27-07-2020, 01:33 PM
CHAPITRE 02 bis : « Première rencontre » « Raphaël »
« Dans la chambre pendant ce temps-là. »
Florian s’étire à son tour en tapotant l’autre partie du lit, surpris qu’il n’y ait personne alors qu’il se rappelle bien s’être endormi auprès de Raphaël.
Du coup ça le réveille complètement, il se redresse alors en tendant l’oreille sur les murmures de conversation qu’il entend venant d’une autre pièce de l’appartement.
Le son lui arrive plus clair alors qu’il se concentre dessus, il écoute donc la discussion de ses deux copains principalement portée sur les liens plus qu’amicaux qu’ils aimeraient avoir.
Une chose qu’il doit bien reconnaître en donnant entièrement raison à Damien, c’est le fait que ses professeurs tout comme son psy et ses grands-parents, se sont principalement inquiétés de lui inculquer une éducation sur tout ce qui pourrait lui être utile en zappant complètement l’aspect affectif et sexuel, qu’il n’a eu l’occasion d’en expérimenter les bases que bien plus tard en compagnie de la fratrie Viala.
Florian connaît autant ses lacunes sur le sujet, que ses réticences à vouloir trop vite tenter toutes les expériences au risque d’y perdre une partie de son âme.
Un ricanement lui vient d’avoir une telle pensée pour le moins désuète, c’est d’ailleurs ce qui le décide à se lever pour rejoindre les autres.
C’est donc encore à moitié endormi, qu’il entre dans la cuisine sous les regards égrillards de Damien et de Raphaël, qui ne peuvent s’empêcher d’admirer et surtout d’envier, le sexe impressionnant de largeur et pointant haut au-dessus du nombril de leur ami.
Damien plus habitué que Raphaël est le premier à détourner son regard, pour servir la bolée de café qui seule réveillera suffisamment son meilleur ami pour qu’il émerge de son état semi-comateux.
Il pose le bol entre les deux leurs.
- Tiens !! Assieds-toi et prends ton petit-déjeuner, je vais me préparer et quand « Raphi » aura terminé de te mater la queue, il pourra peut-être en faire autant.
- Oh !!
Florian baisse les yeux en suivant le regard du grand rouquin qui en effet semble obnubilé par sa nudité, le « Oh » entendu venant de lui quand il a compris qu’il s’était fait capter.
- Tu ne l’as pas assez vue hier soir donc ??
- J’avoue que j’ai du mal à m’en rassasier, Wouah !!
- J’aimerais pouvoir en dire autant alors va falloir qu’on se la joue naturiste ! Hi ! Hi !
Damien curieux d’entendre rire, réapparaît devant eux.
- T’as dit quoi ?
- Juste qu’on va devoir vivre à poils quand on sera que tous les trois dans l’appart ! Hi ! Hi !
Damien marque la surprise, étant assez pudique en dehors des moments de forte excitation.
- C’est vrai ??
- Pourquoi y aurait-il que vous à vous rincer l’œil ?
- Si c’est juste pour ça tu n’as qu’à t’habiller alors !!
Il s’adresse à Raphaël.
- C’est toi qui lui as mis cette idée en tête ?
- Bien sûr que non… enfin… je ne pense pas !!
- Ouaih ben en attendant vous feriez mieux de vous magner le cul les gars, il est déjà presque neuf heures !!
- Oups !!
Le cri venant de Florian qui se lève d’un coup en avalant sa dernière gorgée de café.
- Faut que j’y go les gars !!
- Pourquoi tu as déjà un cours de prévu aussi tôt ?
- Non pas aujourd’hui, je dois me rendre à l’hôpital pour me présenter comme nouveau stagiaire.
Raphaël fait la grimace.
- On ne va pas te voir aujourd’hui alors ?
- Non désolé !!
Ils le voient détaler direction la douche en grillant de ce fait Raphaël censé être le premier, Damien s’en amuse en comprenant son désarroi.
- Tu n’as qu’à venir avec moi prendre ta douche, il vaut mieux que tu lene mettes pas encore plus à la bourre en le rejoignant.
- Pourquoi donc ?
- Parce que je le connais trop bien et que ça finirait immanquablement par une petite séance de branlette qui le mettra encore plus en retard.
Raphaël amusé par le prétexte.
- Alors que nous deux ??
- Il nous reste quasiment une heure pour nous préparer ! Hi ! Hi ! En plus le campus est à deux pas d’ici.
