02-10-2020, 08:50 PM
7 - Entre trois feux
Mardi 4 août
Alex est descendu faire un tour au village, j'ai préféré rester pour discuter longuement avec mon frère, avant sortir pour prendre l'air dans le jardin.
- Yann ?
Je me retourne vers Sylvie, qui s'approche de moi.
- Oui ?
- On peut parler ?
- Bien sûr. J'imagine que c'est de notre dernière soirée...
- Oui. Peux-tu m'expliquer ta réaction ?
- J'ai connu... un épisode très douloureux à 16 ans, et il m'est soudain revenu quand nous étions...
- Mon dieu... On a abusé de toi ?
- C'est du passé, maintenant. Je m'excuse de la réaction que j'ai eue. Je te jure que ce n'est pas toi que j'ai rejeté.
- Ça me fait du bien d'entendre ça, Yann. Beaucoup de bien. Merci.
- Je t'en prie.
Elle s'approche pour prendre mes épaules dans ses mains et plonger son regard dans le mien.
- Yann... Je regrette vraiment l'époque où nous étions ensemble.
Je ne peux répondre, j'ai la gorge serrée. Aucun de nous deux ne remarque qu'Olivier s'est arrêté dans l'encadrement de la porte-fenêtre.
- Tu me manques, continue-t-elle. Je ne t'ai jamais oublié. Même après ce qui s'est passé. J'aimerais tant revivre ça.
- Non... Cette vie-là est derrière moi, Sylvie. Pendant des années, je n'ai plus pu me regarder en face au souvenir de ce que j'ai fait avec toi. Tous ces cambriolages, ces vols, ces trafics... Non, Sylvie. Plus jamais.
- Tu le referais si je t'y poussais, n'est-ce pas ? Tu le ferais pour moi.
- Sylvie... Ne me fais pas ça, s'il te plaît. Ne détruis pas ma vie.
- Tu vois ? Toi non plus, tu ne m'as pas oublié. Tu es toujours à moi.
- Je t'en prie, Sylvie !
- Je veux entendre ta réponse...
- Yann ?
Je me tourne vers Olivier, avec un soulagement sans bornes, puis fonce vers lui avant de le traîner à l'intérieur, le gardant près de moi comme un bouclier contre Sylvie.
- Suis-moi, Olivier, suis-moi...
Je veux fuir loin de cette femme, loin de son pouvoir sur moi, et entraîne un Olivier éberlué jusque dans sa chambre, avant de m'effondrer sur son lit.
Mieux vaut faire celui qui n'a rien entendu de leur conversation...
- Yann ? Qu'est-ce qui t'arrive ?
- Sylvie... Je suis encore à elle...
- Je te demande pardon ?
- Je ne comprends pas comment elle fait, mais elle me domine entièrement... Dès que je suis avec elle, je suis à ses ordres, je ferais n'importe quoi pour lui faire plaisir... Et...
Je me mets à pleurer, tant je me dégoûte moi-même...
- ...et si tu n'étais pas arrivé, je serais retombé en son pouvoir. J'en avais... envie.
Olivier s'assoit à côté de moi et me prend dans ses bras.
- Tu peux compter sur mon aide, Yann. Je ne te laisserai pas tomber entre ses mains. Et dis-toi une chose : si tu étais vraiment à elle, tu ne l'aurais pas fui comme tu l'as fait.
- Merci Olivier...
Je lui rends son étreinte, m'accrochant à lui comme à une bouée de sauvetage. Je refoule peu à peu ma tristesse dans sa chaleur, et me surprends à espérer que nous serons à même de repousser ce cauchemar.
De meilleure humeur, je relève la tête, il fait de même en même temps, et nos visages se retrouvent face à face, très proches l'un de l'autre. En même temps la tension renaît entre nous, rendue plus forte par notre proximité, par notre contact.
Nos respirations s'accélèrent, nos corps se désirent mais nos esprits se rebellent...
