'excitant autant, malgré les années.
_ C'est dommage, dit-elle alors en se tournant vers Diane, vous auriez pû venir chez moi après... On aurait fait une partie à trois...
En prononçant ces paroles, le jeune couple crût deviner en la bouche de Christelle, des reflets de semence subsistant sur sa langue. En réaction, Diane serra son amant contre elle, et répondît fermement :
_ C'est non ! Gaëtan est mon homme ! Je ne le partage pas !
Avant de rajouter, comme pour se faire pardonner sa rudesse de ton :
_ Excuses-moi, mais c'est comme ça.
Etonnée par la fulgurance du ton, mais pas surprise sur le fond, Christelle n'insista pas :
_ Bon, hé bien... Je vais vous laisser... Au revoir...
Diane et Gaëtan saluèrent la jeune libertine, qui s'en alla tout en reboutonnant son manteau. Soudain, après avoir quelques pas, elle se retourna, et leur lança :
_ ... et bonne baise !
Gênés de cette spontanéité, la professeure d'anglais et son désormais compagnon esquissèrent un sourire poli, mais embarrassé. Lorsque Christelle se fût éloignée, l'adolescent sidéré, demanda à la jeune femme :
_ Mais c'était qui, cette dingue ?!
_ Une copine de lycée. Nous avons été longtemps amies, répondît Diane, avec une pointe de regret dans la voix. Quand elle a raté son " bac ", elle a voulu mener la grande vie en draguant des " mecs "... Elle s'est même installée dans une grande ville, pour approcher des étudiants... Elle a cru que l' Université était comme dans les séries américaines : des fêtes, du sexe, la vie facile... Et voilà le résultat...
Les deux jeunes gens se regardèrent, consternés. La jeune femme prît alors son compagnon par le bras, pour l'emmener hors du parc :
_ Allez, viens... Ne restons pas là.
_ Où on va ?!
_ Chez moi. On sera mieux qu'ici.
_ Ecoutes... Je ne sais pas... Après ce que j'ai vu, j'hésite... Vraiment...
Gaëtan se dégagea de la jeune femme, sans brusquerie, et fît mine de partir. Mais Diane le retînt aussitôt. Lui posant calmement une main sur l'épaule, elle tenta de lui parler :
_ Attends. Laisses-moi t'expliquer.
_ Tu crois ça ? répliqua-t'il, ironique.
_ Mais écoutes-moi seulement. Après tu partiras si tu veux. Mais non, ne pars pas...
La jeune femme était désespérée ; ce garçon, qu'elle était parvenu à conquérir après tant de mal, allait lui filer entre les doigts. Elle ne savait plus quoi faire pour le retenir. Le garçon s'était maintenant immobilisé, attendant ce que Diane avait l'intention de lui dire.
_ Ecoutes. Je suis désolé pour ce qui s'est passé, mais je ne le voulais pas... Vraiment pas.
_ Vraiment ?!
_ D'habitude, cet abri était fréquenté par des amoureux, pas par des prostituées.
_ Parce que ton amie, ton ancienne amie... en est une ?
_ Je ne sais pas, mais elle en a pris les manières. Nous avions perdu tout contact depuis le lycée, et ce n'est qu'il y a deux ans que nous nous sommes retrouvés. Tu sais comment ?
_ Non.
_ J'étais dans une boîte de nuit, avec des copines. Je vais aux toilettes. Il y avait de vastes toilettes pour dames, dans cette discothèque. Je rentre. J'entends dans le cabinet d'en face des bruits de succions, des cris masculins rauques... Je vais pisser dans l'autre, mal à l'aise. Quand je ressors, l'autre cabinet s'ouvre ; un jeune homme en surgît, rouge comme une tomate. Et Christelle en sort juste après... C'est comme ça que nous nous sommes revues.
_ Eh bien... lança Gaëtan.
_ Je n'ai plus reconnu la jeune fille, sage et bien élevée, de mes années-lycée. Ca fait de la peine... avoua-t'elle, un léger sanglot dans la voix.
_ Tu m'étonnes... Elle se prostituait, alors ?
_ Peut-être... Mais elle m'a dit qu'elle était libertine, qu'elle avait plusieurs partenaires... Alors, dans le fond, ça ou autre chose... Je ne cherche plus à comprendre...
_ C'est sa vie, après tout. Pas la tienne. Elle en fait bien ce qu'elle veut...