- Serait-ce une proposition pour une petite séance du même genre que celle que je devais à tout prix éviter ?
- Pourquoi pas si ça te dit ! Hi ! Hi !
Les deux compères terminent à une vitesse éclair de ranger les couverts, se dirigeant ensuite vers la chambre de Damien pour entrer dans la salle de bains privative.
Un sourire aussi complice qu’excité et voilà que les quelques vêtements de nuit qu’ils portaient se retrouvent aux quatre coins de la pièce, les laissant nus et déjà dans un état de raideur manifeste, à se diriger vers la grande douche italienne prenant la moitié de la salle de bains.
Raphaël peut admirer alors la plastique avantageuse de son nouveau copain alors que ce dernier ne se prive pas pour le détailler des pieds à la tête, sans plus de gêne maintenant qu’il sait comment va se terminer le prochain quart d’heure.
Raphaël malgré tout reste visiblement le moins hésitant des deux en prenant le premier sa hampe distendue pour lui donner les premières secousses, bientôt suivi par Damien qui l’étonne en venant tout contre lui pour avoir un minimum de contact.
C’est donc debout côte à côte qu’ils prennent du bon temps, la main de Damien venant enserrer amicalement la taille de Raphaël qui bizarrement semble trouver ça normal, puisqu’il n’a pas même un sursaut de surprise à ce contact pouvant être vu comme assez intime dans un moment pareil.
Visiblement le fait de toucher son ami amène Damien très rapidement au point de non-retour, avertissant Raphaël par les petits ahanements de plus en plus rapides qui sortent de sa gorge en même temps que monte l’orgasme de la délivrance.
Ces sons ont le don de mettre le grand rouquin dans le même état, son sexe pulsant à son tour de son envie de jouir et c’est dans un ensemble parfait qu’ils expulsent leur gourme sur la faïence de la douche, les fesses crispées par la tension des muscles tout au long de la délivrance.
Un petit coup à la porte suivit d’un rire bien connu les font rapidement revenir sur terre.
- Gardez-en pour ce soir les gars ! Hi ! Hi !
CHAPITRE 03 : « Première rencontre » « Florian »
Ils vont pour répliquer quand ils entendent la porte d’entrée claquer, ce qui du coup les arrête car il serait vain de parler dans le vide.
Une fois en bas de l’immeuble et le temps de s’orienter, prenant ensuite d’un bon pas le chemin menant à sa destination, Florian sourit comme un enfant tellement il se sent bien dans sa peau, enfin libéré du cocon familial mais surtout de pouvoir rester avec ses deux meilleurs amis.
La veille s’étant bien passée à faire connaissance avec les enseignants qui partageront leurs cours avec lui, sur les sujets où ils ont reconnu ne pas les tenir aussi bien que lui semble le faire.
Son tuteur ce jour-là lui a également fait découvrir les deux lieux principaux, où il devra dans un premier temps faire en sorte d’attirer une attention suffisante pour valider sa fonction de consultant.
Florian sait très bien qu’étant facultatifs, ses cours ne seront suivis après la fin de l’effet nouveauté lié à son jeune âge, que par ceux qu’il aura réussi à intéresser dans ces spécialisations où la recherche prend bien souvent le pas sur la pratique beaucoup plus rémunératrice.
Il stresse un peu de devoir se mettre en première ligne, surtout face à des étudiants qui pour la plupart sont largement plus âgés que lui.
C’est donc ce genre de pensées, qui l’emmène jusque devant la porte principale de l’hôpital sans qu’il ne se rende vraiment compte du trajet.
La vitre lui renvoie son reflet qui comme à chaque fois le fait sourire, sachant très bien quelle est la première pensée venant à l’esprit de ceux qui le voient pour la première fois.
Il n’en a cure et en joue même sans vergogne, ayant depuis longtemps remarqué qu’il s’en sortait toujours au mieux de situations pouvant pour d’autres être délicates et ce justement grâce à son physique de poulbot.
Un œil assuré lancé vers le bureau d’accueil lui amène une grimace des plus comique, les deux femmes se tenant assises derrière n’ayant pas dû aller aux toilettes depuis plusieurs jours à voir les traits loin d’être accueillant de leur visage.
Il s’avance donc après un soupir d’exaspération, d’avoir encore à devoir convaincre ces deux cerbères de la raison pour laquelle il se présente à elles.
La plus jeune le repère la première, son œil s’allume d’un éclat d’intérêt amusé devant le loustic qui s’approche ingénument de son comptoir.
- Bonjour !