(Chaque seconde que je passe là, dans ses bras, à le désirer, est déjà une seconde que je passe à tromper Alex. Mais je ne peux pas bouger. Je ne peux plus... Je ne veux plus, en fait...)
Yann... Tu me rends dingue... Je suis là, dans tes bras, j'ai envie de toi...Alors même que je sais que je ne devrais pas te faire une chose pareille... Mais sentir ton propre désir de moi me rend fou.
C'est un geste, un léger mouvement de tête vers moi, qui scelle notre destin, j'avance la mienne, n'en pouvant plus de désir, de ce désir de lui qui me hante depuis l'été dernier. Nos bouches se rejoignent, le contact est électrique, notre envie déborde alors toutes nos barrières, et nous nous embrassons à pleine bouche, enlacés.
Notre baiser se prolonge, dure, tandis que nos mains caressent nuque et dos, nous nous laissons tomber sur le lit, côte à côte, toujours enlacés.
Je finis par reculer, reprenant mon souffle, le regardant...
Nous savons tous deux instinctivement qu'il n'y aura pas d'autre fois, qu'une fois notre désir retombé, notre culpabilité nous éloignera l'un de l'autre, mais là, en ce moment, il n'y a plus que nous, plus que notre passion qui nous fait nous offrir totalement l'un à l'autre.
Il relève la tête et m'embrasse dans le cou, que je lui offre en grand, tout en laissant échapper un gémissement. Il s'empare de ce terrain conquis, tandis que je tire son tee-shirt pour le lui ôter.
Le mien rejoint le sol à son tour, et nous nous embrassons de nouveau, collés peau contre peau, savourant ce contact, ne pensant plus qu'à nous deux. Olivier finit par me plaquer dos au matelas, et parcours de ses lèvres ma poitrine, descendant vers mon jean, qu'il ôte en même temps que mon boxer, libérant mon sexe raide qui n'en pouvait plus.
Sa main caresse mon membre, avant de descendre vers mes bourses tandis que sa langue prend le relais sur mon gland. Je gémis, tant ce qu'il me fait alors est bon, et me redresse, le repoussant gentiment pour ôter le reste de ses vêtements avant de me mettre au-dessus de lui. Je regarde sa belle queue, enfin offerte à mon regard. Je n'aurais jamais imaginé que mon beau cousin serait aussi bien gâté par la nature. Mon désir augmente à cette vue, et je commence à lécher ce membre magnifique, sur toute sa longueur, que j'imagine déjà en moi... Mais chaque chose en son temps. Ma langue atteint enfin la base de son sexe, et ma bouche s'empare de ses testicules, ma langue jouant avec, tandis que je pousse des gémissements de plus en plus forts, tant sa propre langue est adroite à jouer avec mon gland. Je remonte et commence à lui rendre la pareille, avant le prendre en bouche et d'entamer un va-et vient à l'image de celui qu'il fait de son côté.
Le plaisir que nous nous donnons, conjugué à la force de notre désir, ne peut avoir qu'une seule conclusion, et nous jouissons ensemble, dégustant la liqueur qui jaillit à grands jets de nos sexes.
Je me retourne et viens contre lui pour l'embrasser de nouveau, mêlant le reste de notre semence dans nos bouches, goûtant longuement à notre désir mutuel qui est loin d'être retombé.
Sentant nos sexes reprendre de la vigueur, je lui murmure à l'oreille à quel point j'ai envie qu'il me prenne.
Il se redresse alors, tandis que j'écarte mes cuisses largement, lui offrant accès à ma rondelle, qu'il se met à masser, avant de lubrifier et préparer mon entrée, mon esprit est empli de la vision de cette belle queue qu'il va faire entrer, ma bouche s'ouvre et se ferme, tandis que ses doigts continuent leur délicieux massage. Il me prépare longuement, soigneusement, avant de mettre mes jambes sur ses épaules et de placer son sexe contre mon orifice, sans y entrer tout de suite, toutefois. Son gland tourne autour, caresse l'entrée, me faisant haleter d'anticipation, avant d'entrer enfin, seul d'abord, puis, après une pause, le reste vient lentement, longuement, avant de repartir en arrière, de revenir, et commence alors un va-et-vient qui envoie son gland de plus en plus profondément en moi.
