11-10-2020, 10:09 AM
_ Diane ?
_ Euh !... Oui, excuses-moi, fît la jeune femme, soudainement tirée de ses songes, j'avais la tête ailleurs...
_ L'alcool ?
_ Oui, peut-être... C'est vrai que je ne tiens pas le whisky, mais... Si l'on allait s'asseoir ?
Tous deux s'installèrent sur le canapé, l'un à côté de l'autre. Diane embrassa le jeune homme sur les lèvres, ce dernier lui rendît le baiser ; tous deux se bécotèrent un petit moment, avant de reprendre lentement leurs esprits.
_ Excuses-moi, je ne sais pas ce qui m'as pris... dit-elle en riant.
_ C'est normal.
_ Pourquoi ça ?!
_ Tu m'as dis que tu ne tenais pas l'alcool, non ?!
_ Moi ? J'ai dit ça ? dit-elle en souriant.
_ Diane, tu as des seins magnifiques, lâcha le jeune homme, aussi désinhibé que sa partenaire.
_ Oh le dragueur ! Je suis une paire de seins !
_ Je voudrais les voir, les prendre dans mes mains...
_ Mais ça va pas ?! lui lança-t'elle en riant, qu'est-ce qui te prends ?
_ Rien, je voulais juste...
Le garçon se tût alors ; il avait trop parlé. Confus, il ne savait plus quoi dire, ni même comment réagir. Ce fût Diane qui brisa heureusement le silence.
_ Ah, garçon, tu es complètement fou. C'est ce que j'aime chez toi...
Et elle le prît dans ses bras, le serrant comme elle bien tendrement. Cela suffît à rassurer l'adolescent, se blottissant contre sa bien-aimée.
_ Diane, je t'aime !
_ Moi aussi...
Après une longue étreinte, la jeune femme vînt alors s'asseoir sur sa cuisse droite, manquant de lui frôler l'érection toujours présente. L'adolescent chercha à lui entourer le buste, avec des arrière-pensées sur sa belle poitrine, mais la professeure prévînt ses intentions.
_ Dis donc, petit vaurien, la taquina-t'elle tout en repoussant ses mains baladeuses, veux-tu laisser ça tranquille ?
_ J'ai jamais vu de seins, je voudrais juste les voir s'il te plaît. Pas toucher, juste voir...
_ Ca ne se fait pas, mon chéri... lui répondît-elle avec douceur. Pour obtenir quelque chose d'une femme, c'est avec son consentement. Sinon, c'est une agression...
_ Et comment je peux savoir, qu'elle l'est ?!
_ Tu plaisantes, ou t'es bête ? lui dit-elle sans moquerie.
_ Diane, j'ai peur de mourir sans avoir jamais vu des seins de ma vie.
_ Allons, garçon... Qu'est-ce que tu racontes ?! Tu as toute la vie devant toi...
Diane entoura le garçon par les épaules, et l'attirant vers lui, colla son front contre le sien. Chuchotant pour adopter un ton propre à la discrétion. Elle avait compris que son petit ami ne se sentait pas bien, qu'il avait besoin de se confier.
_ Garçon, tu es paniqué. Reprends-toi.
_ Diane, j'ai peur. Si tu ne veux pas me montrer tes seins, je n'irais pas contre ta volonté... Mais je voudrais en voir, rien qu'une fois...
_ Tu sais... Il y a plein de possibilités... Les plages du Cap d' Agde, par exemple...
_ C'est quoi ?
_ T'en a jamais entendu parler ? C'est une plage libertine, beaucoup de corps nus, et de couples passionnés... Pas maintenant, bien sûr... Mais quand tu seras majeur, tu pourras y aller...
_ Tu veux dire que ça baise, là-bas ?
_ Oh le vilain mot... On dit : ça fait l'amour... Seulement, t'as interêt à prévoir des capotes. Et j'aimerais pas te savoir contaminé par une MST. Je tiens à toi...
_ Et toi ? osa demander l'adolescent.
_ Moi ? Aucun risque ! Ca fait des années que je n'ai plus fait " ça ". Et toi, tu es vierge, c'est pour ça que j'ai confiance en toi.
Nouvelles embrassades ; Diane et Gaëtan, leurs bouches collées comme des ventouses, ne pouvaient plus se séparer l'un de l'autre. Leurs ventres enfievrés leur faisaient comprendre l'envie de baiser, de plus en plus forte. Mais leur part d'humanité l'emportait encore sur leurs pulsions ; l'un comme l'autre voulaient faire l'amour quand ils le désireraient. Mais l'adolescent, malgré sa volonté, avait de plus en plus de mal à se contenir, et la jeune femme le sentait ; elle ne pourrait plus le retenir davantage.