- Bonjour madame !
- Puis-je vous aider ?
- S’il vous plaît oui, je suis convoqué pour prendre mon poste d’assistant chirurgien.
L’autre femme en l’entendant se tourne vers lui en ouvrant grand les yeux tout d’abord de surprise, pour rapidement devenir comme deux mitrailleuses devant ce gamin ne manquant assurément pas de culot.
Elle s’adresse à sa collègue plus jeune d’une voix d’adjudant, visiblement mécontente que cette dernière ne l’ait pas déjà renvoyé dans les jupes de sa mère mais pensant plutôt qu’elle s’est laissé prendre par son physique.
- Un problème avec ce garçon ?
Puis s’adressant à Florian.
- Tu n’as donc rien de mieux à faire que de venir plaisanter ? Aller oust gamin !! J’appelle le service de sécurité sinon !!
- Mais enfin qu’est-ce que j’ai dit de mal pour que vous vous énerviez comme ça après moi ?
- J’ai bien entendu ce que tu as dit à ma collègue, crois-tu réellement que ce genre de poste soit donné à des gamins encore mineurs ?
- Pourtant c’est bien le cas, alors si vous vouliez bien appeler un responsable au lieu de me fusiller du regard ?
C’est une main de la plus jeune posée sur l’épaule de la plus âgée en lui parlant d’une voix tranquille, qui calme quelque peu les choses.
- C’est facile à vérifier, j’appelle René !
Elle se tourne ensuite vers le jeune rouquin qui la fixe de ses grands yeux verts qui lui dévorent le visage, ne pouvant réprimer les battements de son cœur qui déjà l’incitent à plus de gentillesse envers lui.
- Tu peux aller t’asseoir en attendant qu’il arrive, je pense que ce ne sera pas long.
- Entendu, merci !
Florian va pour le faire quand un mouvement de foule accroche son attention, plusieurs hommes en blouses blanches soutiennent un couple de personnes âgées.
La curiosité étant ce qu’elle est, il se dirige vers eux alors que les deux vieillards sont maintenant assis dans la salle d’attente, encadrés par deux des infirmiers alors qu’il entend les deux autres dire qu’ils retournent attendre dans les ambulances.
Le couple d’octogénaires s’aperçoit de sa présence et c’est la femme qui la première lui envoie un sourire tout en douceur qui rappelle à Florian celui de sa grand-mère.
Il se sent alors attiré par eux et c’est avec son naturel qui est et sera toujours sa marque de fabrique, qu’il s’en approche encore plus, tout en cherchant les signes qui lui donneront la cause de leur présence ici.
Son oreille perçoit le décalage dans les battements de cœur de l’homme, un rapide coup d’œil sur ses ongles, ses yeux et déjà un premier diagnostic lui vient.
Florian fronce le front soudainement devenu soucieux, son attention part ensuite vers la femme qui montre les mêmes symptômes et qui cette fois ne lui laisse plus aucun doute sur la cause qui les a amenés ici.
Les deux infirmiers le voient s’agenouiller devant les deux vieillards en leur parlant d’une voix amicale.
- Vous les avez amenés pourquoi, si je puis me permettre de poser la question ?
- Un coup de téléphone de leur médecin traitant, nous n’en savons pas plus à part qu’il fallait faire le plus rapidement possible.
Le second infirmier prend la parole à son tour.
- Il pense que ce serait un empoisonnement alimentaire.
Florian sort son petit et inséparable carnet, laissant quelques notes sur une page qu’il déchire ensuite pour la tendre au dernier des deux hommes qui lui a parlé.
- Tenez !! Vous donnerez ça au médecin qui va les prendre en charge, ça l’aidera à ne pas perdre de temps !!
Il se tourne ensuite vers le couple qui ne le quitte pas des yeux.
- Évitez d’aller en forêt pour ramasser des champignons, ou alors faites vérifier votre vue !! Ne vous inquiétez pas, vous allez vite vous remettre.
Florian après un dernier sourire pour les rassurer tous les deux, retourne s’asseoir à la place qui lui avait été indiquée, entendant avec un sourire amusé la réflexion du grand-père s’adressant aussi bien à son épouse qu’aux deux hommes qui les accompagnent.
- Comment ce jeune homme pouvait-il savoir que j’étais parti aux champignons toute la journée d’hier ?
- En tout cas depuis le temps que je te dis que ta vue n’est plus ce qu’elle a été !!
Les deux infirmiers se regardent en se retournant quasi simultanément vers le petit rouquin qui attend maintenant sagement assis sur sa chaise.