Oh que c'est bon... Il se penche sur moi tandis qu'il me possède, et nous nous embrassons de nouveau, mes mains se serrent sur ses épaules tandis qu'il me pilonne à grands coups de reins, faisant aller et venir sa queue sur presque toute sa longueur en moi, le plaisir qui déferle à l'intérieur de moi me ferait crier si ma bouche n'était pas soudée à la sienne.
Il ralentit, se calmant, ne pouvant supporter un tel rythme sans exploser, puis reprend, désireux de me faire jouir pleinement, et y parvenant, le plaisir que je ressens atteint des sommets, je pars en arrière, m'offre plus encore, crie... Ses va-et-vient deviennent des coups de boutoir, il s'enfonce tout au fond de moi, ressort pour recommencer... C'en est trop, lorsqu'il bute à nouveau contre mes fesses, je jouis puissamment, éjaculant à grands jets, tandis qu'il se répand en moi.
Se retirant, il s'allonge sur moi, mes bras se referment sur lui tandis que nous nous embrassons de nouveau.
Nous recommençons, encore et encore, jusqu'à ce qu'épuisés, nous laissons retomber notre tension, notre désir assouvi. Olivier s'endort paisiblement, et je me lève, récupère mes vêtements avant de me rhabiller. Je pose un dernier baiser sur ses lèvres avant de le quitter.
Je ressors de sa chambre et monte l'escalier vers le deuxième étage. Je ne saurais même pas décrire mon état d'esprit. Mais ce qui est sûr, c'est que j'ai un goût amer dans la bouche.
(*Pas étonnant, après ce que vous avez fait. Je serais toi, je me rincerais la bouche avant d'embrasser Alex)
(Inny ! Ce n'est pas drôle !)
(*Mais ce n'en n'est pas moins vrai. D'ailleurs, tu devrais carrément prendre une douche)
D'accord avec cette idée, je rentre dans notre chambre pour y prendre mes affaires de toilette, avant d'entrer dans la salle de bains. Je me nettoie à fond, puis reste sous le jet brûlant, tandis que je repense à ce que je viens de faire. Tout aux images et sensations qui me reviennent, je ne me rends pas compte qu'Inny fait doucement glisser mon esprit en arrière, puis lance ma main vers le mélangeur et le pousse à fond vers le froid avant de me rendre le contrôle.
- Aaaaah !
Je sors de la douche dans un état d'esprit un peu plus clair, dans lequel pointe de plus en plus ma culpabilité envers Alex.
(Voilà, tu es content Yann, tu l'as eu Olivier... Satisfait ? Tu vas pouvoir regarder Alex en face, maintenant ? Lui dire que tu l'aimes totalement, que tu es à lui et rien qu'à lui ?)
Avançant vers le lavabo, je me force à relever la tête vers mon reflet.
Le jeune homme que j'y vois a un air triste.
Je ne peux supporter son regard, et baisse la tête avant de me laver les dents. Je termine, essuie ma bouche, mais ne peux toujours pas affronter mon reflet à nouveau.
(Je suis tombé d'un piège à l'autre... J'ai fui Sylvie pour me jeter dans les bras d'Olivier, mais je n'ai fait qu'ajouter à mes problèmes... Je suis pris entre trois feux... Mon amour pour Alex, ma soumission à Sylvie et mon désir pour Olivier)
(Pfff... Si Alex apprenait ce qui s'est passé... Dieu sait comment il réagirait face à cette trahison)
Trahison. Le mot est lancé. Je laisse échapper un sanglot, avant de m'effondrer en pleurant, réalisant pleinement ce que je viens de faire.