La jeune femme soupira quelques instants, avant de reprendre la parole. Un poids pesait sur sa conscience ; de ce qu'elle dirait, et de comment elle le dirait, dépendrait l'attitude future de Gaëtan à son égard. Après avoir pris une longue respiration, elle se lança :
_ Ecoutes... En t'emmenant ici, je voulais te proposer une séance de voyeurisme discrète. Des amoureux qui se roulent des patins, se frottent jupe contre braguette...
_ Du " soft ", quoi... résuma le garçon.
_ Et au lieu de ça, tu as vu tout le contraire de l'amour : la pornographie. Je ne voulais pas t'imposer ça, je suis désolée...
L'adolescent fixa longuement Diane dans les yeux. Il pouvait y lire ses regrets et ses peurs, et ne douta point de sa sincérité. Il s'en voulût presque de s'être laissé emporter par un évènement extérieur, dont elle n'était pas responsable. Et lorsque la jeune femme lui lança, d'une voix plaintive...
_ Reste avec moi, s'il te plaît.
... tout en lui prenant le coude, délicatement, il fût touché par sa détresse de femme amoureuse. Emu, Gaëtan vînt se serrer contre elle. Tous deux restèrent enlacés dans les bras l'un de l'autre, un long moment, sans dire un mot. Les amants venaient de passer leur première épreuve ensemble, et l'avaient surmontée haut-la-main. Réjouie et rassurée, Diane s'apprêtait à emmener le garçon chez elle, quand ce dernier fût repris par ses angoisses :
_ Diane, je ne peux pas. J'ai peur.
_ Tu ne peux pas, ou tu veux pas ?
_ Je voudrais le faire, mais je ne le peux pas.
_ Si tu ne le peux pas, mais que tu voudrais le faire, c'est normal...
_ Pourquoi ?
_ Parce que tu ne l'as jamais fait, et que je peux t'aider.
_ Tu l'as déjà fait ?
Alors, fixant l'adolescent dans les yeux, elle lui répondît :
_ Oui, j'ai déjà fait l'amour.
Sa voix pleinement sincère, son visage lumineux, ses yeux éblouissants de tendresse... En observant la jeune femme, qui lui avait lancé cette phrase, le jeune homme en fût tout estomaqué. A tel point qu'il ne contrôla plus ses paroles :
_ Et c'est comment ? lança-t'il tout émoustillé.
Elle ne répondît pas, se contentant de garder le sourire.
_ Tu l'as fait combien de fois ? demanda-t'il alors.
Pas de réponse non plus. Inquiet, Gaëtan se demandait s'il n'allait pas perdre à son tour Diane. Multipliant les questions les plus indiscrètes, comme les plus scabreuses, il se heurta à chaque fois au silence obstiné de la jeune femme, affichant son plus beau sourire mutin, aussi charmant qu'étrange. Et l'adolescent persistait :
_ Tu l'as fait avec combien d'hommes ?
Devant cette douce détermination, Gaëtan se sentît prêt à capituler. Mais auparavant, il posa une ultime question, et s'il n'avait toujours pas de réponse, alors il cèderait... Il ne saurait pas ce qu'il ferait par la suite, mais tant pis... Mais cette ultime question, que le garçon avait soigneusement mûri en sa tête, s'éclipsa soudainement. Désarçonné par le charme de Diane, autant que par son assurance, il en perdît ses moyens, au point de lui demander :
_ Est-ce que ça fait mal ?
La même question qu'il avait posé tout à l'heure ! Le garçon s'aperçut tout de suite de sa méprise, mais c'était trop tard. Ses lèvres avaient lancé la phrase fatidique. Gaëtan contemplait, inquiet, le visage rebelle de Diane, aussi impassible que souriant. Comment allait-elle réagir ? Et lui, que pouvait-il faire ?
( A suivre )
Pour l'heure, Christelle suçait toujours, pour le plus grand plaisir de l'homme. Pénis et testicules étaient aussi bien épilés que la vulve de la fellatrice, preuve que ce couple était grand amateur de sexe. Diane était de plus en plus gênée, car elle ne connaissait que trop bien l'audacieuse jeune femme. Christelle était une camarade de classe, au lycée, ayant pris par la suite un mauvais chemin. Après avoir raté son baccalauréat, elle ne l'a pas repassé et, enivrée par la promesse d'une vie facile, malgré les avertissements de son amie, a enchaîné les mauvaises fréquentations.