« Dans la chambre pendant ce temps-là. »
Florian s’étire à son tour en tapotant l’autre partie du lit, surpris qu’il n’y ait personne alors qu’il se rappelle bien s’être endormi auprès de Raphaël.
Du coup ça le réveille complètement, il se redresse alors en tendant l’oreille sur les murmures de conversation qu’il entend venant d’une autre pièce de l’appartement.
Le son lui arrive plus clair alors qu’il se concentre dessus, il écoute donc la discussion de ses deux copains principalement portée sur les liens plus qu’amicaux qu’ils aimeraient avoir.
Une chose qu’il doit bien reconnaître en donnant entièrement raison à Damien, c’est le fait que ses professeurs tout comme son psy et ses grands-parents, se sont principalement inquiétés de lui inculquer une éducation sur tout ce qui pourrait lui être utile en zappant complètement l’aspect affectif et sexuel, qu’il n’a eu l’occasion d’en expérimenter les bases que bien plus tard en compagnie de la fratrie Viala.
Florian connaît autant ses lacunes sur le sujet, que ses réticences à vouloir trop vite tenter toutes les expériences au risque d’y perdre une partie de son âme.
Un ricanement lui vient d’avoir une telle pensée pour le moins désuète, c’est d’ailleurs ce qui le décide à se lever pour rejoindre les autres.
C’est donc encore à moitié endormi, qu’il entre dans la cuisine sous les regards égrillards de Damien et de Raphaël, qui ne peuvent s’empêcher d’admirer et surtout d’envier, le sexe impressionnant de largeur et pointant haut au-dessus du nombril de leur ami.
Damien plus habitué que Raphaël est le premier à détourner son regard, pour servir la bolée de café qui seule réveillera suffisamment son meilleur ami pour qu’il émerge de son état semi-comateux.
Il pose le bol entre les deux leurs.
- Tiens !! Assieds-toi et prends ton petit-déjeuner, je vais me préparer et quand « Raphi » aura terminé de te mater la queue, il pourra peut-être en faire autant.
- Oh !!
Florian baisse les yeux en suivant le regard du grand rouquin qui en effet semble obnubilé par sa nudité, le « Oh » entendu venant de lui quand il a compris qu’il s’était fait capter.
- Tu ne l’as pas assez vue hier soir donc ??
- J’avoue que j’ai du mal à m’en rassasier, Wouah !!
- J’aimerais pouvoir en dire autant alors va falloir qu’on se la joue naturiste ! Hi ! Hi !
Damien curieux d’entendre rire, réapparaît devant eux.
- T’as dit quoi ?
- Juste qu’on va devoir vivre à poils quand on sera que tous les trois dans l’appart ! Hi ! Hi !
Damien marque la surprise, étant assez pudique en dehors des moments de forte excitation.
- C’est vrai ??
- Pourquoi y aurait-il que vous à vous rincer l’œil ?
- Si c’est juste pour ça tu n’as qu’à t’habiller alors !!
Il s’adresse à Raphaël.
- C’est toi qui lui as mis cette idée en tête ?
- Bien sûr que non… enfin… je ne pense pas !!
- Ouaih ben en attendant vous feriez mieux de vous magner le cul les gars, il est déjà presque neuf heures !!
- Oups !!
Le cri venant de Florian qui se lève d’un coup en avalant sa dernière gorgée de café.
- Faut que j’y go les gars !!
- Pourquoi tu as déjà un cours de prévu aussi tôt ?
- Non pas aujourd’hui, je dois me rendre à l’hôpital pour me présenter comme nouveau stagiaire.
Raphaël fait la grimace.
- On ne va pas te voir aujourd’hui alors ?
- Non désolé !!
Ils le voient détaler direction la douche en grillant de ce fait Raphaël censé être le premier, Damien s’en amuse en comprenant son désarroi.
- Tu n’as qu’à venir avec moi prendre ta douche, il vaut mieux que tu lene mettes pas encore plus à la bourre en le rejoignant.
- Pourquoi donc ?
- Parce que je le connais trop bien et que ça finirait immanquablement par une petite séance de branlette qui le mettra encore plus en retard.
Raphaël amusé par le prétexte.
- Alors que nous deux ??
- Il nous reste quasiment une heure pour nous préparer ! Hi ! Hi ! En plus le campus est à deux pas d’ici.
- Serait-ce une proposition pour une petite séance du même genre que celle que je devais à tout prix éviter ?