Mardi 4 août
Alex est descendu faire un tour au village, j'ai préféré rester pour discuter longuement avec mon frère, avant sortir pour prendre l'air dans le jardin.
- Yann ?
Je me retourne vers Sylvie, qui s'approche de moi.
- Oui ?
- On peut parler ?
- Bien sûr. J'imagine que c'est de notre dernière soirée...
- Oui. Peux-tu m'expliquer ta réaction ?
- J'ai connu... un épisode très douloureux à 16 ans, et il m'est soudain revenu quand nous étions...
- Mon dieu... On a abusé de toi ?
- C'est du passé, maintenant. Je m'excuse de la réaction que j'ai eue. Je te jure que ce n'est pas toi que j'ai rejeté.
- Ça me fait du bien d'entendre ça, Yann. Beaucoup de bien. Merci.
- Je t'en prie.
Elle s'approche pour prendre mes épaules dans ses mains et plonger son regard dans le mien.
- Yann... Je regrette vraiment l'époque où nous étions ensemble.
Je ne peux répondre, j'ai la gorge serrée. Aucun de nous deux ne remarque qu'Olivier s'est arrêté dans l'encadrement de la porte-fenêtre.
- Tu me manques, continue-t-elle. Je ne t'ai jamais oublié. Même après ce qui s'est passé. J'aimerais tant revivre ça.
- Non... Cette vie-là est derrière moi, Sylvie. Pendant des années, je n'ai plus pu me regarder en face au souvenir de ce que j'ai fait avec toi. Tous ces cambriolages, ces vols, ces trafics... Non, Sylvie. Plus jamais.
- Tu le referais si je t'y poussais, n'est-ce pas ? Tu le ferais pour moi.
- Sylvie... Ne me fais pas ça, s'il te plaît. Ne détruis pas ma vie.
- Tu vois ? Toi non plus, tu ne m'as pas oublié. Tu es toujours à moi.
- Je t'en prie, Sylvie !
- Je veux entendre ta réponse...
- Yann ?
Je me tourne vers Olivier, avec un soulagement sans bornes, puis fonce vers lui avant de le traîner à l'intérieur, le gardant près de moi comme un bouclier contre Sylvie.
- Suis-moi, Olivier, suis-moi...
Je veux fuir loin de cette femme, loin de son pouvoir sur moi, et entraîne un Olivier éberlué jusque dans sa chambre, avant de m'effondrer sur son lit.
Mieux vaut faire celui qui n'a rien entendu de leur conversation...
- Yann ? Qu'est-ce qui t'arrive ?
- Sylvie... Je suis encore à elle...
- Je te demande pardon ?
- Je ne comprends pas comment elle fait, mais elle me domine entièrement... Dès que je suis avec elle, je suis à ses ordres, je ferais n'importe quoi pour lui faire plaisir... Et...
Je me mets à pleurer, tant je me dégoûte moi-même...
- ...et si tu n'étais pas arrivé, je serais retombé en son pouvoir. J'en avais... envie.
Olivier s'assoit à côté de moi et me prend dans ses bras.
- Tu peux compter sur mon aide, Yann. Je ne te laisserai pas tomber entre ses mains. Et dis-toi une chose : si tu étais vraiment à elle, tu ne l'aurais pas fui comme tu l'as fait.
- Merci Olivier...
Je lui rends son étreinte, m'accrochant à lui comme à une bouée de sauvetage. Je refoule peu à peu ma tristesse dans sa chaleur, et me surprends à espérer que nous serons à même de repousser ce cauchemar.
De meilleure humeur, je relève la tête, il fait de même en même temps, et nos visages se retrouvent face à face, très proches l'un de l'autre. En même temps la tension renaît entre nous, rendue plus forte par notre proximité, par notre contact.
Nos respirations s'accélèrent, nos corps se désirent mais nos esprits se rebellent...
(Chaque seconde que je passe là, dans ses bras, à le désirer, est déjà une seconde que je passe à tromper Alex. Mais je ne peux pas bouger. Je ne peux plus... Je ne veux plus, en fait...)