S'étant mise en marge, elle s'est égarée dans une vie licencieuse. Et, devenant très vite volage, a pris un goût immodéré pour les relations sexuelles, se faisant entretenir par des personnages douteux. Ce pathétique spectacle arracha le coeur de Diane ; plutôt que de revoir son ancienne amie dans une telle dépravation, elle eût préféré ne point la recroiser. Tout à coup, Christelle accéléra le mouvement, augmentant les râles de l'homme. Lui soupesant les burnes, elle constata combien l'éjaculation fût proche. Inspirant une longue bouffée d'air, la jeune femme fît rentrer le pénis au plus profond de sa gorge, le coinçant avec sa langue contre les muqueuses. Une sensation de " brûlure ", très agréable, s'offrît à lui, et bientôt, sa queue se mît à bondir malgré lui. Les testicules prîrent aussitôt le relais, s'apprêtant à déverser leur contenu.
Christelle sentît alors le canal séminal gonfler, simultanément, avec le premier jet de sperme, qu'elle avala aussitôt :
_ GLOU :
C'était un brusque gargouillis, mais une longue habitude pour elle, la fellatrice ayant dû en boire des litres et des litres... Pourtant, malgré quelques mauvais souvenirs, elle ne changerait de pratique pour rien au monde. Poursuivant ses soins avec application, la jeune femme absorba le liquide, imperturbable, avec la même assurance que s'il s'eût agi de lait condensé en boîte. L'homme hurla alors son plaisir, au rythme de ses expulsions :
_ AHH !!! ARGHHHHH !!!!!! ARGHHHH !!!!!!! C'EST BO-N-N-N !!!!! ARGHHH !!!!! ARGHHH !!!!! ... ARGH! ARGH !ARGHHH !!!!!
Christelle avalait le jus délicieusement offert par le partenaire, sa pomme d' Adam trésaillant à la même cadence que le canal séminal, qu'elle percevait sur sa langue, tréssautant précipitamment. Bientôt, les bruits de l'homme et de la femme se mêlèrent en d'étranges vocalises :
_ GLOU ! ARGHHHHH !!!!!!! GLOU ! ARGHHH !!!!! GLOU !... GLOU !... GLOU ! ARGHHHH !!!!!!! GLOU ! ARGHHHH !!!!!! GLOU ! ... AHHHH !!!!!!! GLOU !... ARGHHHHH !!!!!!!!!!! AHHH !!!!... AHH !!!... AHH !!!
Quand tout fût achevé, la fellatrice se retira délicatement. Prenant soin au passage de lécher le gland, pour en faire disparaître les dernières traces de sperme, dont un discret filament subsista malgré tout sur les lèvres. Puis elle se rassît par terre, se calant le dos contre le mur juste derrière, pour reposer sa bouche pleine de crampes. L'homme aussi eût besoin de s'asseoir, vidé s'il en était par cette " gorge profonde " qui faisait la réputation de Christelle.
Le mince filet de sperme traînait toujours, gluant, sur les lèvres de la fellatrice. Passant les doigts sur ses lèvres, elle étira cette substance qu'elle ne pouvait se débarrasser en la léchant, sa cavité buccale ayant été déjà bien servie. Christelle s'essuya donc les babines du revers de la main et, après avoir sorti des mouchoirs en papier de son sac à main, se frotta la face externe pour en ôter les dernières traces de virilité y subsistant. Enfin, elle se tamponna délicatement les lèvres, histoire de se donner une allure convenable avant de sortir.
Laissant traîner les mouchoirs à terre, au mépris du " règlement municipal sur la propreté des parcs et jardins ", Christelle aperçut soudain Diane et Gaëtan, dont les visages emplissaient l'embrasure du mur d'en face, et reconnaissant son ancienne amie, héla le couple d'un ton gouailleur :
_ Alors, les voyeurs, on n'a pas honte ?!
_ Oh non, se plaignît l'homme, c'est pas vrai !
_ Du calme, lui répondît Christelle, ce sont des amis.
_ Amis ou pas, je ne veux pas que ma femme soit au courant, répliqua-t'il d'un ton sec et contrarié.
La fellatrice sortît à la rencontre des deux jeunes gens, tandis que le " mari " s'éclipsait.
_ On reste en contact ? lui lança Christelle.
_ Si tu me refais un coup comme ça, c'est non ! lança l'homme, furibard, avant de s'éloigner.
Ne voulant croire à une telle promesse, Christelle secoua la tête en souriant :
_ Il est terrible... Mais c'est sa bite qui parle... Il reviendra...
Puis, s'adressant à Diane, elle s'enthousiasma :
_ Mais c'est un beau gosse que tu nous ramènes là, dis donc ! Il s'appelle comment ?!
Gênée, la jeune femme fît les présentations :
_ Gaëtan, je te présente Christelle, une camarade de lycée ; et libertine assumée. Et lui, c'est Gaëtan, mon " mec "... Tu vois...
_ Waouh ! Félicitations, ma belle. Tu l'as rencontré à quand ?