- Pourquoi pas si ça te dit ! Hi ! Hi !
Les deux compères terminent à une vitesse éclair de ranger les couverts, se dirigeant ensuite vers la chambre de Damien pour entrer dans la salle de bains privative.
Un sourire aussi complice qu’excité et voilà que les quelques vêtements de nuit qu’ils portaient se retrouvent aux quatre coins de la pièce, les laissant nus et déjà dans un état de raideur manifeste, à se diriger vers la grande douche italienne prenant la moitié de la salle de bains.
Raphaël peut admirer alors la plastique avantageuse de son nouveau copain alors que ce dernier ne se prive pas pour le détailler des pieds à la tête, sans plus de gêne maintenant qu’il sait comment va se terminer le prochain quart d’heure.
Raphaël malgré tout reste visiblement le moins hésitant des deux en prenant le premier sa hampe distendue pour lui donner les premières secousses, bientôt suivi par Damien qui l’étonne en venant tout contre lui pour avoir un minimum de contact.
C’est donc debout côte à côte qu’ils prennent du bon temps, la main de Damien venant enserrer amicalement la taille de Raphaël qui bizarrement semble trouver ça normal, puisqu’il n’a pas même un sursaut de surprise à ce contact pouvant être vu comme assez intime dans un moment pareil.
Visiblement le fait de toucher son ami amène Damien très rapidement au point de non-retour, avertissant Raphaël par les petits ahanements de plus en plus rapides qui sortent de sa gorge en même temps que monte l’orgasme de la délivrance.
Ces sons ont le don de mettre le grand rouquin dans le même état, son sexe pulsant à son tour de son envie de jouir et c’est dans un ensemble parfait qu’ils expulsent leur gourme sur la faïence de la douche, les fesses crispées par la tension des muscles tout au long de la délivrance.
Un petit coup à la porte suivit d’un rire bien connu les font rapidement revenir sur terre.
- Gardez-en pour ce soir les gars ! Hi ! Hi !
CHAPITRE 03 : « Première rencontre » « Florian »
Ils vont pour répliquer quand ils entendent la porte d’entrée claquer, ce qui du coup les arrête car il serait vain de parler dans le vide.
Une fois en bas de l’immeuble et le temps de s’orienter, prenant ensuite d’un bon pas le chemin menant à sa destination, Florian sourit comme un enfant tellement il se sent bien dans sa peau, enfin libéré du cocon familial mais surtout de pouvoir rester avec ses deux meilleurs amis.
La veille s’étant bien passée à faire connaissance avec les enseignants qui partageront leurs cours avec lui, sur les sujets où ils ont reconnu ne pas les tenir aussi bien que lui semble le faire.
Son tuteur ce jour-là lui a également fait découvrir les deux lieux principaux, où il devra dans un premier temps faire en sorte d’attirer une attention suffisante pour valider sa fonction de consultant.
Florian sait très bien qu’étant facultatifs, ses cours ne seront suivis après la fin de l’effet nouveauté lié à son jeune âge, que par ceux qu’il aura réussi à intéresser dans ces spécialisations où la recherche prend bien souvent le pas sur la pratique beaucoup plus rémunératrice.
Il stresse un peu de devoir se mettre en première ligne, surtout face à des étudiants qui pour la plupart sont largement plus âgés que lui.
C’est donc ce genre de pensées, qui l’emmène jusque devant la porte principale de l’hôpital sans qu’il ne se rende vraiment compte du trajet.
La vitre lui renvoie son reflet qui comme à chaque fois le fait sourire, sachant très bien quelle est la première pensée venant à l’esprit de ceux qui le voient pour la première fois.
Il n’en a cure et en joue même sans vergogne, ayant depuis longtemps remarqué qu’il s’en sortait toujours au mieux de situations pouvant pour d’autres être délicates et ce justement grâce à son physique de poulbot.
Un œil assuré lancé vers le bureau d’accueil lui amène une grimace des plus comique, les deux femmes se tenant assises derrière n’ayant pas dû aller aux toilettes depuis plusieurs jours à voir les traits loin d’être accueillant de leur visage.
Il s’avance donc après un soupir d’exaspération, d’avoir encore à devoir convaincre ces deux cerbères de la raison pour laquelle il se présente à elles.
La plus jeune le repère la première, son œil s’allume d’un éclat d’intérêt amusé devant le loustic qui s’approche ingénument de son comptoir.
- Bonjour !
- Bonjour madame !
- Puis-je vous aider ?