Yann... Tu me rends dingue... Je suis là, dans tes bras, j'ai envie de toi...Alors même que je sais que je ne devrais pas te faire une chose pareille... Mais sentir ton propre désir de moi me rend fou.
C'est un geste, un léger mouvement de tête vers moi, qui scelle notre destin, j'avance la mienne, n'en pouvant plus de désir, de ce désir de lui qui me hante depuis l'été dernier. Nos bouches se rejoignent, le contact est électrique, notre envie déborde alors toutes nos barrières, et nous nous embrassons à pleine bouche, enlacés.
Notre baiser se prolonge, dure, tandis que nos mains caressent nuque et dos, nous nous laissons tomber sur le lit, côte à côte, toujours enlacés.
Je finis par reculer, reprenant mon souffle, le regardant...
Nous savons tous deux instinctivement qu'il n'y aura pas d'autre fois, qu'une fois notre désir retombé, notre culpabilité nous éloignera l'un de l'autre, mais là, en ce moment, il n'y a plus que nous, plus que notre passion qui nous fait nous offrir totalement l'un à l'autre.
Il relève la tête et m'embrasse dans le cou, que je lui offre en grand, tout en laissant échapper un gémissement. Il s'empare de ce terrain conquis, tandis que je tire son tee-shirt pour le lui ôter.
Le mien rejoint le sol à son tour, et nous nous embrassons de nouveau, collés peau contre peau, savourant ce contact, ne pensant plus qu'à nous deux. Olivier finit par me plaquer dos au matelas, et parcours de ses lèvres ma poitrine, descendant vers mon jean, qu'il ôte en même temps que mon boxer, libérant mon sexe raide qui n'en pouvait plus.
Sa main caresse mon membre, avant de descendre vers mes bourses tandis que sa langue prend le relais sur mon gland. Je gémis, tant ce qu'il me fait alors est bon, et me redresse, le repoussant gentiment pour ôter le reste de ses vêtements avant de me mettre au-dessus de lui. Je regarde sa belle queue, enfin offerte à mon regard. Je n'aurais jamais imaginé que mon beau cousin serait aussi bien gâté par la nature. Mon désir augmente à cette vue, et je commence à lécher ce membre magnifique, sur toute sa longueur, que j'imagine déjà en moi... Mais chaque chose en son temps. Ma langue atteint enfin la base de son sexe, et ma bouche s'empare de ses testicules, ma langue jouant avec, tandis que je pousse des gémissements de plus en plus forts, tant sa propre langue est adroite à jouer avec mon gland. Je remonte et commence à lui rendre la pareille, avant le prendre en bouche et d'entamer un va-et vient à l'image de celui qu'il fait de son côté.
Le plaisir que nous nous donnons, conjugué à la force de notre désir, ne peut avoir qu'une seule conclusion, et nous jouissons ensemble, dégustant la liqueur qui jaillit à grands jets de nos sexes.
Je me retourne et viens contre lui pour l'embrasser de nouveau, mêlant le reste de notre semence dans nos bouches, goûtant longuement à notre désir mutuel qui est loin d'être retombé.
Sentant nos sexes reprendre de la vigueur, je lui murmure à l'oreille à quel point j'ai envie qu'il me prenne.
Il se redresse alors, tandis que j'écarte mes cuisses largement, lui offrant accès à ma rondelle, qu'il se met à masser, avant de lubrifier et préparer mon entrée, mon esprit est empli de la vision de cette belle queue qu'il va faire entrer, ma bouche s'ouvre et se ferme, tandis que ses doigts continuent leur délicieux massage. Il me prépare longuement, soigneusement, avant de mettre mes jambes sur ses épaules et de placer son sexe contre mon orifice, sans y entrer tout de suite, toutefois. Son gland tourne autour, caresse l'entrée, me faisant haleter d'anticipation, avant d'entrer enfin, seul d'abord, puis, après une pause, le reste vient lentement, longuement, avant de repartir en arrière, de revenir, et commence alors un va-et-vient qui envoie son gland de plus en plus profondément en moi.