Leurs souffles s'accéleraient, et Diane était sur le point de sombrer elle aussi. A l'ultime limite, elle arracha ses lèvres, aspirant celles du jeune homme, qui ne demandait qu'à poursuivre pourtant. Craignant d'entendre un long grognement de frustration, qui marquerait la fin de tout rapport possible, la jeune femme fût soulagée de le voir reprendre son souffle, lentement. Leurs coeurs battaient la chamade autant l'un que l'autre, et Diane, lui prenant le poignet, le rassura.
_ Tu sais, lui dit-elle soudainement, beaucoup de femmes font l'amour en soutien-gorge.
_ Pourquoi ?
_ Parce qu'elles ne veulent pas montrer leurs seins.
_ Mais pourquoi ?
_ Parce que notre corps nous appartient, et qu'un homme ne fait pas le difficile si une femme lui propose de faire l'amour. Tu piges ?
Gaëtan ne répondît rien. La délicieuse paume entourant son poignet, avait plongé l'adolescent dans une relaxante torpeur. La peur avait disparu, ne restait plus que la confiance accordé à son " éducatrice " et son attention complète. Diane poursuivît alors son propos.
_ Etre consentant, c'est accepter de participer. Proposer ses désirs, mais ne pas les imposer. Se laisser aller pour satisfaire ta partenaire, mais le lui faire comprendre si ça te plaît pas. Ne jamais brusquer... OK ?
Le garçon écoutait toujours cette douce voix, fasciné. Comme venant du fond des âges, elle exprimait tout le savoir sexuelle de ces femmes qui avaient su unir leurs corps avec ceux de leurs partenaires, multipliant les feux d'artifices orgasmiques à travers le temps et l'espace. Ponctuant chacune de ses paroles de longs silences, pour laisser au jeune homme le temps d'appréhender ses sensuelles sentences, Diane reprenait, toujours plus planante dans la voix :
_ Et lorsqu'un homme accède au consentement de la femme amoureuse, c'est un privilège unique qui s'offre à lui. Tu veux savoir lequel ?... S'il donne toute confiance à sa partenaire, alors il atteindra l'égalité avec elle, et deviendra un partisan du féminisme.
_ C'est quoi, le féminisme ? articula le garçon, encore plongé dans un délicieux coma.
_ C'est l'égalité avec ta partenaire. Ni domination ni soumission de l'homme sur la femme, et inversement...
_ Diane, tu es mon égale.
_ Gaëtan, je te déclares mon égal. Et nous le serons définitivement en une nuit un jour...
_ Une nuit un jour...
_ Toutes mes copines ont converti leurs compagnons comme ça... Une nuit un jour...
( A suivre )
_ Euh !... Oui, excuses-moi, fît la jeune femme, soudainement tirée de ses songes, j'avais la tête ailleurs...
_ L'alcool ?
_ Oui, peut-être... C'est vrai que je ne tiens pas le whisky, mais... Si l'on allait s'asseoir ?
Tous deux s'installèrent sur le canapé, l'un à côté de l'autre. Diane embrassa le jeune homme sur les lèvres, ce dernier lui rendît le baiser ; tous deux se bécotèrent un petit moment, avant de reprendre lentement leurs esprits.
_ Excuses-moi, je ne sais pas ce qui m'as pris... dit-elle en riant.
_ C'est normal.
_ Pourquoi ça ?!
_ Tu m'as dis que tu ne tenais pas l'alcool, non ?!
_ Moi ? J'ai dit ça ? dit-elle en souriant.
_ Diane, tu as des seins magnifiques, lâcha le jeune homme, aussi désinhibé que sa partenaire.
_ Oh le dragueur ! Je suis une paire de seins !
_ Je voudrais les voir, les prendre dans mes mains...
_ Mais ça va pas ?! lui lança-t'elle en riant, qu'est-ce qui te prends ?
_ Rien, je voulais juste...
Le garçon se tût alors ; il avait trop parlé. Confus, il ne savait plus quoi dire, ni même comment réagir. Ce fût Diane qui brisa heureusement le silence.
_ Ah, garçon, tu es complètement fou. C'est ce que j'aime chez toi...
Et elle le prît dans ses bras, le serrant comme elle bien tendrement. Cela suffît à rassurer l'adolescent, se blottissant contre sa bien-aimée.
_ Diane, je t'aime !
_ Moi aussi...
Après une longue étreinte, la jeune femme vînt alors s'asseoir sur sa cuisse droite, manquant de lui frôler l'érection toujours présente. L'adolescent chercha à lui entourer le buste, avec des arrière-pensées sur sa belle poitrine, mais la professeure prévînt ses intentions.
_ Dis donc, petit vaurien, la taquina-t'elle tout en repoussant ses mains baladeuses, veux-tu laisser ça tranquille ?
_ J'ai jamais vu de seins, je voudrais juste les voir s'il te plaît. Pas toucher, juste voir...
_ Ca ne se fait pas, mon chéri... lui répondît-elle avec douceur. Pour obtenir quelque chose d'une femme, c'est avec son consentement. Sinon, c'est une agression...