- S’il vous plaît oui, je suis convoqué pour prendre mon poste d’assistant chirurgien.
L’autre femme en l’entendant se tourne vers lui en ouvrant grand les yeux tout d’abord de surprise, pour rapidement devenir comme deux mitrailleuses devant ce gamin ne manquant assurément pas de culot.
Elle s’adresse à sa collègue plus jeune d’une voix d’adjudant, visiblement mécontente que cette dernière ne l’ait pas déjà renvoyé dans les jupes de sa mère mais pensant plutôt qu’elle s’est laissé prendre par son physique.
- Un problème avec ce garçon ?
Puis s’adressant à Florian.
- Tu n’as donc rien de mieux à faire que de venir plaisanter ? Aller oust gamin !! J’appelle le service de sécurité sinon !!
- Mais enfin qu’est-ce que j’ai dit de mal pour que vous vous énerviez comme ça après moi ?
- J’ai bien entendu ce que tu as dit à ma collègue, crois-tu réellement que ce genre de poste soit donné à des gamins encore mineurs ?
- Pourtant c’est bien le cas, alors si vous vouliez bien appeler un responsable au lieu de me fusiller du regard ?
C’est une main de la plus jeune posée sur l’épaule de la plus âgée en lui parlant d’une voix tranquille, qui calme quelque peu les choses.
- C’est facile à vérifier, j’appelle René !
Elle se tourne ensuite vers le jeune rouquin qui la fixe de ses grands yeux verts qui lui dévorent le visage, ne pouvant réprimer les battements de son cœur qui déjà l’incitent à plus de gentillesse envers lui.
- Tu peux aller t’asseoir en attendant qu’il arrive, je pense que ce ne sera pas long.
- Entendu, merci !
Florian va pour le faire quand un mouvement de foule accroche son attention, plusieurs hommes en blouses blanches soutiennent un couple de personnes âgées.
La curiosité étant ce qu’elle est, il se dirige vers eux alors que les deux vieillards sont maintenant assis dans la salle d’attente, encadrés par deux des infirmiers alors qu’il entend les deux autres dire qu’ils retournent attendre dans les ambulances.
Le couple d’octogénaires s’aperçoit de sa présence et c’est la femme qui la première lui envoie un sourire tout en douceur qui rappelle à Florian celui de sa grand-mère.
Il se sent alors attiré par eux et c’est avec son naturel qui est et sera toujours sa marque de fabrique, qu’il s’en approche encore plus, tout en cherchant les signes qui lui donneront la cause de leur présence ici.
Son oreille perçoit le décalage dans les battements de cœur de l’homme, un rapide coup d’œil sur ses ongles, ses yeux et déjà un premier diagnostic lui vient.
Florian fronce le front soudainement devenu soucieux, son attention part ensuite vers la femme qui montre les mêmes symptômes et qui cette fois ne lui laisse plus aucun doute sur la cause qui les a amenés ici.
Les deux infirmiers le voient s’agenouiller devant les deux vieillards en leur parlant d’une voix amicale.
- Vous les avez amenés pourquoi, si je puis me permettre de poser la question ?
- Un coup de téléphone de leur médecin traitant, nous n’en savons pas plus à part qu’il fallait faire le plus rapidement possible.
Le second infirmier prend la parole à son tour.
- Il pense que ce serait un empoisonnement alimentaire.
Florian sort son petit et inséparable carnet, laissant quelques notes sur une page qu’il déchire ensuite pour la tendre au dernier des deux hommes qui lui a parlé.
- Tenez !! Vous donnerez ça au médecin qui va les prendre en charge, ça l’aidera à ne pas perdre de temps !!
Il se tourne ensuite vers le couple qui ne le quitte pas des yeux.
- Évitez d’aller en forêt pour ramasser des champignons, ou alors faites vérifier votre vue !! Ne vous inquiétez pas, vous allez vite vous remettre.
Florian après un dernier sourire pour les rassurer tous les deux, retourne s’asseoir à la place qui lui avait été indiquée, entendant avec un sourire amusé la réflexion du grand-père s’adressant aussi bien à son épouse qu’aux deux hommes qui les accompagnent.
- Comment ce jeune homme pouvait-il savoir que j’étais parti aux champignons toute la journée d’hier ?
- En tout cas depuis le temps que je te dis que ta vue n’est plus ce qu’elle a été !!
Les deux infirmiers se regardent en se retournant quasi simultanément vers le petit rouquin qui attend maintenant sagement assis sur sa chaise.
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