CHAPITRE XXII (Fin de chapître)
J’ai hâte. Devant Manon, je ne veux pas montrer ma précipitation intempestive. Je dois me modérer. Et cette aire de repos qui n’arrive pas. La prochaine est à vingt kilomètres. Une éternité. J’ai le pied lourd sur l’accélérateur.
Il est quinze heures quarante cinq.
Ma petite chérie est éveillée j’en suis sûr. Je la sentirais presque mais impossible de savoir si elle est joyeuse ou immensément triste. Ma télépathie n’est pas encore tout à fait au point.
Ah ! l’aire de repos, enfin. Je m’engouffre dans la bretelle d’accès. Je prends la première place disponible. Je saisis mon smartphone et je sors de la voiture. Je m’éloigne légèrement avant d’afficher la liste des SMS. C’est effectivement Alice.
« Tout va bien mon chéri. Appelle-moi dès que tu peux. »
Ouf, je pousse un énorme ouf de soulagement. Je comprends que le calvaire d’Alice vient de prendre fin. J’ai des larmes de joie sur mes joues. Je ne les ai même pas senti arriver. Je compose son numéro et elle répond immédiatement.
- Mon cœur ?
- Ma chérie. Alors tout va bien ?
- Oui, c’est fini. Je suis super contente. Le chirurgien sort de ma chambre. Il m’a dit que tout s’est passé pour le mieux. Il a retiré les glandes mammaires et le peu de ganglions qu'il me restait encore et comme ils n’étaient pas infectés, il a pu mettre en place les prothèses. Lorsque je me suis réveillée, j’ai senti que j’avais encore mes seins. J’ai même eu peur de ne pas avoir été opérée et puis j’ai vu les pansements alors j’ai compris. J’ai pleuré de joie. Je suis contente. Tu ne peux pas savoir. Là, je suis allongée sur mon lit. Ils m’ont dit que je pourrai me lever en fin de journée. J’ai hâte. Je suis vraiment impatiente de revoir mon corps dans un miroir.
- Je suis super heureux moi aussi ma puce. On va pouvoir souffler et ne plus penser qu’à nous. J’ai très envie de voir ton petit minois lorsque tu vas découvrir ta nouvelle poitrine. Tu me laissera un peu d’émerveillement à moi aussi ?
- Évidemment mon amour. La je vais me reposer parce que je suis vannée. Je vais pouvoir rêver à nous, à notre avenir, à nos enfants, à toi quand tu me caresseras les seins. Je me demande ce que je ressentirai. Quand je passe un doigt sur ma peau, je le sens mais je n’ai plus ce fourmillement si caractéristique que j’avais avant.
- Ok ma puce. Je vais te laisser moi aussi. Je suis sur une aire de repos avec Manon, ma collaboratrice. On va reprendre la route.
- Doucement avec tes collaboratrices. Ce n’est pas parce que je ne suis pas là que je n’ai pas un œil sur toi mon chéri...
- Aucune crainte ma puce. Elle est mignonne, dégourdie et elle a pas froid aux yeux.
- Mouais ! J’espère juste qu’elle n’est pas trop entreprenante sinon je lui arrache les yeux.
- Pas trop ma chérie. Pas trop et comme elle a de très beaux yeux, se serait dommage de l'en priver.
- Oh toi, tu vas prendre cher samedi. Ça t’apprendra à me taquiner.
- Je t’aime.
- Ben il est temps. Je commençais à avoir des doutes très prononcés. Je plaisante évidemment. Je t’aime très fort moi aussi. Fais une bonne route mon cœur et reviens-moi vite samedi. J’ai tant envie de partager mon bonheur avec toi. Je t’embrasse comme une folle. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. A demain.
J’ai hâte. Devant Manon, je ne veux pas montrer ma précipitation intempestive. Je dois me modérer. Et cette aire de repos qui n’arrive pas. La prochaine est à vingt kilomètres. Une éternité. J’ai le pied lourd sur l’accélérateur.
Il est quinze heures quarante cinq.
Ma petite chérie est éveillée j’en suis sûr. Je la sentirais presque mais impossible de savoir si elle est joyeuse ou immensément triste. Ma télépathie n’est pas encore tout à fait au point.
Ah ! l’aire de repos, enfin. Je m’engouffre dans la bretelle d’accès. Je prends la première place disponible. Je saisis mon smartphone et je sors de la voiture. Je m’éloigne légèrement avant d’afficher la liste des SMS. C’est effectivement Alice.
« Tout va bien mon chéri. Appelle-moi dès que tu peux. »
Ouf, je pousse un énorme ouf de soulagement. Je comprends que le calvaire d’Alice vient de prendre fin. J’ai des larmes de joie sur mes joues. Je ne les ai même pas senti arriver. Je compose son numéro et elle répond immédiatement.
- Mon cœur ?
- Ma chérie. Alors tout va bien ?
- Oui, c’est fini. Je suis super contente. Le chirurgien sort de ma chambre. Il m’a dit que tout s’est passé pour le mieux. Il a retiré les glandes mammaires et le peu de ganglions qu'il me restait encore et comme ils n’étaient pas infectés, il a pu mettre en place les prothèses. Lorsque je me suis réveillée, j’ai senti que j’avais encore mes seins. J’ai même eu peur de ne pas avoir été opérée et puis j’ai vu les pansements alors j’ai compris. J’ai pleuré de joie. Je suis contente. Tu ne peux pas savoir. Là, je suis allongée sur mon lit. Ils m’ont dit que je pourrai me lever en fin de journée. J’ai hâte. Je suis vraiment impatiente de revoir mon corps dans un miroir.
- Je suis super heureux moi aussi ma puce. On va pouvoir souffler et ne plus penser qu’à nous. J’ai très envie de voir ton petit minois lorsque tu vas découvrir ta nouvelle poitrine. Tu me laissera un peu d’émerveillement à moi aussi ?
- Évidemment mon amour. La je vais me reposer parce que je suis vannée. Je vais pouvoir rêver à nous, à notre avenir, à nos enfants, à toi quand tu me caresseras les seins. Je me demande ce que je ressentirai. Quand je passe un doigt sur ma peau, je le sens mais je n’ai plus ce fourmillement si caractéristique que j’avais avant.
- Ok ma puce. Je vais te laisser moi aussi. Je suis sur une aire de repos avec Manon, ma collaboratrice. On va reprendre la route.
- Doucement avec tes collaboratrices. Ce n’est pas parce que je ne suis pas là que je n’ai pas un œil sur toi mon chéri...
- Aucune crainte ma puce. Elle est mignonne, dégourdie et elle a pas froid aux yeux.
- Mouais ! J’espère juste qu’elle n’est pas trop entreprenante sinon je lui arrache les yeux.
- Pas trop ma chérie. Pas trop et comme elle a de très beaux yeux, se serait dommage de l'en priver.
- Oh toi, tu vas prendre cher samedi. Ça t’apprendra à me taquiner.
- Je t’aime.
- Ben il est temps. Je commençais à avoir des doutes très prononcés. Je plaisante évidemment. Je t’aime très fort moi aussi. Fais une bonne route mon cœur et reviens-moi vite samedi. J’ai tant envie de partager mon bonheur avec toi. Je t’embrasse comme une folle. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. A demain.
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