_ Euh... Il y a peu...
_ Allons, ne fais pas ta timide... Au lycée, t'étais plus extravertie que ça. Allez ! Si on allait boire un coup pour fêter ça ? J'ai la gorge sèche...
En entendant cette dernière phrase, l'adolescent, se contenant avec difficulté, pouffa de rire. Diane s'empressa de répondre :
_ Non merci, Gaëtan et moi on s'en va.
_ Tu ne veux vraiment pas ?
_ Non vraiment, merci à toi. C'est très chic...
_ Comme tu voudras...
Christelle dévisagea avec insistance Gaëtan, le mettant mal à l'aise. Outre le fait qu'elle n'avait pas reboutonné son manteau, offrant la vue d'une poitrine opulente et d'un pubis épilé, ses yeux d'une étrange fixité ne lâchaient plus le jeune homme d'une semelle. Des yeux qui avait contemplé des bites par dizaines, que la fellatrice avait préparées et sucées, comme autant de mécaniques sexuelles l'excitant autant, malgré les années.
_ C'est dommage, dit-elle alors en se tournant vers Diane, vous auriez pû venir chez moi après... On aurait fait une partie à trois...
En prononçant ces paroles, le jeune couple crût deviner en la bouche de Christelle, des reflets de semence subsistant sur sa langue. En réaction, Diane serra son amant contre elle, et répondît fermement :
_ C'est non ! Gaëtan est mon homme ! Je ne le partage pas !
Avant de rajouter, comme pour se faire pardonner sa rudesse de ton :
_ Excuses-moi, mais c'est comme ça.
Etonnée par la fulgurance du ton, mais pas surprise sur le fond, Christelle n'insista pas :
_ Bon, hé bien... Je vais vous laisser... Au revoir...
Diane et Gaëtan saluèrent la jeune libertine, qui s'en alla tout en reboutonnant son manteau. Soudain, après avoir quelques pas, elle se retourna, et leur lança :
_ ... et bonne baise !
Gênés de cette spontanéité, la professeure d'anglais et son désormais compagnon esquissèrent un sourire poli, mais embarrassé. Lorsque Christelle se fût éloignée, l'adolescent sidéré, demanda à la jeune femme :
_ Mais c'était qui, cette dingue ?!
_ Une copine de lycée. Nous avons été longtemps amies, répondît Diane, avec une pointe de regret dans la voix. Quand elle a raté son " bac ", elle a voulu mener la grande vie en draguant des " mecs "... Elle s'est même installée dans une grande ville, pour approcher des étudiants... Elle a cru que l' Université était comme dans les séries américaines : des fêtes, du sexe, la vie facile... Et voilà le résultat...
Les deux jeunes gens se regardèrent, consternés. La jeune femme prît alors son compagnon par le bras, pour l'emmener hors du parc :
_ Allez, viens... Ne restons pas là.
_ Où on va ?!
_ Chez moi. On sera mieux qu'ici.
_ Ecoutes... Je ne sais pas... Après ce que j'ai vu, j'hésite... Vraiment...
Gaëtan se dégagea de la jeune femme, sans brusquerie, et fît mine de partir. Mais Diane le retînt aussitôt. Lui posant calmement une main sur l'épaule, elle tenta de lui parler :
_ Attends. Laisses-moi t'expliquer.
_ Tu crois ça ? répliqua-t'il, ironique.
_ Mais écoutes-moi seulement. Après tu partiras si tu veux. Mais non, ne pars pas...
La jeune femme était désespérée ; ce garçon, qu'elle était parvenu à conquérir après tant de mal, allait lui filer entre les doigts. Elle ne savait plus quoi faire pour le retenir. Le garçon s'était maintenant immobilisé, attendant ce que Diane avait l'intention de lui dire.
_ Ecoutes. Je suis désolé pour ce qui s'est passé, mais je ne le voulais pas... Vraiment pas.
_ Vraiment ?!
_ D'habitude, cet abri était fréquenté par des amoureux, pas par des prostituées.
_ Parce que ton amie, ton ancienne amie... en est une ?
_ Je ne sais pas, mais elle en a pris les manières. Nous avions perdu tout contact depuis le lycée, et ce n'est qu'il y a deux ans que nous nous sommes retrouvés. Tu sais comment ?
_ Non.
_ J'étais dans une boîte de nuit, avec des copines. Je vais aux toilettes. Il y avait de vastes toilettes pour dames, dans cette discothèque. Je rentre. J'entends dans le cabinet d'en face des bruits de succions, des cris masculins rauques... Je vais pisser dans l'autre, mal à l'aise. Quand je ressors, l'autre cabinet s'ouvre ; un jeune homme en surgît, rouge comme une tomate. Et Christelle en sort juste après... C'est comme ça que nous nous sommes revues.