_ Et comment je peux savoir, qu'elle l'est ?!
_ Tu plaisantes, ou t'es bête ? lui dit-elle sans moquerie.
_ Diane, j'ai peur de mourir sans avoir jamais vu des seins de ma vie.
_ Allons, garçon... Qu'est-ce que tu racontes ?! Tu as toute la vie devant toi...
Diane entoura le garçon par les épaules, et l'attirant vers lui, colla son front contre le sien. Chuchotant pour adopter un ton propre à la discrétion. Elle avait compris que son petit ami ne se sentait pas bien, qu'il avait besoin de se confier.
_ Garçon, tu es paniqué. Reprends-toi.
_ Diane, j'ai peur. Si tu ne veux pas me montrer tes seins, je n'irais pas contre ta volonté... Mais je voudrais en voir, rien qu'une fois...
_ Tu sais... Il y a plein de possibilités... Les plages du Cap d' Agde, par exemple...
_ C'est quoi ?
_ T'en a jamais entendu parler ? C'est une plage libertine, beaucoup de corps nus, et de couples passionnés... Pas maintenant, bien sûr... Mais quand tu seras majeur, tu pourras y aller...
_ Tu veux dire que ça baise, là-bas ?
_ Oh le vilain mot... On dit : ça fait l'amour... Seulement, t'as interêt à prévoir des capotes. Et j'aimerais pas te savoir contaminé par une MST. Je tiens à toi...
_ Et toi ? osa demander l'adolescent.
_ Moi ? Aucun risque ! Ca fait des années que je n'ai plus fait " ça ". Et toi, tu es vierge, c'est pour ça que j'ai confiance en toi.
Nouvelles embrassades ; Diane et Gaëtan, leurs bouches collées comme des ventouses, ne pouvaient plus se séparer l'un de l'autre. Leurs ventres enfievrés leur faisaient comprendre l'envie de baiser, de plus en plus forte. Mais leur part d'humanité l'emportait encore sur leurs pulsions ; l'un comme l'autre voulaient faire l'amour quand ils le désireraient. Mais l'adolescent, malgré sa volonté, avait de plus en plus de mal à se contenir, et la jeune femme le sentait ; elle ne pourrait plus le retenir davantage.
Leurs souffles s'accéleraient, et Diane était sur le point de sombrer elle aussi. A l'ultime limite, elle arracha ses lèvres, aspirant celles du jeune homme, qui ne demandait qu'à poursuivre pourtant. Craignant d'entendre un long grognement de frustration, qui marquerait la fin de tout rapport possible, la jeune femme fût soulagée de le voir reprendre son souffle, lentement. Leurs coeurs battaient la chamade autant l'un que l'autre, et Diane, lui prenant le poignet, le rassura.
_ Tu sais, lui dit-elle soudainement, beaucoup de femmes font l'amour en soutien-gorge.
_ Pourquoi ?
_ Parce qu'elles ne veulent pas montrer leurs seins.
_ Mais pourquoi ?
_ Parce que notre corps nous appartient, et qu'un homme ne fait pas le difficile si une femme lui propose de faire l'amour. Tu piges ?
Gaëtan ne répondît rien. La délicieuse paume entourant son poignet, avait plongé l'adolescent dans une relaxante torpeur. La peur avait disparu, ne restait plus que la confiance accordé à son " éducatrice " et son attention complète. Diane poursuivît alors son propos.
_ Etre consentant, c'est accepter de participer. Proposer ses désirs, mais ne pas les imposer. Se laisser aller pour satisfaire ta partenaire, mais le lui faire comprendre si ça te plaît pas. Ne jamais brusquer... OK ?
Le garçon écoutait toujours cette douce voix, fasciné. Comme venant du fond des âges, elle exprimait tout le savoir sexuelle de ces femmes qui avaient su unir leurs corps avec ceux de leurs partenaires, multipliant les feux d'artifices orgasmiques à travers le temps et l'espace. Ponctuant chacune de ses paroles de longs silences, pour laisser au jeune homme le temps d'appréhender ses sensuelles sentences, Diane reprenait, toujours plus planante dans la voix :
_ Et lorsqu'un homme accède au consentement de la femme amoureuse, c'est un privilège unique qui s'offre à lui. Tu veux savoir lequel ?... S'il donne toute confiance à sa partenaire, alors il atteindra l'égalité avec elle, et deviendra un partisan du féminisme.
_ C'est quoi, le féminisme ? articula le garçon, encore plongé dans un délicieux coma.
_ C'est l'égalité avec ta partenaire. Ni domination ni soumission de l'homme sur la femme, et inversement...
_ Diane, tu es mon égale.
_ Gaëtan, je te déclares mon égal. Et nous le serons définitivement en une nuit un jour...
_ Une nuit un jour...
_ Toutes mes copines ont converti leurs compagnons comme ça... Une nuit un jour...
( A suivre )