Oh que c'est bon... Il se penche sur moi tandis qu'il me possède, et nous nous embrassons de nouveau, mes mains se serrent sur ses épaules tandis qu'il me pilonne à grands coups de reins, faisant aller et venir sa queue sur presque toute sa longueur en moi, le plaisir qui déferle à l'intérieur de moi me ferait crier si ma bouche n'était pas soudée à la sienne.
Il ralentit, se calmant, ne pouvant supporter un tel rythme sans exploser, puis reprend, désireux de me faire jouir pleinement, et y parvenant, le plaisir que je ressens atteint des sommets, je pars en arrière, m'offre plus encore, crie... Ses va-et-vient deviennent des coups de boutoir, il s'enfonce tout au fond de moi, ressort pour recommencer... C'en est trop, lorsqu'il bute à nouveau contre mes fesses, je jouis puissamment, éjaculant à grands jets, tandis qu'il se répand en moi.
Se retirant, il s'allonge sur moi, mes bras se referment sur lui tandis que nous nous embrassons de nouveau.
Nous recommençons, encore et encore, jusqu'à ce qu'épuisés, nous laissons retomber notre tension, notre désir assouvi. Olivier s'endort paisiblement, et je me lève, récupère mes vêtements avant de me rhabiller. Je pose un dernier baiser sur ses lèvres avant de le quitter.
Je ressors de sa chambre et monte l'escalier vers le deuxième étage. Je ne saurais même pas décrire mon état d'esprit. Mais ce qui est sûr, c'est que j'ai un goût amer dans la bouche.
(*Pas étonnant, après ce que vous avez fait. Je serais toi, je me rincerais la bouche avant d'embrasser Alex)
(Inny ! Ce n'est pas drôle !)
(*Mais ce n'en n'est pas moins vrai. D'ailleurs, tu devrais carrément prendre une douche)
D'accord avec cette idée, je rentre dans notre chambre pour y prendre mes affaires de toilette, avant d'entrer dans la salle de bains. Je me nettoie à fond, puis reste sous le jet brûlant, tandis que je repense à ce que je viens de faire. Tout aux images et sensations qui me reviennent, je ne me rends pas compte qu'Inny fait doucement glisser mon esprit en arrière, puis lance ma main vers le mélangeur et le pousse à fond vers le froid avant de me rendre le contrôle.
- Aaaaah !
Je sors de la douche dans un état d'esprit un peu plus clair, dans lequel pointe de plus en plus ma culpabilité envers Alex.
(Voilà, tu es content Yann, tu l'as eu Olivier... Satisfait ? Tu vas pouvoir regarder Alex en face, maintenant ? Lui dire que tu l'aimes totalement, que tu es à lui et rien qu'à lui ?)
Avançant vers le lavabo, je me force à relever la tête vers mon reflet.
Le jeune homme que j'y vois a un air triste.
Je ne peux supporter son regard, et baisse la tête avant de me laver les dents. Je termine, essuie ma bouche, mais ne peux toujours pas affronter mon reflet à nouveau.
(Je suis tombé d'un piège à l'autre... J'ai fui Sylvie pour me jeter dans les bras d'Olivier, mais je n'ai fait qu'ajouter à mes problèmes... Je suis pris entre trois feux... Mon amour pour Alex, ma soumission à Sylvie et mon désir pour Olivier)
(Pfff... Si Alex apprenait ce qui s'est passé... Dieu sait comment il réagirait face à cette trahison)
Trahison. Le mot est lancé. Je laisse échapper un sanglot, avant de m'effondrer en pleurant, réalisant pleinement ce que je viens de faire.
Les productions d'inny :
Série des secrets : One shots La saga d'outremonde (fantastique avec des personnages gays)
Série des secrets : One shots La saga d'outremonde (fantastique avec des personnages gays)