_ Eh bien... lança Gaëtan.
_ Je n'ai plus reconnu la jeune fille, sage et bien élevée, de mes années-lycée. Ca fait de la peine... avoua-t'elle, un léger sanglot dans la voix.
_ Tu m'étonnes... Elle se prostituait, alors ?
_ Peut-être... Mais elle m'a dit qu'elle était libertine, qu'elle avait plusieurs partenaires... Alors, dans le fond, ça ou autre chose... Je ne cherche plus à comprendre...
_ C'est sa vie, après tout. Pas la tienne. Elle en fait bien ce qu'elle veut...
La jeune femme soupira quelques instants, avant de reprendre la parole. Un poids pesait sur sa conscience ; de ce qu'elle dirait, et de comment elle le dirait, dépendrait l'attitude future de Gaëtan à son égard. Après avoir pris une longue respiration, elle se lança :
_ Ecoutes... En t'emmenant ici, je voulais te proposer une séance de voyeurisme discrète. Des amoureux qui se roulent des patins, se frottent jupe contre braguette...
_ Du " soft ", quoi... résuma le garçon.
_ Et au lieu de ça, tu as vu tout le contraire de l'amour : la pornographie. Je ne voulais pas t'imposer ça, je suis désolée...
L'adolescent fixa longuement Diane dans les yeux. Il pouvait y lire ses regrets et ses peurs, et ne douta point de sa sincérité. Il s'en voulût presque de s'être laissé emporter par un évènement extérieur, dont elle n'était pas responsable. Et lorsque la jeune femme lui lança, d'une voix plaintive...
_ Reste avec moi, s'il te plaît.
... tout en lui prenant le coude, délicatement, il fût touché par sa détresse de femme amoureuse. Emu, Gaëtan vînt se serrer contre elle. Tous deux restèrent enlacés dans les bras l'un de l'autre, un long moment, sans dire un mot. Les amants venaient de passer leur première épreuve ensemble, et l'avaient surmontée haut-la-main. Réjouie et rassurée, Diane s'apprêtait à emmener le garçon chez elle, quand ce dernier fût repris par ses angoisses :
_ Diane, je ne peux pas. J'ai peur.
_ Tu ne peux pas, ou tu veux pas ?
_ Je voudrais le faire, mais je ne le peux pas.
_ Si tu ne le peux pas, mais que tu voudrais le faire, c'est normal...
_ Pourquoi ?
_ Parce que tu ne l'as jamais fait, et que je peux t'aider.
_ Tu l'as déjà fait ?
Alors, fixant l'adolescent dans les yeux, elle lui répondît :
_ Oui, j'ai déjà fait l'amour.
Sa voix pleinement sincère, son visage lumineux, ses yeux éblouissants de tendresse... En observant la jeune femme, qui lui avait lancé cette phrase, le jeune homme en fût tout estomaqué. A tel point qu'il ne contrôla plus ses paroles :
_ Et c'est comment ? lança-t'il tout émoustillé.
Elle ne répondît pas, se contentant de garder le sourire.
_ Tu l'as fait combien de fois ? demanda-t'il alors.
Pas de réponse non plus. Inquiet, Gaëtan se demandait s'il n'allait pas perdre à son tour Diane. Multipliant les questions les plus indiscrètes, comme les plus scabreuses, il se heurta à chaque fois au silence obstiné de la jeune femme, affichant son plus beau sourire mutin, aussi charmant qu'étrange. Et l'adolescent persistait :
_ Tu l'as fait avec combien d'hommes ?
Devant cette douce détermination, Gaëtan se sentît prêt à capituler. Mais auparavant, il posa une ultime question, et s'il n'avait toujours pas de réponse, alors il cèderait... Il ne saurait pas ce qu'il ferait par la suite, mais tant pis... Mais cette ultime question, que le garçon avait soigneusement mûri en sa tête, s'éclipsa soudainement. Désarçonné par le charme de Diane, autant que par son assurance, il en perdît ses moyens, au point de lui demander :
_ Est-ce que ça fait mal ?
La même question qu'il avait posé tout à l'heure ! Le garçon s'aperçut tout de suite de sa méprise, mais c'était trop tard. Ses lèvres avaient lancé la phrase fatidique. Gaëtan contemplait, inquiet, le visage rebelle de Diane, aussi impassible que souriant. Comment allait-elle réagir ? Et lui, que pouvait-il faire ?
( A suivre )